Coupe Grand Est : Fessenheim – Sts Geosmes, affiche du jour !

C’est le match phare des 32es de finale de la Coupe Grand Est, celui que les internautes ont choisi afin qu’il soit filmé ce dimanche. Gros plan sur une opposition de style qui ne manque pas de sel entre Fessenheim et le FC Sts-Geosmois (photo DR).

D’un côté, Fessenheim, club alsacien de R3, situé en milieu de classement du groupe O. Une commune de près de 2500 habitants plus connue, il faut le dire, pour la centrale nucléaire qu’elle abrite, la plus ancienne de France, que pour son club de football. Mais l’entraîneur, Alexandre Wendling, et son équipe ont fait parler d’eux en Coupe de France. Fin octobre, les Fessenheimois sont passés à quelques minutes d’un exploit retentissant face à Thaon, alors leader invaincu en National3 . Fessenheim a ouvert le score à la 90e avant d’encaisser deux buts…Dans les arrêts de jeu. Mais autant dire que ça a forcément donné des envies.

De l’autre, le FC Saints-Geosmois. Solide équipe de R2, virtuel leader de son groupe et solide défense qui entend bien aussi passer ce cap des 32es de finale. Saints-Geosmes, c’est une petite commune d’un millier d’habitants située à deux pas de Langres, à l’extrême sud de la Haute Marne, 60 km à peine au nord de Dijon. Au menu de ce dimanche, 220 kilomètres aller et 2h45 de route au moins, en passant par Vesoul et Belfort, pour rejoindre l’Alsace. Peu importe, à Saints-Geosmes on a prévu un bus qui sera rempli dimanche avec quelques supporters. Il faut dire que les Saints-Geosmois ont l’habitude de ces longs déplacements. L’entraîneur, Julien Gillet, a prévu un « repas tiré du sac » pour les joueurs. Dans le club du président Philippe Laurent, on sait garder les pieds sur terre et c’est le mode de conduite depuis trente ans qu’existe le FCG. Ce club formateur de 250 licenciés, qui fait partie du Groupement Sud 52, se veut « sympathique et familial », explique Jean-Paul Massotte, le trésorier.

« Je connais l’Alsace, j’y ai vendangé, mais on est content de découvrir de nouveaux clubs, même si nous n’avons aucune idée du niveau des équipes alsaciennes », poursuit le trésorier, bien content que cette Coupe Grand Est permette ces rencontres inédites. Rendez-vous dès le début de la semaine prochaine pour découvrir les meilleurs moments et les coulisses de ce match.

Jean Ruiz : « Toujours un plaisir de revenir »

Après Haguenau au septième tour, la Coupe de France offre à Jean Ruiz (ici en jaune) un nouveau retour en Alsace. Le défenseur central sochalien (L2), natif de Guebwiller, sera ce samedi sur la pelouse de Geispolsheim pour y affronter la FAIG (17h) à l’occasion du huitième tour de la compétition. Un deuxième épisode alsacien qu’il espère heureux pour respirer au cœur d’une saison sochalienne pour l’instant bien terne… 

Le dernier déplacement de Jean Ruiz et ses coéquipiers sochaliens en Alsace fût quelque peu mouvementé. En effet, les Francs-comtois ont frôlé la correctionnelle du côté du parc des sports d’Haguenau au septième tour de cette Coupe de France avec une qualification arrachée en prolongations : « on menait 3 buts à 1 mais il y a eu un petit relâchement, en Coupe de France ça ne pardonne pas. Heureusement on a réussi à inscrire un quatrième but en prolongations pour se qualifier » analyse le défenseur de 20 ans.

Ce huitième tour face à la FAIG est donc l’occasion pour Jean Ruiz de revenir près de chez lui. Passé par l’ASCA Wittelsheim et l’US Wittenheim, ces rencontres sont toujours spéciales pour le Guebwillerois : « c’est toujours un plaisir de revenir ici, même si jouer contre une équipe du 68 aurait été encore plus beau pour moi. Jouer en Alsace permet aussi à la famille de venir me voir jouer, c’est important. Je ne regarde pas tous les résultats des équipes de mes anciens clubs mais je suis leurs actualités et j’ai toujours des amis dans ces clubs là » explique-t-il. 

En délicatesse en championnat (17èmede Domino’s Ligue 2), les sochaliens entendent bien se servir de la Coupe de France pour se changer les idées, et cela commence dès samedi face à Illkirch-Graffenstaden : « On sait que si on arrive à faire un parcours ça peut nous apporter des moments de joie et c’est important pour le groupe. L’objectif est de pouvoir aller le plus loin possible et jouer contre de grosses écuries à l’image de notre 1/8èmede finale contre le PSG la saison passée (défaite 1-4). Samedi il faudra respecter nos adversaires et mettre beaucoup d’applications dans notre jeu pour se mettre à l’abri le plus vite possible » se projette Jean Ruiz qui sera donc vraisemblablement à la lutte ce samedi à 17h face à la formation illkirchoise pour un ticket en 32ème de finale.

Coupe de France : pas exotique, mais compliqué…

Le FC Metz, le CS Sedan Ardennes et l’ESTAC Troyes représenteront le Grand Est à l’extérieur lors de ce 8e tour de Coupe. Tour d’horizon des adversaires  qui évoluent tous en N2 ou en N1 pour des destinations pas forcément exotiques…

Pas simple lorsqu’on évolue en Ligue2 d’aller se déplacer sur le terrain d’un club de National2 surmotivé. Bien des équipes l’ont constaté à leurs dépens par le passé. Surtout lorsque les enjeux du championnat prime et que le besoin de faire souffler quelques cadres se justifie. Autant dire que les déplacements du FC Metz à Oissel ou de l’ESTAC à Saint-Pryvé Saint-Hilaire (photo) ne s’annoncent pas de tout repos. Et que dire de celui de Sedan, sur la pelouse du beau stade Michel Hidalgo de Sannois St-Gratien face à une équipe du National.

L’adversaire du FC Metz ce dimanche (13h30) est le CMS Oissel, club situé près de Rouen, en Normandie. C’est un club omnisports fondé en 1968 dans un village qui, aujourd’hui, compte environ 11000 habitants. Les Osseliens jouent dans le stade Marcel-Billard (2000 places) et le club compte environ 600 licenciés, ce qui en fait le troisième de la région. Depuis cette saison et pour la première fois de son histoire, le club évolue en National 2 et reste sur un début de saison correct en étant 12e du championnat après 13 journées, avec le maintien comme objectif. Le plus beau parcours en Coupe de France remonte à 2006, lorsque les normands atteignent les 32e de finale en se faisant éliminer par le FC Sochaux après un match cruel où, mené 1 à 0, Oissel égalise sur penalty dans les arrêts de jeu avant d’aller en prolongation et de concéder un but à la 118e minute par Jérémy Menez…A priori, même s’il faudra rester méfiant, c’est largement à la portée d’une équipe messine solide leader de Ligue2.

Le FC Saint Pryvé Saint Hylaire affrontera l’ESTAC Troyes ce samedi (18h). Saint-Pryvé est fondé en 2000 et basé dans la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (environ 5000 habitants), près d’Orléans. Le club joue dans le stade du Grand Clos (1800 places) et après avoir évolué pendant 7 ans en National 3, l’équipe obtient sa montée en National 2 pour la saison 2017/2018. Lors du dernier tour de la Coupe de France, le club, classé actuellement 5e en N2, a éliminé un club guyanais l’US Matoury (1-0), en marquant à la 93e minute du match !

Enfin, le dernier adversaire est l’Entente Sannois Saint-Gratien qui affrontera le CS Sedan Ardennes le samedi 8 décembre (17h), club fondé en 1989 et basé dans les deux communes de Sannois et Saint-Gratien (Val-d’Oise), près de Paris. Le club joue dans le Stade Michel Hidalgo (8000 places) et évolue en National. Après une série noire, les Franciliens viennent de s’imposer vendredi dernier à Dunkerque dans un match capital dans la lutte pour le maintien. Le club a déjà réalisé de beaux exploits en Coupe de France : lors de la saison 2005/2006, les joueurs du Val d’Oise atteignaient les 16es de finale en se faisant éliminer par Bordeaux à Chaban-Delmas (1-0). En 2010, l’Entente SSG se fait sortir au 8e tour par le FC Metz (3-0). En 2017, les Gratiennois réalisent un exploit retentissant en battant au 8e tour le Paris FC (3-2), pensionnaire de Ligue 2, avant de se faire sortir au tour suivant par Épinal en concédant un but à la dernière minute de jeu (2-1) !

Jimmy Gedik

Coupe de France : un esprit à cultiver ?

Alors qu’on la surnomme « la coupe de tous les possibles », certaines équipes (ici Raon, en bleu, 9 présences en 32e de finale au moins depuis 20 ans) arrivent à faire opérer « la magie de la coupe » de façon assez régulière. Mais d’où provient cette continuité dans la plus indécise des épreuves ?

« Tous les clubs amateurs veulent réussir un bon parcours en Coupe de France; je pense simplement que nous avons un supplément d’âme ! ». L’entraîneur adjoint de Raon l’Etape, Eric Champagne, qui a vécu les folles épopées de son club (notamment un 8e de finale en 2013 contre Bordeaux et un 32e de finale en 2016 contre Saint-Étienne), explique les raisons de ces succès à répétition : «la culture de la Coupe est avant tout un message à faire passer. Les dirigeants nous rappellent l’importance financière que représente cette coupe. Malgré les changements d’entraîneurs, de joueurs, ce message-là est toujours le même : réussir un bon parcours en Coupe de France. Ensuite, pour les joueurs, il y a la motivation de vouloir jouer contre les clubs professionnels et cela peut lancer des carrières. Certains de nos joueurs, comme Jonathan Clauss (qui joue à Arminia Bielefeld, D2 allemande) et Kelly Irep (qui vient de signer professionnel au Havre), se sont fait remarquer grâce à ces parcours».

Pour Stéphane Crucet, coach de Schiltigheim, club quart de finaliste en 2003, « la Coupe de France est avant tout une aventure qui appartient aux joueurs ». Une aventure qui reste dans l’histoire, comme cette fameuse photo d’équipe à la Meinau qui trône fièrement dans le club house du club… « Effectivement, les anciens nous rappellent souvent cette belle histoire…». Mais entre beau parcours en Coupe et championnat, il y a un juste milieu à trouver : «il est très difficile d’allier objectif en championnat et objectif en Coupe. Pour une équipe comme nous qui avons des objectifs en championnat, les matchs de Coupe deviennent compliqués à partir du mois de février car nous n’avons pas l’effectif pour jouer tous les 3 jours, ce qu’un club professionnel peut se permettre». Pour réussir un bon parcours, il y a donc « une part de chance au tirage qui compte énormément, mais il est vrai que certaines équipes sont en quelque sorte prédestinées à vivre un parcours intéressant du fait de leur ambition en championnat : ce sont des équipes qui cherchent à se maintenir et qui vont donc se transcender sur les matchs de Coupe… ».

Cédric Decker, qui était déjà entraîneur de St Louis lors du fameux 32e de finale contre Sochaux en 2010, porte le même constat qu’à Raon: « on sensibilise dès le début de la saison sur la Coupe. Un bon parcours est la meilleure chose qui puisse arriver à un club amateur en terme d’émotion et de partage, que ce soit pour les joueurs, les dirigeants, les bénévoles… ». Et même si cela signifie qu’il faut prendre des risques par rapport au championnat, « cela en vaut la peine par rapport à l’engouement que cela génère. Au fil des années, la Coupe de France rentre dans l’ADN du club… ». Raon, Schiltigheim et St-Louis/Neuweg seront sur le pré samedi pour tenter de continuer à rêver.

Jimmy Gedik

Le portrait d’Anthony Caci

Natif de Forbach, le jeune joueur formé au Racing Club de Strasbourg Alsace fait ses premiers pas en Ligue1 à 21 ans à peine, à l’image de sa place de titulaire dimanche dernier à Rennes. Il revient sur ses premiers pas de jeune footballeur et son arrivée au sein du club strasbourgeois. Un reportage signé Jimmy Gedik et Lysa Cheaïbi…

Histoires de Coupe à Prix !

Prix-les-Mézières tentera dimanche (13h30) de se hisser à nouveau en 32es de finale de la Coupe de France. Pour cela, les Ardennais devront dominer l’Olympique St-Quentin, club de National3.

Brice Medina est, à 37 ans, un des joueurs les plus expérimentés du groupe pirisien. Il a connu toutes les épopées de Coupe de France du club avec le 32e de finale face à Montpellier (après avoir sorti Schiltigheim), mais aussi le 16e de finale face à Fréjus après l’élimination de Feignies. Il évoque la Coupe de France et sa magie au micro de Franck Marquis…

Un beau souvenir pour l’AS Prix-les-Mézières avec le but de Muharrem Aktas qui avait envoyé les Pirisiens en 16es de finale de la Coupe de France à la 89e minute du match face à Feignies, en janvier 2017. Attention images amateur mais émotion garantie !

Coupe de France : 8e tour, une partie de plaisir ?

Organiser un 8e tour de Coupe de France est loin d’être simple, surtout si c’est la première fois et que l’adversaire proposé évolue au niveau pro. Témoignage de 3 présidents de clubs, qui s’emploient depuis 2 semaines pour organiser au mieux ces rencontres palpitantes.

« Toute la difficulté d’organisation d’un tel match repose sur le timing ». Guy Massaloux, le président de la FAIG, voit son club accueillir pour la première fois un pensionnaire de Ligue 2, le FC Sochaux (sam.17h à Geispolsheim) : «nous avons un cahier des charges imposé par la FFF. Le tirage au sort a eu lieu le mardi et nous avons appris le mercredi que nous ne pourrions pas bénéficier de dérogation concernant notre terrain qui n’est pas homologué pour accueillir une telle rencontre. Nous avions jusqu’au vendredi pour trouver un terrain de repli sinon le match était inversé… ». Le club a alors pris contact avec le club voisin de Geispolsheim, où se jouera finalement la rencontre : « cela engendre des frais supplémentaires d’organisation et nous avons du trouver un compromis avec eux car nous étions demandeurs… ».

Mais cette difficulté peut aussi se transformer en « plaisir », selon Nicolas Clasadonte, président de l’ES Thaon qui accueille Valenciennes (dim.15h), un autre club de Ligue 2 : « la seule difficulté pour nous est de répondre aux demandes de la FFF concernant la sécurisation du match ». Le club a en effet déjà organisé de telles rencontres (dont un 32e de finale contre Sochaux en 2013) : « cela nous donne une certaine expérience et nous permet d’anticiper. Environ 40 personnes se sont consacrés à l’organisation de ce match : la manière dont le club est structuré compte énormément !».

Avec des dotations en nette hausse cette année (pour un 8e tour : 22 500€, 32e : 52 500€), l’aspect financier compte beaucoup pour les clubs : « cette somme va surtout nous permettre d’équilibrer notre budget de la saison », confie le président de La Chapelle St-Luc, Nicolas Brugger, qui recevra Aurillac (N3), dimanche (13h30). « Notre budget annuel est de 140 000€. Cette dotation de 22 500€ est donc importante pour nous ». Mais l’organisation d’un tel match engendre aussi des coûts importants : « il faut trouver un médecin, un service de secours, un service de sécurité géré par une agence privée. Nous avons déjà plus de 2000€ de frais. ». « Comment nous allons utiliser cette dotation ? Nous allons pouvoir acheter du matériel supplémentaire et surtout du textile pour notre école de foot. Cet argent là doit surtout être investi pour les jeunes », conclut le président.

Jimmy Gedik

Coupe du Monde Féminine, les 24 équipes qualifiées connues !

Les 24 équipes qui disputeront la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™ sont désormais connues, à une semaine tirage au sort des groupes de ce Mondial féminin. La Nouvelle-Zélande s’est qualifiée tôt ce samedi matin au terme de la finale de la Coupe des Nations Féminine de l’OFC 2018 qui l’opposait aux Fiji (8-0). Elle décroche donc le dernier billet disponible pour la grand-messe du football féminin l’été prochain en France.

En Afrique, la CAN a connu son dénouement ce samedi. Les places de vainqueur, finaliste et troisième étant qualificatives pour la Coupe du Monde, le Nigeria et l’Afrique du Sud, qui s’affrontaient en finale ce week-end (0-0, tab 4-3), et le Cameroun, vainqueur du match pour la troisième place vendredi (ici au centre en vert, la défenseure de l’ASNL Christine Manie, capitaine du Cameroun – photo AFP/ouest-france.fr), ont donc également validé leur billet.

« Félicitations aux vingt-trois équipes qualifiées pour la Coupe du Monde ! La France et les Français se feront une joie de les recevoir, j’en suis convaincue. Maintenant, place au tirage au sort. C’est un véritable moment clé pour l’ensemble des coaches. Nous allons enfin connaître nos adversaires et pouvoir nous projeter dans la compétition et planifier de manière plus précise et plus concrète notre phase de préparation », a déclaré Corinne Diacre, sélectionneure de l’équipe de France féminine.

Le tirage au sort de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019™ se déroulera le samedi 8 décembre à 18h à La Seine Musicale (Boulogne-Billancourt). La cérémonie, retransmise en direct sur TMC, sera présentée par Amanda Davies et Denis Brogniart. Le tirage au sort sera quant à lui effectué par Alex Scott et Louis Saha avec l’aide de 7 assistants au palmarès sportif des plus impressionnants.

Pour rappel, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ aura lieu du 7 juin au 7 juillet 2019 dans neuf villes hôtes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Rennes, Valenciennes et Reims dans le Grand Est. Le match d’ouverture, auquel participera l’équipe de France, aura lieu au Parc des Princes tandis que les demi-finales et la finale se joueront à Lyon.

Retrouvez toutes les informations sur les 24 équipes qualifiées sur fifa.com :

  • Zone Afrique : Afrique du Sud, Cameroun, Nigeria
  • Zone Asie : Australie, Japon, République de Corée, RP Chine, Thaïlande
  • Zone Europe : Allemagne, Angleterre, Écosse, Espagne, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Suède
  • Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes : Canada, Jamaïque, États-Unis
  • Zone Océanie : Nouvelle-Zélande
  • Zone Amérique du Sud : Argentine, Brésil, Chili

+ d’infos sur la billetterie grand public (tous stades confondus) et la billetterie à tarifs préférentiels réservée aux clubs/licencié(e)s de la LGEF, pour les matchs à Reims.

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