Cindy : ambition volontaire !

Cindy Groux, attaquante sur le terrain, bénévole dans son club, sera une des 250 volontaires de la prochaine Coupe du Monde à Reims pour les six matchs prévus à Delaune. Portrait…

Le compte à rebours est lancé. Dans 3 mois, la région vibrera au rythme de la Coupe du Monde féminine 2019. Dans les stades, sur les fan-zones, des bénévoles de la FIFA accueilleront joueurs et spectateurs. À Reims, Cindy Groux, fera partie des 250 volontaires. Nous avons réalisé le portrait de cette femme de 30 ans, comptable de profession, très impliquée dans son club de la Neuvillette Jamin dans la banlieue rémoise, en tant que joueuse et dirigeante. Mais surtout qui vient d’être retenue comme bénévole pour la Coupe du Monde féminine en juin prochain.

Attaquante de formation, Cindy ne fait pas que martyriser les défenses adverses chaque week-end dans le championnat district à 8. Elle est également impliquée dans son rôle de bénévole en aidant la trésorière de l’association. Passionnée de football, elle est fière de représenter son club et d’aider à développer le football féminin. Comme elle le dit très bien : « j’ai choisi ce club par hasard au départ. En effet, toute nouvelle d’un an dans la région, je cherchais à reprendre le football que j’avais arrêté depuis 20 ans. J’ai fait des recherches sur internet et le club le plus proche de chez moi à l’époque était celui-là. J’ai fait un essai et je me suis inscrite. En voyant l’ambiance conviviale, familiale et l’esprit d’équipe du club, je me suis dit qu’il conviendrait à ma mentalité. Je suis très fière de faire partie de ce club. Les filles sont géniales, le coach Claire Basso aussi, et toutes les personnes qui le dirigent également.»

Comme pour tous les autres volontaires, l’aventure a débuté sur internet quand elle s’est connectée sur le site du programme « volontaires ». Après avoir étudié les missions proposées, elle en a sélectionné 3 et a envoyé le formulaire. Un compte a été créé afin de suivre l’évolution de sa candidature. « Ensuite, on m’a envoyé une proposition de dates pour un entretien. Je l’ai passé et ai échangé sur les missions plus en détail. On m’a prise en photo et demandé d’écrire un mot pour exprimer ce que représente pour moi le fait d’être volontaire, j’ai choisi le mot « humanité » car il représente la richesse des échanges que j’espère durant cette CDMF. J’ai reçu la réponse courant janvier en m’indiquant la mission pour laquelle j’ai été affectée. Enfin, on m’a demandé de valider ma mission sur le compte créé. C’était parti ! » Pendant le mondial, Cindy aura pour missions de fournir l’ensemble des services informatiques et des services de télécommunication. Elle va ainsi maintenir, assurer et déployer un service de télécommunication fiable aux médias et aux diffuseurs avec l’aide de deux autres bénévoles du service.

En matière de bénévolat lors de grands événements sportifs, elle fait office de novice. C’est même la première fois qu’elle sera volontaire. Elle a décidé de se lancer dans le grand bain, tout d’abord pour faire profiter de ses compétences et de son dynamisme à l’organisation et au bon déroulement de cet évènement mais également pour vivre cette Coupe du Monde de l’intérieur et participer à l’engouement du football féminin, sujet qui lui tient particulièrement à cœur. En tant que volontaire, Cindy attend de l’évènement de la magie, des rencontres, et de la bonne humeur, qu’elle compte bien faire partager au public. « Il faut que l’engouement autour de l’évènement devienne énorme. Un peu comme quand on est devenu champions du Monde ! »

Arthur Thieulent

#daretoshine #lemomentdebriller #fifawwc #france2019

N3 : A qui le derby de la Sarre ?

Ce samedi (18h), Sarreguemines accueille Sarre-Union (ici le match aller en août) pour un « petit match entre voisins », un derby au vrai sens du terme, un match entre amis mais où l’enjeu de la rivalité locale prend tout son sens. Explications.

23 kilomètres. C’est la distance qui sépare Sarreguemines de Sarre-Union. Du coup, chaque saison ou presque, les rencontres aller et retour sont celles qui rassemblent le plus de monde pour un match de National3. Combien seront-ils demain sur le coup de 18h ? Difficile à dire mais assurément plusieurs centaines et sans doute pas loin d’un petit millier. Pourtant, la rencontre ne revêt pas objectivement un intérêt sportif hors norme. Douze points séparent les deux équipes. Sarre-Union et ses moins de 3000 habitants est en tête du classement alors que Sarreguemines, 21000 habitants, se situe juste au-dessus de la zone rouge. Pourtant la page facebook officielle du FCS a bien mis en avant le match en créant un événement.

Les deux clubs s’apprécient même s’ils sont rivaux. Les dirigeants ont souvent eu l’habitude d’échanger pour faire une force de leur concurrence locale et éviter les surenchères vaines. C’est aussi un match particulier pour Continental, sponsor principal de Sarreguemines, mais aussi de Sarre-Union. « Il y a une vraie rivalité régionale », témoigne Florian Trimborn. Le gardien a porté les couleurs de Sarreguemines où il a vécu de belles épopées en Coupe de France avant de rejoindre Sarre-Union la saison dernière. Désormais à Sarrebourg, il évoque ce derby sans nostalgie mais avec un peu de recul. « J’ai vécu ces matchs des deux côtés. Je dirais qu’à Sarre-Union, la pression venait surtout des supporters qui tenaient à ce qu’on gagne. A Sarreguemines, c’était davantage le coach et le staff du club qui en faisaient une question de suprématie locale. « La différence essentielle entre les deux clubs est que l’ambiance est plus familiale à Sarreguemines. Les joueurs se connaissent depuis longtemps, sont tous du secteur. C’est moins le cas à Sarre-Union ».

Sarre-Union a pris l’avantage lors des deux éditions de 2018. En avril, Trimborn et les Sarre-Unionnais étaient venus s’imposer (0-1) pour assurer quasiment leur maintien, plongeant leur adversaire dans le doute. En août, à Sarre-Union, l’USSU s’était largement imposée face à une équipe de Sarreguemines passée à côté du match. Alors à qui ce derby de la Sarre de février ? Florian Trimborn est plus circonspect. « Sarre-Union est dans une très bonne dynamique, mais j’ai assisté au retournement de situation de Sarreguemines à Epernay avec ce but extraordinaire dans les arrêts de jeu. Cela me rappelle des choses que j’ai connues dans ce club et si la roue tourne, je pense que Sarreguemines est capable de s’imposer ».

Coupe du Monde Féminine, J-100 le 27 février à Reims !

Le mercredi 27 février, nous serons à 100 jours du début de la Coupe du Monde Féminine en France (7 juin au 7 juillet). La ville de Reims, qui accueillera 6 matchs, organisera à cette occasion une opération pour lancer le compte à rebours à J-100…

« Depuis 2 ans, nous avons un cahier des charges assez lourd et des objectifs imposés par la FIFA à remplir jusqu’au début de la Coupe du Monde. Mais la ville de Reims est prête à accueillir cet événement ». Kim Duntze, adjointe aux sports de la ville de Reims, est confiante dans la réussite « d’un événement qui est très important pour la ville ». À l’approche de la date symbolique des J-100, les derniers préparatifs se mettent en place pour cette journée : « il y aura une séance de tirs au but et la mascotte de la Coupe du Monde, Ettie, jouera le rôle de gardienne de but. Dès que le score de 100 buts sera atteint, il y aura le dévoilement du poster officiel de la Coupe du Monde, pour la ville de Reims. Il y aura d’autres animations pour montrer aux Rémois et aux Rémoises que la Coupe du Monde, c’est vraiment parti ! » (+ d’infos). À cette occasion, la ville a décidé de convier différentes écoles, des associations, des centres de loisirs, ainsi que des clubs de foot. « Les enfants pourront profiter de plusieurs animations misent en place par la ville de Reims, poursuit Kim Duntze. La ville a aussi décidé d’accueillir les commerçants lors de cette journée, afin de mobiliser le plus grand nombre de personnes avant le début de cet événement ».

Cette journée sera la première de plusieurs échéances qui vont suivre : « d’ici trois semaines, il y aura une conférence de presse pour rappeler les informations concernant la billetterie et le rôle des bénévoles. Le 16 mars, nous allons aussi organiser un séminaire sur la féminisation avec la Fédération Française de Football, pendant que le Musée des Bleues fera étape à Reims ce même week-end des 16 et 17 mars (10h à 18h au gymnase René Tys). Et puis il y aura la journée des J-50 ». Concernant les matchs, l’engouement est présent selon Kim Duntze : « nous avons déjà 2 matchs qui affichent presque complet. Nous sommes confiants pour les autres matchs, car il reste encore 3 mois. Au début ce sont plutôt des étrangers qui ont acheté des billets, mais aujourd’hui on constate l’intérêt des Rémois et des Rémoises. On est vraiment très agréablement surpris, car on ne pensait pas que ça allait prendre un tel engouement ». D’ici-là, venez jouer, danser, vibrer et lancer le décompte ce mercredi 27 février au complexe René Tys à Reims (14h à 19h), pour cette journée symbolique des J-100 !

Jimmy Gedik


INFOS PRATIQUES

Restauration possible sur place (payant).

Complexe René Tys, entrée côté chaussée Bocquaine

  • Bus, lignes 2 et 16, arrêt Bocquaine
  • Tram, lignes A et B, arrêt Comédie

#daretoshine #lemomentdebriller #fifawwc #france2019

R1A : bienvenue au foot des champs !

US Vaux-sur-Blaise, AM.S Asfeld. Derrière le nom de ces deux clubs, qui se retrouvent dimanche en championnat (15h), se cache une réalité méconnue pour certains. Une réalité faite de difficultés, de bricolage mais aussi de fierté. Une réalité du football amateur de la Champagne/Ardenne rurale d’aujourd’hui. Témoignages…

« Bientôt il n’y aura plus que des clubs dans des grandes villes ». Le constat du président de Vaux-sur-Blaise, Alain Simon, peut prêter à sourire. Pourtant, les images de son équipe, jouant sur un terrain en terre mi-janvier lors d’un match de préparation (photo Adrien Jeanson), avaient fait sensation sur les réseaux sociaux, certains ne comprenant pas comment une équipe de R1 pouvait encore jouer dans de telles conditions. C’est pourtant ignorer la réalité du football amateur en Champagne/Ardenne, comme nous l’explique le président : « ceux qui commentent sont des personnes qui vivent en ville. Nous sommes une commune de 370 habitants (située en Haute-Marne, dans le sud de Saint-Dizier), nous n’avons pas beaucoup de moyens. Il n’y avait pas d’autres solutions que de jouer sur ce terrain là ». Les infrastructures sont une réelle problématique dans la région : « il n’y a aucun terrain synthétique dans le coin à part à Saint-Dizier et à Chaumont, mais ils sont souvent pris. Pour vous l’avouer, on s’est même fabriqué un petit terrain synthétique nous-mêmes, en récupérant des rouleaux d’un ancien terrain… On a très peu de moyens, donc on bricole à notre façon ». Pour subsister, le club est obligé d’organiser des manifestations extra-sportives : « des lotos, des repas dansants, alors que la plupart des clubs de R1 n’ont pas besoin de le faire. Heureusement, les artisans et les gens du village nous aident ».

Car la fierté du président aujourd’hui, c’est d’avoir au sein de son club un esprit familial qui s’incarne quotidiennement : « il y a environ 200 personnes à chacun de nos matchs à domicile, l’engouement est très fort. Pour 370 habitants, nous avons 200 licenciés, une équipe dans chaque catégorie jeune, 3 équipes chez les seniors, plus de 40 dirigeants. 7 ou 8 joueurs de l’équipe jouaient ensemble en U16, les joueurs sont attachés au club. Tout le monde s’implique du mieux possible ». Même si la situation sportive est compliquée (avant dernier du classement avec qu’une seule victoire au compteur), Alain Simon garde le sourire : « on le vit bien. Il y a toujours la même ambiance et on y croit toujours ! ».

Du côté d’Asfeld (village de 1100 habitants situé dans les Ardennes, au nord de Reims), on retrouve les mêmes valeurs familiales… et les mêmes problèmes : « nous avons aussi un souci d’infrastructure. Notre terrain n’est pas homologué et si nous voulons rester en R1 il va falloir trouver une solution. Nous avons lancé une étude de projet suite à notre accession en R1 l’année dernière (première année en R1 cette saison, après 3 montées consécutives) avec la commune d’Asfeld, mais c’est un processus qui prend énormément de temps », confie le président, Gérald Dufraine, qui est dans le doute : « je ne peux pas dire si l’année prochaine on sera en R1, car même si sportivement on est maintenu, je ne sais pas si administrativement cela va être bon ». Ce problème d’infrastructure est selon lui lié à la ruralité : « sur un nouveau projet on serait subventionné à hauteur de 40% maximum par la commune. Sachant que celui-ci devrait s’étaler entre 500 000 et 1 million d’euros, c’est très compliqué pour notre commune de pouvoir le financer ». En plein mouvement des gilets jaunes, la fracture entre les territoires dénoncée par ceux-ci est aussi visible dans le football amateur : « en Coupe Grand Est, nous sommes allés jouer en Lorraine face à un club de R3, Centre Ornain, qui a des infrastructures totalement différentes des nôtres. Et je ne parle même pas de l’Alsace, c’est le jour et la nuit ».

Jimmy Gedik

R1 gr.C : rencontre avec Vincent Rychen (Hégenheim)

Rencontre avec Vincent Rychen, coach du FC Hégenheim (photo Brahim Bouchareb), pour faire le point à mi-saison et avant de retrouver le championnat ce dimanche, avec la réception de l’AS Illzach-Modenheim (16h) au stade de l’Eisweiher (le programme du week-end).

Les Frontaliers sont actuellement au pied du podium avec 22 points et deux matchs en moins par rapport au trio de tête : Erstein (3e, 26 pts), l’ASIM (2e, 29 pts) et la FAIG (1er, 33 pts).

Pont-Sainte-Marie rend hommage à Marcel Artelesa

Ce week-end à Pont-Sainte-Marie dans l’Aube, le FC Agglo.Troyenne organise un tournoi de futsal U11/U13, doté du challenge Marcel Artelesa, réunissant une douzaine d’équipes champardennaises. A l’issue du tournoi dimanche, la remise des trophées mettra à l’honneur Marcel Artelesa (ici avec le maillot de l’équipe de France en 1964 – photo DR), notamment avec la remise officielle d’un tableau à son effigie par son neveu Gérard Artelesa.

Cet hommage à Marcel Artelesa, joueur emblématique et symbole du football aubois, est l’occasion de rappeler son parcours et son histoire. Né à Pont-Sainte-Marie en 1938, Artelesa se destinait à une carrière de maçon. Pourtant en 1952, il s’oriente vers le football à l’AS Troyes Sainte-Savine, avec qui il remporte en 1956 son premier trophée, la Coupe Gambardella (contre Reims à Colombe). Il débute sa carrière professionnelle en 1957 et découvre alors petit à petit la première division au poste de défenseur central grâce à Roger Courtois, entraineur historique du club troyen (1952-1963), ancêtre de l’ESTAC d’aujourd’hui. Celui que l’on surnomme « le maçon » est ensuite transféré à l’AS Monaco, où il connaîtra ses plus belles heures dans le championnat de France, aux côtés de joueurs comme Michel Hidalgo ou le Néerlandais Bert Carlier.

L’année 1963 fut une année fabuleuse pour lui avec à la clé un doublé Coupe/Championnat et une première sélection en Equipe de France. Il inscrit son premier but sous le maillot bleu contre le Luxembourg le 4 octobre 1964. Il portera également le maillot de l’Equipe de France pendant la Coupe du Monde 1966 en Angleterre, en compagnie de l’Alsacien Gérard Hausser ou encore de Jean Djorkaeff. Entre 1963 et 1966, Artelesa sera le capitaine des Bleus à 9 reprises et en 1966, il est transféré dans un autre grand club français : l’Olympique de Marseille. Après deux ans passés dans la cité phocéenne, il s’envole vers Nice et rejoint le Gym où il effectuera une saison complète, avant de partir pour la capitale et le CA Paris-Neuilly. Enfin après deux saisons passées à Paris, il rentre à la maison en signant au Troyes AF (aujourd’hui l’ESTAC) pour 3 ans avant de mettre un terme à sa carrière en 1973.

Par la suite, il se met au service du football en Champagne-Ardenne puisqu’il entraine l’USM Romilly de 1973 jusqu’en 1997. Tout d’abord joueur-entraineur puis simplement entraineur, il emmena le club jusqu’en 3e division nationale.  Il décède le 23 septembre 2016 à 78 ans, en laissant l’image d’un homme et d’un joueur dévoué et combatif. Depuis les hommages se succèdent dans l’Aube pour le monument qu’il était et pour ce qu’il a apporté au football troyen. Cet hommage, ce dimanche 24 février, en est un de plus mais non des moindres, puisque c’est dans sa ville natale et dans le cadre du challenge qui porte son nom, que la mairie de Pont-Sainte-Marie se verra remettre un tableau à son effigie.

Jérémy Picart

Rétro : Schirrhein dix ans après !

Ce samedi soir, le club de Schirrhein (R1) célébre les 10 ans de son incroyable parcours en Coupe de France. Lors de la saison 2008/2009, les joueurs de l’équipe fanion ont réussi l’impossible en atteignant les 16es de finale de la Coupe de France au terme d’un parcours marqué par un exploit retentissant lors des 32es face à Clermont. Retour sur cette période magique pour le club et sur l’héritage laissé aujourd’hui…

Samedi 3 janvier 2009, 17h20 au Parc des sports d’Haguenau, l’arbitre de la rencontre entre Schirrhein, petit village alsacien d’à peine plus de 2000 habitants, et Clermont, alors pensionnaire de Ligue 2, siffle les 3 coups qui mettent un terme à ce 32es de finale. Le nord de l’Alsace peut enfin exulter, le petit poucet bas-rhinois vient d’entrer dans la légende et devient la première équipe de ce niveau (à l’époque R2) à atteindre les 16es de finale de la Coupe de France : « Quand tu gagnes en 32ème de finale contre une équipe pro, tu rentres dans un système où tu perds les pédales, c’est juste énorme, sportivement c’est quelque chose de très grand. » confesse Pierre Dillinger, président de Schirrhein qui était déjà en fonction à cette époque. Menés 2 à 0 à la mi-temps par les hommes d’Ollé-Nicolle, le sort des Schirrheinois semble alors plié et leurs chances de qualifications quasi nulles. Mais une demi-heure de folie a fait basculer le destin des Alsaciens qui marquent à quatre reprises après le repos. « Tout le monde l’a vu et c’était clair qu’on méritait de gagner, quand on est revenu à 2-1, ils n’arrivaient même plus à mettre un pied devant l’autre c’était impressionnant », se souvient Pierre Dillinger.

Les images du match face à Clermont :

Éliminé au tour suivant par Toulouse et ses internationaux Gignac et Carrasso, sur le lourd score de 8 buts à 0 devant plus de 8000 supporters venus au Parc des Sports d’Haguenau soutenir les hommes de Hervé Sturm, le club alsacien gardera à tout jamais ce parcours en Coupe de France comme un trophée, trophée qui lui a permis d’étendre son influence comme jamais : « Schirrhein est un club qui avait déjà des bases solides, mais ce parcours nous a offert une renommée bien plus large et même nationale », confie Dillinger. « On en a toujours la preuve aujourd’hui c’est indescriptible, il n’y a pas un jour sans qu’on parle de notre parcours et ça, personne ne pourra nous l’enlever ».

10 saisons se sont écoulées depuis cette épopée du club bas-rhinois et la ferveur n’est jamais vraiment retombée. Mais plus que tout, le club a su garder son esprit familial et avec lui, la plupart de ses héros de 2009 : « Bien sûr, on a gardé proche de nous presque toute l’équipe. Demain soir 90% des joueurs de cette épopée seront présents. Mais surtout une grande partie est aujourd’hui toujours impliquée d’une façon ou d’une autre dans le club. Franck Rischmann notre ancien capitaine par exemple est responsable de la formation des jeunes, Jérôme Lerche est entraineur de notre équipe 2… enfin ils sont 7 ou 8 garçons restés au club».

Avant d’accueillir ses invités demain soir, le président a tenu à rappeler une chose essentielle en ce temps de mémoire : « Un parcours en Coupe de France est quelque chose qui reste à vie, et, je le dirais demain soir mais comme l’a dit Didier Deschamps a ses champions du monde, ils ont tous pris des chemins différents mais ils sont et seront liés à tout jamais par ce parcours, c’est quelque chose d’indélébile »

Gaëtan Pilot

Des dotations pour 13.400 clubs amateurs en France

La Fédération va doter en matériel sportif près de 13.400 clubs amateurs en France, pour un montant de 10 M€ (photo Guillaume Bigot/fff.fr). Coup d’envoi de l’opération « Clubs 2e étoile » ce vendredi 15 février.

Grâce aux retombées du titre de champion du monde 2018, la FFF a décidé d’attribuer un financement supplémentaire à hauteur de 10 M€ pour les clubs amateurs. Baptisée « Clubs 2e étoile » cette opération sans précédent s’ajoute au budget global déjà alloué au football amateur cette saison (86 M€). Cette aide exceptionnelle doit bénéficier à 13.400 clubs. Elle se concrétisera par des dotations de matériel et des formations.

Le volet « dotation » est destiné aux plus petits clubs pour leur permettre d’accueillir au mieux leurs licenciés et aux clubs formateurs. Plus de 16.900 bons « dotation » de 500 à 700 euros pour du matériel sportif ou du textile Nike. Pour bénéficier de ce volet « dotation », les clubs éligibles (voir ci-dessous) doivent se connecter sur le site, après réception du mail sécurisé envoyé par la FFF sur la messagerie officiel du club : footamateur.fff.fr.

Le volet ‘formation » est destiné aux éducateurs, dirigeants et arbitres des clubs amateurs investis dans le football pour les jeunes. 10.000 clubs amateurs environ sont concernés et peuvent utiliser les bons de formation disponibles sur le site internet de la LGEF.

MODE D’EMPLOI « DOTATION »

Les clubs amateurs éligibles au volet « dotation » pour acquérir du matériel sportif (ballons Nike, mini-buts, kits d’entrainement) OU du textile Nike (maillots, shorts, chaussettes ou survêtements) :

  • clubs de moins de 100 licenciés  = bon d’une valeur de 500 euros pour kit « textile » uniquement.
  • clubs spécifiques Futsal d’au moins 10 licenciés = bon d’une valeur de 500 euros pour kit « textile » uniquement.
  • clubs disposant d’une école de football masculine d’au moins 10 licenciés U6-U13 = bon d’une valeur de 600 euros pour kit « matériel sportif » ou kit « textile ».
  • clubs disposant d’une école de football féminine d’au moins 10 licenciés U6F-U13F = bon d’une valeur de 700 euros pour kit « matériel sportif » ou kit « textile ».

Pour tout renseignement, par mail uniquement : operationclubs2etoiles@fff.fr.

Philippe Mayen/fff.fr

Détection territoriale U14 à Novéant (Lorraine)

Les détections s’enchainent actuellement (ici les U14 la saison dernière – photo LGEF), l’une des prochaines est programmée pour le mercredi 27 février au stade de la Forge à Novéant-sur-Moselle (13h45). L’équipe technique régionale a convoqué 55 joueurs pour cette détection territoriale U14 (nés en 2005). Une liste complétée par celle du District Mosellan, à l’issue de la détection qui s’est déroulée ce mercredi 20 février : les joueurs convoqués.

Un second tour de détection territoriale sera organisé pour cette catégorie d’âge, les meilleurs d’entre eux seront ensuite conviés à un stage régional qui doit déboucher sur la sélection U14 Grand Est qui participera aux Interligues en juin prochain à Reims.

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