Logos des compétitions régionales et nationales

La LGEF propose en libre téléchargement les logos des compétitions régionales et nationales.

Il est possible d’obtenir la version vectorisée des logos des championnats régionaux pour des flocages maillots en formulant la demande à dengel@lgef.fff.fr.

CHAMPIONNATS RÉGIONAUX

COUPES RÉGIONALES

CHAMPIONNATS NATIONAUX

COUPES NATIONALES

Déclarer des matchs amicaux, la procédure !

Les regards sont tournés vers la saison prochaine avec la période de préparation estivale et la planification des premiers matchs amicaux. La Ligue du Grand Est de Football rappelle la procédure de déclaration des matchs amicaux pour les équipes de ligue.

Si aucune désignation d’arbitre n’est nécessaire, il est recommandé de réaliser une feuille de match papier pour des raisons d’assurance.

Si le club recevant souhaite que la rencontre soit dirigée par un arbitre officiel désignée par la CRA, la demande doit être faite au moins 4 jours avant le match auprès du service des compétitions par mail : competitions@lgef.fff.fr en joignant la demande de désignation d’officiels dûment remplie.

DOCUMENTS UTILES :

  Il y a 80 ans : foot lorrain, le renouveau après la terreur et le déclin

Épisode 8 de notre série consacrée au football dans le Grand Est il y a 80 ans, avant la Libération. Avant de devenir terre de talents, la région Lorraine était un territoire où le ballon rond n’a jamais quitté les pelouses (ici le grand Piantoni – Photo DR). Elle a néanmoins connu une sombre histoire le lendemain du Débarquement.

En 1944, la Lorraine est marquée par le destin tragique des frères Heckler. Le 7 et 8 juin, de violents combats de rue opposent les maquisards et les soldats de la Wehrmacht dans les rues de Tulle. Une division blindée SS est dépêchée de Montauban par l’état-major allemand pour reprendre le contrôle de la préfecture de Corrèze. Le lendemain, les nazis organisent une rafle de 3 000 hommes en guise de représailles. Ils s’introduisent au petit matin dans la maison d’André Lagarde. Le père de famille, les frères Heckler et Marius Mari sont sortis du lit et emmenés de force dans la cour de la Manufacture Nationale d’Armes pour une « vérification des papiers ». Un tri s’effectue, 99 personnes, considérées comme « suspectes » par les autorités, sont condamnées à la pendaison. Aucun des quatre résidents n’en ressort vivant. Dans le même temps, le sport n’est pas épargné par le conflit.

Le FC Metz, la chute avant le rebond

Il ne reste plus rien au sein du club grenat. Il n’y a plus de ballons, ni de chaussures, pas même de crampons ou filet de but. Le siège du club est pillé, le stade Saint-Symphorien est inondé par l’armée allemande en déroute, les ponts du bras-mort et du canal sautent. Tout est à reconstruire.

C’est Raymond Herlory de retour chez les Grenats, avec une poignée de fidèles (Bakhuys, Braun..), qui entreprend de redonner au club son lustre d’antan. Le FC Metz reprend vie et renaît de ses cendres avec un symbole frappé sur le cœur. Il s’agit de la célèbre croix de Lorraine, symbole des Forces Françaises Libres, qui fait son apparition sur le maillot des « Grenat et Blanc ». Le club messin est le seul club français autorisé à le porter sur tous les terrains de l’Hexagone ! La saison 1944-45 est consacrée à la reconstruction de l’équipe professionnelle et à l’organisation de matches amicaux de préparation.

La toute première équipe complète du FC Metz, reconstituée après la guerre, face au FC Nancy le 25 mars 1945. Crédit photo : FC Metz

Debout de gauche à droite : Hemmen, Marchal, Braun, Frey, Gorius, Bakhuys. Accroupis : Steinmetz, Mori, Cassani, Perruchot et Gaspard

Le 10 mai 1945, fierté et honneur sont retrouvés. Le FC Metz remporte la Coupe de la Libération contre l’Olympique de Marseille au stade de l’Huveaune à Marseille. Quelques mois plus tard, le club, spolié par faits de guerre retrouve enfin le Championnat de France en première division.

Durant cette période, le football a perduré en Lorraine lorsque c’était possible à savoir en l’absence de combats. Il y avait énormément d’équipes dans les petits villages de la région, parfois même plusieurs pour un seul bourg.

« Pour les familles, le foot représentait une ascension sociale »

A cette époque, l’idée était de s’intégrer par le foot. « Il y avait une certaine fierté », explique Théo Georget, doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Metz. Il poursuit : « Pour les familles, le foot représentait une ascension sociale. Ça donnait l’illusion aux jeunes qu’ils pouvaient échapper au destin de la mine même si c’était le cas pour une minorité d’entre eux ». Le ballon rond occupait une place spéciale, les jeunes jouaient ensemble aux coins des rues. « Il y a eu une génération de footballeurs, issus de l’immigration, qui s’est affirmée. Les joueurs étaient notamment d’origine polonaise ou italienne », complète Théo Georget.

En 1945, le nombre d’adhérents pratiquant le foot dans la région est en hausse par rapport à celui de 1939 au début du conflit. Le foot est partout et un réel plaisir de jouer est visible. Les années 1950 marquent véritablement l’âge d’or du football lorrain avec la naissance de futures nouvelles révélations comme Roger Piantoni, grand joueur de l’AS Nancy Lorraine. Il fait ses premiers pas au bord de la route en jouant avec… des conserves.

L’exemple le plus parlant est la sélection en équipe de France de six joueurs… d’un seul et unique petit village du Pays-Haut, Giraumont. Une véritable pépinière de talents qui a marqué l’histoire du football en France dans les années 1950 et 1960

Les six joueurs sont : Marcel Adamczyk, Bruno Rodzik, Jean-Pierre Piumi, Bernard Zenier, Édouard Kargulewicz et Serge Masnaghetti

 

Et pendant ce temps-là :

En URSS, l’armée rouge attaque les forces allemandes du groupe d’armées centre. Le 1er front balte et le 3ème front biélorusse encerclent alors Vitebsk. Les 5 divisions du 53ème corps allemand (appartenant à la 3ème armée Panzer) sont prises au piège. D’autres éléments du 1er front balte traversent la rivière Dvina, tandis que des éléments du 3ème front biélorusse approchent d’Orsha. Le 2ème front biélorusse poursuit ses attaques à Mogilev, ce qui permet de libérer peu à peu la ville. La 4ème armée allemande est forcée de se replier et les attaques du 1er front biélorusse menacent d’encercler Bobruisk, prenant ainsi au piège une partie de la 9ème armée allemande.

Dans le même temps, le 7ème corps d’armée américain occupe la ville de Cherbourg dans le Cotentin, seul le port n’est pas encore pris. Le commandant de la garnison allemande, le général Schlieben et le commandant de la marine, l’amiral Hennecke, sont faits prisonniers. Les troupes allemandes qui défendent les fortifications du port et l’arsenal se rendent au bout de quelques jours. Certaines troupes à l’extérieur des fortifications résisteront jusqu’au 1er juillet. De son côté, la 2ème armée britannique attaque en direction de Caen avec le support naval du HMS Rodney, du monitor Roberts ainsi que de trois croiseurs.

L’USS Arkansas et l’USS Texas attaquent les défenses allemandes de Cherbourg.

En Allemagne, quelques jours plus tard, à l’Obersalzberg (quartier de Haute-Bavière), Rommel (officier de la Wehrmacht) et Rundstedt (un des chefs de l’armée) rencontrent Hitler pour le convaincre des réalités auxquelles font face les armées du Reich, autant dans l’Est que dans l’Ouest. Le but est de mettre fin au conflit pendant que la majeure partie de l’armée est encore intacte. Le Führer accueille froidement cet appel rejetant la suggestion de manière très nette. Il tombe alors dans un long monologue dans lequel il explique comment il parviendra à gagner la guerre, notamment avec les nouvelles « armes miraculeuses ».

Lucas Poirot

 

 

 

 

                                                                              

 

BEF/BMF, résultats et admissions !

Le Jury de l’IR2F s’est réuni une dernière fois ce mercredi 26 juin, pour valider cette fois-ci les admissions au BMF classique pour la saison 2024/2025 ! Retrouvez ici l’ensemble des résultats 2023/2024 et des admissions 2024/2025, dans le cadre des formations au « Brevet d’Entraineur de Football » (BEF) et au « Brevet de Moniteur de Football » (BMF)…

LES RÉSULTATS BEF/BMF 2023/2024 :

LES ADMISSIONS BEF/BMF 2024/2025 :

L’équipe régionale d’arbitrage en séminaire !

Le 22 juin dernier, l’équipe régionale en arbitrage s’est retrouvée à Hautvillers dans la Marne, pour une journée de formation axée sur la découverte d’ateliers pédagogiques.

Venus de tous les districts du Grand Est, les membres présents ont pu y participer afin de choisir ensuite les ateliers à réutiliser dans les CDA, en fonction des besoins (kahoot, question pour un champion, bataille, memory). Une matinée consacrée également à un focus sur la formation continue qui sera proposée aux arbitres de Ligue pour la saison 2024/2025, avec des QCM à réaliser le 5 de chaque mois.

L’après-midi était réservé à un volet culturel, avec la visite du village pittoresque de Hautvillers dans le vignoble champenois, ponctuée par un temps d’échanges sur cette journée de formation et la remise du matériel pour les CDA qui organisent des formations initiales en arbitrage.

Julien Lottin

Formations éducateurs, résultats des certifications !

Plusieurs éducateurs/rices, issus de clubs du Grand Est (Ligue & Districts), sont certifiés sur cette saison 2023/2024 suite à leur formation technique (certificats fédéraux ou diplômes fédéraux) !

Voici les résultats à ce jour…

Assemblée Générale le 6 juillet !

La prochaine assemblée générale ordinaire de la Ligue du Grand Est de Football sera organisée en distanciel, le samedi 6 juillet prochain (11h) !

L’émargement se fera à partir de 10h (jusqu’à 11h15) et la visioconférence sera ouverte à partir de 10h45, pour un début d’AGO fixé à 11h.

Les documents officiels de cette assemblée générale ordinaire :

Les délégués sont priés de vérifier, avant 11h, que leur accès à la visioconférence fonctionne bien.

Il y a 80 ans : Heisserer, « le Platini alsacien »

Épisode 8 de notre série consacrée au football dans le Grand Est il y a 80 ans, avant la Libération. Natif de Schirrhein dans le Nord de l’Alsace et fils d’ancien restaurateur, Oscar Heisserer a réalisé une brillante carrière et résisté pendant la guerre. Portrait d’un homme hors norme sur et en dehors du terrain.

En août 1944, après le débarquement allié de Normandie, il parvient à rejoindre le Doubs pour s’engager dans l’Armée Française de la Libération de De Lattre de Tassigny. Il finira la guerre sous l’uniforme et prendra part aux combats de libération de sa chère et tendre Alsace. Sur le plan sportif, il dira, non sans amertume, que « les allemands ont pris mes plus belles années ».

Avant cette période de sa vie, il était confronté à un dilemme : s’il ne se soumettait pas aux demandes des Allemands, il serait incorporé de force dans la Wehrmacht, direction une Panzerdivision devant rejoindre le terrible front de l’Est (comme de nombreux Malgré-Nous). Il décide alors de fuir vers la Suisse en 1943. Pour protéger son épouse alors enceinte d’une petite fille, il fait croire, avec la complicité de ses amis, qu’il s’est enfui avec sa maîtresse. Sa femme demande le divorce et fait croire que l’enfant est celui d’un officier allemand. Heisserer passe les Vosges de l’Alsace annexée vers Nancy et la France occupée puis traverse le Jura pour arriver dans le pays helvète. Il fera donc le chemin inverse un an plus tard en allant en France.

Un héros durant le conflit

 Lorsque la guerre éclate, Oscar Heisserer est mobilisé dans la ligne Maginot. Il est au front lorsqu’il apprend que l’armistice et le rattachement de l’Alsace à l’Allemagne nazie. Démobilisé, il revient dans sa région et rechausse les crampons pour le Racing Club de Strasbourg fin 1940. Le foot ne lui permettant plus de gagner sa vie correctement, il ouvre un bar tabac. Alors qu’il jouait le haut niveau en Division 1 française, il se retrouve en Gauliga Elsass, un néo championnat d’Alsace de niveau amateur créée par les nazis.

Photo 1 avec légende : Oscar Heisserer (à droite) à côté de deux autres footballeurs le 11 février 1940 lors de sa mobilisation dans la ligne Maginot. Crédit photo : Miroir du Sport

Le sport étant un important véhicule de propagande, le Schirrheinhois, né en 1914, est approché par les Allemands pour devenir la star de l’équipe SS de Strasbourg et même l’entraîneur de l’équipe d’Allemagne. Tout au long du conflit, il reste inflexible et refuse les appels du pied des nazis.

1945, l’année du retour sur le terrain

Après avoir participé aux combats de libération en 1944, il rejoint son équipe d’avant-guerre du RC Paris et remporte la Coupe de France le 6 mai 1945 en battant le LOSC, 3-0 avec un but à son actif. Le 26 de ce même mois, il retrouve le maillot de l’équipe de France pour un match qui est resté gravé dans sa mémoire. La nation tricolore est la première non-britannique à être invité à jouer dans l’imprenable forteresse de Wembley. Devant 60 000 spectateurs anglais, Heisserer, après une percée de plus de 15 mètres, ajuste le gardien adverse et égalise à la dernière minute ! Il s’agit d’un véritable exploit des Bleus en terre anglaise !

Sa carrière de joueur s’achève, celle de coach débute

A 31 ans, Heisserer est un joueur confirmé mais les années de guerre pèsent lourd sur son physique et il ne retrouvera jamais son niveau d’avant-guerre. Il jouera une dernière finale de Coupe de France en 1947 en tant que capitaine du Racing Club de Strasbourg (défaite 2-0 face au LOSC) dont il est le maître à jouer grâce à sa combativité et son excellente vision du jeu. Il aura passé quatre ans dans ce club où il est passé professionnel et ébloui le public de la Meinau. Il honore sa 25ème et dernière sélection dans le onze tricolore en avril 1948 contre l’Italie.

Photo 2 avec légende : L’équipe du RC Strasbourg, 3ème de division 1 et finaliste de la Coupe de France lors de la saison 1946-47.

Un an plus tard, il raccroche les crampons et arrête sa carrière. L’année suivante, il devient le premier entraîneur du tout jeune Olympique Lyonnais. Malgré son image de coach autoritaire, il mène le club rhodanien en Division 1 dès la première année. Après une courte expérience d’entraîneur du Racing en 1955, il se retire du football pour se consacrer à son activité de banquier. Oscar Heisserer a ainsi laissé une trace indélébile dans l’histoire du Racing, du foot alsacien et de la sélection nationale. Un exemple de travail et d’abnégation.

 

Et pendant ce temps-là :

En France, la 1ère armée américaine coupe la péninsule du Cotentin en deux. La 9ème division américaine atteint la côte ouest au nord et au sud de Barneville. Les divisions allemandes isolées dans le nord n’ont pas la permission de tenter de s’échapper. Hitler rencontre Rundstedt, le commandant en chef de l’ouest et Rommel, le commandant du groupe d’armées B. Les deux feld-maréchaux désirent se replier à l’intérieur du territoire vers des positions plus faciles à défendre. Hitler refuse tout repli en Normandie. Il insinue que le bombardement de l’Angleterre, avec les fusées V1, forcera les pays à abandonner la guerre.

Dans les Îles Mariannes, les Américains débarquent à Saipan, dans le cadre de l’opération Forager, à la suite de trois heures de bombardements navals et aériens par la force opérationnelle 52. Une partie du 5ème corps amphibie débarque avec un contingent de 67 000 hommes au nord et au sud d’Afetna. Les principales forces américaines sont les 2e et 4e divisions navales. Les deux têtes de pont ne peuvent être reliées immédiatement, mais les forces étatsuniennes progressent tout de même à l’intérieur du territoire. La garnison japonaise est composée de la 43e division d’infanterie renforcée ainsi qu’un contingent naval. Au total, elle ne compte pas moins de 30 000 hommes.

Photo avec légende : Les péniches de débarquement se dirigent vers Saipan. Crédit photo : US Navy

Quelques jours plus tard, en URSS, de nouvelles attaques se produisent. Les forces soviétiques du front de Carélie (front de l’Armée rouge) lancent de nouveaux assauts dirigés contre la Finlande au nord du lac Ladoga, le deuxième lac le plus étendu de Russie. Sur le front de Carélie du Nord, les combats sont très durs. Cette résistance héroïque n’empêche pas le gouvernement d’Helsinki de se retrouver à la merci des nazis. En contrepartie de l’aide demandée, Berlin veut obtenir l’assurance qu’il n’y aura pas de paix séparée. Ribbentrop (ministre des Affaires étrangères sous le IIIème Reich) fait pression en ce sens sur Ryti (homme d’État finlandais). Une astuce évitant la signature d’un traité d’État à État est trouvée : le président signe, en son nom, une lettre au Führer dans laquelle il s’engage à titre personnel à ne plus négocier de paix.

                                                                                   Lucas Poirot

 

                                                                                                                                                    

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