N2 : Haguenau, 17 ans après

Après une belle saison 2017/2018 conclue par une ascension en National 2, les joueurs du club de Haguenau ont repris ce dimanche 8 juillet le chemin de l’entraînement. Programme de la matinée : petite remise en forme physique et présentation des nouveaux joueurs. L’occasion de faire un point sur le début de saison avec le nouveau coach de l’équipe, Laurent Brengel.

Plus d’un mois et demi après leur dernier match de championnat en National3, les joueurs haguenoviens étaient de retour ce dimanche 8 juillet à l’entraînement. Le club, qui va redécouvrir le National2 17 ans après l’avoir quitté pour la dernière fois, mise avant tout sur la jeunesse de son effectif et sur l’a maturité de son entraîneur qui incarne l’identité club.

« Rester sur la dynamique de la saison écoulée », voilà ce que répond Laurent Brengel lorsqu’on l’interroge sur les objectifs à court terme. Pourtant, rien n’a été simple à Haguenau depuis le titre en National3. L’entraîneur Claude Spreng a été remercié en fin de saison et une certaine incertitude a plané sur la prolongation à la présidence de Michel Antoni. Laurent Brengel, ancien joueur du club, qui a remplacé Claude Spreng, n’est pas effrayé par ce contexte. Étant au sein du club depuis de longues années, cet environnement n’est pas inconnu pour lui. Néanmoins, continuer avec le président Antoni était primordial, selon lui, pour la cohésion du club.

« Le nouveau projet du club a voulu se concentrer autour d’une personne qui connaisse bien la maison et les spécificités du FRH », explique Laurent Brengel qui faisait partie de l’équipe qui a évolué en National2 lors de la dernière apparition du club à ce niveau en 2001. Le choix de Brengel, qui entraînait déjà l’équipe 2 en Régional 2 la saison dernière, s’est donc fait tout naturellement. Laurent Brengel s’appuiera sur deux garçons qui connaissent aussi ce niveau : Cédric Sonrel, son capitaine en équipe réserve, et Cédric Deubel.

Pour assurer le maintien qui sera l’objectif affiché du club, Haguenau a surtout cherché à conserver ses cadres et c’est chose faite. Neuf recrues arrivent également avec un subtil mélange entre expérience et jeunesse. « Sur les 9 recrues, 7 ont entre 19 et 24 ans et je souhaite créer une passerelle forte avec l’équipe réserve », souligne le coach haguenovien qui sait qu’une de ses missions prioritaires sera de préparer un effectif à découvrir un niveau que la plupart ne connaît pas.

Le club va poursuivre sa préparation à Oberroedern jusqu’à la reprise du championnat. L’équipe n’effectuera pas un stage de préparation spécifique mais deux jours de cohésion sont prévus le week-end du 14 juillet. Laurent Brengel conclut en souriant que les joueurs auront naturellement droit à un peu de répit le soir du 15 juillet devant la finale du Mondial. En regardant la France ?

Jimmy Gedik

Souvenirs de Mondial… la rencontre d’une vie

Participer à une coupe du monde est un rêve pour tous les amoureux du ballon rond. Mais quand ce rêve devient réalité, les mots ne suffisent plus pour décrire ce sentiment si fort, de représenter une nation toute entière. L’éducateur alsacien Arnaud Szymanski (ici debout à l’extrême droite – photo DR) a eu la chance de pouvoir vivre cet événement, en tant que reporter d’images pour la sélection marocaine d’Hervé Renard. Une expérience inoubliable à ses yeux.

« Je faisais de l’humanitaire au Maroc en 2016 avec l’association ‘Let’s play association’. C’est là que j’ai pu faire la rencontre de Patrice Beaumelle, adjoint de la sélection marocaine. Depuis, je fais partie de l’aventure avec l’équipe nationale, c’est une rencontre qui a changé ma vie ». Le technicien régional a encore du mal à réaliser, qu’en deux ans seulement, il a pu participer à la préparation de la CAN 2017 et à la coupe du Monde 2018 avec le Maroc : « Mon rôle au sein de la sélection se répartit en deux tâches. Dans un premier temps des images de drone, à savoir filmer les entraînements et faire un retour vidéo à Patrice Beaumelle. Dans un second temps, faire les relever GPS des joueurs, à savoir combien de kilomètres ont parcouru les joueurs pendant une rencontre ou un entrainement».

La sélection marocaine, éliminée au 1er tour de cette coupe du Monde, aura quand même marqué les esprits par ses nombreux supporteurs ayant effectué le déplacement : « J’ai deux souvenirs qui me viennent tout de suite à l’esprit. Pour notre premier match dans la compétition, face à l’Iran, une centaine de supporteurs nous attendait à l’entrée de notre hôtel. Quand nous nous déplacions dans St-Pétersbourg pour rejoindre le stade, des milliers de supporteurs étaient présents. On entendait les messages d’encouragement, les chants, j’en avais des frissons. Bien que je n’ai pas été acteur de la rencontre, je me suis rendu compte que nous donnions de l’amour à des milliers de Marocains, à ceux qui étaient présents ou ceux restés au pays, c’était quelque chose d’impressionnant à vivre. Le second souvenir qui me vient à l’esprit, moins heureux, celui après la défaite face à l’Iran, dans le vestiaire. Un silence lourd avait pris place, de la tristesse, de la déception. Se prendre un but dans les derniers instants, malgré une prestation aboutie, nous avait tous mis un coup derrière la tête.

Après avoir vécu deux expériences incroyables avec le Maroc, Arnaud Szymanski pense à   l’avenir : « J’espère vraiment pouvoir continuer l’aventure avec le staff et Patrice Beaumelle qui m’ont fait confiance dès notre première rencontre. Si je peux aussi continuer avec la sélection marocaine, j’en serai bien évidemment très heureux. Pouvoir travailler avec des stars internationales comme Mustapha Hadji, ça n’a pas de prix. Je tiens à remercier Hervé Renard qui m’a accepté dans son staff, la fédération royale marocaine de football, ainsi que son président, pour nous avoir mis dans les meilleures conditions possibles. C’était un honneur de pouvoir apprendre et apporter mes compétences au service de ces personnes aux qualités humaines incroyables ».

Retour en Alsace désormais pour Arnaud Szymanski, qui collabore régulièrement avec l’équipe technique régionale et qui entrainait encore le FC Durrenbach en Promotion, il y a quelques mois : « J’ai décidé en décembre dernier, en accord avec le président, de ne pas poursuivre l’aventure en tant que coach du côté de Durrenbach. Si je m’investis dans un projet, je préfère être à 100% ».

Marc Vervinck

Sang pour sang foot !

Et si vous profitiez de l’été et de la trêve pour donner votre sang ? En France, environ 3 millions de dons sont effectués chaque année (370.000 dans le Grand Est) mais c’est loin de couvrir les besoins, en particulier en été. Explications…

« Les mois de juillet et d’août constituent une période compliquée pour nous. L’affluence des donneurs de sang diminue considérablement en France. Et pourtant, c’est à ce moment précis que nous en avons le plus besoin », explique Marguerite Jung, chargée de communication auprès de l’Etablissement français du sang de la région Grand Est. Le don du sang permet d’aider les personnes devant recourir à une intervention chirurgicale, qui sont soignées pour un cancer, mais aussi pour répondre à toutes les situations d’urgence qui augmentent en période estivale.

Depuis quelques années, les footballeurs ont pris l’habitude de se mobiliser localement. C’est le cas en Alsace du club d’Ohlungen qui se mobilisera lundi prochain 9 juillet à nouveau, et ce pour la 4e fois. « La dernière a réuni 77 donneurs au club-house », se réjouit Muriel Acker, la présidente du club. « Je veux montrer qu’à travers le football on peut se mobiliser et soutenir différentes causes. La vie associative est un élément essentiel de la vie du club ».

Condition indispensable pour donner son sang : être en bonne santé, ce qui est le cas en principe des footballeurs en activité. « Le football est vecteur de partage et d’échanges, et par-dessus tout, d’entraide, je trouve qu’il donne une belle image », souligne Marguerite Jung. Les personnes voulant donner leur sang doivent impérativement avoir bien mangé avant, pour éviter tout problème, peser 50 kg au moins, être majeur et n’avoir évidemment pas de souci de santé ou subir de traitement spécifique.

Rendez-vous lundi 9 juillet à Ohlungen entre 17h et 20h avec une tarte flambée en prime pour les donneurs. Pour tous les autres, rendez-vous près de chez vous avec les nombreuses collectes organisées au cours de l’été par l’EFS. Pour trouver la vôtre, c’est par ici : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte.

A noter que l’EFS Grand Est a désigné le mois dernier douze ambassadeurs du don du sang dans le Grand Est dont l’ex-attaquant du Racing Club de Strasbourg Alsace Stéphane Bahoken

Marc Vervinck

Statut de l’arbitrage, ça bouge !

Lors de la dernière assemblée générale de la LGEF, le 9 juin dernier, les clubs présents ont adopté de nouvelles dispositions sur le statut de l’arbitrage (photo fff.fr). Les obligations seront renforcées notamment pour le Régional2 et le régional3.

Fusion des ligues oblige, l’harmonisation des différents statuts est devenue un passage obligé, d’autant que les compétitions sont désormais les mêmes pour tout le monde au sein de la LGEF. Globalement le texte adopté le 9 juin dernier ne constitue pas une révolution, surtout pas pour les clubs lorrains pour lesquels rien ne change. Le vrai changement intervient pour les clubs de Régional2 et Régional3 de Champagne/Ardenne et d’Alsace dont le statut sera renforcé : 4 arbitres obligatoires dont un adulte au moins en R2, 3 dont un adulte en Régional3.

Sauf que les clubs de Régional3 sont désormais beaucoup plus nombreux. La réforme des compétitions seniors a fait passer le nombre de clubs de 120 à 204 en R3. « C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a fallu faire évoluer le texte », indique Marc Hoog, le président de la commission du statut. « Le besoin d’arbitres va augmenter et nous sommes tenus d’être en mesure de couvrir toutes les rencontres ».

Le texte adopté donne un peu de temps aux clubs pour se mettre en conformité, car l’application ne sera effective que la saison prochaine. Une notification sera faite aux clubs qui bénéficieront encore de toute la saison suivante pour se mettre en conformité. Il est néanmoins fortement recommandé aux clubs de se pencher sur ce dossier dès la rentrée prochaine pour de ne pas se retrouver dos au mur, en contactant leur centre de gestion afin de vérifier la date des formations de nouveaux arbitres qui ont parfois lieu en début de saison.

Féminines : fin du « muté supplémentaire »

Le dispositif qui existait en Lorraine et en Alsace vient d’être supprimé. Les clubs qui alignaient des équipes féminines ne bénéficieront plus désormais d’un muté supplémentaire. Explications.

Ce dispositif avait été mis en place dans certaines ligues dans le cadre de l’incitation à la création d’équipes féminines. Les clubs qui avaient aligné une équipe féminine pouvaient bénéficier d’un muté supplémentaire la saison suivante. Le comité directeur de la LGEF a décidé la suppression de cette disposition pour deux raisons :

  • L’harmonisation nécessaire de la situation des clubs dans le cadre des compétitions régionales
  • Mais aussi la volonté de supprimer cet effet d’aubaine. En clair, la création d’équipes féminines doit passer par d’autres motivations

L’entrée en vigueur a lieu dès la saison prochaine et sera applicable sur l’ensemble du territoire, y compris pour les compétitions de District.

Obtention du BMF/BMF en apprentissage 17/18

Comme d’habitude, la fin de saison apporte son lot d’examens pour tous les éducateurs et éducatrices qui ont participé à des formations techniques diplômantes au cours de l’exercice écoulé. C’était le cas ces dernières semaines pour celles et ceux qui tentaient de décrocher leur Brevet Moniteur de Football (photo Elodie Sainte).

A l’échelle du Grand Est, 73 stagiaires ont passé avec succès leur examen du BMF traditionnel et 24 stagiaires, engagés dans un BMF en apprentissage, ont également réussi leur examen. Découvrez ci-dessous l’ensemble des diplômés pour cette saison 2017/2018.

Beach Soccer – finale régionale Grand Est

La finale régionale de Beach Soccer Grand Est aura lieu le dimanche 8 juillet à Amnéville. Six équipes tenteront de prendre l’une des deux places qualificatives pour les demi-finales nationales. Le tirage au sort des deux groupes de compétition s’est déroulé ce lundi 2 juillet à Strasbourg (photo LGEF).

C’est Pierre Jacky, le sélectionneur national de l’équipe de France Futsal, qui a effectué ce lundi le tirage au sort des deux groupes de la finale régionale de Beach Soccer qui se déroulera dimanche prochain, 8 juillet, à Amnéville (programme ci-dessous). Le groupe A sera composé d’Eclaron, du CSO Amnéville ou de l’US Briey* et de Haguenau. Le groupe B comptera dans ses rangs le Beach Team Trois Frontières, l’US Briey ou Amnéville et l’US Dienvilloise. Les premiers de chaque poule se retrouveront pour désigner le champion du Grand Est 2018 et seront tous les deux qualifiés pour les demi-finales nationales qui auront lieu les 21 et 22 juillet à Amnéville avec les champions de Paris/Île de France, Bourgogne/Franche-Comté, Hauts de France, Rhône-Alpes-Auvergne et Corse/Méditerranée.

(*Amnéville et Briey se retrouvent ce mercredi pour la finale territoriale et le vainqueur du match se retrouvera dans le groupe A, l’autre dans le groupe B)

National3 : un air de prérentrée

Les clubs de National3 du Grand Est étaient conviés ce samedi 30 juin à une réunion d’information au siège de la LGEF à Champigneulles. Objectif : informer les clubs des nouvelles dispositions financières, techniques et des compétitions.

Bilan de saison, explication de cas spécifiques, présentation de la saison 2018-2019 … autant de thèmes qui ont été abordés ce samedi matin, avec les interventions des différentes familles : arbitrage, la discipline et le règlement, les délégués et la technique, au cours d’une réunion présidée par Gérard Seitz, le « patron » des compétitions de la LGEF. L’ensemble des clubs présents ont eu l’occasion d’échanger sur les différentes thématiques abordées et de proposer des solutions à des problèmes rencontrés lors de la saison précédente. « C’est vraiment une bonne initiative pour nous qui descendons de National2, ça nous permet d’avoir en notre possession toutes les informations dont nous avons besoin », affirme Christian Lamaud, secrétaire du club alsacien de St-Louis/Neuweg. Une matinée riche en échanges au cours de laquelle les clubs de National3 du Grand Est ont largement pu débattre de l’ensemble des aspects énoncés lors de cette réunion.

Qui de mieux placés que les représentants des clubs de National3 du Grand Est pour parler de cette matinée ? Jean-Pierre Froment, président du club champardennais du FCAT, promu cette saison, met en avant l’esprit convivial qui a pu régner lors de cette matinée : « Nous venons de Régional1, le fait d’avoir une réunion d’information nous permet d’appréhender le plus sereinement possible le début de saison. Nous sommes sur un projet de structuration du club, de ce fait, les intervenants présents et leurs analyses ont été précieux dans notre démarche ».

De son côté, Jean-Marc Faven, secrétaire de l’équipe réserve de Nancy, souligne l’opportunité de pouvoir échanger entre les différents clubs : « Ce type de réunion permet dans un premier temps, d’appréhender l’ensemble des grandes thématiques qu’un club se doit de connaitre pour éviter les soucis techniques. Dans un second temps, ça permet aussi de nous rencontrer, clubs, éducateurs. Nous n’avons pas vraiment l’occasion de nous voir en dehors du contexte du match. C’est donc la bonne occasion d’échanger et de voir ce qui se fait chez nos collègues du Grand Est ». Une matinée qui aura assurément marqué les esprits des clubs de National3 et qui appelle à développer d’autres événements de ce type. Rendez-vous prit le 18 août pour la reprise du championnat de National3. Cette fois sur le gazon.

Marc Vervinck

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