Une finale et des places d’honneur

On jouait samedi dernier l’avant-dernière journée du championnat de National3. Une journée pas si particulière, si ce n’est qu’elle a officialisé le titre et la montée des Alsaciens du FR Haguenau qui pourront le fêter ce samedi 19 mai, en soulevant le trophée lors de la réception de Prix-lès-Mézières (16h). Pour Epernay (photo), il faudra jouer une finale pour le maintien ce samedi à Metz (18h).

Haguenau avait besoin d’un match nul au cours de ses deux dernières rencontres pour assurer totalement le titre et la montée. Mais Claude Spreng et ses joueurs étaient pressés et Trémery sans doute trop démobilisé pour faire durer le suspense. Score final 1-5 et Haguenau retrouve le National2 que le club alsacien avait quitté il a …vingt-et-un ans, même si Haguenau avait fait une « pige » en CFA durant la saison 2000-2001. Une saison en apothéose pour Michel Anthony, le président du club, qui a annoncé son départ au terme de la saison.

C’est en bas de tableau qu’un brin de suspense demeure encore. Pour Trémery, Prix-les-Mézières, Erstein et Pagny-sur-Moselle, les carottes sont cuites. Erstein espérait encore éviter la cuiller de bois mais n’y parviendra finalement pas. Pour Lunéville, c’est presque terminé. Le dernier espoir des Meurthe-et-Mosellans est dans un exploit de St-Louis/Neuweg qui irait chercher son maintien en National2 lors de l’ultime journée, limitant ainsi le nombre de relégués à 5. Il faudrait également que la réserve de Metz ne batte pas Epernay lors de la dernière journée et, bien entendu, que Lunéville s’impose à domicile face à la réserve du Racing Club de Strasbourg.

C’est d’ailleurs le match qu’il faut suivre ce samedi 19 mai. Dans l’état actuel des choses, la réserve messine, forte de son succès à Nancy, est revenue à deux longueurs d’Epernay, mais elle reste premier relégable. Il faut donc impérativement un succès à l’équipe de José Pinot pour assurer son maintien. A l’inverse, un nul ou une défaite assurerait le maintien définitif d’Epernay.

PROGRAMME COMPLET DE LA DERNIÈRE JOURNÉE

Modification des horaires, le football amateur impacté ?

La Ligue de Football Professionnel vient de dévoiler son futur appel d’offres pour la Ligue1 et la Ligue2 à compter de la saison 2020, jusqu’à la saison 2024. Premier concerné par ces modifications, le football amateur. Quels impacts occasionnent ces changements ? Plusieurs acteurs du rectangle vert dans la région Grand Est prennent la parole. Tour d’horizon…

De nombreuses modifications vont être opérées par la Ligue de Football Professionnel concernant les horaires des matchs de Ligue1 et Ligue2, avec des conséquences non négligeables pour le football amateur. Rapide mise à jour sur ces changements, désormais le multiplex Ligue2 ne se déroulera plus le vendredi soir à partir de 20h, mais le samedi soir à partir de 19h. Concernant la Ligue1, le multiplex n’aura donc plus lieu le samedi à partir de 20h, mais le dimanche avec 5 matchs dont 4 à partir de 15h, l’heure à laquelle les amateurs disputent leur rencontre. Si l’objectif de la LFP est de « conquérir de nouveaux marchés et de nouveaux publics, et d’abonder le montant des droits télé », l’accueil est plus que réservé dans le monde amateur.

Des conséquences ?

Forcément, face à une telle option retenue par la LFP les réactions sont nombreuses et il y aura des conséquences, notamment au niveau économique. « Cette nouvelle programmation est très mal placée par rapport à nous, monde amateur. Aujourd’hui, cette modification tue le monde amateur, les gens seront déchirés entre deux choix désormais », souligne Alexis Maître, coach du FC Geispolsheim (R2 Alsace). Cette décision fâche aussi de nombreux présidents de club, qui la jugent, pour la plupart comme « totalement absurde ». « Mettre des matchs le dimanche après-midi c’est perdre des licenciés, des spectateurs et des bénévoles », signale Jean-Pierre Froment, président du Football Club Agglomération Troyenne (R1 Champagne/Ardenne), qui comptabilise près de 700 licenciés. Aujourd’hui le football amateur est en danger suite à une telle décision, « la plupart des passionnés de football choisiront d’assister à un match professionnel plutôt qu’à un match amateur », affirme Laurent Faregna, président du FC Cormontreuil. Et ceci aura des conséquences négatives pour les clubs », assure-t-il : « économiquement ça sera des entrées en moins et forcément la buvette sera impactée, donc les revenus aussi… ». Cependant, le président de Cormontreuil tente de relativiser la chose : « Peut-être que pour pallier à ces nouveaux horaires, les différentes instances modifieront les horaires des plus petits clubs ou trouver d’autres solutions, car sinon cela risque d’être très difficile ». En tout cas, tous espèrent que la LFP prendra en compte l’avis des clubs amateurs et tentera de trouver une solution pour concilier, au mieux, football professionnel et football amateur.

Un choix à double tranchant

Le football amateur, reconnu pour ses valeurs de partage et de cohésion, cherche à véhiculer ces dernières auprès d’un public familial et fidèle au club. Mais si plus personne ne se rend au match du dimanche après-midi du club local, à qui véhiculer ces valeurs ? C’est aujourd’hui la plus grosse raison du coup de gueule du football d’en bas : « Actuellement par match, on accueille 300 personnes maximum, on pense que ce chiffre va être divisé par deux avec les modifications prévues, c’est dommageable. Ce qui est encore plus grave, c’est que les spectateurs vont devoir choisir entre venir soutenir l’équipe de leur ville ou le FC Metz, c’est grave », assure Jean François Geissler, président du FC Thionville (R1 Lorraine). Cependant, d’autres clubs s’inquiètent actuellement de savoir s’ils pourront simplement réussir à motiver leurs licenciés à jouer pour leur équipe, lorsque cette dernière sera en concurrence avec un gros match dans un stade pro voisin. C’est le cas de Marc Hubscher, président du FC Soleil Bischheim (R1 Alsace) : « Évidemment que ça pénalise le football amateur, et particulièrement notre club. Beaucoup de personnes sont des supporters du Racing Club de Strasbourg chez nous, comment on va faire pour alimenter nos équipes ? Comment on va réussir à motiver nos joueurs pour jouer le dimanche, si le Racing joue en même temps ? Ça va être compliqué pour nous ».

Dossier réalisé par Lysa Cheaïbi et Marc Vervinck

Troyes, 62 ans après !

L’ESTAC Troyes a remporté la 64e Coupe Gambardella-Crédit Agricole en battant le Tours FC (2-1), ce mardi 8 mai en finale au Stade de France (photo Bastien Lhéritier/fff.fr), grâce à son attaquant Bryan Mbeumo, auteur d’un doublé décisif (9e, 20e).

Soixante-deux ans que l’ESTAC Troyes attendait de pouvoir soulever une nouvelle fois la Coupe Gambardella. C’est aujourd’hui chose faite. Vainqueur de l’épreuve en 1956 (2-1 contre le Stade de Reims), finaliste en 1957 (battu 3-0 par le RC Lens), le club champardennais a renoué avec le succès en s’imposant contre le Tours FC, en lever de rideau de la finale de la Coupe de France. Réaction de l’entraineur troyen, Carlos Lopez, après la victoire de ses joueurs…

Ci-dessous, le résumé de la finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole entre l’ESTAC Troyes et le Tours FC…

Finale territoriale U13 (Alsace)

Suite à la journée de détections organisée par le District d’Alsace le 4 avril dernier à Molsheim (photo Steve Delannée), où étaient réunis 144 jeunes U13 (nés en 2005) représentant 12 secteurs alsaciens, l’équipe technique régionale organise une finale territoriale le mercredi 16 mai à Mutzig (14h), dans le cadre de l’opération fédérale  « Les Espoirs du Football » : les joueurs convoqués.

L’AS Nancy-Lorraine et le Stade de Reims en finale !

Ce dimanche se disputaient les finales Grand Est du Festival Foot U13 Pitch sur les installations de l’APM et de l’ES Metz. Au bout de la journée et du suspense, ce sont les filles du Stade de Reims et les garçons de l’AS Nancy-Lorraine (photo) qui se qualifient pour les finales nationales.

Le beau temps était de la partie à Metz, ce dimanche 6 mai, pour la première édition de la finale Grand Est du Festival U13. Les seize meilleures équipes de U13 filles et garçons étaient réunies pour une journée qui se voulait aussi festive que compétitive. Après les quiz et les tests techniques, qui ont été déterminants dans certains cas, c’est sur le terrain que tout s’est joué. Au final, ce sont les garçons de l’AS Nancy-Lorraine et les filles du Stade de Reims qui s’imposent et qui représenteront le Grand Est aux finales nationales des 9 et 10 prochains à Capbreton (Landes).

En U13, Nancy devance Amnéville, le FC Metz, le RC Strasbourg, le Stade de Reims, Sedan, Thionville et Colmar notamment. En U13F, le Stade de Reims s’impose devant le FC Metz, l’ESTAC Troyes, Vendenheim, l’AS Illzach-Modenheim, l’ES Avière, le RC Strasbourg et Epernay notamment. Bravo aux 32 équipes présentes, aux deux clubs accueillants et à la ville de Metz pour la mise à disposition des installations, et à l’année prochaine pour la prochaine finale Grand Est !

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