Coupe du Monde Féminine : les billets à l’unité !

Depuis ce jeudi (15h), il est possible d’acheter des billets à l’unité (à partir de 9 euros) pour les matchs de la prochaine Coupe du Monde Féminine en France, dont les six matchs programmés à Reims.

Pour acheter vos billets à l’unité, rendez-vous sur le site de la billetterie officielle de la FIFA.

Pour rappel, six matchs sont programmés à Reims :

La vidéo de promotion de Reims, ville hôte de la Coupe du Monde…

Coupe de France : une magie éphémère ?

« La Coupe de tous les possibles » peut rapidement prendre tout son sens. Après l’engouement médiatique et sportif suscité par un beau parcours, la plupart des clubs (ici Olympique Strasbourg) ont du mal à rebondir et peuvent même s’enfoncer dans la crise. Le retour à l’ordinaire est parfois compliqué.

« Lors de la reprise, un joueur m’a dit « on en a marre du foot ». Trop de foot tue le foot ». Les temps sont difficiles à l’Olympique Strasbourg (R2) et cela se ressent dans la voix du coach, Mohamed Khettab, qui a vécu il y a deux mois le rêve de tout club amateur : jouer face à une équipe professionnelle (défaite 6 à 0 contre l’ASSE en 32e de finale). « J’avais appréhendé le retour à la normal mais pas à ce point. Il faut l’avoir vécu pour savoir ce qui vous attend. Pendant les deux semaines avant le match, tout le monde était à fond : joueurs, dirigeants, même les supporters étaient présents à l’entraînement où il y avait 22 joueurs. Puis après, 90% ont lâché ». Depuis, les mauvais résultats s’enchaînent et les hommes de Khettab n’ont plus gagné depuis 5 matchs et n’ont plus trouvé le chemin des filets depuis 3 matchs. Le club vient même de perdre 6 à 0 contre la réserve de Haguenau à domicile ce week-end. « On était en surrégime émotionnel. C’est monté trop haut pour des joueurs de ce niveau. Au retour, il y a eu beaucoup de fatigue, de lassitude. Sur les matchs, on a perdu énormément en agressivité et parfois j’ai même l’impression que mes joueurs sont ailleurs. C’était beaucoup trop pour nous ».  

Stéphane Crucet, le coach de Schiltigheim (N2), avait souligné la difficulté de jouer sur plusieurs tableaux début décembre. Avait-il prédit par expérience ce qui allait se passer ? Car depuis la défaite de son équipe contre Dijon (1-3 en 32e de finale), c’est un renversement de situation total : 5 défaites consécutives en championnat, 13 buts encaissés en 5 matchs (sur les 15 premiers matchs, 12 buts encaissés), et une équipe qui change de statut : « on est passé d’une équipe qui jouait la montée à une équipe qui aujourd’hui se retrouve à 2 points de la relégation. La Coupe de France transcende les joueurs mais ensuite il y a une forme de relâchement, car ils se sentent supérieurs en retrouvant le championnat ». Allier objectif en championnat et objectif en Coupe est souvent délicat, et Schiltigheim en a sans doute fait les frais. Mais pas facile de choisir lorsqu’on traîne derrière soi l’histoire de quart de finale (en 2003 face à Rennes, défaite 2 à 1 devant 25 000 personnes au stade de la Meinau) et que l’on vise la montée en championnat : « l’année prochaine, il faudra se poser la question de savoir s’il faut passer outre la Coupe de France ».

Ces problèmes récurrents que connaissent presque tous les clubs après un beau parcours peuvent néanmoins être atténués. L’US Raon L’Étape (N3), club habitué de ces épopées magiques (éliminé en 32e de finales contre IC Croix, 2-0), a au fil des années emmagasiné de l’expérience par rapport à cette gestion post Coupe de France : « il faut se dire que l’après Coupe est toujours délicat, nous confie Faride Touileb, manager du club. Il faut que les joueurs soient matures afin d’accepter se basculement entre un match de Coupe médiatique devant plusieurs milliers de personnes et un match de championnat où le stade est presque vide. Et cette responsabilité en incombe surtout à l’encadrement, afin de faire en sorte que les joueurs reprennent vite la température du championnat. Il faut savoir dédramatiser l’événement. Mais même si nous avons de l’expérience, tout le monde dans le club a été marqué par l’élimination ».

Le coach de La Chapelle (R1), Mohamed Faty, avait les idées claires après la défaite de son équipe au 8e tour par le FC Aurillac (0-1) : « je ne voulais pas laisser traîner l’esprit de la Coupe de France trop longtemps. C’était très important de matérialiser cette rupture avec la Coupe pour passer à autre chose ». Pour cela, le coach a permis à ses joueurs de venir discuter avec lui : « j’ai dit aux joueurs qui voulaient me voir de venir exprimer leur frustration pour basculer sur autre chose dès la reprise ». Car c’est bien le facteur psychologique qui rentre en jeu dans la gestion de l’après Coupe : « il y a des joueurs frustrés. Certains n’ont pas pu jouer, d’autres n’ont pas pu faire partie de l’aventure. Je voulais leur donner une explication afin qu’ils puissent balayer ce petit truc qu’ils avaient dans la tête ». Et cela fonctionne, car le club n’a pas été impacté négativement par ce parcours : « pour l’instant ce n’est que du positif. Si on arrive à se maintenir je ne constaterai pas d’effet négatif, bien au contraire. Et puis il y a eu le week-end à Clairefontaine, qui est pour moi un événement fédérateur et ces moments de bonheur passés ensemble vont nous apporter dans la durée ».

Pour autant, certaines équipes dérogent a ce fatalisme. C’est le cas de la F.A Illkirch-Graffenstaden, éliminé au 8e tour contre Sochaux (0-2), et qui reste sur 4 victoires consécutives en championnat depuis son élimination. Les joueurs d’Amar Ferdjani, premier du groupe C de Régional1 (avec 7 points d’avance sur le deuxième), sont même bien engagés sur la voie d’obtenir l‘ascension en National 3…

Jimmy Gedik

Distinctions LGEF, promotion 2019

Dans le cadre de la valorisation du bénévolat, les clubs de la Ligue du Grand Est de Football peuvent honorer leurs membres, joueuses ou joueurs méritants (photo LGEF). Une seule médaille sera attribuée par club et par saison, toutes catégories confondues. 

Le formulaire de demande de distinction devra être envoyé dûment renseigné pour le 31 mars 2019 au plus tard, à l’une des adresses mail suivantes (les demandes reçues après cette date ne pourront pas être prises en compte pour la promotion 2019) :

CRITÈRES D’ATTRIBUTION DES DISTINCTIONS

Dirigeants de clubs (délai minimal de 5 ans entre l’attribution de deux distinctions) : 

  • Bronze : 10 ans
  • Argent : 15 ans
  • Or : 20 ans

Joueuse et joueur :

  • Avoir été licencié(e) pendant 15 années consécutives

NB : Les demandes de distinctions pour les arbitres sont du ressort des commissions d’arbitrage.

Match de préparation des sélections U15 Grand Est

Les sélections U15 Grand Est disputeront le mercredi 13 mars un match de préparation à Strasbourg. Retrouvez ici la liste des 38 joueurs sélectionnés.

Les conseillers techniques de la LGEF poursuivent leur travail en vue des interligues U15 prévus en avril. Les deux sélections U15 seront ainsi réunies à Strasbourg le mercredi 13 mars prochain pour des rencontres de préparation face aux U16 R1 et aux U15 Grand Est du RC Strasbourg Alsace. Les deux matchs auront lieu à 13h30, l’un à Hautepierre, l’autre sur le terrain d’Oberhausbergen.

Il s’agira de l’avant dernier test. Le prochain aura lieu le 3 avril prochain à Reims. Il faudra ensuite établir les listes définitives en vue des interligues prévues durant les congés scolaires de printemps à Reims et Granvillars.

Mondial féminin : Devenez bénévole à Reims !

En dehors du Programme Volontaires initié par la FIFA, la ville de Reims a besoin de vous pour accueillir et orienter les visiteurs et supporters lors des six matches de la Coupe du Monde Féminine au stade Auguste Delaune, en juin prochain (photo reims.fr). Une grande campagne de recrutement est donc en cours jusqu’au 31 mars.

Quelles seront les missions ?

  • Accueil en gares et transports en commun
  • Orientation supporters
  • Orientation du public vers les sites touristiques
  • Tenue d’un point d’informations
  • Village Animations

Comment postuler ?

  • Avoir 18 ans au 1er mai 2019
  • Être présent sur 3 matchs minimum
  • Remplir ce formulaire

#daretoshine #lemomentdebriller #fifawwc #france2019

National 3 : Déjà déterminant ?

Ce samedi aura lieu un match serré dans le cadre du Groupe F de National3. En effet, l’US Raon l’Etape accueille le RC Epernay, un concurrent direct pour le maintien, à 16h au Stade Paul Gasser.

C’est dans un contexte difficile que va se tenir le match de National 3 entre Raon l’Etape et Epernay, ce samedi. En effet, après un début de championnat compliqué, les deux équipes se retrouvent dans une situation où chaque point compte pour se maintenir à la fin de la saison. Et dans cette course au maintien c’est Raon l’Etape qui a pris une certaine avance, puisque la formation de Michael Grand se retrouve en 11e position après 15 journées de championnat. Pour la suite du championnat l’entraineur raonnais estime qu’il faut « assurer le maintien et que cela passe par des bons résultats sur les 10 matchs de championnat restants », il est également satisfait des dernières prestations de ses joueurs notamment les victoires en Coupe Grand Est contre Epinal 2 et en National 3 contre Saint-Louis et il est très important pour lui de confirmer cette bonne série et continuer sur cette dynamique.

La route est plus compliquée pour les Sparnaciens qui ne comptent que deux victoires et se retrouvent lanterne rouge du championnat. Mais ce n’est pas pour autant que les hommes d’Alexis Rouquette baissent les bras. En témoigne leur très belle prestation contre Mulhouse le week-end dernier et leur victoire 1-0 qui montre au reste des concurrents au maintien que malgré la situation actuelle, ils ne sont pas là pour faire de la figuration et se battront jusqu’à la dernière journée.  

Pour les deux coachs le constat reste en vu de ce match, le préparer le mieux possible et aller chercher ces 3 points qui seront capitaux. Pour Michael Grand ce match « est important mais ça ne sera pas un tournant dans la saison […] le plus important sera de tirer profits des 6 matchs qui restent à domicile » il ajoute également que ça sera un match « engagé avec une équipe d’Epernay qui va vouloir montrer aux autres qu’elle n’est pas morte ». Du côté d’Epernay, l’objectif sera de confirmer le bon résultat du week-end dernier et d’enchainer afin de se sortir au plus vite de cette situation compliquée. Quoi qu’il arrive, le Stade Paul Gasser sera le théâtre ce week-end d’un match qui se voudra déterminant pour les deux équipes et pour leur avenir dans un groupe F de National 3 qui n’a pas encore livré son verdict.

Jérémy Picart

Régional1 A : Abreu enivré par la Champagne

Il n’y a pas que le champagne qui enivre à Reims. L’odeur des terrains peut aussi manquer et Manuel Abreu (photo DR) en a fait les frais, après une année de repos. L’ancien joueur du Paris Saint Germain et du Stade de Reims, vient de s’engager avec l’EF Reims Saint-Anne dans une ville qu’il adore. Entretien.

« Lorsqu’on a le virus, malgré l’âge, malgré les saisons qui passent, on ressent un réel manque et je suis aujourd’hui très heureux de pouvoir retrouver le terrain ! ». Manuel Abreu est de retour, et pas n’importe où, mais dans une ville où il a passé plus de 10 saisons en tant que joueur et entraîneur : « je dis toujours que je ne suis pas Rémois de naissance mais que je suis Rémois d’adoption. C’est le club de mes débuts, où j’ai signé mon premier contrat pro. Je venais à l’époque de la région parisienne. Le Stade de Reims m’a fait confiance et je lui dois beaucoup». Durant cette année de repos, Manuel Abreu ne s’est pourtant pas éloigné des terrains de football : « mon fils joue au FC Cormontreuil, j’allais le voir tous les dimanches lorsqu’il jouait à domicile ».

Le choix de Reims Ste Anne ? «Les dirigeants m’ont contacté il y a quelques semaines et j’ai trouvé le projet intéressant. Mais aussi car le terrain me manquait, cela faisait déjà un peu plus d’un an que j’étais en inactivité». Pour la première fois de sa carrière de coach, Manuel Abreu tente le pari de reprendre une équipe en milieu d’exercice : « je n’étais pas très enclin à le faire par respect pour le coach en place mais le club a insisté et a su me convaincre. Je connais déjà des joueurs de l’équipe, je ne mets donc pas les pieds dans un club qui m’est inconnu ». L’objectif jusqu’à la fin de saison ? « Faire du mieux possible, car je pense que le championnat n’est pas encore joué, même si cela risque d’être compliqué pour la montée ».

Ce franco-portugais, qui est dans le football français depuis 1977, a vu au cours de sa carrière les profonds changements de cette passion qui ne le quitte pas : « les mentalités ont énormément changé car les sociétés changent. Le football amateur est à l’image de la société. Les joueurs sont devenus des consommateurs : si cela ne fonctionne pas dans un club, ils n’hésitent pas à changer d’équipe même en cours de saison. Les joueurs de mon époque étaient un peu plus fidèles… », conclut le coach. Il fera ses grands débuts ce week-end, à domicile face à Aube Sud Vanne.

Jimmy Gedik

J-100, le compte à rebours est lancé !

À l’occasion des 100 jours avant le début de la Coupe du Monde Féminine en France (7 juin-7 juillet), une journée particulière était organisée ce mercredi à Reims, avec de nombreuses animations pour petits et grands (photo Arthur Thieulent). La ville, qui accueillera 6 matchs, a prévu plusieurs manifestations et se met aux couleurs de ce Mondial féminin (infos billetterie).

Plus de 500 jeunes issus de clubs de football de la Ligue du Grand Est, de l’UNSS et de la FFSU ont participé à cette journée extraordinaire. De nombreuses animations ont eu lieu, notamment la visite du stade Delaune, une fanfare, un baby-foot humain, un jeu concours et un tournoi de jeunes féminines… Un tifo géant a été réalisé par les jeunes dans la tribune Méano du stade Delaune et il y a également eu une séance de dédicaces par les joueuses et joueurs du Stade de Reims, dont Rémi Oudin, ainsi que la présence exceptionnelle d’un journaliste du Canal Football Club pour « La Grande Surface ». Pour finir cette journée, le poster officiel de Reims, ville hôte, a été dévoilé lors d’une séance de tirs au but orchestrée par une Ettie virtuelle, mascotte de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. De nombreuses personnalités étaient présentes, comme le maire de Reims Arnaud Robinet, l’internationale aux 112 sélections Marinette Pichon ou encore Marc Keller, membre du comité exécutif de la FFF.

Le calendrier des animations est déjà bien rempli pour les prochaines semaines, avant le coup d’envoi de la compétition le 7 juin prochain. Une conférence de presse est programmée d’ici trois semaines pour évoquer les informations concernant la billetterie et le rôle des bénévoles. Le 16 mars, un séminaire sur la féminisation sera organisé avec la collaboration de la FFF. Le Musée des Bleues fera également étape à Reims les 16 et 17 mars de 10h à 18h au complexe René Tys. A l’occasion des J-50 avant le début du Mondial, une journée particulière aura encore une fois lieu sur la même base que celle des J-100. Une fresque représentative constituée de tissus recyclés, reprenant les couleurs des pays et équipes qui viendront jouer à Reims en juin prochain, sera dévoilée les 5 et 7 juin prochains, avant le match d’ouverture au Stade Auguste Delaune. Des valeurs, mais aussi les prénoms et âges des participants figureront sur chaque tissu de la fresque. Restez connectés, le lancement de la Coupe du Monde Féminine arrive à grands pas !

Kim Duntze, l’adjointe au maire de Reims en charge de la Jeunesse et des Sports, nous parle de l’engouement de l’événement ainsi que des prochaines échéances concernant les animations…

Arthur Thieulent

#daretoshine #lemomentdebriller #fifawwc #france2019

Régional1 : lutte et châtiments

Même s’il reste encore beaucoup de matchs à jouer, les rencontres deviennent de plus en plus décisives et critiques pour les équipes du bas de tableau. Entre Vaux-sur-Blaise qui retrouve le sourire, la situation critique de Jarville (ici en rouge), et le match très important entre Oberlauterbach et Kembs, c’est dès maintenant que le maintien se joue.

« Il faut retrouver ce que l’on a pas pu prendre en début de saison : du plaisir à jouer ». Le coach de Vaux-sur-Blaise, Thomas Bernhard, en a enfin retrouvé : son équipe (avant dernière du groupe A avec 8 points), vient de gagner pour la deuxième fois de la saison (contre Asfeld, 1-0), après un bon point obtenu à l’extérieur contre Aube Sud Vanne (0-0). Dimanche, son équipe se déplace sur le terrain du RCSC La Chapelle : « on va essayer de rester dans la même logique que depuis 2 matchs : prendre du plaisir, progresser et tenter de prendre des points. Pour nous ce match est une marche supplémentaire à franchir ». Pour le coach, ces résultats s’expliquent par un retour de stabilité dans l’équipe : «l’effectif a été perturbé, des joueurs sont revenus de blessures tardivement, on a fait jouer beaucoup de jeunes joueurs qui avaient très peu d’expérience. On a retrouvé une forme de stabilité depuis 1 mois et on se dit qu’on est pas là par hasard. Maintenant, il faut essayer de rester dans la course. Je ne sais pas si c’est le hasard du calendrier mais le dernier match à domicile de la saison c’est la réception du FC Nogentais. On sait ce qu’il nous reste à faire pour espérer jusqu’à la dernière journée ! ».

Dans le groupe B, Jarville, club qui a longtemps connu le National3, se retrouve en grande difficulté (dernier du classement avec 9 points, à 5 points de l’avant-dernier) après sa défaire la semaine dernière face à Thionville (0-2). Pour le coach de l’équipe, Anthony Rigole, « on est actuellement dans une situation très peu confortable, on manque cruellement de points, on va donc essayer de faire le meilleur résultat possible face à Vandoeuvre ce week-end ». L’équipe, qui reste sur 5 défaites consécutives (dernière victoire le 11 novembre 2018 à domicile contre Forbach, 2-1), est dans une spirale négative selon le coach : « il faut regagner des matchs, je pense qu’il suffit d’un petit déclic. Le championnat finit dans 3 mois et il devient urgent de réagir. Mais j’espère que ce déclic n’arrivera pas trop tard ». Pour le club, cette situation est inédite : « c’est compliqué, on ne va pas se mentir. Cela se ressent sur le visage des joueurs. On n’a pas trop l’habitude d’être dans cette position. Mais si on descend, on l’aura mérité. Le foot est une histoire de cycle, il y a des passages à vide. Mais cela n’est pas encore fait. On y croit encore ! ».

Dans le groupe C, Oberlauterbach (avant-dernier avec 10 points) accueillera le FC Kembs Réunis (12e avec 12 points) ce dimanche pour un match très important. Pour la coach de Kembs, Nizar Charni, « c’est un match important sans pour autant être définitivement déterminant, mais il est sûr que c’est un match à 6 points ». En comptant les matchs en retard, son équipe peut se retrouver lanterne rouge du classement : « on savait dès le début que ça allait être compliqué. Mais il est sûr que la situation peut devenir encore plus compliqué ». En perdant 3 à 1 à domicile contre Kronenbourg, puis en s’inclinant 4 à 0 contre l’ASIM, l’équipe de Nizar Charni a mal commencé la deuxième partie de saison : « je n’ai jamais pu aligner mon équipe type depuis le début de saison, les absences que nous avons ne nous aident pas non plus. Et les problèmes défensifs sont toujours là ». De là à jouer plus défensif le reste de la saison ? « Lorsque l’on joue face à une équipe comme l’ASIM, il faut s’adapter. On a joué à 5 derrière et cela avait plutôt bien fonctionné en première période. Cela peut être une solution mais il faut s’adapter à chaque adversaire et surtout prendre des points, car c’est le seul moyen pour se maintenir ».

Jimmy Gedik

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