Coupe de France Féminine : 3 équipes pour un exploit

Trois clubs du Grand Est sont en lice ce dimanche pour les 8es de finales de la Coupe de France. Les trois seront à l’extérieur et les trois (FC Metz, ESAP Metz- photo en bleu- et Vauban Strasbourg) devront réaliser l’exploit pour poursuivre l’aventure.

La première rencontre de ces clubs du Grand Est est sans aucun doute la plus déséquilibrée. En effet l’ESAP Metz (D2F gr B) se rendra chez les nordistes du LOSC qui jouent D1, même si les Lilloises y sont mal classées. Koami Dos Reis, l’entraineur messin : « on peut dire que c’est un tirage difficile, ça reste face à une équipe de D1 et on aurait aimé que ce soit chez nous, on joue tout les matchs à l’extérieur on aurait aimé jouer cette fois ci devant notre public ». Pour lui, la priorité reste le championnat mais il compte créer la surprise en coupe : « notre objectif n’est pas la coupe de France mais le maintien, ce n’est pas notre occupation première. C’est un plus pour les joueuses. On peut dire que ce serait un exploit d’aller gagner à l’extérieur face à une D1, mais un match de coupe reste un match de coupe on va vendre chèrement notre peau ».

A priori, le match entre le FC Fleury 91 et le FC Metz, tous deux en D1, s’annonce le plus équilibré des clubs du Grand Est. Certes, Les Messines sont moins bien classées et ont perdu leur confrontation directe en championnat. Toutefois, leur victoire face à Guingamp pour attaquer l’année 2019 leur a permis de faire le plein de confiance avant d’aborder cette rencontre.

Au même moment, Vauban se déplacera à l’ESOF La Roche-sur-Yon, tous deux pensionnaires de D2 Féminine. Pour les Strasbourgeoises la donne est différente face à une équipe de même niveau mais mieux classée en championnat. L’entraineur Stéphane Martos souhaite « utiliser les matchs de coupe comme matchs de préparation pour acquérir de la confiance et permettre à des joueuses qui étaient blessées de revenir dans le groupe ». Il n’oublie pas pour autant l’objectif qui est de faire mieux que l’année précédente : « en coupe, on joue pour gagner, l’année dernière on était en 8e cette année on fait pareil et on espère bien atteindre les quarts ».

Arthur Thieulent

Séminaire R2 : des débats constructifs

Ce samedi 19 janvier avait lieu au stade Marcel-Picot de Nancy un séminaire des clubs de R2, orienté vers ceux qui sont concernés par une accession au R1 à court ou moyen terme. Les dirigeants des clubs ont pu se retrouver et échanger sur différents thématiques avec des interlocuteurs de la LGEF.

Certains sont venus de loin samedi pour participer dans le cadre confortable des salons du Stade Marcel Picot de l’AS Nancy-Lorraine à une journée de travail en présence d’élus et de l’ensemble des services de la LGEF. La matinée a été l’occasion, en plénière, d’échanges parfois vifs car tout a été pu être évoqué sans tabou, et parfois sans filtre. Mais la matinée a surtout été le moment de faire connaissance, chaque club, une vingtaine au total, se présentant tour à tour, évoquant ses propres réalités et montrant, si besoin était que tous ne sont pas logés à la même enseigne selon qu’on soit en zone rurale ou urbaine, selon les relations entretenus avec la collectivité qui abrite le club, selon son département d’origine. Sans oublier l’intervention de Segundo Simon, directeur sportif du club de Vandoeuvre sur le thème : « vous venez d’accéder en Régional1, qu’est-ce que ça change ? Et pas seulement au niveau sportif.

L’après-midi, la petite cinquantaine de personnes présentes, a été répartie dans trois groupes de travail. Le premier qui réunissait les présidents ou leurs représentants a planché sur des sujets concrets de leur choix comme l’arbitrage et son statut ou certains aspects réglementaires. Le second groupe a permis d’aborder la question de la gestion financière du club en présence d’un membre de la commission régionale de contrôle qui intervient à partir du Régional1. Enfin, le dernier groupe, où se sont retrouvés les référents techniques des clubs a abordé tous les sujets d’actualité : nouveau statut des jeunes, réforme des compétitions, calendriers, statut de l’arbitrage, technique de recrutement de nouveaux arbitres, relations avec la Ligue ou encore projet Foot Valeurs mis en place par la LGEF. Au total, des échanges constructifs qui auront au moins permis des échanges qui feront sans doute évoluer la relation Ligue-Clubs.

Les réactions à l’issue du séminaire :

Les aventures d’ettie, mascotte officielle du Mondial féminin

Moins de 5 mois avant le début de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019, ettie, la mascotte officielle de la compétition, fille de Footix à la personnalité résolument facétieuse et sportive, va débuter une série d’aventures toutes plus attrayantes les unes que les autres (photo DR). Chacun des épisodes la mènera dans une des neuf villes hôtes, dont Reims, qu’elle s’appliquera à mettre en valeur à travers des défis sports et nature.

En marge du premier match des Bleues en 2019, France – Etats-Unis au Stade Océane ce samedi 19 janvier, ettie s’est déplacée au Havre et a relevé son premier défi : monter sur un BMX et faire le show sur les plages normandes. Pari tenu puisque la jeune mascotte s’est essayée avec succès aux différentes figures de ce sport devant un large public amusé et admiratif ! La vidéo innovante de la première aventure de cette saga est à retrouver ci-dessous.

Jusqu’au 7 juin, jour du match d’ouverture du tournoi, France – République de Corée, au Parc des Princes, ettie continuera d’animer les villes hôtes avec ses défis de plus en plus fous : sauter en parachute à Valenciennes, défier Camille Abily en paddle à Lyon ou encore faire du ski nautique à Reims. Tous ses fans pourront la suivre sur les plateformes digitales de la FIFA où les vidéos seront dévoilées au rythme d’une toutes les deux semaines.

Pour rappel, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019 se jouera du 7 juin au 7 juillet prochains dans neuf villes hôtes (Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes).

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Coupe Nationale Futsal : au tour des derbys

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe Nationale Futsal a été effectué ce jeudi après-midi au siège de la Fédération à Paris par l’ancienne internationale française Laura Georges, aujourd’hui secrétaire générale de la FFF (photo Vincent Orsini/fff.fr). Des derbys sont au menu des clubs du Grand Est, programmés le samedi 9 février prochain. Réactions à chaud de certains coaches…

« On peut dire qu’on n’a pas été gâté par le tirage », déclare Toufik Benamar, l’entraineur du Collectif Illzach, alors qu’il vient d’apprendre le nom de son adversaire. « Affronter une D2 c’est compliqué et en plus Pfastatt, c’est une des équipes doyennes du futsal en Alsace, ils en sont presque à l’origine ». Actuellement premier de leur championnat Futsal R1 Alsace, les Illzachois tenteront de venir à bout de leur voisin de D2, un an après leur défaite contre Kingersheim lors des finales régionales, car ils tiennent à cette coupe et peu importe leur adversaire. « On a une grosse cylindrée en face, mais il est clair qu’on ne va pas se cacher non plus et on va jouer sans complexe. On va jouer pour gagner ! » s’exclame le coach alsacien qui assure que les dés sont bien loin d’être jetés : « nous aussi on a des atouts dans notre manche, on a quelques anciens de Pfastatt Futsal par exemple et puis on va jouer un derby à domicile et ça c’est un avantage, donc rien n’est joué ». Actuellement en tête du championnat, cette rencontre de coupe nationale se présente, quoi qu’il arrive, comme un bon entrainement pour la suite de la saison confie Benamar : « ça va permettre aux joueurs de préparer la suite du championnat et les éventuels barrages de fin de saison, où on rencontrera à nouveau des équipes de ce calibre ». Mais plus qu’une simple rencontre ou qu’un derby, c’est l’esprit de la coupe qu’on peut retrouver ici au Collectif, un esprit de fraternité et de fête qui satisfait tout à fait le coach alsacien : « je me méfie principalement de Rachid Barkat, il a 41 ans mais c’est le plus dangereux je vous le dis (rire) ! Plus sérieusement, ça va être une belle fête pour nous, on va tout donner et j’espère que les clubs alsaciens feront le plein ».

A l’autre bout du Grand Est, Reims Métropole affrontera un adversaire qu’il connaît bien, Lille Fâches, autre pensionnaire de D2. Les deux clubs pointent dans le bas de tableau du championnat (Lille est 7e, alors que Reims est 8e). Lors du match aller, les Rémois s’étaient imposés à domicile (5-4). Pour le président de Reims Métropole, Didier Soisson, « c’est un tirage correct, c’est un adversaire qu’on connaît bien et que nous avons battu en championnat mais comme avec tous les matchs, il faudra se méfier ». Le club champardennais, qui a réalisé son meilleur parcours dans cette coupe il y a trois saisons en atteignant les 16es de finale, essayera d’égaler ce parcours : « il n’y a pas de match facile, comme on a pu le voir contre Gérardmer (club de niveau district, victoire au tour précédent 12-8 après prolongations). Nous allons affronter deux fois de suite Lille Fâches, une première fois en championnat à l’extérieur lors de notre prochain match, puis en les recevant lors du match de coupe. Notre priorité reste néanmoins le championnat », conclut le président.

Autre derby du Grand Est à l’occasion de ces 32es de finale, celui entre Vosgiens et Alsaciens. Raon l’Étape, un des seuls clubs encore en lice à ne pas disputer de championnat futsal, recevra le FC Brunstatt, tombeur de Kingersheim (D2) en finales régionales (9-6), pour une affiche qui promet et qui permettra surtout de qualifier automatiquement un deuxième club du Grand Est au prochain tour. Et enfin, les Strasbourgeois du Neuhof Futsal recevront le club du FC Dijon Clenay, lanterne rouge de leur groupe B de D2 avec une victoire en 10 journées. Demi-finaliste en 2005, 2006 et 2007, le club bourguignon aura surement à cœur de prendre sa revanche, un mois après avoir été défait 6 buts à 2 en championnat par les hommes de Jésus De Pedro.

LE TIRAGE COMPLET DES 32ES DE FINALE

Jimmy Gedik/Gaëtan Pilot

Détection U15 à Novéant, les joueurs convoqués le 2 février 2019 à Novéant

L’équipe technique régionale a retenu 50 joueurs U15 pour une détection programmée au stade de la Forge à Novéant-sur-Moselle (ici la saison dernière – photo LGEF), ce samedi 2 février (9h30) : les joueurs convoqués.

Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre du suivi des jeunes de la génération 2004, avec pour objectif cette saison de composer les 2 sélections U15 Grand Est, l’une « Avenir » et l’autre « Elite ». Celles-ci seront amenées à participer aux interligues en avril prochain. « Ce rassemblement correspond à la première étape de détection en Lorraine au niveau de la LGEF et fait suite aux détections qui ont eu lieu dans les districts. Cette première phase ne concerne que des joueurs hors pôle espoirs et clubs professionnels, qui eux entreront lors d’une deuxième phase le 6 février prochain » explique Franck Boschetti, conseiller technique régional en charge du Projet de Performance Fédéral.

Gambardella, tirage des 16es… des chocs et des retrouvailles

Le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe Gambardella – Crédit Agricole a été effectué ce jeudi midi par l’ancien international français Sydney Govou, au siège de la FFF. Le 3 février prochain, le RC Strasbourg (ici en bleu – photo Mathieu Hohlfeld) se déplacera en Île-de-France pour affronter l’Entente Sannois Saint-Gratien, une équipe qui ne lui est pas étrangère, alors que l’AS Nancy-Lorraine (ici en blanc – photo Pierre Rolin/estrepublicain.fr) se déplacera pour sa part à Nantes. Réactions des coaches après ce tirage…

« Ce n’est pas une revanche, mais plutôt des retrouvailles », confie le coach du Racing, Régis Arnould. Son équipe se déplacera en effet sur le terrain de l’Entente SSG, un club qu’avaient déjà croisé les Strasbourgeois la saison précédente (défaite 2-0 en 32es). « Cela va être un match compliqué, car on connaît déjà un peu les joueurs. On sait par avance que c’est une équipe qui va nous embêter ». Mais pour le coach de l’équipe, l’intérêt de ces matchs réside surtout dans l’expérience que peuvent acquérir les jeunes : « la Coupe Gambardella n’est pas forcément un objectif. L’objectif, et c’est une politique que nous avons mise en place avec François Keller, est de permettre au Racing Mutest Academie, le centre de formation strasbourgeois, de se développer en donnant une chance aux joueurs les plus jeunes pour les préparer au plus haut niveau. Nous avons la plupart du temps 8 à 9 joueurs titulaires issus de la première année, alors qu’Auxerre aligne environ 8 titulaires de deuxième année… Ismaël Aaneba et Mamoudou Karamoko (qui ont joué contre Grenoble hier soir en 32es de finale de Coupe de France), évoluaient parfois dans notre équipe la saison précédente. La passerelle entre les U19 et l’équipe première est donc proche », conclut le technicien alsacien.

Pour le dernier club lorrain encore en course, Sydney Govou a eu la main lourde ce midi. Après avoir pris leur revanche et s’être défait en 32es du tenant en titre de cette coupe, l’ESTAC Troyes, les espoirs de l’AS Nancy Lorraine tenteront, tant bien que mal, de poursuivre leur sans faute en se déplaçant à Nantes pour ces 16es de finale : « le tirage nous a fait tomber face à un bon morceau, confie Patrick Moreau l’entraineur des U19 de l’ASNL, mais on va essayer de faire le mieux possible et je sais qu’on en est capable ». Tous deux pensionnaires de National U19 dans des groupes différents, à l’heure de la trêve hivernale leurs situations ne sont pourtant pas les mêmes. D’un côté, les Nantais, 7e en championnat avec 23 points et à seulement 3 points du trio de tête. Les Canaris se sont débarrassés de Rennes, champion d’automne du groupe C de National U19 et de Laval, également pensionnaire de ce championnat, lors des deux tours précédents.

De l’autre côté, les Lorrains sont en ce moment en difficulté en championnat. Avant dernier de leur groupe avec 11 points, les espoirs nancéiens se sont donnés de l’air le week-end dernier en prenant leur revanche et en venant à bout de leur voisin troyen, 2 buts à 1, lors des 32es de finale. Conscient de leur statut avant d’aborder cette rencontre, le coach lorrain assure que rien n’est déjà joué pour autant : « on ne part pas avec un avantage on s’en rend compte, en plus il est clair qu’on préfère toujours recevoir, mais je vous assure qu’on ira à Nantes avec la même envie de gagner que si on les recevait ». Malgré ces difficultés en championnat, Patrick Moreau reste concis sur le fait qu’ils ne vont pas prendre cette coupe à la légère pour autant : « on a des objectifs et dans cette coupe, la première des choses est de tenter d’aller au bout, c’est un match à jouer et on sera là pour faire et donner le maximum ».

Gaëtan Pilot/Jimmy Gedik

National3 : le prono des coachs !

Il y a un an, à quelques jours de la reprise de la 2ème partie de saison, les dés étaient loin d’être jetés en National3. Celui qui finirait en tête 5 mois plus tard, Haguenau, pointait à la 12ème place d’un championnat dont Mulhouse était à la trêve sacrée champion d’automne. A l’aube de la reprise du championnat pour certains clubs (rencontres en retard), les entraineurs des clubs de N3 ont accepté de jouer au jeu des pronostics. Pas simple.

« C’est un championnat très homogène », confie Hervé Milazzo, l’entraineur de Biesheim : « On va attendre à partir de fin mars/début avril pour voir les grandes tendances et ça risque de bouger au niveau du classement, en haut comme en bas, donc rien n’est encore figé ». Cette analyse illustre parfaitement ce championnat : ouvert et relevé. Et pourtant, après sondage, les coachs de R1 ont été unanime sur la composition du trio de tête en fin de saison : Sarre Union, Mulhouse et Thaon. 

Composant déjà le trio de tête à la trêve hivernale, ce sont eux qui ont fait la plus grosse impression en cette première moitié de saison, tant sur le point comptable que footballistique. Mais un championnat ça ne se remporte pas à 3. En effet, si le trio de tête se démarque lui du reste du championnat, un seul finira champion en fin de saison. Si pour certains Mulhouse et Thaon sont taillés pour, aujourd’hui les coachs voient en majorité Sarre Union consolider son fauteuil de leader et accéder au N2, 3 ans après l’avoir quitté : « Je crois que Sarre-Union a connu des petites difficultés ces derniers temps et ça, ça va fédérer les joueurs et là peut être qu’ils pourront renverser des montagnes », indique François Keller l’actuel coach de la réserve strasbourgeoise, « Et comme je suis bas-rhinois je le sens bien, je vais mettre une pièce sur eux ».

De son côté, l’équipe strasbourgeoise, actuelle 4ème avec une rencontre en retard, n’est pas en reste en ce qui concerne ces projections. Et il en est de même pour son homologue champardennaise de Troyes. En effet les deux clubs, jouissant de leur statut de réserve de Ligue 1, complèteront ce top 5 en fin de saison, et à l’unanimité selon les entraineurs du groupe. Ceux-ci justifient leur choix en mettant en avant la profondeur d’effectif des équipes et la difficulté à aborder ces rencontres pour eux : « Chaque année on ne sait pas si on va réussir à monter, mais on est toujours des outsiders », avoue le coach de la réserve troyenne Gharib Amzine.

Mais derrière ces 5 là, tout est encore possible et tout reste encore à faire : « Celui qui sait déjà qui va descendre à la fin de la saison alors qu’il me le dise, parce que c’est vraiment trop serré comme championnat pour donner une réponse », analyse Jean-Louis Monteiro, entraineur du club de l’Agglomération Troyenne. Même si Épernay a accumulé un certain retard et compte actuellement 6 points en 11 journées, les coachs sont catégoriques, il est trop tôt pour enterrer déjà une équipe : « Pour les avoir joués je peux vous assurer qu’Épernay n’est pas à sa place », confie le coach mulhousien Éric Descombes, avis partagé par Stéphane Léoni, l’entraineur de l’actuel leader du championnat, Sarre-Union : « Il ne faut pas enterrer Épernay, ils ont encore un rôle à jouer dans ce championnat, vous savez ici 2-3 victoires d’affilée peuvent vous ramener en haut rapidement ».

Pour conclure, un mot sur les arrivés/départs dans le championnat. A l’inverse de la plupart des équipes du groupe qui ont gardé leur effectif inchangé, certaines exceptions sont à noter pour cette deuxième partie de saison. Amnéville a profité de la trêve pour réaliser de belles affaires en signant l’ancien pensionnaire de Ligue 1 avec Nancy Paul Alo’o Efoulou ainsi que le jeune milieu de terrain offensif Gregory Adler en prêt de Dudelange, club de 1ère division luxembourgeoise. De son côté Saint-Louis réalise lui aussi une très belle affaire dans mercato avec l’arrivé d’un autre ancien professionnel formé à Strasbourg Jean-Christophe Vergerolle. Côté départ, le leader Sarre Union enregistre le départ de Vincent Bauer tandis que la réserve troyenne a également perdu deux acteurs de sa première partie de saison, Randy Gotemi et Bakary Sissoko, tous deux partis en prêt.

Gaëtan Pilot

Stage Elite des jeunes arbitres fédéraux

Trois jeunes arbitres du Grand Est ont participé à un stage Elite des jeunes arbitres fédéraux (JAF), le week-end dernier à Clairefontaine (photo LGEF), où seulement 20 arbitres sur toute la France étaient convoqués. Il s’agit de Christophe Tani (licencié au FC Bassin Piennois), Maxence Richard (licencié au SAS Epinal) et Thomas Vincent (licencié à l’ES Fagnières).

A eux désormais de confirmer en réalisant de bonnes prestations lors de cette deuxième partie de saison, pour être éventuellement désignés sur des évènements comme le tournoi international de Montaigu, la finale de la Coupe Gambardella – Crédit Agricole, les finales nationales U17 et U19 ou même pour candidater à la fédération au titre de Fédéral 4, en tant que JAF.

Labels Jeunes et EFF, date butoir le 31 janvier !

Pleinement inscrit dans la politique d’accompagnement des clubs, le Label Jeunes et le Label « Ecole Féminine de Football (EFF) » représentent de véritables distinctions fédérales en matière de structuration (photo Philippe Bergdolt). Les clubs, souhaitant s’engager dans cette voie, ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour faire acte de candidature via leur compte Footclubs.

Soumis au respect de critères incontournables et d’autres cumulables, le Label Jeunes et le Label « Ecole Féminine de Football (EFF) » s’articulent autour de quatre axes d’évaluation : le projet associatif, le projet sportif, le projet éducatif et le projet de formation de l’encadrement. Ces labels sont accessibles à tous les clubs et groupements de clubs qui respectent le périmètre proposé, quel que soit leur niveau de compétition et sont délivrés à trois niveaux pour une durée de trois saisons : Espoir/Excellence/Élite pour le Label Jeunes et Or/Argent/Bronze pour le Label EFF.

Pour cette campagne 2018/2019, à ce jour, la LGEF a recensé 19 candidatures (dont 7 clubs fédéraux) pour le Label Jeunes et 16 candidatures pour les EFF. « Ce qui est important dans un premier temps, c’est de valider la démarche. Ensuite, les clubs ont jusqu’au 15 mai 2019 pour boucler leur dossier (pièces justificatives, fiche club, bilan PEF, etc.), en passant toujours par Footclubs » explique Frédéric Acker, conseiller technique régional et responsable du pôle Développement des Pratiques. Les clubs ont donc jusqu’au 31 janvier prochain pour acter leur candidature, en utilisant l’autodiagnostic en ligne via leur compte Footclubs.

+ d’infos sur le Label Jeunes (contacts : pour les clubs nationaux et régionaux, facker@lgef.fff.fr et pour les clubs de districts, les CTD DAP).

+ d’infos sur le Label « Ecole Féminine de Football » (contact : Jérôme Beaulande, Conseiller Technique Régional et responsable LGEF du Pôle « Pratiques Féminines » : jbeaulande@lgef.fff.fr).

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