Stage régional arbitres futsal

36 arbitres futsal se sont retrouvés ce samedi 23 septembre à Ernolsheim/Bruche (Alsace) pour le premier stage Grand Est, sous la houlette de Pascal Fritz et des arbitres fédéraux futsal de la LGEF.

Au menu de la journée les tests physiques en salle avec les « pas chassés » entre autres, mais aussi les rappels théoriques qui vont bien en ce début de saison. Ils sont 36, 35 hommes et une seule arbitre femme, venus d’Alsace, de Champagne/Ardenne et de Lorraine, sous la houlette de Pascal Fritz, ancien arbitre Futsal FIFA et formateur, épaulé par les arbitres fédéraux futsal du Grand Est : Sébastien Babula, Julien Lang, Jérémy Deidda, Thomas David et Houcine Mataoui. « Au-delà des tests, un des objectifs du stage est que les arbitres futsal du Grand Est apprennent à se connaître », explique Pascal Fritz. « Les occasions d’échanger sont très peu nombreuses ».

Pas de nouveauté réglementaire cette saison, même l’engagement continuera à se faire vers l’avant en futsal. « Ce qui change c’est que des chronométreurs officiels sont prévu sur la D2 nationale et que nous prendrons des arbitres futsal de Ligue pour officier », souligne Pascal Fritz. En fin de saison, la Ligue du Grand Est pourra présenter deux candidats pour passer au niveau fédéral et renforcer ainsi le bataillon des six arbitres fédéraux futsal du Grand Est actuellement en exercice.

« La discipline est en plein développement, les championnats commencent à être vraiment cohérents dans le Grand Est », poursuit Pascal Fritz, « nous attendons encore un signe fort de la FFF dans le cadre du projet de développement de la discipline et les bons résultats de l’équipe de France vont aider au projet ». « Nous devons encore mener un effort de sensibilisation », analyse Julien Lang, arbitre international futsal. « C’est bien fait aujourd’hui dans le cadre de l’UNSS ou du foot universitaire mais les jeunes arbitres doivent comprendre que le futsal peut constituer une très belle opportunité pour faire avancer vite leur carrière ». Dès ce week-end sonnera l’heure de la reprise pour la D2 futsal qui concerne 4 équipes du Grand Est. Au niveau régional, la DH lorraine a repris la semaine dernière alors que les trois coups seront donnés en Alsace dès ce lundi avec trois matchs au programme.

À qui le tour ?

Coupe de France : Ce week-end des 23 et 24 septembre est dévolu aux coupes, et notamment la coupe de France, compétition où tous les « petits » peuvent rêver de terrasser les « gros ». De nombreux petits poucets seront en représentation à l’occasion de ce 4e tour, parmi lesquels l’US Balan (D2 Ardennes, en bleu – photo Thierry Florin), l’AS Sigolsheim (D2 Alsace) et le FC Metzing (D2 Moselle). Présentations.

Et revoilà Balan ! Alors que le club voisin de Sedan évoluait encore en DHR en 2015-2016, l’équivalent de l’actuelle R2, les Ardennais vont se rappeler aux bons souvenirs de ce niveau lors de la réception du FCO Chalons dimanche (15h). Et les Balanais ne feront pas de complexe d’infériorité malgré les 3 divisions qui les séparent des Marnais : après avoir éliminé Lumes (D2, 0-5), l’USB a éliminé une équipe de R2, Villers Semeuse, au bout du suspense (1-1, 5-4 tab). Puis, au 3e tour, les hommes de Yannick Zundorff se sont offert le scalp de Qui Vive Douzy (R3, 2-1). « Une chose est sûre, c’est qu’on vendra chèrement notre peau, lance le coach. On a une équipe qui est un mix de joueurs formés dans des clubs renommés de la région, et des anciens qui ont déjà joué en Ligue. Donc notre état d’esprit sera celui de conquérant ».

« C’est historique ». C’est en ces termes que Norbert Scheffler, président de l’AS Sigolsheim depuis 23 ans, qualifie la participation de son club au 4e tour de coupe de France et l’accueil du FC Geispolsheim (R2) samedi (18h). C’est que le club de la nouvelle commune de Kaysersberg-Vignoble n’avait jamais réellement brillé auprès de la Vieille Dame, et l’évènement contribue à enrichir l’histoire de l’équipe haut-rhinoise, créée en 1975. Une belle récompense pour celui qui avait rejoint l’ASS la saison suivant sa création, une fidélité de plus de 40 ans. « J’ai été responsable d’équipe, secrétaire du club, j’ai cumulé plusieurs fonctions » récite l’homme qui aura bien sûr chaussé les crampons en tant que joueur dans son enfance, puis en tant qu’arbitre entre 90 et 2000. Pour obtenir sa première présence à ce stade de la compétition, Sigolsheim a éliminé le FC Munchhouse (PH Alsace, 3-1), était exempt au second tour avant de sortir l’AS Blodelsheim (D2 Alsace, 2- ap).

Ce n’est pas un nouveau, mais presque. 5 ans après sa première accession au tour connu comme celui des « maillots », le village de Metzing et ses quelques 700 âmes refont parler d’eux. Petite différence, les Mosellans s’étaient déplacés à Ippling, alors qu’ils recevront le CA Boulay, leader du groupe A de R2 Lorraine, qui a accepté d’évoluer dans le stade municipal du FCM. Défenseur Metzingeois, Yann Feld était déjà présent dans l’équipe en 2012. « Il doit y avoir 90% de joueurs qui n’ont pas connu d’autre club dans l’équipe une actuelle » détaille le fils du président, également responsable des U11 au sein de l’Entente Jeunes Est Moselle. « On a une bonne cohésion, on est une bonne bande de potes, tout ce qu’il faut pour réaliser des exploits en coupe. Mais par rapport à dimanche, la marche semble vraiment très haute ». Comme tous les week-end, nombreuses seront les surprises …

Mondial féminin 2019, étape à Reims !

La Coupe du Monde Féminine en France en 2019 est lancée officiellement depuis ce mardi 19 septembre. La cérémonie a eu lieu au Trocadéro à Paris, en présence du président de la FIFA Gianni Infantino, du Président de la FFF, Noël Le Graët, mais aussi d’Albert Gemmrich, Président de la Ligue du Grand Est qui accueillera des matchs à Reims.

D’ailleurs, ce mercredi 27 septembre, la tournée des villes-hôtes passera par la cité rémoise. Rendez-vous au stade Auguste Delaune entre 10h et 17h pour visiter l’enceinte, participer aux animations sur le parvis ou se faire photographier avec le trophée (photo fff.fr) !

Communiqué

La Ligue du Grand Est de Football prend acte de la décision du Comité Exécutif de la FFF de réintégrer Amnéville en National3 pour la saison en cours (photo fff.fr), faisant ainsi suite à l’avis du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).

Néanmoins, cette intégration tardive en championnat N3 n’est pas sans conséquences. Le championnat Régional1 « Lorraine » se trouve bien évidemment impacté par cette décision, de même que le groupe de National3, puisque  le CSO Amnéville va devoir disputer ses trente matchs de championnats prévus. La Commission des Compétitions Régionales communiquera prochainement sur les modalités précises de cette réintégration d’Amnéville en National3.

Pôles Espoirs, un trio dans le Grand Est…

La Ligue du Grand Est de Football peut désormais s’appuyer sur trois pôles espoirs, à Reims et Nancy (ici Jean-Robert Faucher, le responsable) pour les garçons, Strasbourg pour les filles. Des structures de préformation où le suivi scolaire et les aspects éducatifs sont privilégiés.

La nouvelle Ligue du Grand Est de Football dispose de trois pôles espoirs pour former les joueuses et joueurs de haut niveau. Les pôles masculins de Reims et de Nancy sont rattachés aux CREPS de leur ville, respectivement depuis 2007 et 2010, alors que le pôle féminin de Strasbourg, mis en place en 2013, est indépendant. Ces structures visent l’excellence dans un triple objectif fixé par la Fédération : réussite scolaire, éducative et sportive. Elles ont toutes les trois un fonctionnement comparable de préformation. « Le mot qui conviendrait le plus pour les décrire est celui de la transition », explique Gilles Thieblemont, directeur du pôle de Reims, « transition entre le monde amateur et professionnel mais aussi dans la rupture progressive avec le cocon familial ».

Cette saison, les meilleurs des générations 2003 et 2004 pour les garçons et de 2000 à 2002 pour les filles se retrouvent donc dans ces pôles, mais gardent chacun leurs clubs respectifs. Des concours d’entrée ouverts à tous sont mis en place au niveau régional, en observant les qualités footballistiques, mais également le comportement et le niveau scolaire des joueurs. Jean-Robert Faucher, directeur du pôle de Nancy, Stéphanie Trognon de celui de Strasbourg et enfin Gilles Thieblemont à Reims assurent un suivi précis et maintiennent un lien étroit avec les clubs de leurs joueurs. Ils suivent, chacun avec leurs méthodes, leurs jeunes pour connaître au mieux leur état physique, mental et comportemental. Un contact permanent est noué entre les directeurs, les dirigeants de clubs et les familles.

Avec cette préformation, les jeunes joueuses et joueurs, sélectionnés à l’issue d’un concours exigeant, ont l’occasion de taper dans l’œil des clubs de la région Grand Est, mais également d’intégrer les sélections France pour les filles. Stéphanie Trognon est souvent sollicitée pour donner son avis sur des joueuses de Strasbourg, qui seraient susceptibles de rejoindre une des équipes de France de jeunes à partir des U16. Ces pôles veulent former au football de haut niveau en n’oubliant pas la dimension éducative, ils offrent un environnement optimal pour préparer leurs membres aux exigences du football professionnel.

Maxime Faure


Pôle Espoirs Féminin Grand Est à Strasbourg :

Pôle Espoirs Grand Est à Nancy :

Pôle Espoirs Grand Est à Reims :

BMF par apprentissage, c’est lancé !

La toute première promotion du BMF par apprentissage de la Ligue du Grand Est s’est réunie ce mercredi 20 septembre à Strasbourg. L’occasion d’une double signature de convention et de la venue de Jean-Pierre Papin.

Ils sont 33 jeunes issus des clubs de toute la Ligue du Grand Est de Football. Âgés de 18 à 24 ans, de différents niveaux de formation, ils sont tous partis pour une formation qui les occupera toute la saison, en alternance. Une partie du temps en formation, l’autre au sein de leur club. « Nous sommes partis sur une formation d’éducateur généraliste, mais aussi avec une dimension d’agent de développement », explique Fabrice Villière, directeur technique adjoint, en charge de la formation.

Marine Souevre est engagée par le FC Agglomération Troyenne. Elle fait partie des sept filles de la promotion et témoigne de la féminisation en cours dans le football. Corenthin Pintot est issu du club alsacien d’Ensisheim qu’il entend bien contribuer à structurer, en attendant, au-delà du BMF, de poursuivre sa formation et trouver un emploi pérenne dans le sport. Les jeunes de cette première promotion ont eu la visite surprise de Jean-Pierre Papin. L’ancien buteur de l’OM, ballon d’or en 1991, a accepté de parrainer la promotion qui portera son nom.

Cette journée aura aussi été l’occasion de la signature officielle de deux conventions par la Ligue du Grand Est. Avec Form’as, l’institut de formation des métiers du sport, dans le cadre de ce BMF par apprentissage, en présence de Jean-Paul Omeyer, vice-président de la Région Grand Est. Et une seconde avec Profession Sport. L’association spécialisée dans l’accompagnement des associations sportives va pouvoir accompagner la professionnalisation des clubs de football du Grand Est en leur amenant son expertise dans le domaine social mais aussi dans la gestion des fiches de paye par exemple. Cette double signature s’inscrit dans le projet de « services aux clubs », « pierre angulaire de notre mandat », a souligné Albert Gemmrich, le président de la Ligue Grand Est de Football.

Maxime Faure

Label jeunes, l’heure des lauriers

48 clubs du Grand Est ont décroché le label qualité de la FFF pour la qualité de leur formation. Il est valable jusqu’en 2020. Le premier lauréat régional, Mussig, sera récompensé ce samedi 16 septembre.

Le label fédéral a été mis en place depuis deux ans. Il constitue à la fois une récompense pour les clubs qui l’obtiennent mais c’est aussi un label qui sera reconnaissable pour les licenciés ou leurs parents. « Ce label est surtout une bonne manière d’évaluer ce que l’on fait dans son club », estime Frédéric Acker, cadre technique en charge du dossier à la LGEF. « C’est un très bon outil d’auto-évaluation que le club pourra réaliser en trente minutes à peine ». Le club pourra l’utiliser pour faire valoir son travail auprès de ses partenaires privés ou publics, il pourra aussi fédérer les différents acteurs du club autour du projet sportif, éducatif ou associatif au sein du club.

C’est l’heure de décerner les récompenses de la 2e campagne de labellisation mise en place par la ligue et les districts l’an passé. Trois niveaux sont accessibles : espoir, excellence ou élite. Les clubs labellisés sont ceux qui ont rempli les critères dans l’autoévaluation faite sur FootClubs et qui ont fait l’objet d’une visite de la part de la commission de labellisation. « On distingue des critères incontournables comme un certain nombre de licenciés par catégorie, une équipe féminine de jeunes, un référent éducatif engagé sur le programme éducatif fédéral, mais aussi des critères cumulables comme la participation aux actions fédérales, la mise en place de réunion pour les parents etc. », précise Frédéric Acker.

48 clubs ont décroché le label cette saison et trois seront particulièrement mis à l’honneur pour la qualité de leur projet : Mussig en Alsace dans la catégorie « Espoir », Le COS Villers-les-Nancy dans la catégorie « Elite » et Epernay dans la catégorie « Excellence ». Ces trois clubs accueilleront une journée particulière ce samedi pour Mussig, les 7 et 11 octobre pour les deux autres clubs. Rappelons également que les clubs de National3 ont l’obligation de décrocher le label « Excellence » au moins.

Candidats BMF retenus en Alsace

C’est l’une des formations techniques majeures proposées à l’échelle du Grand Est (photo Laurent Krajewski), celle concernant le Brevet de Moniteur de Football (BMF). Si les candidats retenus sont déjà connus en Lorraine et en Champagne-Ardenne, pour cette session 2017/2018, il ne manquait plus que ceux ayant candidaté en Alsace et qui ont passé avec succès les tests de sélection le 9 septembre dernier à Strasbourg. 

Les 38 candidats retenus ont rendez-vous le samedi 7 octobre prochain à Strasbourg pour le début de leur formation qui s’étalera sur toute la saison.

France-Monténégro à Troyes le 5 octobre !

La rencontre France-Monténégro Espoirs, qualificative pour l’Euro 2019 des U21 en Italie, se jouera au Stade de l’Aube à Troyes le jeudi 5 octobre prochain (19h).

Ce match sera le deuxième de la campagne de qualification pour les joueurs de Sylvain Ripoll (ici le Strasbourgeois Martin Terrier au centre – photo fff.fr), après leur victoire face au Kazakhstan (4-1) le 5 septembre dernier au Mans.

Les licencié(e)s de la Ligue Grand Est de Football bénéficient de tarifs préférentiels pour cette rencontre programmée en Champagne-Ardenne : le bon de commande.

Accédez à la billetterie « Grand public » en cliquant sur ce lien : billetterie.fff.fr.

Coupes, bon à savoir…

Petit rappel des dispositions réglementaires sur la coupe Gambardella et sur la coupe de France féminine dans le territoire de la Ligue du Grand Est de Football.

Pour l’ensemble des tours gérés directement par la Ligue du Grand Est de Football, c’est-à-dire tous ceux qui précèdent les tours fédéraux, voilà la réglementation en vigueur. A commencer par le banc de touche : quatorze joueurs ou joueuses inscrites pour la coupe Gambardella ou la Coupe de France féminine. Par ailleurs, il a été décidé d’appliquer le principe du remplaçant-remplacé pour les tours régionaux. En clair, le joueur ou la joueuse remplacé pourra entrer en jeu à nouveau. Par contre, pas d’exclusion temporaire pour ces matchs de coupe Gambardella ou de la coupe de France féminine.

Pour la Coupe Gambardella, sont autorisés à participer uniquement les joueurs U19 et U18, les U17 sous réserve d’un certificat médical de non contre-indication, et les U16 sous réserve de l’obtention de l’accord d’un double surclassement visé par un médecin fédéral. Les joueurs U20 ne peuvent en aucun cas participer à l’épreuve même s’ils s’ils peuvent être autorisés à évoluer en championnat avec les U19 de leur club.

Pour la coupe de France féminine, ne sont pas autorisées à participer les joueuses U16 et U15, les U17F peuvent participer dans la limite de deux licenciées inscrites sur la feuille de match.

Enfin, pour rappel, il n’est pas autorisé à un joueur d’évoluer en coupe Gambardella sous les couleurs de deux clubs différents au cours de la même saison et idem pour la Coupe de France féminine. Enfin, en cas d’égalité à l’issue du temps réglementaire, pas de prolongation, mais une séance de tirs au but pour départager les deux équipes ex-aequo.

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