L’avenir s’écrit au féminin

La Région Grand Est s’apprête à recevoir 6 matchs de la Coupe du Monde Féminine en 2019 à Reims. Une belle occasion d’accentuer le développement du football féminin. Un objectif qui se traduit aujourd’hui par un travail de la LGEF pour accompagner les clubs…

Avec la Coupe du Monde Féminine en 2019 et pas moins de 6 matchs à Reims dont un huitième de finale, le Grand Est se place comme un haut lieu du football féminin français, renforcé encore par la perspective d’accueillir, le 31 mai prochain à Strasbourg, la finale de la coupe de France féminine. Une belle vitrine pour la Ligue du Grand Est de Football qui travaille main dans la main avec les clubs pour développer la pratique, comme l’explique Patrice Grethen, directeur technique régional à la LGEF : « notre travail est de se demander comment accompagner au mieux les clubs dans la mise en place d’une section féminine. La Coupe du Monde en 2019 est un excellent moteur. »

Un plan de développement de la pratique féminine a été mis en place par l’équipe Technique Régionale : ce plan vise notamment à augmenter le nombre de joueuses et d’éducatrices. L’orientation la plus importante est centrée sur les jeunes. En effet, l’attention se porte sur l’école de football et la formation des jeunes joueuses mais aussi de jeunes éducatrices : « notre objectif est d’avoir des bases solides dans les clubs. Pour ce faire notre porte d’entrée est la tranche d’âge 6-13 ans. Ainsi nous accompagnons les clubs qui ont une vraie volonté de construire un projet. Ces clubs organisent des « journées portes ouvertes » et mènent des actions auprès des écoles pour recruter de nouvelles joueuses », détaille le DTR Patrice Grethen. A l’image du label jeune dont dispose de nombreux clubs, un label pour les écoles féminines de football est effectif depuis trois saisons. Ce label Écoles Féminines de Football garantit un savoir-faire et des compétences et s’inscrit en 4 volets dans les projets clubs : l’associatif, le sportif, l’éducatif et la formation.

Un projet qui ne s’arrête pas aux écoles féminines de football mais qui s’étend aussi à la formation d’éducatrices. En effet, la LGEF a mis en place une formation « Animatrice fédérale » qui vise à initier des femmes débutantes dans l’encadrement. Pour finir, la Coupe du Monde féminine 2019 va permettre de donner un coup de projecteur sur le foot féminin. Pour cela des journées évènementielles seront organisées dans chaque territoire de la Ligue du Grand Est au printemps 2018 pour perpétrer cette dynamique de progression et d’évolution du football féminin et poser des bases solides dans la Ligue Grand Est de Football.
Thomas Werler

National3 : une journée pour rien ?

Les semaines se suivent et se ressemblent en National3. Chaque week-end remet en cause le week-end précédent. Dans un championnat ultra serré, difficile de dégager des tendances fortes. Explications.

On le savait en début de saison. En démarrant le championnat avec seize équipes et l’obligation de revenir à 14 au terme de la saison, cette dernière tarderait forcément à livrer son verdict. D’autant que les équipes du groupe Grand Est sont tributaires des éventuelles relégations du National2 : zéro, une, deux, voire plus….C’est désormais acquis il n’y aura pas plus de six relégations du National3 vers les trois poules de Régional1. Mais c’est potentiellement plus d’un tiers des équipes en lice. Enorme. Et c’est bien la bataille pour le maintien qui va occuper cette fin de saison. Ajoutez à cela de nombreux matchs en retard et une équipe d’Amnéville qui a rejoint la compétition alors que cette dernière avait déjà débuté et vous avez tous les ingrédients d’une remise en cause hebdomadaire.

« Je suis préparé à souffrir jusqu’au 18 mai, j’espère qu’il en va de même pour les joueurs », souligne Alexis Rouquette, le coach d’Epernay, l’un des promus de cette saison. « Chaque collègue que je croise ne me parle que de maintien », insiste Claude Spreng, l’entraîneur de Haguenau. « Si on faisait un sondage aujourd’hui, bien malin serait celui capable d’annoncer le nom des équipes qui seront reléguées en fin de saison, et même celui des candidats au titre ». Dans ce championnat où chaque équipe semble capable de battre son adversaire du jour, le leader lunévillois affiche un goal average nul, à une unité près le même que Prix-les-Mézières, classé…à la 13e place. « C’est vrai que pour le maintien c’est difficile à dire », explique Stéphane Léoni, l’entraîneur de Trémery qui espère avant tout que son équipe n’en fera pas partie. « Par contre pour le titre, il y a six équipes qui semblent en mesure de le faire selon moi : Haguenau, Mulhouse, Amnéville, Lunéville, Sarre-Union ou Nancy2 ».

Surtout ce qui inquiète certains entraîneurs est la densité des matchs qui restent à jouer. « On a joué 15 matchs en 6 mois, il en reste 15 mais à disputer en trois mois », explique Alexis Rouquette. « Vous imaginez, il y a trois équipes contre lesquelles nous n’avons même pas encore joué », insiste Claude Spreng à Haguenau. « La longueur de banc, les blessures et suspensions des joueurs cadres feront forcément la différence dans les semaines qui viennent ». C’est bien ce qui inquiète Stéphane Léoni et son club de Trémery qui fait office de petit poucet dans cette division. Avec une équipe réserve en D1 de District et des U19 en DHR, il sait qu’il ne dispose pas d’un réservoir énorme. « Mon équipe est en constante progression, on va tout faire pour réussir ce maintien ce qui serait un exploit alors que tout le monde nous enterrait avant même le début du championnat ».

Le programme de la journée du National 3

Formation d’éducateurs : Module U15 du CFF2 à Dombasle

La Ligue du Grand Est, territoire lorrain, a organisé une formation d’éducateurs, le module U15, du Certificat Fédéral de Football 2 qui s’est déroulé sur les installations sportives du club de DOMBASLE FC du 1er au 2 février 2018.

Un grand merci au club du FC DOMBASLE pour son accueil, pour la mise à disposition de ses installations (club house, terrain, vestiaires).

Au cours de cette formation,  les 16 stagiaires présents ont alterné cours théoriques et mises en situation sur le terrain.

Félicitations à ces mêmes stagiaires pour leur investissement et leur excellent état d’esprit durant les deux jours malgré des conditions de pratique pas évidentes.

Sans oublier les intervenants formateurs, qui sont venus encadrer ce stage (Emmanuel Esposito, Franck Vautrin, Olivier Lefebvre et Jérémy Moureaux). Merci à eux !

Jérémy Moureaux

Fin de séries

Ce sont deux séries qui se sont arrêtées hier au stade de l’Aar avec la victoire du FC Saint-Louis Neuweg (0-1). D’un côté Schiltigheim qui restait sur 5 matchs sans défaite en championnat tandis que de l’autre Saint-Louis Neuweg qui n’avait plus gagné depuis le 16 décembre dernier. Deux fins de séries qui lancent le sprint final des uns et des autres bien différemment.

C’est avec des dynamiques totalement opposées que Schilikois et Ludoviciens se retrouvaient hier sur la pelouse du stade de l’Aar. Les locaux, qui restaient sur 5 matchs de championnat sans défaite, entendaient bien continuer sur cette lancée face à une équipe de Saint-Louis Neuweg blessée, aux résultats médiocres qui ont coûté la place de Vincent Rychen sur le banc ludovicien en milieu de semaine. Une lancée stoppée par un coup-franc somptueux de Gisselbrecht en début de match et surtout par un manque cruel d’inspiration et d’efficacité qui laisse un goût amer au tacticien schilikois Stéphane Crucet : « on s’est sûrement vu un peu trop beau ! D’un côté vous avez une équipe qui se bat avec ses armes et d’un autre il y a une équipe qui se croit plus forte alors qu’elle ne l’est pas ». Une défaite qui ternie quelque peu l’horizon vert pour cette fin de saison à en croire Stéphane Crucet qui espérait, à juste titre, encore grimper au classement : « on ne peut qu’être refroidi par des défaites comme celles-ci, qui plus est à domicile. Maintenant l’objectif est de se sauver le plus vite possible pour préparer l’avenir ».

A l’inverse, du côté de Saint-Louis Neuweg on respire un peu mieux avec cette victoire dans le derby alsacien. Sébastien Cuvier, qui a pris les rênes de l’équipe cette semaine, ne peut qu’apprécier la combativité de ses hommes sur le rectangle vert : « je ne sais pas si c’est un hold-up mais les joueurs ont tout donné. Je connaissais un peu le groupe et j’ai essayé de faire passer un message. Ils ont respecté les consignes et le résultat est là » explique-t-il.

Grâce à ce succès en terres bas-rhinoises, Saint-Louis Neuweg remontent à la neuvième place, avec 3 matchs en retard. Un soulagement palpable aux abords du vestiaires ludovicien, même si Sébastien Cuvier préfère tempérer : « c’était un peu compliqué dans les têtes avant ce match. Malgré tout il n’y avait pas encore de pression de résultats, nous avons encore 3 matchs en retard où nous pouvons engranger des points. » Déjà présent en tant que directeur sportif au club depuis l’été, Sébastien Cuvier assure que ce match à Schiltigheim n’est qu’une pige pour lui sur le banc ludovicien : « j’ai dit à Vincent Rychen que je ne comptais pas prendre sa place. Une décision doit être trouvée en début de semaine mais dans tous les cas il va falloir trouver quelqu’un », affaire à suivre…

Publié le 11/02/2018 à 11h30

Par Thomas Werler

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