Les sections sportives en arbitrage recrutent…

Si vous êtes actuellement scolarisé et âgé de 14 à 18 ans, que vous soyez déjà arbitre, ou que vous souhaitiez le devenir, vous pouvez candidater pour intégrer l’une des 3 Sections Sportives en Arbitrage, situées à Strasbourg, Epinal et Metz.

Pour candidater, il suffit de vous rendre sur le site internet de la Ligue Grand Est de Football, https://lgef.fff.fr/arbitrage/sections-sportives-filiere-arbitrage/ , de remplir et renvoyer le dossier de candidature pour la ou les sections choisies et d’y joindre une copie des bulletins scolaires de l’année en cours

Parmi les élèves passés par cette section,  plusieurs ont été nommés Jeune Arbitre Fédéral (plus haut niveau d’arbitrage pour les jeunes arbitres âgés de 16 à 19 ans), et l’un d’entre eux à même participé au championnat du monde UNSS au Brésil. Serez-vous le prochain ?

Mondial 2019 : des enjeux très larges

Kim Duntze, adjointe aux sports de la Ville de Reims (ici à droite) évoque la perspective de la Coupe du Monde Féminine, mais plus généralement les enjeux de la mobilisation qui doit accompagner le projet. Entretien.

A Reims, c’est la fête du foot. Le 21 mars prochain, la ville sera la seule, en dehors de Paris, à accueillir le trophée de la Coupe du Monde. Le 15 avril, en cas de qualification des féminines du Stade de Reims, c’est l’Olympique Lyonnais qui pourrait débarquer au stade Delaune. Sans oublier le cinquantenaire de la création de la première équipe féminine de foot à Reims, avec la sortie nationale d’un film consacré au sujet. « Je connais bien le football que j’ai pratiqué, je connais bien les clubs aussi. C’est le sport fédérateur par excellence. Il a un impact sur énormément de personnes », souligne Kim Duntze, l’adjointe aux sports qui ne cache pas son enthousiasme à l’idée des perspectives qui s’ouvrent pour sa ville natale.

« Nous souhaitons vraiment que tout ce qui va se passer d’ici à la coupe du Monde féminine concerne le plus de gens possible. Mais cela va aussi nous servir à passer des messages et à commencer par celui de la mixité dans le sport. C’est un enjeu important dans une ville comme la nôtre où les jeunes filles doivent pouvoir accéder à la pratique, quel que soit leur quartier d’origine ». La Ville a aussi décidé d’accompagner la perspective du Mondial féminin par la mise à disposition de ses clubs de foot d’outils plus adaptés. « A la fin de l’année, tous les clubs de la ville disposeront d’un terrain synthétique et nous allons aussi revoir certains bâtiments, vestiaires, club-houses pour que tout soit en place ».

Reims va aussi accompagner son club élite féminin au sein du Stade de Reims avec la mise à disposition d’équipements dédiés. « On l’a vu avec le match France-Ghana. On peut remplir le stade avec du foot féminin et j’espère que nous aurons l’occasion de le voir à nouveau avec l’éventuelle venue de l’Olympique lyonnais en avril*. L’objectif que nous partageons avec le Stade de Reims est que cette équipe féminine puisse s’installer en D1 à brève échéance ». Pendant plus de quinze mois, la métropole marnaise va vivre au rythme du football et la « plus que possible » remontée du Stade de Reims en Ligue1 doit faire partie de la fête. Une fête que l’adjointe aux sports entend bien partager avec les autres métropoles du Grand Est. « Cette grande Région se met en place, nous n’avons pas encore l’habitude travailler les uns avec les autres, mais nous souhaitons fortement que cette grande fête soit aussi celle de toute une région ».

(*Pour se qualifier et jouer contre Lyon, les féminines du Stade de Reims devront d’abord éliminer Arras le 4 mars prochain)

BMF par apprentissage, la dernière ligne droite

Six mois après les avoir découverts aux côtés de Jean-Pierre Papin, les stagiaires du BMF par apprentissage étaient réunis cette semaine à Strasbourg pour leur troisième et dernier rassemblement.

Accueillie dans les locaux du FC Strasbourg Koenigshoffen, la première promotion de stagiaires du Brevet de Moniteur de Football par apprentissage a pu faire le point et se perfectionner. Un module sur le handicap et plus particulièrement le Cécifoot ainsi que des entraînements pour les jeunes U7 du club strasbourgeois. Aurélien Soisson, Conseiller Technique Régional et co-responsable des stagiaires, explique l’importance de ces rassemblements « On aborde des sujets qu’ils ne voient pas en formation, comme le handicap cette semaine, mais sur les rassemblements précédents c’était la communication ou l’informatique… ». C’est aussi un moyen de les suivre et de les préparer au dénouement de cette aventure. « On fait le point individuellement sur les dossiers qu’ils doivent préparer pour les certifications, il y a des oraux blancs et on peut voir avec eux s’ils rencontrent des difficultés dans leurs clubs ».

En effet, ce rassemblement est le dernier avant les certifications qui se dérouleront les 4, 5 et 6 juin prochain au CREPS de Reims, des échéances bien connues des stagiaires. Ces derniers ont pris de l’assurance dans leurs clubs respectifs et mènent des projets comme la préparation de stages vacances, l’organisation de tournois ou encore la rénovation de club-houses. Mais qu’est-ce qu’il se passera après ? « On espère être embauché dans nos clubs », nous explique Nour-Eddine Dehars, stagiaire au FC Thionville. « On a des rendez-vous de professionnalisation et les CTR de la Ligue discutent avec nos clubs pour que ça aille dans ce sens ». Pas de couac à noter pour cette première année nous précise Aurélien Soisson. « Tout est bien suivi au niveau pédagogique et à chacun de ces rassemblements ont peut jauger les stagiaires et régler les petits problèmes ». C’est pour cela que ce dispositif sera proposé à nouveau la saison prochaine, les clubs voulant s’en emparer pourront proposer un apprenti pour les tests de sélection.

Maxime Faure

Sélections U15 et U18 Futsal Champagne/Ardenne

A l’occasion des « inter-territoires » futsal prévus le dimanche 18 février à St-Dizier, les sélectionneurs Jérôme Beaulande et Fabien Azil ont convoqué douze joueurs pour l’équipe du territoire Champagne/Ardenne et douze joueurs pour la sélection territoriale U18 Futsal. Ces deux équipes seront opposées aux sélections des territoires Lorraine et Alsace. Vous trouverez ci-dessous la liste des joueurs convoqués. Rendez-vous à 11h au gymnase Liuz Ortiz de Saint-Dizier pour les joueurs qui devront être munis de leur équipement et de papiers d’identité.

L’avenir s’écrit au féminin

La Région Grand Est s’apprête à recevoir 6 matchs de la Coupe du Monde Féminine en 2019 à Reims. Une belle occasion d’accentuer le développement du football féminin. Un objectif qui se traduit aujourd’hui par un travail de la LGEF pour accompagner les clubs…

Avec la Coupe du Monde Féminine en 2019 et pas moins de 6 matchs à Reims dont un huitième de finale, le Grand Est se place comme un haut lieu du football féminin français, renforcé encore par la perspective d’accueillir, le 31 mai prochain à Strasbourg, la finale de la coupe de France féminine. Une belle vitrine pour la Ligue du Grand Est de Football qui travaille main dans la main avec les clubs pour développer la pratique, comme l’explique Patrice Grethen, directeur technique régional à la LGEF : « notre travail est de se demander comment accompagner au mieux les clubs dans la mise en place d’une section féminine. La Coupe du Monde en 2019 est un excellent moteur. »

Un plan de développement de la pratique féminine a été mis en place par l’équipe Technique Régionale : ce plan vise notamment à augmenter le nombre de joueuses et d’éducatrices. L’orientation la plus importante est centrée sur les jeunes. En effet, l’attention se porte sur l’école de football et la formation des jeunes joueuses mais aussi de jeunes éducatrices : « notre objectif est d’avoir des bases solides dans les clubs. Pour ce faire notre porte d’entrée est la tranche d’âge 6-13 ans. Ainsi nous accompagnons les clubs qui ont une vraie volonté de construire un projet. Ces clubs organisent des « journées portes ouvertes » et mènent des actions auprès des écoles pour recruter de nouvelles joueuses », détaille le DTR Patrice Grethen. A l’image du label jeune dont dispose de nombreux clubs, un label pour les écoles féminines de football est effectif depuis trois saisons. Ce label Écoles Féminines de Football garantit un savoir-faire et des compétences et s’inscrit en 4 volets dans les projets clubs : l’associatif, le sportif, l’éducatif et la formation.

Un projet qui ne s’arrête pas aux écoles féminines de football mais qui s’étend aussi à la formation d’éducatrices. En effet, la LGEF a mis en place une formation « Animatrice fédérale » qui vise à initier des femmes débutantes dans l’encadrement. Pour finir, la Coupe du Monde féminine 2019 va permettre de donner un coup de projecteur sur le foot féminin. Pour cela des journées évènementielles seront organisées dans chaque territoire de la Ligue du Grand Est au printemps 2018 pour perpétrer cette dynamique de progression et d’évolution du football féminin et poser des bases solides dans la Ligue Grand Est de Football.
Thomas Werler

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