Vauve’ retrouve le 16e !

Ce mercredi Vauvenargues Kéhi, le gardien de l’ASC Biesheim sera sans doute encore un acteur important du match de coupe de France des Rhénans face à Grenoble (merc.18h30). En coupe, Kéhi est infranchissable depuis quatre matchs. Un bon signe.

Le garçon est né en région parisienne il y a 25 ans. D’origine ivoirienne, il trimbale avec lui un prénom pas banal. C’est en fait le nom d’un écrivain du 17e siècle, Luc du Clapiers, Marquis de Vauvenargues. L’homme a laissé peu d’écrits mais ils ont marqué le papé Kéhi qui a prénommé Ronsard son autre fils, qui a été stagiaire Lorient. Vauve’, comme on l’appelle le plus souvent, a débuté le foot à Evry dans l’Essonne, puis à Brétigny. C’est là que bon nombre de clubs pros l’ont sollicité. Il choisit Strasbourg. Ila quatorze ans quand il débarque du côté de la Meinau.

Sa progression se poursuit ensuite, il décroche même une sélection avec l’équipe de France U19, en même temps qu’il intègre le groupe fanion du club strasbourgeois alors en National. C’est là, sous les ordres de Laurent Fournier, en vertu d’une alternance avec Régis Gurtner alors titulaire du poste, qu’il découvre la Coupe de France. Il participe à l’élimination d’Evian Thonon Gaillard lors d’un 16e de finale joué à la Meinau en préservant sa cage inviolée (1-0), avant que le Racing ne subisse la loi d’Angers en 8e de finale et avant le dépôt de bilan que l’on sait en fin de saison.

Kéhi vit sa 4e saison à l’ASC Biesheim. Avec ses coéquipiers il a fait le déplacement vendredi pour jouer le lendemain à Prix. « A peine arrivés à l’hôtel, on a appris que le match du lendemain était reporté. C’est rageant, mais c’est un mal pour un bien. On a remplacé le match par un week-end de cohésion entre nous et on pourra jouer ce match important sans penser à autre chose », explique le gardien. Comme tous les Biesheimois, il attend le match de mercredi face à Grenoble. Il retrouvera ses anciens coéquipiers au Racing, Raphaël Gherardi et Nicolas Belvito, voire Alexis Peuget, même si ce dernier est plus qu’incertain car en phase de reprise.

Vauvenargues sait qu’une qualification passe par une grosse prestation de sa part, comme lors des quatre derniers matchs de Coupe de France au cours desquels Kéhi n’a pas encaissé le moindre but. La solidité défensive des Rhénans se confirme d’ailleurs en championnat (2e meilleur défense du National 3 Grand Est). Vauve’ rêve de poursuivre l’aventure, rêve d’un exploit qu’il dédié d’avance au papa de son épouse, décédé il y a trois ans. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Antoine Dietrich

Coupe du Monde féminine, lancement réussi à Reims

200 jeunes footballeuses étaient réunies ce samedi matin à Reims à exactement 500 jours du début de la coupe du Monde féminine en France.

La date est symbolique. Si ce samedi 20 janvier 2018 ne représente rien de particulier, elle fixe à exactement 500 jours, le début de la Coupe du Monde féminine qu’organisera la France en 2019. « C’est à la fois très loin et très proche », commente Jérôme Beaulande, cadre technique de la Ligue du Grand Est de Football. « C’était un peu le point de départ du lancement de cette Coupe du Monde à Reims, une des villes hôtes de l’événement ». Plus que les nombreuses réunions, au-delà du travail dans les écoles, la réalité du terrain a triomphé ce samedi matin au Five de Reims. Devant élus et responsables de clubs, près de 200 filles des catégories U6 à U15 venues de tout le département de la Marne, se sont réunies dans la bonne humeur à l’occasion d’un tournoi amical.

Au programme, du football bien sûr, mais aussi plusieurs animations ludiques au cours desquelles les jeunes filles ont pu par exemple faire tourner la roue/quizz pour répondre à des questions sur le fair-play, l’engagement citoyen ou encore sur les connaissances de leur région. L’occasion aussi pour chacune des participantes d’écrire un mot d’encouragement pour les Bleues sur des grandes pancartes, en vue de la Coupe du Monde.Attentives hors des terrains, les jeunes footballeuses le furent aussi sur les terrains. Et pour cause, un ballon était offert à chaque première buteuse sur des séquences « top buts » prédéfinies.

« C’est une grande satisfaction de voir que tous les clubs ont répondu à l’invitation », se félicite Jérôme Beaulande. Le district Marne et la Ligue Grand Est ne peuvent que s’en satisfaire. « L’objectif c’est de multiplier ces actions pour que les Rémois s’approprient cet événement. On s’approche de nos objectifs, on est passés en France de 70000 licenciées il y a 4-5 ans à plus de 160.000 aujourd’hui, dont 15000 dans le Grand Est. On aimerait en recenser 300.000 dans deux ans. Il faut continuer de développer la pratique. Les parents présents ont pu voir que leur fille était loin d’être toute seule à partager la passion du football ». Avec plusieurs joueuses de la D2 du Stade de Reims dont certaines, telles Hélène Fercocq ou Mathilde Kack sont internationales, pour encadrer les plus jeunes, et sous les yeux d’Arnaud Robinet, le maire de Reims et Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, plusieurs demoiselles ont aussi pu montrer leur talent. Prochaine étape durant les vacances de février pour un rassemblement U15 de 3 jours au Creps de Reims.

Elodie Sainte

Stage régional U15F

L’équipe technique régionale a programmé un stage U15F « Grand Est » du 26 au 28 février prochain, au Creps de Reims (ici lors du premier rassemblement fin octobre à Nancy – photo lgef.fff.fr) : la liste des 24 joueuses retenuesle programme du stage.

Rendez-vous pour les joueuses :

  • Territoire Alsace, à 9h dans le hall central de la gare de Strasbourg (responsable Sandrine Ringler)
  • Territoire Lorraine, à 9h30 à la gare « Lorraine TGV » (responsable Jérémy Moureaux)
  • Territoire Champagne-Ardenne, à 11h30 directement au CREPS de Reims (responsable : Thierry Blanchot)

Dislocation des joueuses :

  • Territoire Champagne-Ardenne, à 13h30 au CREPS de Reims
  • Territoire Lorraine, à 16h20 à la gare « Lorraine TGV »
  • Territoire Alsace, à 17h01 à la gare de Strasbourg, hall central

Coupe Nationale Futsal, 32es de finale

Les six clubs du Grand Est encore en lice connaissent désormais leur adversaire des 32es de finale, suite au tirage au sort qui a été effectué ce vendredi 19 janvier au siège de la FFF à Paris (photo Simon Morcel/fff.fr), notamment par Pierre Jacky le sélectionneur de l’Équipe de France de Futsal et cadre technique de la Ligue du Grand Est. Les rencontres se joueront le samedi 10 février (16h).

> Avion Futsal (2) – Reims Métropole Futsal (1)

> FC Kingersheim Futsal (1) – Paris Acasa Futsal (1)

> Sporting Futsal Behren (2) – Hautepierre Futsal Strasbourg (2)

> ES Fameck (3) – Espace Jeune Paris (2)

> Montceau Team (2) – Neuhof Futsal (1)

(Niveau 1 : D1 & D2 / Niveau 2 : Ligue / Niveau 3 : District ou ne disputant pas de championnat futsal)

Meyer, capitaine impatient

Loïc Meyer, le capitaine Spinalien (ici à droite – photo Philippe Bergdolt) décrit le dernier match de coupe compliqué mais victorieux et évoque également le premier 16ème de finale qu’il va vivre sur le terrain, mardi prochain (21h) face à l’Olympique de Marseille.

L’ancien du SR Colmar, qui a entamé sa troisième saison dans les Vosges vient de disputer un sacré 32ème de finale en Ile-de-France. Un exploit contre l’entente Sannois Saint-Gratien (N1) avec un but à la dernière minute. « C’était vraiment un match difficile, on n’avait pas la possession et on était souvent acculé sur notre but », raconte Meyer, mais les « Boutons d’or » ont su trouver les ressources pour aller au bout. « Toutes les lignes ont bien défendu et on n’a rien lâché avant qu’on les transperce en toute fin de match ». Une victoire au forceps donc, mais les Spinaliens voulaient la chercher. « Quand on a découvert le tirage des 32es, on savait qu’on pouvait le faire », explique le défenseur, qui va vivre pour la deuxième fois de sa carrière un 16e de finale, sauf que cette fois, sauf accident, il jouera.

La première fois c’était le 23 janvier 2010, un SR Colmar alors en CFA s’impose face à Lille en 32e au bout d’une séance de tirs au but interminable, avant de s’incliner de justesse face à Boulogne-sur-Mer, alors aussi en Ligue1. Dans les tribunes Loïc Meyer n’a pas pu aider ses coéquipiers. « Je m’étais fait les croisés très tôt dans la saison. C’était assez dur de vivre cette épopée de loin et de voir les coéquipiers s’épanouir dans cette coupe de France sans moi », raconte le capitaine du SAS. Mais cette fois, il est l’un des acteurs majeurs de ce parcours et va retrouver un ogre de Ligue 1 avec l’Olympique de Marseille. « L’émotion est dix fois plus grande aujourd’hui, parce que je vis l’événement totalement». Une rencontre unique à jouer mais il faudra reprendre le rythme ce vendredi contre Belfort, après le report du match du week-end dernier. « Ce match est important pour notre objectif de montée en fin de saison et c’est sûr qu’on aura de la confiance pour la coupe si on fait un bon match », confirme le défenseur central.

Les Vosgiens commenceront officiellement à parler de l’OM après Belfort, même si on se doute bien que l’engouement suscité par le match n’a évidemment pas épargné Loïc Meyer et ses coéquipiers.

Maxime Faure

Milazzo, souvenirs en mode majeur

L’ASC Biesheim d’Hervé Milazzo a hérité d’un tirage compliqué avec la réception de Grenoble, leader du National, en 16e de finale de la Coupe de France. Le technicien rhénan (photo Jorge De Carvalho) retrouve au passage un club où il a passé quatre saisons exceptionnelles.

Si tous les Biesheimois espéraient un club de Ligue 1 lors du tirage au sort effectué par Gérard Houllier et Camille Cerf, c’est Grenoble qui va se présenter au stade municipal pour une confrontation particulière et notamment pour deux éléments du club rhénan. Bruno Charoy et Hervé Milazzo sont heureux de retrouver les Isérois sur la route du stade de France. Le premier nommé a grandi à Grenoble et y a même joué pendant huit saisons mais n’a pas pu franchir la dernière marche qui mène au professionnalisme.

Ce monde dont rêve tous les enfants, Hervé Milazzo l’a connu avec deux clubs qui ont énormément compté pour lui : le FC Mulhouse et Grenoble foot 38 (née de la fusion en 1997 entre Grenoble et Norcap Olympique Grenoble). « Le FC Mulhouse est mon club de cœur mais Grenoble est mon club d’adoption. C’est là bas que j’ai presque tout connu et notamment un quart de finale de coupe de France avec une défaite face à Troyes (4-2). »

Le club mulhousien ayant déposé le bilan en 1999, Hervé Milazzo, décide de quitter son club formateur et s’engage alors dans la préfecture iséroise. Le club vient d’accéder en National et veut découvrir le monde pro dans les plus brefs délais. Le stratège rhénan revient sur cette période qui a compté dans sa vie « je me suis marié en 1998 et je suis arrivé là bas l’année suivante, c’était mon premier déménagement. Et puis c’est à Grenoble qu’est né mon fils. J’ai choisi Grenoble après avoir longuement discuté avec ma femme qui m’a conseillé de tenter l’aventure. Elle m’a toujours soutenue et a concédé pas mal de sacrifices. »

Tout les moments forts qui ont compté dans sa vie privée se sont prolongés alors sur le terrain et le défenseur central avoue « avoir beaucoup appris humainement car au début de l’aventure, nous nous sommes retrouvés tous ensemble, pendant quinze jours, les joueurs et nos femmes et cela a renforcé nos liens. Après un début compliqué, nous avons réussi une grosse série de huit ou neuf victoires d’affilées. Le hasard a voulu que nous disputions une « finale » lors de la dernière journée à Angers et nous devions gagner pour monter en Ligue 2. Malheureusement, nous faisons match nul et nous terminons quatrième. Dans le bus du retour, alors que beaucoup de joueurs étaient sollicités dans différents clubs, nous nous sommes dits que nous ne pouvions pas finir là-dessus. L’année suivante (2000-2001), nous terminons champion du National. » Ensuite c’est deux saisons en Ligue 2 pour Hervé Milazzo qui n’oublie pas les bons moments « le club était ambitieux et nous avons joué devant de belles affluences. » Les années se sont écoulées et Hervé Milazzo a roulé sa bosse dans quelques autres clubs mais reste toujours en contact avec ses anciens coéquipiers « il reste les réseaux sociaux pour pouvoir communiquer et suivre nos parcours. »

L’ASCB a-t-elle les moyens de battre Grenoble ? « Le jour du tirage à Lens, mon fils m’a envoyé les statistiques de Grenoble à l’extérieur et ils sont tout simplement invaincus depuis le 1er septembre (défaite 2-0 à Créteil-Lusitanos). En coupe de France, ils sont allés s’imposer au Gazélec d’Ajaccio, un club de Ligue 2 (2-1). » Le technicien va devoir gérer la prochaine rencontre à Prix les Mézières : « c’est mon souci actuel car nous sommes sollicités par pas mal de monde avec la presse et les sponsors. Nous ne devons pas occulter le championnat car si nous voulons connaitre une saison exceptionnelle nous devons chercher le maintien car nous savons qu’il va falloir finir à la dixième place pour se maintenir. » Courir deux lièvres à la fois n’est jamais aisé mais le dit le proverbe : l’appétit vient en mangeant et cette année les Biesheimois sont gloutons.

Jorge De Carvalho

Coupe de France (16es de finale). ASC Biesheim-Grenoble Foot 38, le 24 janvier (18h30)

Gambardella, 32es de finale !

Huit clubs du Grand Est sont encore de l’aventure en Coupe Gambardella – Crédit Agricole. Le tirage au sort a été effectué ce jeudi 18 janvier au siège de la FFF à Paris (photo fff.fr), place désormais aux 32es de finale de la compétition qui se joueront le dimanche 4 février.

> FCSR Haguenau (2) – Bourg/Bresse/Peronnas (2) à 15h

> US Vandoeuvre (2) – FC Sochaux Montbéliard (1) à 15h

> APM Metz (2) – AS St Priest (2) à 15h

> ESTAC Troyes (1) – AS Nancy Lorraine (1) à 15h

> Entente SSG (1) – RC Strasbourg Alsace (1) à 14h30

> AS Illzach Modenheim (2) – US Orléans Loiret (1) à 14h30

> ASPTT Dijon (2) – Stade de Reims (1) à 15h

(Niveau 1 : CN U19 / Niveau 2 : Ligue / Niveau 3 : District)

Collin et la pêche aux gros

Comme ses joueurs, comme les supporters du club, l’entraîneur spinalien attend avec une certaine impatience la venue de Marseille en Coupe de France ce mardi 23 janvier (21h). Il jette aussi un œil dans son armoire à souvenirs.

« On ne va pas se mentir, ce n’est pas simple de faire abstraction d’un match face à l’OM, même pour un entraîneur », reconnaît Xavier Collin, coach spinalien depuis 2015 et ancien latéral gauche du club il y a vingt ans. D’ailleurs, il fait partie des joueurs spinaliens qui avaient joué le dernier match des Vosgiens face à l’OM. C’était en D2, à l’occasion de la 2e journée de championnat, en 1995. « Oui, ça reste un souvenir énorme pour moi. On avait gagné 2-0 alors qu’on venait de monter en D2. J’avais 21 ans, en face c’était Marseille qui avait gagné la Ligue des Champions deux saisons auparavant ».

Mais ce n’est pas le seul fait d’armes d’un Xavier Collin qui avait aussi remporté la Coupe de la Ligue en 2000 avec Gueugnon face…au PSG. « Bien sûr, je m’appuie sur mon expérience pour permettre à nos jeunes joueurs de bien gérer l’événement qui arrive. Ce match, c’est avant tout l’occasion de mettre en lumière la ville, le club, les joueurs. On a vendu 7500 billets en une heure et demi et tout le monde s’est mobilisé ». Signe que le club est prêt à relever d’autres défis, comme celui de la remontée en National.

Car, avant Marseille, il y a un déplacement à négocier ce vendredi à Belfort face à une formation qui vient de passer 5 buts à St-Louis-Neuweg. « On est loin de nos objectifs en championnat. On sait qu’il va falloir faire une phase retour exceptionnelle pour aller chercher Andrézieux, mais on va essayer. On a une équipe très jeune, fortement renouvelée. Je savais qu’il faudrait du temps », poursuit l’ancien d’Ajaccio et Montpellier. En capitaine de chalut, Collin sait aussi l’enjeu que constituent ces rendez-vous pour lui aussi, jeune entraîneur de 43 ans qui compte en faire son métier. La mer est bonne, l’horizon est dégagé…Pour l’instant.

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