Assemblée générale, le 9 juin 2018

La prochaine assemblée générale ordinaire de la Ligue du Grand Est de Football se déroulera le samedi 9 juin 2018 à partir de 9 heures, au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy (photo lgef.fff.fr).

Une assemblée générale encore importante, avec la présentation des derniers textes visant à harmoniser les pratiques et les compétitions à l’échelle du Grand Est. Retrouver, ci-dessous, le cahier spécial AG du 9 juin 2018

Pour se rendre à l’assemblée générale : Accès au Domaine de l’Asnée.

Information importante concernant l’émargement des délégués des clubs avant l’AG le jour J, avec plusieurs possibilités pour présenter un justificatif de licence.

Coupe de France Féminine, la finale de Victoria

Le Grand Est a l’honneur d’accueillir la prochaine finale de Coupe de France Féminine entre le PSG et l’OL, ce jeudi 31 mai à 21h à Strasbourg (infos billetterie). L’arbitrage régional y sera également représenté en la personne de Victoria Beyer désignée 4e arbitre sur cette rencontre (ici à gauche, en compagnie de Solène Dallongeville – photo LGEF). Arbitre internationale depuis le début de l’année, l’Alsacienne livre ses impressions sur cette rencontre forcément particulière pour elle.

Victoria Beyer n’a cessé de gravir les échelons depuis son début de carrière en tant qu’arbitre. Cependant, cette finale à un goût particulier pour l’arbitre fédérale 1 : « il s’agit d’une finale. Effectivement, il y a aussi de gros matchs pendant la saison, mais c’est une finale entre deux grosses équipes de notre championnat. Pour moi, il s’agit de l’aboutissement d’une saison pleinement réussie en D1 Féminine, où cette année encore j’ai pu apprendre tant humainement que sportivement ». Cependant, Victoria Beyer sait aussi que les arbitres de la rencontre seront observées et attendues : « Dans ce type de match, on n’a pas le droit à l’erreur, j’en suis consciente. Être 4e arbitre ne veut pas dire que je vais à la Meinau en tant que spectatrice, je ne pense pas au fait de remplacer quelqu’un mais à remplir mes propres missions. Quand on est une équipe, on se soutient mutuellement, je tiendrai donc mon rôle et serai prête si l’on doit faire appel à moi ».

L’Alsacienne est malgré tout fière de pouvoir fouler la pelouse de la Meinau, elle qui côtoie cette enceinte depuis des années : « C’est une fierté de pouvoir être présente. Le must aurait été de pouvoir être au centre, mais on ne peut pas tout avoir. Depuis que j’ai 14 ans, j’espère avoir la possibilité d’être sur ce terrain-là, c’est un rêve qui se réalise. Au niveau de l’ambiance, je connais le public de la Meinau et je sais qu’il répondra présent pour cet événement. Il faut aussi se dire que Lyon et Paris font déplacer les spectateurs, il y a énormément d’internationales dans les deux équipes ».

Sur un plan personnel, Victoria Beyer ne se prédestinait pourtant pas à une carrière d’arbitre. En effet, le football a toujours animé la famille Beyer, cette dernière voulait aussi en faire partie : « la passion vient de mon grand frère qui jouait au foot. Je voulais aussi avoir la chance d’être dans ce milieu, alors quand l’opportunité d’être arbitre s’est présentée à moi, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai réussi à motiver mon petit frère à devenir arbitre à son tour, c’est une fierté personnelle ».

Victoria Beyer sait d’où elle vient et dédie cette finale à ses proches qui l’ont toujours soutenus dans les moments les plus compliqués : « le fait de pouvoir représenter la région Grand Est est un honneur pour moi. J’ai une pensée pour ma famille, mon petit frère avec qui je partage la même passion, mais particulièrement à l’ensemble de mes collègues arbitres qui m’ont fait évoluer et avec qui j’ai beaucoup appris. A commencer par Matthieu Lombard (Conseiller technique en arbitrage « Alsace ») qui a toujours été présent pour moi, il a toujours eu les mots justes pour me booster, je pense que je lui dois la carrière que je suis en train de réaliser. Jeudi soir, je ne serai pas sur le terrain que pour moi, mais pour l’ensemble de ces personnes ».

La féminisation du football se développe à vitesse grand V ces dernières années, aussi bien du côté des joueuses que des arbitres. Aujourd’hui la Ligue du Grand Est a quatre arbitres féminines au plus au niveau national : Solène Dallongeville, Aurélie Efe, Jennifer Maubacq et Victoria Beyer. Tout semble bien parti pour cette dernière. Cependant, plusieurs marches restent encore à gravir pour celle qui rêve d’une carrière à la Stéphanie Frappart.

Marc Vervinck


CV SPORTIF

  • Début en octobre 2004
  • Arbitre fédérale féminine 2 en juillet 2016
  • Arbitre fédérale féminine 1 en janvier 2017
  • Arbitre internationale catégorie 3 en janvier 2018

Coupe de France, 1er tour en juin !

A l’instar d’une majorité de ligues en France, la LGEF organisera désormais le 1er tour de la Coupe de France dès le mois de juin (photo Pierre Bougeois/fff.fr). 365 rencontres seront au programme du 1er tour à l’échelle du Grand Est, le tirage au sort ayant été effectué ce mardi 22 mai à Champigneulles.

Le premier acte de cette 102e édition se jouera donc le dimanche 10 juin à 16h, en Lorraine/Champagne-Ardenne et le dimanche 17 juin à 16h en Alsace (les clubs ont la possibilité de modifier la date ou l’horaire, les matchs devant être disputés au plus tard le 24 juin avec l’accord de l’adversaire, via Footclubs). D’une part pour libérer une date en août, ce qui permettra d’alléger le calendrier estival des clubs, entre la reprise, les effectifs incomplets et les nombreuses manifestations/festivités durant cette période-là. Et d’autre part pour assurer une meilleure gestion en interne durant l’été, tout en uniformisant le coup d’envoi de la compétition sur l’ensemble des trois territoires du Grand Est (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne).

Au total, ce sont 365 rencontres qui se joueront à l’occasion de ce 1er tour (165 en Alsace, 158 en Lorraine et 42 en Champagne-Ardenne) : PROGRAMME DU 1ER TOUR.


QUESTIONS/RÉPONSES

Un joueur changeant de club à partir du 1er juin, peut-il jouer ce 1er tour de Coupe de France ?

Oui, mais uniquement avec le club pour lequel il est licencié au cours de la saison 2017/2018, sa qualification restant valable jusqu’au 30 juin.

Un joueur disputant le 1er tour avec son club, pourra-t’il jouer avec un autre club, le 2e tour ?

Oui, le règlement de la Coupe de France ne restreint pas la participation que pour un seul club. Un joueur, évoluant avec un club X au 1er tour, pourra jouer le 2e tour avec un club Y.

U14 Grand Est, revue d’effectif

L’équipe technique régionale a retenu 19 joueurs U14 pour une dernière revue d’effectif de cette catégorie d’âge, le mercredi 30 mai à Reims, avant de former la sélection U14 Grand Est qui représentera la LGEF lors des Interligues en juin prochain à Reims également.

Au programme de cette journée du 30 mai, notamment un match de préparation face aux U15 du Stade de Reims (14h au Creps) : les joueurs convoqués. L’encadrement sera assuré par Lucas Ignatowicz, Aurélien Soisson, Maxime Vautrin et Nordine Ziani.

D2 Féminine : Bouquet final pour les Messines

Si le suspense était tout relatif ce dimanche 20 mai au stade Dezavelle, le FC Metz (photo lgef.fff.fr) étant assuré du titre et de la montée en D1 depuis le 22 avril dernier, les filles de David Fanzel se sont appliquées à soigner leur sortie en l’emportant sur le score de 4 buts à 0 face à Lorient.

L’heure était donc à la remise de la Coupe des mains de René Lopez, vice-président de la LGEF, à la capitaine Simone Gomez Jatoba qui a pu savourer avec ses coéquipières et le staff (l’album photo de la rencontre).

National3, l’heure des comptes….

Clap de fin ce samedi 19 mai sur cette première édition du championnat de National3 remporté par les Alsaciens du FR Haguenau (photo). C’est l’heure du bilan au terme d’une saison qui aura été surtout éprouvante et longue.

Il restait une petite zone de suspense ce samedi, histoire de compléter cette interminable liste d’équipes reléguées : six au total, record absolu des douze groupes du National3. Epernay a fait le boulot, s’imposant 0-2 sur l’annexe de Saint-Symphorien, plongeant la réserve du FC Metz en championnat régional. Erstein, Pagny-sur(Moselle, Trémery, Prix-les-Mézières et Lunéville sont les compagnons d’infortune des Messins.

Sur le podium, pour accompagner Haguenau, beau champion au final, on retrouve Biesheim qui aura réalisé une belle saison en championnat et en Coupe de France et une équipe réserve de Troyes qui prend la 3e place, la faute un match perdu sur tapis vert. On se souviendra aussi d’un début de championnat compliqué avec l’intégration tardive d’Amnéville qui signe au final une belle 5e place.

Ce championnat de National3 aurait également fait plaisir à Jean de La Fontaine et sa fameuse fable du lièvre et de la tortue. Lunéville a longtemps mené les débats et termine relégable, là où Haguenau a démarré doucement avant de finir fort. Il faut dire qu’il a fallu rattraper le temps perdu au printemps avec un abonnement à la semaine anglaise pour tout le monde.

Plus globalement, on notera que sur les douze champions de Nationl3, quatre sont des équipes réserves. Les neuf rescapés de cette saison retrouveront avec eux Raon l’Etape et St-Louis/Neuweg qui descendent du National2, le FC Agglomération Troyenne, sûr de monter, et attendent le nom des futurs champions de Régional1 en Alsace et en Lorraine pour compléter ce qui sera désormais un groupe de quatorze équipes.

Victoire en Gambardella…Et après ?

Le 8 mai dernier, les U19 de l’ESTAC ont remporté la finale de la Coupe Gambardella en dominant Tours (2-1) au Stade de France. Quelles sont les conséquences pour l’environnement d’un club ayant gagné la Coupe Gambardella ? Éléments de réponses avec deux autres vainqueurs par le passé, le RC Strasbourg et le FC Metz…

Depuis le début du siècle, Troyes est le 3e club du Grand Est à remporter l’épreuve. Le FC Metz a réalisé le doublé en 2001 et 2010, alors que le Racing Club de Strasbourg s’était imposé en 2006 face à l’ogre lyonnais, composant avec un trio offensif de jeunes talents comme Karim Benzema, Anthony Mounier ou encore Loïc Rémy. François Keller et Denis Schaeffer, les directeurs des centres de formation strasbourgeois et messin, connaissent les conséquences d’une victoire en finale de Gambardella.

« Quand tu gagnes la Gambardella, ce n’est jamais par hasard », affirme le directeur du centre de formation du RCSA. Les premiers concernés par cette victoire sont bien évidemment les joueurs, et ça, François Keller ne manque pas de le souligner : « Il y a un bénéfice de prestige, d’image. Cette compétition permet de mettre en lumière les joueurs. Cette victoire représente un gage de qualité du club. Pour le joueur, s’il n’a pas la possibilité de poursuivre en professionnel, ça lui permet d’avoir une belle trace sur son CV, lui permettant de crédibiliser son niveau de jeu ». Denis Schaeffer affirme quant à lui que la Gambardella est clairement un objectif de début de saison : « C’est une compétition de référence permettant d’étalonner l’ensemble de notre formation. Il s’agit de joueurs arrivant en fin de parcours. On se mesure aux meilleurs clubs français, donc forcément, on en fait un objectif ». Autre conséquence après une telle victoire en finale de Gambardella, le recrutement.

Aujourd’hui, le football de haut niveau est de plus en plus concurrentiel, tous les clubs cherchent à attirer les nouvelles pépites de demain, comme le dit si bien François Keller : « On dit que notre pique de formation était en 2006, quand justement on gagne la Gambardella. On gagne clairement en crédibilité. Au-delà de ça, les parents veulent absolument placer leurs enfants chez nous, puisque nous sommes reconnus. Gagner la Gambardella a été un super coup médiatique, nous permettant de prouver la qualité de nos jeunes ». Denis Schaeffer aborde un autre point concernant la place du joueur dans cette compétition : « Dans les générations 2001 et 2010, on a 6/7 joueurs qui accèdent au monde professionnel. C’est un réel apport pour les joueurs en matière de confiance et de dynamique, ça renvoie une image d’un label de qualité pour l’extérieur. Au niveau du recrutement, notre de crédibilité est multipliée par 100, aux yeux des parents, éducateurs ou même par certains clubs ».

Gagner une Coupe Gambardella est souvent synonyme de visibilité et par la même occasion, de premier contrat professionnel. François Keller se souvient de la génération 2005-2006 : « On avait des très bons jeunes à cette époque. Pour gagner cette coupe, il faut un minimum de réussite, il faut être réaliste. Mais on a pu compter sur un groupe solide et des jeunes de qualité permettant de mettre en lumière le travail des éducateurs et du recrutement. Je pense particulièrement à Anthony Weber, Jean-Alain Fanchone, Simon Zenke ou encore Quentin Othon, qui est actuellement au club. Ils ont tous fait carrière et c’est une vraie réussite d’avoir 5/6 joueurs ayant pu signer ce fameux premier contrat chez nous ».

Denis Schaeffer évoque que dans un premier temps, la formation messine veut tout d’abord faire grandir ses futurs joueurs, en faire des hommes : « Quand on peut regarder certaines évolutions de garçons, on est très fiers de les avoir formés. Je pense notamment à Franck Beria qui est la définition même de ce que nous voulons faire, c’est-à-dire avoir des jeunes adhérant au projet humain puis sportif, qui ont des qualités indéniables pour faire carrière en tant que dirigeant. On peut aussi parler de Kalidou Koulibaly qui est désormais à Naples et s’apprête à jouer la coupe du Monde avec le Sénégal, ce sont des top players avec un état d’esprit irréprochable qui ont très vite compris ce qu’on attendait d’eux. Sur la génération 2010, on peut citer Gaëtan Bussmann, Bouna Sarr ou encore Yeni N’Gbakoto, qui ont tous signé professionnel chez nous, permettant de crédibiliser notre formation aux yeux de tous et de faire la fierté de tout un club ».

Entre recrutement, crédibilité et formation, l’ESTAC a fort à gagner avec cette récompense en coupe Gambardella, comme ses homologues alsacien et lorrain par le passé. Au club troyen désormais de saisir l’ensemble des avantages d’une telle victoire, pour parfaire son image d’un club formateur et structuré.

Marc Vervinck

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