Coupe Nationale Futsal, les finales régionales !

Les finales régionales de la Coupe Nationale Futsal se jouent ce samedi 13 janvier dans le Grand Est. Six places sont en jeu pour les 32es de finale !

TERRITOIRE ALSACE (Salle Eugène Griesmar à Sélestat)

14h30 : Kingersheim Futsal (D2) – Collectif Futsal Illzach (DH)
16h15 : Collectif Colmar Futsal (DH) – Strasbourg Hautepierre Futsal (DH)
18h00 : Neuhof Futsal (D2) – Pfastatt Futsal (D2)

TERRITOIRE LORRAINE (Gymnase Malraux à Metz)

19h30 : Behren (DH) – Metz/Grange aux Bois (DH)
21h : Hombourg/Haut (DH) – Fameck (R2)

TERRITOIRE CHAMPAGNE-ARDENNE (Gymnase Jean-Jacques Lapique à Reims)

16h : Reims Métropole (D2) – Reims Galaxy (District)

Match amical U18 Futsal (Alsace)

Suite au stage du 3 janvier dernier à Matzenheim (photo Noëlle Hausser), l’équipe technique a sélectionné douze joueurs U18 qui disputeront un match de préparation face au Neuhof Futsal, le jeudi 25 janvier au gymnase Reuss à Strasbourg (18h).

L’objectif, pour cette sélection d’Alsace U18 Futsal, est de préparer les inter-territoires du 18 février prochain à Saint-Dizier, avec à terme pour certains de ces espoirs, la sélection Grand Est voire la sélection nationale U19 Futsal : les joueurs convoqués.

N2 : Madihi, un retour gagnant

Tout juste revenu de blessure, le jeune Erwann Madihi (ici à droite – photo Marc Carbiener) a pu vivre son premier 32e de finale de Coupe de France. Un retour gagnant pour le joueur spinalien qui va vivre un mois de janvier intense, avec en toile de fond ce choc contre Marseille dans deux semaines.

Formé au Racing Club de Strasbourg, où il a été champion de CFA2 la saison dernière malgré un genou récalcitrant, l’Alsacien a choisi de poursuivre sa carrière dans les Vosges. « On m’avait proposé de rester un an de plus au Racing, mais j’ai choisi d’aller à Epinal » explique le milieu de terrain. Après un bon début de saison, c’est un tacle appuyé sur la cheville qui est venu contrarier le joueur de 23 ans, lors du 7e tour de Coupe de France contre les Guadeloupéens du CS Moulien. « Je suis rentré sur Strasbourg pour faire des soins tous les jours et j’ai pu revenir plus vite que prévu à Epinal pour la reprise du club fin décembre » raconte le numéro 28 vosgien. Deux mois après sa blessure, le voilà titulaire en coupe de France le week-end dernier à Sannois Saint-Gratien, avec au bout la qualification de son club pour les 16es de finale.

Une sacrée aventure pour sa première participation à la prestigieuse coupe de France. « Je ne me rendais pas bien compte, c’est les coéquipiers qui me disaient que c’était exceptionnel et en tirant Marseille on comprend ». Un match que l’ex-Strasbourgeois a hâte de jouer pour rencontrer des joueurs d’envergure. « Ce sont tous des internationaux, j’aimerais croiser Luis Gustavo puisqu’on joue au même poste et qu’on le découvre cette saison en Ligue 1, mais il y a aussi Payet, Thauvin… »

Un gros match en perspective, mais avant cela il y a le championnat qui reprend ses droits ce week-end contre la réserve du Paris SG. « Le coach nous l’a dit. Pour bien préparer Marseille, il faudra faire des bons matchs en championnat contre Paris et Belfort » rapporte Madihi. Enchaîner les matchs et les bonnes performances, c’est ce que souhaite le milieu de terrain d’Epinal pour cette deuxième partie de saison et ça commence dès ce samedi 13 janvier au stade de la Colombière (16h)… en attendant l’OM…

Maxime Faure

Coupe de France, les 16es de finale !

Le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe de France, effectué ce lundi 8 janvier à Lens, a réservé de belles affiches à domicile aux clubs du Grand Est, en particulier aux Spinaliens qui accueilleront l’OM au Stade de la Colombière. Seuls les Messins se déplaceront à Tours. Trois clubs de National3 font encore partie de l’aventure et notamment l’ASC Biesheim. Les seize rencontres seront disputées les 23, 24 et 25 janvier. 

 

  • RC Strasbourg Alsace (L1) – LOSC (L1) / Jeudi 25/01 à 21h
  • ASC Biesheim (N3) – Grenoble Foot 38 (N) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • ESTAC Troyes (L1) – AS Saint Etienne (L1) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • FC Tours (L2) – FC Metz (L1) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • SA Epinal (N2) – Olympique de Marseille (L1) / Mardi 23/01 à 21h

Les autres rencontres :

  • Berrichonne de Châteauroux (L2) – FC Chambly (N) / Mardi 23/01 à 18h30
  • FC Nantes (L1) – AJ Auxerre (L2) / Mardi 23/01 à 18h30
  • Stade Briochin (N2) – RC Lens (L2) / Mardi 23/01 à 18h30
  • Montpellier Hérault SC (L1) – FC Lorient (L2) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • FC Saint Lo Manche (N3) –  Les Herbiers VF (N) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • Bourg en Bresse/Péronnas 01 (L2) – Toulouse FC (L1) / Mardi 23/01 à 18h30
  • Paris Saint Germain (L1) – EA Guingamp (L1) / Mercredi 24/01 à 18h30
  • Canet en Roussillon FC (N3) – SM Caen (L1) / Mardi 23/01 à 18h30
  • AS Monaco (L1) – Olympique Lyonnais (L1) / Mercredi 24/01 à 21h05
  • US Grandville (N2) – US Concarneau (N) / Mardi 23/01 à 18h30
  • US Colomiers (N2) – FC Sochaux Montbéliard (L2) / Mardi 23/01 à 18h30

LE PROGRAMME TELEVISE DES 16ES DE FINALE

FMI, nouvelle version

Une nouvelle version de la Feuille de Match Informatisée (3.6.x.x) est en cours de déploiement sur les plateformes de téléchargements (stores). Elle sera disponible dans les prochains jours sur l’Apple Store et le Play Store.

Cette version intègre les nouveautés suivantes :

  • Message d’alerte invitant à se connecter sur https://fmi.fff.fr/assistance en cas de mot de passe invalide ou expiré
  • Amélioration de la fluidité de l’application sur le système d’exploitation mobile d’Apple (IOS)

L’utilisation de cette nouvelle version ne sera pas obligatoire dès ce week-end des 13 et 14 janvier, mais les clubs sont invités à la télécharger malgré tout dans les meilleurs délais. Celle-ci le deviendra à partir du mardi 16 janvier à 12h.

Par ailleurs, la procédure d’expiration automatique des mots de passe de l’ensemble des utilisateurs, initialement prévue le 1er janvier 2018 et avortée en raison d’un problème technique, sera réalisée ce mardi 9 janvier entre 12h et 14h (les mots de passe ayant été réinitialisés après le 1er janvier ne seront pas concernés).

Biesheim, une performance majuscule

L’explosion de joie après le coup de sifflet final a été à la hauteur de la prestation d’ensemble des joueurs de l’ASC Biesheim (N3 – photo Jorge de Carvalho) qui ont su se sublimer et faire pleurer bon nombre de joueurs et de dirigeants en région parisienne ce dimanche soir, après leur qualification face au FC Fleury 91 (0-1), leader de National2.

Les joueurs et le staff technique de Biesheim l’avaient proclamé avant cette rencontre piège disputée dans un stade Robert Bobin de Bondoufle qui sonnait creux : cela ne sera un bon tirage que si l’on se qualifie. Ni une, ni deux, les joueurs d’Hervé Milazzo ont parfaitement appliqué les consignes du coach et ont clairement mérité cette qualification. Ils n’ont été que rarement mis en danger et ont su attendre leur moment. Le but de David Efondja (59e) est venu sonner comme une juste récompense, le travail méritoire de tout un groupe qui a su faire le travail.

« Nous étions partis dans le but de jouer comme contre Lyon Duchère (1-0) avec un bloc bas, concède Grégory Muller, l’un des acteurs du jour. Nous avons été bien solidaires défensivement même si nous avons puisé beaucoup en première mi-temps, nous avons bien soufflé pendant la pause et nous savions que nous allions avoir l’une ou l’autre occasion. Ensuite, il fallait être solidaire après l’ouverture du score. L’aventure continue, c’est du bonheur. Déjà c’était une première un 32e, mais là aller en 16es c’est encore mieux. On espère maintenant une Ligue 1. On attend avec impatience le tirage ce lundi. » Si le défenseur alsacien a été excellent, c’est en grande partie grâce à la confiance que lui accorde son entraîneur Hervé Milazzo qui a dû repositionner ses joueurs à la pause et notamment le secteur défensif.

« Nous n’avions pas la prétention d’avoir la possession et il fallait bien défendre, précise le technicien. Sur le plan de jeu, nous ne pouvions pas défendre pendant 90 minutes sinon nous aurions concédé des buts. » Le schéma de jeu a bien été respecté par ses hommes et l’entraineur de livrer sa causerie à la pause qui a été déterminante : « hier soir, j’étais à l’hôtel avec Jacky Metzger et il me disait que Schiltigheim avait bien tenu jusqu’à la pause, mais moi je n’étais pas d’accord avec cela. » Son discours a alors fait mouche dans la tête de ses joueurs qui ont su hisser encore le niveau dans le combat et l’intensité : « cela ne sert à rien si derrière il n’y a pas la qualification. Je ne m’enflamme pas parce que nous avons gagné, mais il ne fallait pas se contenter d’un match nul.»

Il a également fallu compter sur le dernier rempart Vauvenargues Kehi, auteur d’une énorme parade dans les dernières secondes. Pour le stratège de Biesheim qui pensait que le tirage n’était pas clément avec son club, les nombreux messages de soutien ont dû lui réchauffer le cœur et prouver la portée de cet exploit XXL, alors que certains ont dû écourter leurs vacances pour préparer cette rencontre. « C’est pour la bonne cause » avait-il dit lors de la reprise le 27 décembre dernier. Ses joueurs lui ont donné raison et c’est cela qui fait toute la beauté du football. Merci Messieurs et à très vite !

Jorge De Carvalho

Still sort par la grande porte

Valeureux, solidaires, courageux… Tous ces superlatifs peuvent s’accorder avec les joueurs de Still (en bleu), ce dimanche soir, après leur élimination des 32es de finale de la Coupe de France (1-0) face à l’ESTAC Troyes (en blanc), au terme d’un match majuscule.

Ils auront tenu 80 minutes. 80 longues minutes à se battre sur chaque ballon, à courir sans s’arrêter, à tenir tout simplement tête à une formation de Ligue 1, eux qui évoluent en Régional 3, soit sept divisions en dessous des Aubois. Héroïques, les Alsaciens l’ont été et ce malgré l’élimination, après ce coup de boule du quarantenaire mais toujours ingambe Benjamin Nivet, à seulement neuf minutes du coup de sifflet final. « On a fait un match monstrueux, qui restera comme le meilleur souvenir de notre vie » indique Alexandre Maisonneuve, auteur d’une prestation de gala.

C’est d’ailleurs lui qui a permis aux Stillois de se procurer la première énorme opportunité du match, quand il servait Heitz en position idéale, ce dernier croisant trop sa frappe (18e). Le reste de la première mi-temps aura vu les Stillois jouer chaque opportunité qui se présentait à eux comme si c’était la dernière de leur carrière, quand les Troyens, de leur côté, montaient en régime après une entame quelconque. « On n’a pas été très inspiré et on retiendra uniquement la qualification, souligne Jean-Louis Garcia, l’entraineur de l’ESTAC, qui a aussi tenu à commencer son intervention en félicitant « cette équipe de Still qui a fait honneur à son club. »

Lors de la seconde période, les Stillois ont longtemps résisté avant de baisser de pied et de craquer à quelques minutes des prolongations. « Etre mis en échec aussi longtemps, ce n’était pas ce qu’on avait prévu, indique le buteur de l’ESTAC. C’est le charme de la Coupe. On a vraiment eu des difficultés à passer ce tour. » Après avoir préparé ce 32e avec tout le sérieux du monde, les Stillois pensaient désormais à prendre quelques vacances bien méritées. « On n’a pas encore eu de repos lors de cette trêve, indique Alexandre Maisonneuve. On va se reposer avant de repartir pour l’objectif du club, qui est la montée en R2. » Une chose est sure, les Bas-Rhinois, à l’image de leur meneur de jeu, peuvent être fiers de leur parcours.

Frédéric Gomez

Biesheim, la belle histoire

La trêve des confiseurs a été écourtée pour l’ASC Biesheim (N3) qui s’apprête à disputer, pour la première fois de son existence, un 32e de finale de coupe de France. Ce sera ce dimanche 7 janvier (17h30) en région parisienne face au FC Fleury 91 (N2). Cinquante ans après sa création, le club alsacien (photo Jorge De Carvalho) est en train d’écrire une des plus belles pages de son histoire.

L’entité quinquagénaire n’avait jusqu’alors jamais atteint ce niveau et était bien souvent tombée au moment de la dernière marche. Les plus anciens se souviendront que la formation biesheimoise a affronté dans le passé des cylindrées professionnelles telles que le Racing Club de Strasbourg Alsace ou le FC Metz. Cette fois-ci, le hasard n’a pas été favorable à la troupe d’Hervé Milazzo et le technicien se méfie à plus d’un titre d’un  adversaire qu’il sait bien mieux armé que Lyon Duchère, le club de National vaincu en prolongation (1-0) au tour précédent.

Et au regard de l’effectif des Franciliens, la balance est clairement déséquilibrée puisque le club d’Essonne a dans ses rangs un effectif d’expérience à faire pâlir bon nombre de clubs de National. Fleury dispose en effet de joueurs qui ont connu la Ligue2, tel que l’ancien colmarien Noui Laïfa. « C’est une équipe complète qui possède des atouts dans toutes les lignes » avoue Hervé Milazzo, le coach alsacien. Le décor est planté pour cette rencontre de gala, mais ne pensez pas que les Biesheimois partent en victimes expiatoires malgré l’impressionnante série des Franciliens qui, en 2017, n’ont concédé qu’une seule défaite à domicile face au Havre pour 15 victoires et 1 nul.

La reprise de l’ASCB s’est déroulée le 27 décembre dernier sur la pelouse synthétique d’Ingersheim et c’est une vingtaine de joueurs qui ont pris part aux séances dirigées par Robert Pavlinic, l’adjoint d’Hervé Milazzo. La bonne humeur était de mise, mais le groupe était déjà prêt pour ce match de coupe de France. « C’est pour la bonne cause » ironise Hervé Milazzo, dont les épopées en coupe de France peuvent servir de leitmotiv à ses joueurs, malgré ce tirage qui n’enchante guère les Biesheimois car comme le souligne les joueurs en cœur, « il n’y a que si l’on gagne que cela sera un bon tirage ».

Du côté des dirigeants du club et notamment du président Marc Nagor, « le championnat demeure prioritaire car aujourd’hui nous sommes relégables, mais le chapitre coupe est bien ouvert et cela provoque une effervescence avec les médias, tout en valorisant nos bénévoles. Après c’est sûr que l’adversaire ne fait pas rêver, mais c’est un 32e de finale. C’est surtout une belle histoire que nous vivons et que nous ne voulons pas arrêter comme cela. » L’homme fort du club alsacien n’oublie pas que ses joueurs se sont imposés en coupe de France à Trémery et à Sarreguemines (une des références en coupe ces dernières saisons), mais ont surtout réalisé une performance de haut vol lors du match face à Lyon-Duchère. Et si l’on remettait cela ?

Jorge De Carvalho

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