Soutenir les Bleus en Russie !

La FFF, en collaboration avec le groupe Couleur, son agence de voyages agréée, propose aux supporters de l’Équipe de France des packages pour suivre les Bleus à la Coupe du monde 2018 en Russie (photo fff.fr).

Ces packages, hors billetterie, comprennent les vols aller-retour, l’hébergement avec petits déjeuners, les transferts entre l’aéroport et l’hôtel, un accompagnement francophone et une aide aux formalités (réduction de 10 % pour les membres du Club des Supporters). Différentes formules sont disponibles, du pack « 1 match » au pack « 3 matches », en passant par le pack « Follow your team » permettant de suivre l’intégralité du parcours de l’Équipe de France dans la compétition… + d’infos sur le site du groupe Couleur.

Les supporters des Bleus peuvent pré-réserver leurs billets pour la Coupe du monde jusqu’au 31 janvier à 10h, en cliquant sur le site de la FIFA.

Toutes les infos pratiques en un seul document, cliquez ici.

Bonne année !

Le président Albert Gemmrich, les membres du comité directeur, les membres de commissions et l’ensemble du personnel de la Ligue du Grand Est de Football vous présentent leurs meilleurs vœux de bonne et très heureuse année 2018, pour vous et votre famille !

Chapeau l’arbitre !

Présent récemment à Strasbourg, dans le cadre des festivités de fin d’année des anciens acteurs du football alsacien, l’arbitre international Georges Konrath a été honoré pour ses 80 ans (photo Maxime Faure). L’occasion pour lui de revenir sur ses quinze années d’arbitrage, en quelques souvenirs…

L’ancien joueur prometteur de Schwindratzheim, puis d’Hochfelden et cadet d’Alsace (équivalent U15 aujourd’hui), né le 15 février 1937, s’est tourné vers l’arbitrage suite à un coup du sort. « Je me suis blessé au genou, j’aurais pu aller au RC Strasbourg sans ça » explique Georges Konrath. Mais il continue dans le monde du football pour en devenir le juge. Il commence sa carrière d’arbitre en 1970, pour la terminer 15 ans plus tard.

Une carrière ponctuée de trois finales de coupe de France (1977,1980 et 1981), d’une finale de coupe d’Europe en 1982 et de nombreux matchs internationaux, dont un qui reste plus que les autres en mémoire. « Ecosse-Angleterre à Glasgow en 1978, il y avait une ambiance exceptionnelle avec 151.000 personnes toutes proches du terrain. Les Anglais gagnent 1-0 et on avait quand même été applaudis par le public à la fin du match » raconte l’Alsacien. Des grands matchs, mais aussi des grands joueurs à arbitrer, avec lesquels il fallait être intransigeant, à l’image de l’Argentin « Mario Kempes lors d’un quart de Coupe des Coupes (Barcelone-Valence en 1980), je lui ai mis un jaune tout de suite pour montrer mon autorité et le match s’est bien déroulé, malgré les incidents du match aller ».

Mais sa carrière s’est poursuivie hors du rectangle vert par la suite, en rejoignant les instances de l’arbitrage en Alsace, au niveau national, puis européen à l’UEFA. « J’ai supervisé les arbitres jusqu’à mes 72 ans à l’UEFA, il voulait encore me prolonger ». Une vie d’arbitrage donc bien remplie, avec laquelle il a voulu un peu couper. « Je suis un peu moins les matchs désormais, mais j’aime toujours donner des conseils aux arbitres, quand j’en ai l’occasion » explique l’ex-homme en noir. Il a également œuvré pour l’arbitrage à travers le Monde, en allant former des arbitres en Afrique et en Asie. Une soif de transmettre pour un arbitre à la carrière immense.

Maxime Faure

Répit, repos, familles…

Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas et 2018 n’est plus qu’à quelques encablures. Albert Gemmrich, le Président de la Ligue du Grand Est de Football (photo Jean-Marc Loos), souhaite adresser un message à l’ensemble des clubs de la Ligue.

Certains d’entre vous sont déjà au repos, pour d’autres, c’est une question d’heures. Une fois ce dernier week-end de compétitions passés, il y aura sans doute encore l’une ou l’autre manifestation à gérer pour certains d’entre vous, un peu de futsal sans doute, mais pour la plupart, bien heureusement, sera venu le moment de vous consacrer à vos familles, à vos proches qui, souvent, pâtissent de votre investissement dans le football.

Avant tout, j’aimerais, en toute simplicité et avec un peu d’avance, vous souhaiter un très joyeux Noël. Plus généralement, je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année, avec un repos salutaire et mérité à la clé. J’adresse des pensées particulières à celles et ceux d’entre vous qui sont aujourd’hui dans la difficulté pour des raisons de santé, familiales ou économiques. Le football ne garantit pas contre tous les maux de la société et nous le constatons au quotidien.

Pour le Comité Directeur de la Ligue et pour moi-même, pour les membres de nos commissions de la LGEF, pour les salariés, il sera temps aussi de faire une petite pause. Les derniers mois ont été chargés, les prochains le seront tout autant, avec de nombreux chantiers à finaliser : démarrage des nouvelles compétitions seniors, réforme des compétitions jeunes, féminines ou futsal, ainsi que tout le travail d’harmonisation qui reste à accomplir dans bien des domaines. Vous l’avez constaté depuis le début de saison, il y a encore du chemin à faire, mais je reste confiant. Nous sommes sur la bonne voie, celle du « service aux clubs », à travers nos missions régaliennes, mais aussi à travers les outils nouveaux que nous allons mettre au service de la structuration de vos clubs, de notre football. Mais nous aurons le temps d’en reparler.

J’adresse aussi quelques pensées particulières aux clubs qui, par bonheur, vont devoir se contenter d’une courte trêve puisque concernés par la Coupe de France, la Coupe de France féminine et la Coupe Gambardella, avec des matchs prévus début janvier. Ce sera le coup d’envoi d’une année sportive 2018 qui s’annonce très riche pour le football français, avec la perspective de la Coupe du Monde où nous espérons le meilleur pour nos Bleus.

Au plaisir de vous saluer l’année prochaine,

Meilleurs vœux,

Albert GEMMRICH

Président

Formation d’éducateurs : Module Santé Sécurité à Moulins les Metz (novembre 2017)

Une formation d’éducateurs « Module Santé / sécurité » s’est déroulée du 13 au 16 novembre 2017 sur les installations sportives de SC Moulins les metz.

Un grand merci au club, au président M. Igot ainsi qu’aux bénévoles pour leur accueil, la mise à disposition du club house ainsi que du terrain synthétique.

L’encadrement était composé de Mouss Malek, Claude Cunégo, Jean-Marc Rodolphe,  Jérémy Moureaux et du docteur Alain Gérard.

Au cours de ces 4 jours de formation, les stagiaires ont alterné cours théorique et passages pédagogiques sur le terrain.

Les thèmes du 1er jour étaient sur la gestion des conflits, les incivilités et la sécurité autour du terrain. Le 2e jour, sur l’échauffement et l’hygiène de vie pour un sportif (alimentation / hydratation…). Le 3e jour, l’intervention du docteur Alain Gérard était consacrée aux pathologies du footballeur, aux 1ers soins, au dopage et à la prévention des blessures avec les protocoles sur le terrain. Enfin, des interventions sur le climat relationnel, la communication ainsi que sur la sécurité sur le terrain ont clôturé ces 4 jours.

Deux figures de l’ASNL au chevet des jeunes

Dans le cadre des partages d’expériences traditionnellement organisés au CREPS de Nancy par l’encadrement du pôle football, Paul FISCHER (Directeur sportif) et Youssouf HADJI (Joueur professionnel emblématique) étaient les deux invités du jour.  Sous le regard du directeur du Creps, les deux personnalités de l’AS Nancy Lorraine, tour à tour interpellées par les jeunes, ont suscité intérêt et écoute. Reliant expériences respectives et anecdotes personnelles à une somme de valeurs et de conseils instructifs qui font les recettes de la fidélité à un club et de la longévité dans le haut niveau…

Retrouver la présentation de la carrière de Youssouf HADJI

 

National2, juste avant la (courte) pause

Deux matchs de National2 pour les équipes du Grand Est ce mercredi 20 décembre. Sedan accueillera les Corses de l’AS Furiani alors qu’Epinal se déplacera à Montceau. L’occasion à mi-saison de faire le bilan pour les 6 clubs de l’Est engagés au 4ème échelon national.

Les Sangliers ont l’occasion mercredi soir de monter sur le podium du groupe C de N2. Une victoire des hommes de Nicolas Usaï pourrait les rapprocher de l’objectif de début de saison : la remontée en National que les rouges et verts ont quitté à regret en fin de saison. Actuellement 6ème avec un match en retard, ils ont encore leur destin entre les pieds. Pour Epinal, le schéma est assez similaire, des ambitions de relégué et deux matchs en retard sur le leader de la poule B. Les Spinaliens peuvent se mêler à lutte pour la montée comme annoncé en début de saison, avec en prime un beau 32ème de finale de Coupe de France à venir contre l’entente Sannois Saint-Gratien.

Si les relégués du National entretiennent leurs espoirs de revoir le niveau supérieur, les habitués eux font face à des fortunes diverses. Saint-Louis Neuweg s’offre une jolie 6ème place pour Noël. Lors de cette 3e saison de rang à ce niveau, les Ludoviciens pourraient même jouer les troubles fêtes dans ce groupe B. Dans ce même groupe, Raon l’Etape est, comme l’an dernier, en souffrance en tant que lanterne rouge avec 10 défaites au compteur et 10 points de retard sur le maintien. Derniers du groupe C, les réservistes du Stade de Reims devra aussi aller chercher le maintien mais se trouvent dans une situation moins périlleuse que les Vosgiens.

Pour ce qui est du promu Schiltigheim, les Alsaciens proposent un bilan équilibré et devront rester sérieux pour se maintenir à ce niveau. Les verts ne joueront pas demain et pourrons passer les fêtes à préparer la Coupe de France avec la réception de l’AJ Auxerre au Stade de l’Aar. Le repos sera de courte durée pour les équipes du Grand Est, puisque mis à part Raon, elles redémarreront toutes le week-end du 6 janvier, en Coupe de France ou pour des matchs en retard en championnat.

Maxime Faure

Mercredi, c’est derby !

Ce mercredi soir à Saint-Symphorien (20h50) se déroulera le match Metz – Strasbourg, souvent appelé « derby de l’Est » (ici le dernier en date en 2010). Une vraie rivalité oppose les supporters des deux clubs depuis belle lurette sans que personne, comme souvent, ne connaisse les raisons de ce désamour réciproque.

Il faut remonter à sept ans, sept ans déjà pour retrouver trace d’un match entre Metz et Strasbourg. C’était en Ligue2. A la Meinau, en avril 2010. Les Grenats jouent la montée en Ligue1, le Racing tente de se maintenir. Les deux équipes se séparent sur un score de parité (1-1) et aucune des deux équipes n’a atteint ses objectifs. Au total, on compte 114 matchs ayant opposé les deux équipes, et le FC Metz est en tête au niveau des succès : 48 contre 32 pour Strasbourg. Il n’empêche que des incidents ayant pu opposer les supporters des deux clubs ont poussé le préfet de Moselle a prendre des mesures limitant les déplacements des supporters du Racing qui ne seront que 600 à avoir l’autorisation de s’installer en tribune.

Ce derby a plutôt souri aux Strasbourgeois à la fin des années soixante-dix. Le Racing est en pleine bourre et vient de remonter de Division2. En 1977-78, victoire large à la Meinau, nul au retour. L’année suivante, celle du titre, deux succès strasbourgeois alors que les deux clubs, en début de saison sont au coude à coude. Un homme s’est particulièrement illustré dans ces matchs : Albert Gemmrich, auteur de trois buts face aux Messins. L’actuel président de la Ligue du Grand Est s’en souvient forcément. « Il y avait vraiment une question de suprématie à l’époque, c’est vrai, mais c’était dans le respect, notamment du côté des supporters ». Albert Gemmrich, peu le savent, a d’ailleurs failli jouer au FC Metz. « Quand on est tombé en D2 avec le Racing en 1975, Carlo Molinari m’a appelé et j’étais intéressé car je voulais jouer en D1. Metz a proposé 3, puis 4 millions de francs. Le Racing en voulait 5 et ça ne s’est pas fait. Je ne l’ai pas regrette puisque je suis devenu champion de France avec Strasbourg quatre ans plus tard ».

Parmi les grands chocs entre les deux, on citera bien sûr la demi-finale de Coupe de France en 1995, remportée par le Racing à la Meinau (1-0, Pouliquen), devant plus de 36000 spectateurs, record d’affluence.

Ou encore ce fameux match de 2000, donné à rejouer après son arrêt suite au jet de pétard sur l’arbitre assistante Nelly Viennot. A huis clos, Metz s’imposait à la Meinau mais le Racing récupérait la mise sur tapis vert à la suite de l’affaire du faux passeport de Farid Mondragon, le portier messin. Enfin, en mai 2007, les deux équipes aspirent à remonter en Ligue1. C’est déjà fait pour Metz et le Racing, en s’imposant (2-1), valide son billet également. C’est Renaud Cohade, l’actuel capitaine du FC Metz, qui avait ouvert le score pour les Alsaciens.

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