Arbitrage : recrutement et fidélisation dans le Grand Est

En présence notamment du président de la Ligue Grand Est de Football, Albert Gemmrich, et d’Alain Sars, directeur technique adjoint en charge du secteur amateur à la Direction Technique de l’Arbitrage (DTA), plongez au cœur de la journée de travail dédiée aux sifflets du Grand Est qui s’est tenue ce samedi au siège de la LGEF à Champigneulles (photo Nicolas Grandidier).

Sous la houlette de Bernard Tournegros (représentant de l’arbitrage au Comité Directeur de la LGEF) et de Stéphane Villemin (président de la Commission Régionale d’Arbitrage), les débats entre les conseillers techniques en arbitrage et présidents de commissions départementales d’arbitrage de chaque territoire du Grand Est ont eu pour principaux sujets le recrutement des arbitres ainsi que leur fidélisation, avec un accent particulier sur la catégorie féminine. Un reportage signé Nicolas Grandidier…

Gambardella : on joue à douze !

Douze clubs du Grand Est (ici Troyes, tenant du titre) seront en lice ce week-end pour le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella, avec des objectifs différents. D’ailleurs, la Gambardella, ça sert à quoi ? Tour d’horizon des objectifs des uns ou des autres.

Ils sont douze. Douze clubs du Grand Est qui seront en lice pour ce premier tour fédéral de cette épreuve créée en 1954 du nom d’un ancien président de la FFF. Ce premier tour fédéral est aussi celui qui permet à des joueurs issus de clubs amateurs de revêtir le maillot officiel de l’épreuve, bien plus rare que son homologue de la Coupe de France. Parmi les matchs des clubs du Grand Est, on trouve de tout : du déplacement plus ou moins exotique comme Amnéville qui ira à Maubeuge, du derby du Grand Est entre Chapelle Saint-Luc et le Racing Strasbourg où le match que chaque joueur amateur rêve d’avoir le droit de disputer. A ce jeu-là, c’est le FC Mulhouse qui a gagné le droit de recevoir l’Olympique lyonnais, match qui se disputera sur le terrain d’honneur du Stade de l’Ill.

A Cronenbourg, quartier populaire de Strasbourg, la Gambardella a aussi pris une place particulière cette saison. Le FC Kronenbourg a réussi à se hisser en phase fédérale et recevra le FCO Dijon, leader actuel de son groupe du championnat national. Une belle récompense pour cette équipe qui évolue au niveau District. « On est très heureux d’en être arrivé là et on est encore plus content de pouvoir affronter un club comme celui de Dijon. C’est une vraie récompense pour les jeunes et le staff qui se sont investis dans le club », se félicite le coach, Frédéric Gluck. « Ce sont des matchs qui nous offrent beaucoup de visibilité, on voit de plus en plus de jeunes au bord du terrain qui viennent voir les matchs. La Gambardella crée un engouement autour du club. C’est la consécration d’un projet lancé il y a trois ans autour de la section des jeunes ».

A l’autre bout du territoire, il sera question de bien autre chose. Le derby entre Troyes, tenant national du trophée, et le Stade de Reims sera l’occasion pour un de deux centres de formation de poursuivre l’aventure. « C’est un moment important pour une équipe. Ce sont des matchs qui sont intéressants à jouer », explique Sébastien Desmazeau, l’entraîneur des U19 du Stade de Reims qui sont actuellement à la peine en championnat national. À ce stade de la compétition, pour un club comme Reims les priorités divergent de celle d’un club amateur. « L’intérêt de ces matchs couperets est que les joueurs savent qu’ils n’ont pas de deuxième chance et c’est un très bon apprentissage. Cela les oblige à se donner au maximum et à élever leur niveau de jeu. C’est aussi une occasion de souder des liens, de créer une dynamique de groupe». Sans compter la communication positive qu’apporte un beau parcours dans l’épreuve. Mais pour cela, il faudra aller bien plus loin qu’au deuxième tour.

Gaëtan Pilot

Le programme – Dimanche 16 décembre (14h30 sauf mention contraire)
RCSC Chapelle – Racing Strasbourg (12h)
Aulnay – FC Metz
Pagny/Moselle – AS Nancy/L.
ESTAC – Stade de Reims
Maubeuge – Amnéville
Raismes – Thionville
Mulhouse – Lyon
Haguenau – Bobigny
Kronenbourg – FCO Dijon

Communiqué officiel de la LGEF

La LGEF, son président Albert Gemmrich, son comité directeur, adressent une pensée en ce triste jour, en direction des victimes de la fusillade intervenue ce mardi soir à Strasbourg (photo 20minutes.fr). En signe de solidarité du football, la LGEF demande à ce que, avant le coup d’envoi, une minute de recueillement, quelle que soit la forme, soit observée le week-end prochain à l’occasion de tous les matchs prévus au niveau des compétitions de Ligue dans l’ensemble du Grand Est.

Coupe de France, les cadeaux et les autres…

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France s’est déroulé ce lundi soir à Paris. L’AS Saint-Etienne, qui avait souffert il y a deux ans à Raon, reviendra dans le Grand Est, opposée au petit poucet Olympique Strasbourg. Tour d’horizon des réactions.

« On a regardé le tirage tous ensemble et au moment où ils nous ont tirés, les joueurs ont sauté de joie et on s’est tous embrassé, c’était incroyable ! ». Les joueurs de l’équipe de l’Olympique Strasbourg (R2) ont de quoi être heureux. En effet, les Alsaciens, viennent d’apprendre qu’ils recevront au prochain tour Saint-Étienne, club emblématique de Ligue 1 : « C’est une très très grosse satisfaction » se félicite un Mohamed Khettab, entraineur de l’Olympique Strasbourg, encore sous le choc de l’annonce. « Je suis un peu plus âgé et après le tirage j’ai immédiatement pensé au match, comment espérer les vaincre… On va devoir garder notre réussite rester naturel et continuer à ne jamais parler de défaites mais doit-on rester identique pour autant ? Avec le coordinateur sportif on se pose beaucoup de questions mais on n’a pas la solution là alors on va se poser et on abordera ce match comme il se doit » Le club strasbourgeois, un des deux derniers clubs de R2 encore en lice en France, devra jouer son match sur une autre pelouse que la sienne, comme ils l’ont déjà fait au tour précédent. Et le coach de l’Olympique, bien que rêveur, préfère relativiser quant au lieu de cette rencontre : « Le lieu va beaucoup jouer, bien sur qu’on rêve tous de jouer à la Meinau mais si on joue sur un très grand terrain ça peut aussi nous être fatal. Je pense que ce serait mieux de jouer sur un terrain moins grand, où on pourrait plus sentir nos supporters au bord des barrières, où on pourrait sentir l’esprit amateur. ».

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, un autre club alsacien se retrouve sous le feu des projecteurs après ce tirage au sort. Le SC Schiltigheim, pensionnaire de N2, recevra lui aussi une grosse écurie de Ligue 1, le Dijon FC, actuel 16e du championnat. « On est tombé sur un gros morceaux mais si on en est arrivé là c’est pour défendre nos chances. On a l’avantage de jouer à domicile ce qui est une bonne chose mais on sait qu’on est loin d’être favoris, malgré leur dynamique en championnat il y a du talent en face et 4 divisions d’écart » préfère relativiser Stéphane Crucet, entraineur de Schiltigheim, plutôt calme et concentré après l’annonce de ce tirage. « La Coupe de France c’est la coupe des exploits, alors à nous de tout faire pour perdurer le plus long-temps dans cette compétition ».

Du côté de Raon l’Étape , 3ème et dernier club amateur de la région encore en course, la chance ne leur a pas offert un autre club de Ligue 1 comme ses confrères alsaciens. Mais l’entraineur du club lorrain, Michael Grand, voit ce déplacement dans le nord, du côté de l’Iris club de Croix pensionnaire de N2, comme une opportunité : « C’est sûr qu’on aurait voulu une Ligue 1 pour récompenser tout le monde, le staff, les bénévoles, les joueurs,… mais là on va tenter de créer un 3ème exploit. Certes c’est plus compliqué car on joue chez eux mais nous savons que ce n’est pas in-surmontable, on va aller là-bas sans pression et on va tenter de faire le meilleur résultat ». Mais cette rencontre ne va pas venir bouleverser le quotidien des joueurs lorrains, qui vont continuer à suivre leur préparation habituelle : « En attendant on doit se concentrer sur le championnat, on va faire la reprise comme prévu après les fêtes et on se penchera bien plus sérieusement sur la rencontre qui nous attend ».

Pour les cadors de la région, le tirage a été plutôt mitigé. Le Racing Club de Strasbourg et le Stade de Reims, les deux clubs de Ligue 1 qui viennent d’entrer en compétition, affronteront respective-ment le Grenoble Foot 38 et le RC Lens, 3e et 4e de Ligue 2. Strasbourg se déplacera tandis que Reims recevra. Les clubs lorrains ont été pour leur part plutôt épargnés, en effet l’AS Nancy Lorraine se déplacera en Auvergne-Rhônes-Alpes mais soit au Puy Fou 43 Foot (N2), soit chez le petit poucet, seul club de R3 encore en course, chez l’Entente Crest-Aouste (match programmé le 16 décembre). Le FC Metz devra se déplacer dans le nord à l’Olympique Saint-Quentin, actuel 3e de son championnat de N3. L’euphorie peut-elle perdurer ? La raison va-t-elle l’emporter ? Réponse sur le terrain le premier week-end de l’année prochaine !

Gaëtan Pilot

Mondial 2019 : République de Corée, Norvège et Nigeria pour les Bleues !

La République de Corée, la Norvège et le Nigeria seront les trois adversaires de l’Équipe de France lors du 1er tour (groupe A) de la Coupe du monde Féminine, France 2019 (7 juin-7 juillet), dont le tirage au sort a été effectué ce samedi à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (photo fff.fr). Neuf villes accueilleront les 52 matches de ce Mondial féminin, dont Reims dans le Grand Est avec 6 matchs programmés au stade Auguste-Delaune.

Pour cette première Coupe du monde Féminine de l’histoire en France, les Bleues de Corinne Diacre disputeront leurs rencontres le vendredi 7 juin contre la République de Corée à Paris (21h, match d’ouverture), le mercredi 12 juin contre la Norvège à Nice (21h) et le lundi 17 juin contre le Nigeria à Rennes (21h).

Pour ce tirage, les nations ont été classées dans quatre chapeaux, selon leur rang au classement mondial de la FIFA du 7 décembre. En tant que pays hôte, la France figurait automatiquement dans le chapeau 1. Les 24 équipes en lice ont été réparties en six poules de quatre :

  • Groupe A : France (pays organisateur, 3e mondial), République de Corée (14e), Norvège (13e), Nigeria (39e).
  • Groupe B : Allemagne (2e), Chine (15e), Espagne (12e), Afrique du Sud (48e). 
  • Groupe C : Australie (6e), Italie (16e), Brésil (10e), Jamaïque (53e).
  • Groupe D : Angleterre (4e), Écosse (20e), Argentine (36e), Japon (8e).
  • Groupe E : Canada (5e), Cameroun (46e), Nouvelle-Zélande (19e), Pays-Bas (7e).
  • Groupe F : États-Unis (tenants du titre, n°1 mondial), Thaïlande (29e), Chili (38e), Suède (9e).

À l’issue de la phase de poules, les deux premiers de chaque poule et les quatre meilleurs troisièmes (soit seize équipes) seront qualifiés pour les 8es de finale.

SIX MATCHS A REIMS

Neuf villes et stades de l’Hexagone ont été sélectionnés pour accueillir les 52 matches de la Coupe du monde Féminine 2019 : Paris, Lyon, Rennes, Valenciennes, Le Havre, Nice, Montpellier, Grenoble et la ville de Reims pour le Grand Est avec le stade Auguste-Delaune où se joueront cinq matchs du 1er tour et un 8es de finale (le programme ci-dessous).

LE CALENDRIER

  • Phase de poules : du vendredi 7 au jeudi 20 juin 2019.
  • 8es de finale : du samedi 22 au mardi 25 juin 2019.
  • Quarts de finale : jeudi du 27 au samedi 29 juin 2019. 
  • Demi-finales : mardi 2 et mercredi 3 juillet 2019 (Lyon, 21h).
  • Match pour la 3e place : samedi 6 juillet 2019 (Nice, 17h).
  • Finale : dimanche 7 juillet 2019 (Lyon, 17h).

BILLETTERIE

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Assemblée fédérale, les temps forts

L’Assemblée d’hiver de la FFF s’est tenue ce samedi matin à la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, présidée par Noël Le Graët, et s’est ouverte en présence de Gianni Infantino, président de la FIFA, présent à Paris à l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde féminine, France 2019. Durant cette AG, l’instance fédérale a notamment annoncé l’opération spéciale « clubs », suite aux retombées du titre de champion du monde (photo fff.fr).

Opération spéciale « clubs »

Dans le cadre de son plan Ambition 2020 et grâce aux retombées du titre de champion du monde 2018, la FFF met en œuvre une opération spéciale pour les clubs amateurs. Une dotation de 10 M€ bénéficiera à 10.000 clubs amateurs autour de deux volets, la formation et le matériel (textiles, ballons, matériel technique). Ce soutien exceptionnel s’adresse aux clubs de moins de 100 licenciés (avec une offre spécifique pour le futsal) et aux clubs possédant une école de football (masculine, féminine).

90 M€ en faveur du football amateur en 2018/2019

Lionel Boland, trésorier de la FFF, a souligné la nouvelle progression en 2017/2018 des aides consacrées à l’action en faveur du football amateur qui se sont élevées à 79,5 M€ (aides aux ligues, districts et clubs, dotations Coupe de France, actions de développement), soit 34 % des recettes de la FFF. « Ces aides approcheront les 90 M€ en 2018/2019 », a-t-il indiqué.

2,07 millions de licenciés 

La FFF compte actuellement 2,07 millions de licenciés. Ses effectifs – pratiquants, éducateurs, dirigeants, arbitres – se sont accrus de 39 300 licenciés entre 2017 et 2018. Le nombre de féminines s’établit à 169 000 (+16 400).

Avec les sélectionneurs

Didier Deschamps et Corinne Diacre, les deux sélectionneurs nationaux, ont suivi et sont intervenus au cours de cette Assemblée. La responsable de l’Équipe de France féminine a notamment appelé le football français à soutenir les Bleues dans la perspective de la Coupe du monde féminine de la FIFA, France 2019 (du 7 juin au 7 juillet). « L’Équipe de France féminine a vraiment besoin de vous sentir derrière elle », a insisté Corinne Diacre.

Les rapports moral et financier de la FFF pour l’exercice allant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018.

LES TEMPS FORTS DE CETTE AG A LIRE SUR FFF.FR

Coupe Grand Est : Fessenheim – Sts Geosmes, affiche du jour !

C’est le match phare des 32es de finale de la Coupe Grand Est, celui que les internautes ont choisi afin qu’il soit filmé ce dimanche. Gros plan sur une opposition de style qui ne manque pas de sel entre Fessenheim et le FC Sts-Geosmois (photo DR).

D’un côté, Fessenheim, club alsacien de R3, situé en milieu de classement du groupe O. Une commune de près de 2500 habitants plus connue, il faut le dire, pour la centrale nucléaire qu’elle abrite, la plus ancienne de France, que pour son club de football. Mais l’entraîneur, Alexandre Wendling, et son équipe ont fait parler d’eux en Coupe de France. Fin octobre, les Fessenheimois sont passés à quelques minutes d’un exploit retentissant face à Thaon, alors leader invaincu en National3 . Fessenheim a ouvert le score à la 90e avant d’encaisser deux buts…Dans les arrêts de jeu. Mais autant dire que ça a forcément donné des envies.

De l’autre, le FC Saints-Geosmois. Solide équipe de R2, virtuel leader de son groupe et solide défense qui entend bien aussi passer ce cap des 32es de finale. Saints-Geosmes, c’est une petite commune d’un millier d’habitants située à deux pas de Langres, à l’extrême sud de la Haute Marne, 60 km à peine au nord de Dijon. Au menu de ce dimanche, 220 kilomètres aller et 2h45 de route au moins, en passant par Vesoul et Belfort, pour rejoindre l’Alsace. Peu importe, à Saints-Geosmes on a prévu un bus qui sera rempli dimanche avec quelques supporters. Il faut dire que les Saints-Geosmois ont l’habitude de ces longs déplacements. L’entraîneur, Julien Gillet, a prévu un « repas tiré du sac » pour les joueurs. Dans le club du président Philippe Laurent, on sait garder les pieds sur terre et c’est le mode de conduite depuis trente ans qu’existe le FCG. Ce club formateur de 250 licenciés, qui fait partie du Groupement Sud 52, se veut « sympathique et familial », explique Jean-Paul Massotte, le trésorier.

« Je connais l’Alsace, j’y ai vendangé, mais on est content de découvrir de nouveaux clubs, même si nous n’avons aucune idée du niveau des équipes alsaciennes », poursuit le trésorier, bien content que cette Coupe Grand Est permette ces rencontres inédites. Rendez-vous dès le début de la semaine prochaine pour découvrir les meilleurs moments et les coulisses de ce match.

Jean Ruiz : « Toujours un plaisir de revenir »

Après Haguenau au septième tour, la Coupe de France offre à Jean Ruiz (ici en jaune) un nouveau retour en Alsace. Le défenseur central sochalien (L2), natif de Guebwiller, sera ce samedi sur la pelouse de Geispolsheim pour y affronter la FAIG (17h) à l’occasion du huitième tour de la compétition. Un deuxième épisode alsacien qu’il espère heureux pour respirer au cœur d’une saison sochalienne pour l’instant bien terne… 

Le dernier déplacement de Jean Ruiz et ses coéquipiers sochaliens en Alsace fût quelque peu mouvementé. En effet, les Francs-comtois ont frôlé la correctionnelle du côté du parc des sports d’Haguenau au septième tour de cette Coupe de France avec une qualification arrachée en prolongations : « on menait 3 buts à 1 mais il y a eu un petit relâchement, en Coupe de France ça ne pardonne pas. Heureusement on a réussi à inscrire un quatrième but en prolongations pour se qualifier » analyse le défenseur de 20 ans.

Ce huitième tour face à la FAIG est donc l’occasion pour Jean Ruiz de revenir près de chez lui. Passé par l’ASCA Wittelsheim et l’US Wittenheim, ces rencontres sont toujours spéciales pour le Guebwillerois : « c’est toujours un plaisir de revenir ici, même si jouer contre une équipe du 68 aurait été encore plus beau pour moi. Jouer en Alsace permet aussi à la famille de venir me voir jouer, c’est important. Je ne regarde pas tous les résultats des équipes de mes anciens clubs mais je suis leurs actualités et j’ai toujours des amis dans ces clubs là » explique-t-il. 

En délicatesse en championnat (17èmede Domino’s Ligue 2), les sochaliens entendent bien se servir de la Coupe de France pour se changer les idées, et cela commence dès samedi face à Illkirch-Graffenstaden : « On sait que si on arrive à faire un parcours ça peut nous apporter des moments de joie et c’est important pour le groupe. L’objectif est de pouvoir aller le plus loin possible et jouer contre de grosses écuries à l’image de notre 1/8èmede finale contre le PSG la saison passée (défaite 1-4). Samedi il faudra respecter nos adversaires et mettre beaucoup d’applications dans notre jeu pour se mettre à l’abri le plus vite possible » se projette Jean Ruiz qui sera donc vraisemblablement à la lutte ce samedi à 17h face à la formation illkirchoise pour un ticket en 32ème de finale.

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