Guide de la sûreté des rencontres

Dans le cadre de l’accompagnement des clubs, la FFF a voulu créer un guide reprenant les informations essentielles pour l’organisation de la sécurité des rencontres amateurs (photo Noëlle Hausser). L’objectif étant de mettre en lumière les principaux points, sans remplacer ou modifier les textes en vigueur. Un document destiné à l’ensemble des clubs et des référents sécurité.

Dans le contexte sécuritaire actuel, la Fédération Française de Football tient à accompagner ses licenciés et ses clubs dans le cadre de l’organisation d’évènements sportifs. Cette initiative a pour objectif d’informer et de conseiller les responsables sûreté des clubs sur les réglementations applicables à notre activité.

En ce sens, la FFF rappelle que les organisateurs de manifestations sportives (match, tournoi,…), amicales ou officielles, ont l’obligation d’assurer la sécurité et la sûreté des acteurs de jeu, des officiels, du public et de l’enceinte sportive. Cependant, la complexité des réglementations applicables à l’organisation de tels évènements nécessitaient une mise en lumière de certains points.

En conséquence, la FFF a établi ce guide permettant, d’une part de répertorier l’ensemble des tâches afférentes à la sécurité et la sûreté et d’autre part, de clarifier les actions et responsabilités de chacun. Le terme « sécurité » ou « sécurité incendie » étant utilisé dans le cadre d’une réponse liée aux risques accidentels, naturels ou technologiques, tandis que le terme « sûreté » correspond à une réponse liée aux risques intentionnels (vandalisme, acte de malveillance,…).

La croissance des actes de malveillance et le contexte géopolitique actuel lié à la menace terroriste nécessitent la mise en place d’un service d’ordre, avec à la tête un responsable sûreté.

Retrouvez ci-dessous, les informations essentielles à l’organisation de la sécurité des rencontres sportives. Attention, ce guide ne peut substituer, modifier ou compléter les textes législatifs et réglementaires.

Le terrain synthétique du CREPS opérationnel !

Après avoir attendu avec impatience la fin des travaux, les jeunes de la génération 2004 qui ont eu le privilège de fouler pour la toute première fois la nouvelle surface synthétique du Creps de Nancy. Des premières sensations à la hauteur des espérances, une qualité de pelouse remarquable qui va permettre d’améliorer au quotidien les conditions d’entrainement des jeunes pensionnaires du pôle espoirs de Nancy.

Rychen, du pré au banc

Saint-Louis Neuweg et son entraîneur Vincent Rychen s’apprêtent à recevoir le FC Sochaux-Montbéliard ce samedi à 16 heures. Une affiche que connaît bien le coach pour l’avoir disputée en 2010, déjà en Coupe de France, il était alors capitaine des Ludoviciens.

24 janvier 2010, 32èmes de finale face à Sochaux pour la dernière saison de joueur du capitaine Vincent Rychen. « Je me souviens, on avait dû jouer à Illzach parce que notre terrain n’était pas homologué. On était en CFA2 à l’époque et on affrontait une bonne équipe de Ligue 1 avec Francis Gillot à sa tête ». Les souvenirs sont encore là chez l’ancien défenseur central, tout comme le but qui a mis fin au rêve des Haut-Rhinois. « Stéphane Dalmat adresse un centre parfait pour Privat, ils étaient au dessus mais on avait vraiment fait un bon match avec 2 grosses situations pour revenir dans la partie… », se souvient Rychen. L’entraîneur de 42 ans s’apprête à revivre cette affiche, mais il n’y aura pas de sentiment de revanche « C’est un nouveau match, il faudra essayer de les embêter au maximum pour tenter de les faire douter ».

Vincent Rychen a entamé sa sixième saison en tant qu’entraîneur au FC St-Louis/Neuweg et il sait parfaitement les émotions si particulières que peut procurer la Coupe de France et ce 8ème tour « En 1997 on élimine le FC Mulhouse de Ligue 2 sur le score de 1-0 pour rejoindre les 32èmes de finale, une belle histoire». C’était au tout début de sa carrière, en DH, mais il en aura vécu 3 en tant que joueurs avec notamment un match disputé avec Schiltigheim contre Bordeaux en 2000, tout cela à la Meinau ! Un stade de la compétition qu’il a connu également en tant qu’entraineur en défiant Jura Sud en 2015, l’année de la montée en CFA. Même s’il y avait eu une défaite au bout (3-0), cela reste l’un des meilleurs parcours du club en Coupe Nationale. Ce 8ème tour lui ouvrirait les portes de nouveaux 32èmes, mais cela passera inévitablement par l’exploit « Il faudra être à fond pour ne pas avoir de regrets et donner une belle image du club » explique l’ancien libéro. Un combat se prépare au sud de l’Alsace et il a comme un parfum de déjà-vu.

Maxime Faure

Le Pôle Espoirs de Nancy domine le Pôle Espoirs de Dijon

Les promotions du pôle de Nancy ont livré deux belles prestations face à leurs homologues bourguignons sur le terrain synthétique Picot 2. Proposant, devant une belle assemblée, de beaux enchaînements, de l’intensité et de l’efficacité.

La promotion 2004 s’est finalement imposée 3 à 0 et la promotion 2003 4 à 0.

Les prochaines rencontres auront lieu le mercredi 31 Janvier 2018 au même endroit et aux mêmes horaires (13 h 30 et 15 h 15)

Le Pôle Espoirs de Nancy à Jarville

Les jeunes pensionnaires du Creps ont fait le court déplacement mercredi pour affronter les jeunes U15 du Club de Jarville. L’équipe du pôle espoirs Grand Est, composée d’un mélange équitable des 2 promotions pour l’occasion, s’est imposé 6 à 1 face à une formation valeureuse. A noter tout de même le chaleureux accueil de l’incontournable Alain Rigole et l’excellent arbitrage de nos jeunes arbitres de ligue en formation sous l’œil avisé de leurs formateurs.

Jacquat et Jacquat, une histoire d’attaque

Biesheim défiera Lyon Duchère ce vendredi à 19h30. Une expérience spéciale pour les frères Jacquat (ici au premier rang) qui se retrouvent pour leur première année en Coupe de France face à un 8e tour avec les Rhénans.

Dans la famille Jacquat, je demande le frère… Lequel ? Guillaume (21 ans) ancien des jeunes du Racing Club de Strasbourg et Julien (19 ans) qui a fait ses classes à Colmar et au Racing, découvrent la Coupe de France. Buteur décisif à la dernière minute contre Trémery, Guillaume, qui peut aussi bien jouer latéral qu’ailier, vit quelque chose de particulier « C’est spécial d’aller aussi loin dans la compétition pour une première participation, en plus j’ai eu la chance de marquer au tour précédent ». Le petit frère, qui est attaquant de pointe, savoure également « C’est la première année pour moi en Coupe de France et ça représente beaucoup, on a déjà fait un très beau parcours et on donnera tout pour poursuivre », explique Julien. Les frangins aux profils offensifs se retrouvent dans la même équipe pour la première fois, séparés avant par les catégories d’âges, et ils prennent plaisir à vivre et jouer dans la même équipe.

Ils joueront ce vendredi face à un adversaire de taille avec l’AS Lyon Duchère qui joue les premiers rôles en National et se déplacera en Alsace pour continuer son aventure. C’est sans compter sur le regain de forme de l’ASCB qui reste sur deux succès consécutifs en championnat. Les deux frères étaient titulaires pour lancer cette série contre la réserve de Troyes, dans le but de redynamiser l’attaque. Julien a su s’illustrer en ouvrant la marque (victoire 2-0). « L’important c’était le championnat et maintenant on peut se concentrer sur la coupe. On va découvrir cette semaine l’adversaire avec ses points faibles et ses atouts aussi», explique Guillaume. Les deux frangins sont en train de se faire leur place au sein de l’effectif biesheimois. Ils espèrent bien entendu être titulaires vendredi soir et, pourquoi pas, se montrer décisifs comme souvent lorsqu’ils sont sur le terrain.
Maxime Faure

Regroupement BMF des éducateurs lorrains

Les stagiaires de la promotion BMF étaient regroupés ce lundi 27 novembre au siège de la LGEF à Champigneulles, dans le cadre de leur formation. Après des interventions en salle de cours sur les modalités de certifications, les stagiaires ont pu profiter d’un travail en groupe avec leurs maîtres de stage afin de peaufiner leur projet CFF4.

Les éducateurs ont ensuite pu bénéficier des interventions sur le Module Futsal découverte sous la houlette de Michaël Telch et de toute l’équipe des CDFA, Olivier Lefèbvre, Sébastien Dany, Thierry Grandjean et Laurent Benier. Chacun a proposé une démonstration de partie de séance Futsal afin d’aiguiller les stagiaires sur le versant pédagogique et de montrer tous les intérêts de la pratique du Futsal.

Les éducateurs doivent maintenant poursuivre leur parcours individualisé de formation jusqu’au prochain regroupement commun programmé le 26 avril 2018 en mettant à profit dans leur structure de stage, les différents éléments observés en formation.

Robin le rescapé

Epinal (N2) se prépare à accueillir l’équipe du Blanc-Mesnil (N3). Olivier Robin, gardien des Spinaliens, a vécu des belles épopées en Coupe de France. Il vivra ce dimanche 10 décembre à 14h30, un nouveau match pour rejoindre les 32èmes de finale.

Olivier Robin, 36 ans au compteur, neuvième saison à Epinal, avait vécu une sacrée aventure lors de la saison 2012/2013, en éliminant Lyon et Nantes coup sur coup aux tirs au but. L’épopée s’était arrêtée en huitièmes de finale à Bollaert face à Lens. « Cette saison là était assez paradoxale, on venait de manquer la montée en Ligue 2 de peu l’année d’avant et on avait perdu beaucoup de joueurs. Malgré ça on réalise un beau parcours en coupe, mais on descend en CFA ». Ils ne sont plus que trois dans l’effectif à avoir participé à cette aventure. En plus de Robin, il y a Théo Gazagnes et Jérémy Colin qui jouent toujours. Peu de rescapés donc, mais un gardien qui connait l’importance du 8e tour et de la coupe de France en général. « C’est le tour le plus important, parce que derrière on sait qu’on peut tirer le gros lot et faire parler du club. Dans ces matchs ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne, c’est un état d’esprit à avoir », poursuit le gardien originaire de la Chapelle St-Luc, en Haute-Marne.

Fin connaisseur pour avoir joué des grandes affiches, Olivier Robin ne veut pas sous-estimer le Blanc-Mesnil qui joue en National3. « Ça sera un match difficile, même si on joue à la maison ». Mais il imagine quand même, ce qu’il pourrait se passer par la suite. « On a très peu de fois raté les 32èmes et on veut jouer des gros ». Le rêve n’est pas interdit en Coupe de France, surtout quand on a vécu des moments aussi forts. « Dans cette compétition on veut se montrer et on met en lumière le club, la ville et tous les bénévoles qui nous soutiennent pour des évènements comme ça, parce que c’est une vraie organisation ». La fête du foot arrive à Epinal dimanche et le gardien spinalien ne serait pas contre l’idée de revivre l’épopée de 2013. Cela passera par une qualification contre l’équipe de Seine Saint-Denis, avant de se déplacer en Ile de France pour y affronter l’entente Sannois Saint-Gratien (N1), l’adversaire désigné des 32es de finale.

Maxime Faure

Retour aux sources

A 32 ans, il est un des grands artisans du parcours du FC Still en Coupe de France. Alexandre Maisonneuve, capitaine stillois (ici à droite), buteur face à St-Avold, rayonne cette saison et le club bas-rhinois compte bien sur son expérience pour poursuivre l’aventure dimanche face à Rombas.

L’arrivée d’Alex Maisonneuve à Still, c’était la boucle qui se bouclait, une sorte de fin de l’histoire. Après avoir débuté à seize ans à Mutzig, sous la houlette de son entraîneur actuel, Sébastien Bischoff, Maisonneuve avait décidé de mettre entre parenthèses le haut niveau amateur qu’il a connu à Kehl, Linx, au SC Freiburg, puis à Schiltigheim. « J’ai changé de boulot pour devenir grutier et ça devenait compliqué de faire les deux. Je me suis mis d’accord avec Schiltigheim pour quitter le club », explique le milieu de terrain. Ensuite, c’était une évidence, rejoindre son coach et ses potes à Still en 2016.

La première saison, il a manqué quelque chose dans le savant mélange entre expérience et jeunesse. Cette saison avec les arrivées de Kadima et Fischer, que Maisonneuve a croisé dans sa carrière, mais aussi de quelques jeunes de talents, la mayonnaise a pris. « Nous avions déjà du potentiel la saison dernière, mais il y a un truc en plus cette saison », explique Maisonneuve qui loue aussi la manière dont son entraîneur, Sébastien Bischoff, gère les 17 joueurs de l’effectif. « Forcément tout le monde ne joue pas tout le temps, mais personne ne fait la gueule ». Il faut dire que les résultats aide aussi à une ambiance de qualité au sein d’un groupe qui n’a pas encore perdu cette saison, toutes compétitions confondues.

Après des exploits contre Erstein, Obernai et récemment l’EN Saint Avold, Maisonneuve veut accomplir son objectif : atteindre les 32èmes de Coupe de France « J’ai déjà perdu deux fois au 8e tour, je me suis promis de ne pas perdre celui là »n explique le capitaine, déterminé. Il faudra pour cela passer l’obstacle Rombas, mais le club alsacien ne manquera pas de soutiens. « On a 200 personnes du village qui vont venir nous soutenir, on a loué 4 bus, on ne sera pas seul sur le terrain ». Le FC Still 1930 bout d’impatience, la semaine va être longue…
Maxime Faure

Rey, l’Alsacien de Metz

Originaire de Duppigheim en Alsace, le gardien André Rey a connu ses meilleurs moments sous les maillots de Metz et Nice. Au Racing Club de Strasbourg, on ne voulait plus de lui. Portrait avant le derby du 20 décembre.

Certains le croient lorrain. La confusion vient sans doute de ses grandes années messines et de la croix typique du maillot grenat. Mais André Rey est bel et bien alsacien. Né en janvier 1948 dans une famille établie à Duppigheim, il a commencé à jouer dans le club du village puis à Rosheim avant de rejoindre le Racing Club de Strasbourg comme stagiaire en 1969, une étape commune à nombre de jeunes footballeurs de la région.

Le coup de poker de Molinari

Mais pour André Rey, qui passe pro en 1972, ce ne sera pas la plus belle étape. Sur fond de valse des entraîneurs, il ne s’impose pas et sera d’abord prêté au FC Mulhouse lors de la saison1971/72 puis à un autre FCM, celui de Metz, en 1974. Et c’est là que le « grand » (1,88m) s’impose comme un des meilleurs gardiens français. Le président messin s’est en effet souvenu que le Racingman avait arrêté deux penalties dans un match de Coupe contre son club et le fait venir. D’abord appelé à remplacer le blessé Patrick Barth, le coup de poker du légendaire président Carlo Molinari est gagnant et le banni du RCS jouera finalement six saisons avec les Grenats. « J’aurai toujours à l’esprit ce que m’ont apporté le président Molinari, les supporters, toute une région acquise à la cause de son club. Tout cela m’a permis de m’affirmer au plus haut niveau et on ne peut bien évidemment pas rayer cela de sa mémoire » a déclaré André Rey quelques années après son départ.

C’est lors de sa période messine qu’il fera ses débuts avec les Bleus. Il est retenu par Michel Hidalgo à l’âge avancé de 29 ans et sera de la mémorable victoire 3 à 1 contre la Bulgarie qui qualifie la sélection pour le Mondial en Argentine en 1978. Titulaire indiscutable, André Rey ne sera pourtant pas du voyage en Amérique du Sud. « En guise de décrassage, l’entraîneur Georges Huard avait laissé le choix entre footing et petit match. J’aurais mieux fait d’aller courir. En toute fin de séance, pour s’amuser, Patrick Battiston, alors tout jeune pro, me teste une dernière fois. J’évite le but… au prix d’une fracture du scaphoïde » se souvient-il.

Dix sélections au compteur

Totalisant dix sélections, le gardien messin signera ensuite à l’OGC Nice où il passe deux ans, avant de revenir au FCM pour la saison en D1 de1982/83. Sa dernière étape pro sera comme entraîneur – joueur à La Roche-sur-Yon en 1983/84. « J’aurais été séduit par l’entraînement des gardiens mais ça n’existait pas encore à l’époque », analyse-t-il avec le recul. Reconverti dans les fermetures pour bâtiment à la tête de sa propre société, le « grand » habitera longtemps du côté de Mollkirch mais aujourd’hui, ce n’est, ni en Alsace, ni en Lorraine qu’il a élu domicile, mais dans le sud, près de Béziers, à 1,5 km de la Méditerranée. « C’est une région sympa, il fait toujours beau », glisse-t-il, toujours sobre. S’il ne va plus au stade, il regarde beaucoup le football à la télévision et suit les résultats du FC Metz et du Racing. « C’est facile, on a le choix, je regarde la L1, les championnats anglais et espagnols aussi », relève l’Alsacien qui s’est imposé à Metz.

Joël Hoffstetter (article de l’Ami Sports)


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