Convention LGEF / Profession Sport et Loisirs

Dans la logique de structuration des clubs, la création d’un poste salarié peut apparaître comme une réponse à un besoin. C’est l’objectif de cette convention entre la LGEF et Profession Sport et Loisirs dans le Grand Est. Présentation avec Bernard Feldmann, directeur de Profession Sport et Loisirs…

Quel est l’objectif de cette convention ?
Bernard Feldmann : Nous avons l’expérience et la compétence dans l’accompagnement à la fonction employeur. Nous proposons de l’accompagnement administratif : rédaction du contrat de travail, fiches de paie, déclarations sociales, etc…et informons régulièrement les associations qui font appel à nos services. L’aide administrative proposée par Profession Sport est facturée 234€ par an et par salarié. Ce partenariat sera sans nul doute une plus-value qui saura être appréciée par les clubs de football.

Aujourd’hui, si le projet est là, se pose la question des finances…combien coûte l’emploi ?
Un emploi à temps plein que ce soit dans le domaine sportif, administratif ou autre, coûte environ 24 000€ annuels toutes charges comprises pour un salaire de 1350 euros net. Des solutions existent pour faire baisser le coût restant à charge : financement par les aides publiques liées au poste (aides ANS, aides Région) ; et surtout, la mutualisation : l’emploi partagé avec une ou plusieurs autres structures. Un exemple ? Une personne embauchée à temps plein qui va réaliser une mission d’accompagnement périscolaire pour la collectivité sur un mi-temps et des fonctions d’encadrement sportif pour le club de football sur l’autre moitié. Reste aussi la possibilité de l’emploi à temps partiel.

Le gouvernement a annoncé la fin des emplois aidés, que doivent faire les clubs qui en disposent actuellement ?
Aujourd’hui, il faut complètement oublier les aides liées à la personne (emploi aidé, emploi d’avenir, etc…). Ce type d’aide est voué à disparaître à court terme et l’emploi associatif sportif n’est absolument pas dans les priorités de l’État (les priorités sont l’urgence sociale, la sécurité et l’éducation). Si vous avez un emploi aidé de type CAE/CUI, l’aide est maintenue jusqu’à la fin de la période signée avec Pôle Emploi, mais elle ne sera probablement pas renouvelée, même si certains acteurs se mobilisent aujourd’hui pour changer la donne. Dans tous les cas je conseille aux clubs concernés de tout de même réaliser le bilan avec le salarié et de prendre contact avec le référent Pôle Emploi.

Que faut-il faire, en premier lieu, si on souhaite se lancer dans la démarche ? Prenez contact avec votre référent qui saura vous orienter : les contacts.

National3 : 3 coachs et l’alternance

A Lunéville, Prix-les-Mézières et Biesheim (photo), on vit l’alternance championnat-coupe avec plus ou moins de bonheur. Gros plan sur une période toujours particulière pour les clubs de National3.

Rachid Maatar découvre l’ambiance particulière de la Coupe de France. L’ancien coach de la réserve de l’ASNL est désormais à Lunéville, l’actuel leader du championnat qui se déplacera ce samedi à Erstein. « On y va avec beaucoup d’humilité et de respect, on sait que c’est une équipe qui ne lâchera rien même si c’est dur pour elle en ce moment », confie le coach meurthe-et-mosellan. « On est devant, c’est bien, mais on sait que c’est très fragile. On est dans une période où l’on peut tout perdre en huit jours en se retrouvant 5e en championnat et en étant sorti de la Coupe de France ». Surtout qu’à Lunéville, les joueurs y ont pris goût avec un 32e de finale joué face à Chambly la saison dernière. « La Coupe c’est formidable, ça apporte une adrénaline supplémentaire, il faut juste adapter notre discours car si on rate un match de championnat, on a oublié deux jours après. La Coupe c’est différent, ça peut laisser des regrets longtemps ».

Teddy Pellerin, à Prix-les-Mézières, est dans le même état d’esprit. Son équipe avait raté sa dernière sortie en championnat, face à la réserve strasbourgeoise, mais vient de s’offrir un exploit en Coupe de France en allant battre Sedan sur son terrain dans les arrêts de jeu. « La Coupe de France, ce sont des émotions sympas. L’an dernier, nous sommes allés en 16e de finale mais la fin nous a laissé des regrets », avec une élimination face à Fréjus (CFA), à l’extérieur de surcroît. Cette année, les Ardennais espéraient aller au moins au 6e tour, c’est fait. Quant au championnat, « il est trop tôt. On verra fin décembre et surtout comment les uns et les autres seront capables de redémarrer en janvier-février ». En attendant, Prix-les-Mézières, 9e à 5 points du premier, recevra dès samedi (15h), une réserve de Metz bien installée dans le haut du classement.

Biesheim a dû batailler ferme pour atteindre le 6e tour de la Coupe de France. Il a fallu passer par la prolongation pour venir à bout de Furdenheim, équipe alsacienne de Promotion d’Honneur. Après 5 matchs disputés, Biesheim n’a certes perdu qu’une fois, mais n’est encore parvenu à s’imposer, d’où une 13e place qui pose forcément question. « On a des matchs compliqué en championnat même si notre bilan à l’extérieur est correct avec trois nuls en trois sorties. C’est vrai qu’on sort d’un non match en Coupe de France. Ce n’est pas la meilleure manière de préparer ce match face à Epernay qui arrive », concède Hervé Milazzo, le coach rhénan. « Dans cette période de la saison, on est obligé de travailler match par match avec, pour nous, deux objectifs, passer la seconde à domicile samedi, et dès le lendemain espérer un bon tirage en Coupe de France. Le club manque de cette relation particulière à la Coupe de France, une histoire qui permet de fédérer le groupe en interne mais aussi de fédérer autour de lui ».

Hier soir, Amnéville faisait ses débuts à domicile face à Trémery avec un premier succès cette saison (1-0). Le reste du programme de cette 7e journée avec pas mal de derbies au menu :
https://lgef.fff.fr/competitions/?id=342357&poule=6&phase=1&type=ch&tab=agenda

Régional1 : Eclaron, le doyen de tous !

Le club de la Haute-Marne est le plus ancien club amateur français évoluant en Division d’Honneur au moins. C’est le cas depuis 1967 avec quelques incursions en championnat de France (ici au début des années 80). Un record de longévité remis en cause aujourd’hui.

L’histoire officielle situe le moment en juin 1967. Match décisif à Eclaron face à Langres. Centre de Perrin et tête décisive d’Yves Pintat pour une victoire 1-0, synonyme de montée. Yves Pintat, 71 ans en janvier prochain, est toujours au club. Le vice-président affiche des doutes sur cette version officielle. « C’est vrai que j’ai un doute, était-ce vraiment le match de la montée. Je ne sais plus trop ». Il faut dire que c’était il y a bien longtemps. En 1971, Eclaron s’offre une pige en championnat de France. Puis remet le couvert au début des années 80.

Depuis, malgré les difficultés économiques du département, Eclaron a tenu le choc. Toujours, envers et contre tout. Le village a été rejoint depuis les années 70 par ses voisins de Brancourt et Sainte-Livière. Situé près du lac du Der, à dix kilomètres au sud de St-Dizier, il a perdu la totalité ou presque de ses emplois industriels dans les années 80 pour devenir davantage la « station balnéaire » du département avec ses deux plages aménagées, son port de plaisance et ses quatre clubs de voile. « Ici, les joueurs viennent pour donner, pas pour recevoir. Ils jouent dans un club qui a une histoire. Avant chaque match, dans leurs têtes, les joueurs se disent qu’ils sont des petits. Une fois lâchés sur le terrain ils font tout pour prouver le contraire », a coutume de dire Yves Pintat. Même si Eclaron a grandi, autour notamment de son école de football.

Mais il faut bien le reconnaître, son équipe fanion est aujourd’hui dans le dur. Pillé à l’intersaison, le groupe a vu son entraîneur, Christophe Legros, jeter l’éponge début septembre. C’est un ancien joueur de St-Dizier, ancien coach de l’ASPTT Chaumont, Nicolas Fournier qui a pris la barre, mais la scoumoune semble lui coller aux basques. Il y a quinze jours, Eclaron menait 0-2 à la pause à Prix-les-Mézières, avant de s’incliner 3-2. Dimanche dernier, en Coupe de France, c’est à la 123e minute qu’Eclaron a laissé filer la qualification à Epernay. « Ce n’est pas bon signe », concède Yves Pintat, « on a pris un coup sur la tête c’est sûr. Mais ce n’est pas parce qu’on est largué qu’on va lâcher l’affaire. Il faut qu’on s’accroche à cette DH comme à la prunelle de nos yeux car c’est un petit exploit qu’on maintient chaque week-end depuis cinquante ans. Je pense qu’une relégation serait vraiment difficile à vivre, surtout pour les anciens ». On n’en est pas encore là. Eclaron vendra chèrement sa peau, c’est sûr. Et dès dimanche, en déplacement à Chapelle St-Luc.

Coupe de France, les qualifiés du Grand Est

40 équipes du Grand Est sont qualifiées ce soir pour le 6e tour de la Coupe de France. Elles participeront toutes au tirage au sort qui aura lieu dimanche prochain, 15 octobre à 18h30 à Strasbourg.

En dehors de Sedan (N2), éliminé sur son terrain dans le derby par Prix-les-Mézières (0-1), tous les « gros » ont passé ce tour même si pour certains il aura fallu batailler ferme, à l’image de Biesheim (N3) qui a dû attendre la prolongation pour venir à bout de Furdenheim (PH). Le « carton » de ce 5e tour est à mettre au crédit de Haguenau (N3) qui a passé douze buts au petit poucet alsacien, AS Musau (D2).

Le petit poucet du Grand Est se nomme désormais Metzing, club de D2, qui multiplie les exploits depuis le début de l’épreuve et qui est encore venu à bout de Woippy (1-0), samedi soir. Deux autres équipes de District sont encore en lice avec Château Porcien (D1 – Ardennes) et Fegersheim (PH- Alsace). Tous les clubs qualifiés sont invités à participer au tirage au sort qui aura lieu dimanche prochain (18h30) au centre de formation du Racing Club de Strasbourg Alsace. Ils pourront ensuite assister au match entre le club strasbourgeois et l’Olympique de Marseille. Le tirage sera également diffusé en direct vidéo sur les pages facebook de la Ligue Grand Est dans chaque ancien territoire. Ce tirage s’effectuera au niveau du Grand Est avec deux groupes géographiques.


LES QUALIFIES

Alsace
Schiltigheim (N2) – St-Louis/Neuweg (N2) – Biesheim (N3) – Haguenau (N3) – Mulhouse (N3) – ASIM (R1) – Reipertswiller (R1) – Hégenheim (R1) – Kembs (R2) – Geispolsheim (R2) – AGIIR Florival (R3) – Still (R3) – Bantzenheim (R3) – Huningue (R3) – Ittenheim (R3) – Fegersheim (PH).

Champagne-Ardenne
Château Porcien (D1) – Bogny (R3) – FCO Chalons (R2) – Chaumont (R1) – Cormontreuil (R1) – FC Agglo.Troyenne (R1) – Prix-les-Mézières (N3) – Epernay (N3).

Lorraine
Metzing (D2) – Vagney (R3) – Rombas (R3) – St-Dié (R2) – Haroue Benney (R2) – EN St-Avold (R1) – Thaon (R1) – Amanvillers (R1) – Forbach (R1) – APM Metz (R1) – Trémery (N3) – Lunéville (N3) – Sarreguemines (N3) – Amnéville (N3) – Raon L’Etape (N2) – Epinal (N2).

Ambition 2020 pour le football du Grand Est

Sous l’égide de la Fédération Française de Football et de la Ligue du Football Amateur, les acteurs du football amateur du Grand Est et de la Ligue Bourgogne Franche Comté ainsi que des représentants de clubs, se sont rencontrés ce vendredi 6 octobre à Tomblaine (54). Au programme, plusieurs ateliers qui ont pu disséquer 5 thématiques liées au programme fédéral « Ambition 2020 », à savoir :

  • Héritage et animation Coupe du Monde 2019 (structuration et développement du foot féminin, offre de pratique adaptée…)
  • Foot loisir (sections Loisir clubs, financement, licence pratiquant…)
  • Politique de territoire  (Accompagnement et animation des instances, accompagnement zones rurales et prioritaires, répartition des moyens …)
  • Bénévolat (licence, référencement, reconnaissance, diversité des profils…)
  • Aides aux clubs

Les propositions formulées, en présence de Brigitte Henriques-secrétaire Générale de la FFF, Marc Keller et Albert Gemmrich-membres du Comité Exécutif ne manqueront pas d’alimenter les dispositifs d’accompagnement des clubs et de promotion des pratiques initiés ultérieurement par les instances du football.

Stage national U15/U15F à Clairefontaine

Du 2 au 4 novembre prochain, cinquante joueurs U15 et trente-deux joueuses U15F seront rassemblés pour un stage national à Clairefontaine (photo fff.fr), dont cinq joueurs/joueuses qui représenteront la Ligue du Grand Est.

Lors de l’opération de détection interrégionale U14 des « Espoirs du Football » qui s’est déroulée en juin dernier, 250 joueurs et 125 joueuses (nés en 2003) avaient été observés par les cadres techniques référents du Parcours d’Excellence Sportive (PES) et du football féminin.

D’où l’organisation de ce stage à l’échelle nationale début novembre, pour ces espoirs du football français, qui sera orchestré par Patrick Gonfalone, entraîneur national, et Sandrine Soubeyrand, responsable des sélections nationales féminines. Ils seront accompagnés des cadres techniques des ligues représentées.

En catégorie U15F, Sylvie Renault (FC du Bassin Piennois) et Mégane Hoeltzel (FC St-Etienne Seltz) y participeront, tout comme Martin Adeline (RC Epernay Champagne), Lounès Boutrif (AS Nancy Lorraine) et Romain Sabater (RC Strasbourg Alsace) en catégorie U15. Ces deux derniers étant également pensionnaires du Pôle Espoirs Grand Est de Nancy.

Coupe UEFA des Régions, c’est reparti !

La première sélection senior du Grand Est verra bientôt le jour pour disputer la Coupe UEFA des Régions. Le premier tour est fixé au 1er novembre prochain à Pagny-sur-Moselle.

C’est officiel depuis fin septembre, la Coupe UEFA des Régions revoit le jour avec une mécanique de phase qualificative nationale avant une phase européenne l’an prochain. Le premier tour est fixé à la Toussaint et la sélection du Grand Est accueillera son homologue de Normandie le 1er novembre prochain (14h) à Pagny-sur-Moselle. « C’est très juste en terme de temps pour mettre en place une sélection », concède Patrice Grethen, le Directeur Technique Régional, « surtout que nous ne souhaitons pas perturber le rythme d’entraînement des clubs ». D’autant que les joueurs du National3 sont, cette fois, aussi concernés par la sélection et qu’aucun week-end n’est disponible d’ici la confrontation avec les Normands.

C’est Joël Heit, cadre technique de la LGEF, qui sera à la tête de cette sélection et qui pourra s’appuyer sur une phase d’observation qui débute à l’échelle du Grand Est. En dehors des joueurs ayant bénéficié d’un contrat aspirant, stagiaire ou pro, tous les autres sont éligibles, à condition d’évoluer en France depuis deux saisons au moins, d’être âgé de 10 ans au moins et de 40 ans au plus. Une liste de seize joueurs sera mise sur pied rapidement et la sélection sera convoquée sur place la veille de la rencontre.

« Service aux clubs », une nouvelle ère

La Ligue Grand Est de Football en a fait sa priorité. Le « service aux clubs » a été confié à une commission présidée par Michel Gendron et Ralph Spindler (photo lgef.fff.fr). Ce dernier évoque les contours du projet.

« Le service aux clubs c’est d’abord ce que la Ligue ou les districts font tous les jours : l’organisation des compétitions, la communication des résultats…Mais il y aussi tout le reste, tout ce qu’une instance peut faire pour les clubs qui sont avant tout des associations », souligne Ralph Spindler. L’intérêt général reste au centre du projet et permet de valider la démarche du club auprès de ses partenaires privés ou publics, bien plus encore que les résultats sportifs obtenus. « Le monde associatif est face à quatre défis aujourd’hui : la transition écologique qui nous oblige à revoir nos modes de déplacements, la consommation d’eau, la gestion de nos déchets. La transition numérique qui change la manière de communiquer avec ses licenciés ou l’instance, avec le défi de mobiliser collectivement avec un outil d’individualisation. La transition économique avec la contraction des aides publiques avec l’obligation de diversifier ses sources de revenus ce qui modifie le modèle économique des associations et nécessite expertise pour la pérennisation, et puis la transition institutionnelle ou démocratique qui oblige les clubs à revoir leur mode de gouvernance. Il n’y a jamais eu autant de bénévoles en France mais le nombre de bénévoles très impliqués, au quotidien, diminue. Là aussi, le club est obligé de s’adapter et d’innover pour favoriser l’engagement bénévole. Il faut accompagner les mutations et non les subir ». Dans ce contexte, les clubs doivent prendre la mesure de leur rôle social et éducatif, toujours plus important, et de leur mission essentielle d’animateur du territoire. Un rôle qui justifie le statut d’utilité publique qu’il leur ait attribué.

Alors comment accompagner les clubs du Grand Est face à tous ces défis ? « Il y a d’abord la professionnalisation. Nous le voyons avec la mise en place du BMF par apprentissage, mais aussi avec la convention signée avec Profession Sport. Les clubs disposeront de relais sur tout le territoire sur la question de l’emploi ». Il y a aussi le volet formation des dirigeants avec des modules qui seront proposés et ouverts à tous à compter du premier semestre 2018. La commission « service aux clubs » sera aussi à l’origine d’un accompagnement de projets. « Nous allons lancer un appel à candidatures d’ici quelques semaines. L’objectif est à la fois d’identifier, de recenser tout ce qui se fait déjà dans nos clubs. Actions de solidarité, action de prévention, mutualisation de moyens, déclinaison du programme éducatif fédéral, aide aux devoirs…L’objectif est à la fois de valoriser ce qui mérite de l’être, d’inciter ceux qui hésitent à se lancer et accompagner les projets qui le mériteront. On parle là d’un accompagnement logistique, de communication ou financier », poursuit Ralph Spindler qui compte bien y associer tous les districts du territoire, garants d’une réelle proximité.


Vous avez des questions autour de l’emploi et de l’accompagnement que propose la convention avec « Profession Sport » ou vous souhaitez faire connaître un projet que vous menez au sein de votre club, merci de vous rapprocher des relais locaux :

Trophées du Fondaction, inscriptions !

Pour la dixième année consécutive, le Fondaction du Football organise les « Trophées Philippe Séguin », ouverts aux clubs amateurs et professionnels. Ces trophées ont pour objectifs de détecter, récompenser et promouvoir la mise en place d’actions citoyennes par les acteurs du football. Les inscriptions à l’édition 2017/2018 sont ouvertes jusqu’au vendredi 8 décembre prochain.

Une dotation financière récompense les quatre premiers prix pour chacune des trois catégories de l’opération. L’action présentée doit s’appuyer sur le football comme levier social et éducatif. La saison passée, plus de 200 clubs ont concouru et douze d’entre eux ont été récompensés. Depuis leur création, ces Trophées ont permis de distinguer 160 clubs.

Les clubs professionnels sont également invités à concourir pour les initiatives citoyennes qu’ils développent. Deux catégories sont ouvertes : les « Trophées Philippe Séguin », qui récompensent une action déjà réalisée, et le « Trophée Foot pour Elles » en faveur de la féminisation. Une catégorie est aussi ouverte aux joueurs professionnels qui s’investissent  tout particulièrement au sein d’une association.

Les inscriptions à la 10e édition des « Trophées Philippe Séguin » s’effectuent directement sur le site internet du Fondaction du Football.

Les thèmes :

  • Fair-play et Citoyenneté : promotion du bénévolat, actions caritatives, promotion du club comme lieu de vie, sensibilisation à l’esprit d’équipe et au fair-play, promotion du rôle de l’arbitre, respect de l’adversaire, éducation (accompagnement scolaire, ouverture culturelle,…), etc.
  • Égalité des chances : lutte contre le racisme et les discriminations, féminisation (toute action en faveur de la mixité, égalité hommes/femmes, développement de la pratique des filles, féminisation de l’équipe dirigeante du club), cohésion sociale, lutte contre l’exclusion (accueil des réfugiés…), intégration des personnes en situation de handicap, insertion professionnelle, etc.
  • Santé et Environnement : relais des messages de santé publique, nutrition et hygiène de vie, lutte contre les addictions et prévention du dopage, promotion des bienfaits du football, promotion des gestes de premiers secours, réduction de la consommation d’énergie, lutte contre le changement climatique, promotion des modes de transport verts, protection de la biodiversité, sensibilisation du public, etc.

N3 : Ne pas s’alarmer, mais …

Metz au sommet du classement, Amnéville réintégré, ça bouge dans le groupe F de National 3 où la course au maintien sera particulièrement ardue à remporter. Avant la sixième journée qui se dispute ce week-end du 30 septembre et du 1er octobre, focus sur les promus de Trémery (ici Stéphane Leoni – photo Mathieu Hohfeld) et d’Épernay, ainsi que sur Biesheim en quête d’une première victoire.

La première du CSO Amnéville en N3 cette saison n’aura pas lieu ce week-end, la rencontre l’opposant à la réserve troyenne ayant été reporté au mercredi 1er novembre. Le groupe B étant désormais composé de 16 équipes, 4 équipes seront donc reléguées à l’issue du championnat, au minimum*. « Quand on est compétiteur, jouer des derbys est super intéressant, sourit Stéphane Leoni, l’entraîneur de Trémery. Et si ça fait une descente en plus, tant pis c’est comme ça, c’est le football. Il faut faire en sorte de gagner des places et de ne pas descendre ». Après 4 journées, les Trémerois occupent la 13e place avant d’aller défier Metz II (dimanche à 15h), leader après sa victoire du côté de Troyes (2-3) en match décalé samedi dernier. Malgré trois défaites, au compteur, Stéphane Leoni reste positif par rapport au contenu proposé par sa formation. « Un peu plus de maturité ne nous ferait pas de mal et nous permettrait de faire des résultats. Comme face à Sarre Union, on tente un sombréro à la 80e à 25 m des buts, perte de balle, contre-attaque et but tout de suite. Ce sont des petits détails à corriger, mais ça va venir avec le travail, ce qui est produit est positif ».

À Biesheim, Ludovic Chevrier cherche également à positiver avant de se déplacer à Nancy, samedi (15h). « On a joué de belles équipes, mais dans le jeu on ne s’est pas senti inférieur » assure le capitaine alsacien. Après des matchs nuls concédés face à Pagny, Strasbourg et Metz, ainsi qu’une défaite contre Mulhouse, l’ASCB a obtenu ses seules victoires en coupe de France, dont l’une en prolongations sur le terrain de Kronenbourg, bête noire des Biesheimois la saison passée. Mais en National 3, les bleus blancs courent toujours après un premier succès, tout comme l’AS Erstein. Une première depuis l’accession des Rhénans à ce niveau en 2013. « Est-ce que nous sommes inquiets ? Non, poursuit Ludovic Chevrier. Mais c’est sûr qu’il faut gagner et qu’avec les matchs nul on n’avance pas. Une victoire nous ferait le plus grand bien et nous permettrait de lancer notre saison ». Un nouveau résultat négatif viendrait rajouter un peu de pression supplémentaire avant la réception d’Épernay, à priori concurrent direct dans l’objectif de se maintenir.

À priori, tant les Sparnaciens se sont montrés convaincants lors de leurs 3 dernières sorties. Après avoir entamé la saison en étant battu 2-0 par les doublures nancéiennes et messines, le Racing Club Épernay Champagne a empoché 7 points sur 9, infligeant notamment à Lunéville sa seule défaite au compteur. « Je dis toujours que le match le plus dur reste à venir, et c’est Erstein dès samedi » (18h), tempère un Alexis Rouquette qui voit en ce genre de rencontres la clé de la réussite dans l’atteinte de son objectif initial. « Lorsque j’étais entraîneur de l’équipe réserve il y a deux ans, l’équipe première est descendue. On a fini avant-dernier en perdant face à tous nos concurrents directs. L’équipe avait battu deux fois Raon L’Étape qui était redescendu de CFA, avait battu Nancy qui était dans les 5 premiers, mais face à tous nos concurrents directs on ne gagnait pas ». Le coach des Marnais insiste donc sur l’importance des 3 rencontres à venir puisqu’après Erstein et Biesheim, c’est Trémery qui croisera la route du RCE. « On s’est fixé un petit objectif de points » confie un Alexis Rouquette en étant mystérieux. Celui des Sucriers, lanternes rouges, sera moins secret.

*Le nombre de descentes des équipes du Grand Est évoluant en N2 impacteront les relégations dans le groupe F de N3. Pour rappel, Schiltigheim, Saint-Louis, Raon et Épinal jouent dans le groupe B, tandis que Reims et Sedan jouent dans le groupe C.

Le programme de la 6e journée :

https://www.fff.fr/championnats/fff/national/2017/342357-national-3/phase-1/poule-6/agenda

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