Mondial féminin : « Une très grande réussite »

Lors de la conférence de presse de clôture de la Coupe du monde féminine 2019 qu’ils ont tenue ensemble ce vendredi 5 juillet à Lyon, Gianni Infantino, Noël Le Graët et Brigitte Henriques ont unanimement salué la réussite de ce Mondial organisé depuis le 7 juin et pour la première fois en France (photo DR/fff.fr). 

À la veille du match de classement (Angleterre-Suède, samedi 6 juillet à Nice, 17h) et à deux jours de la finale entre les États-Unis et les Pays-Bas (dimanche à Lyon, 17h), Gianni Infantino, le président de la FIFA, a indiqué que cette Coupe du monde en France, « fantastique et passionnante », est « la meilleure Coupe du monde féminine de l’histoire. C’est grâce à la Fédération, au Comité local d’organisation (LOC), aux ligues, aux districts, aux villes, à tous les Français. Elle a fait vibrer le monde entier ».

Noël Le Graët, président de la FFF et du LOC, a exprimé pour sa part sa « fierté » devant le succès de l’événement. « La première chose réussie est d’avoir montré des matches féminins de qualité à beaucoup de gens qui n’en avaient jamais vus. Une autre chose est d’avoir réussi à remplir les stades, une mission qui paraissait très difficile. Nous avons montré une belle image de l’organisation ».

Enfin, Brigitte Henriques, vice-présidente déléguée de la FFF et du LOC, a souligné les effets de cette Coupe du monde : « 3500 nouvelles joueuses se sont inscrites pendant la compétition, à la rentrée nous aurons un afflux de licenciées considérable. Nous sommes prêts à les accueillir, en sachant que la barre des 200.000 sera atteinte très tôt. La FFF a dédié 15 M€ à cet « héritage » pour aider les clubs. Au-delà, cette Coupe du monde a fait bouger les lignes dans notre société en termes de mixité, mais aussi dans le monde entier. Le football féminin est reconnu partout ».

DES CHIFFRES RECORD

Avant même les deux derniers matches du tournoi, cette 8e édition de la Coupe du monde féminine de la FIFA, organisée en France, a déjà établi des records d’audience, de médiatisation et de fréquentation :

  • 850 millions de téléspectateurs d’audience cumulée totale (audience internationale moyenne des matches en direct multipliée par deux par rapport à l’édition 2015 au Canada). 
  • 58,761 millions de téléspectateurs (sur 21 territoires) pour le match France-Brésil : audience télévisuelle mondiale la plus forte de tous les temps pour la couverture en direct d’un match de la compétition.
  • 62 détenteurs de droits médias présents en France (contre 37 au Canada). Au total, 126 détenteurs de droits médias ont retransmis l’épreuve dans 206 territoires. 
  • 1.053.096 spectateurs sur les stades après cinquante matches.
  • 74,57 % de taux de remplissage des stades, avec 24 rencontres jouées à guichets fermés.
  • 1,1 milliard de vues sur les canaux numériques officiels de la Coupe du monde.

Philippe Mayen/fff.fr

BMF 2019/2020 (classique/apprentissage), les candidats admis

Parmi les éducateurs et éducatrices ayant postulé à la formation au Brevet de Moniteur de Football, 82 stagiaires (secteur Alsace + BMF en apprentissage LGEF et ESTAC Troyes) ont été retenus pour participer à la session 2019/2020, suite aux tests d’entrée organisés dans les locaux de la LGEF à Reims (12/06), Strasbourg (27/06) et Champigneulles les 1er et 2 juillet (photo LGEF).

BMF 2019/2020 (secteur Alsace) :

BMF en apprentissage 2019/2020 :

BMF en apprentissage 2019/2020 (ESTAC Troyes) :

BMF 2019/2020, les candidats admis

Parmi les éducateurs et éducatrices ayant postulé à la formation au Brevet de Moniteur de Football, 51 stagiaires (secteurs Lorraine et Champagne-Ardenne) ont été retenus pour participer à la session 2019/2020, suite aux tests d’entrée organisés dans les locaux de la LGEF à Champigneulles et à Reims (photo Philippe Bergdolt), le mardi 25 juin : liste des admis.

Les admissions pour le BMF classique secteur Alsace et pour le BMF en Apprentissage seront connues la semaine prochaine, à l’issue des tests d’entrée.

Promus : question de stratégie

Les 3 promus du N3 du Grand Est, La F.A. Illkirch-Graffenstaden, Prix-les Mézières et la réserve du FC Metz, vont aborder ce championnat avec chacun une stratégie différente. Forcément. On vous explique…

La réserve du FC Metz, désormais dirigée par Grégory Proment, a signé un retour éclair en National3. Pas une défaite au compteur. Une manière de rappeler que sa place était bien à l’échelon supérieur et les Messins feront tout pour faire comprendre que la relégation de 2018 était un accident. La donne est tout autre à  la F.A. Illkirch-Graffenstaden qui accède pour la 1ère   fois de son histoire à ce niveau.

Lundi dernier, les dirigeants du club illkirchois étaient conviés par la commission de contrôle de gestion. Pour le reste, Amar Ferdjani et ses joueurs entament une phase de découverte. « Le N3 c’est l’inconnu pour la plupart des joueurs et pour moi-même c’est pour ça qu’il faudra y aller avec beaucoup d’humilité », explique l’entraineur qui a opté pour la continuité. Un départ, trois arrivées (toutes de clubs de R1) pour l’instant avec un challenge qui va ressembler de près au maintien. « Ces dernières années on s’est aperçu que le promu est à chaque fois en difficulté lors de sa 1ère saison, le maintien est un challenge de taille ».

« Nous allons renforcer l’équipe sur le plan quantitatif et qualitatif », explique pour sa part Laurent Billard, le coach de Prix-les-Mézières. Les Ardennais ont déjà connu le N3 mais ils ont fait partie des relégués de 2018, comme la réserve du FC Metz. Cette fois, il faudra réussir à se maintenir malgré un effectif qui sera assez jeune et auquel Billard veut apporter un peu de maturité et d’expérience. « On va essayer de surfer sur la dynamique de notre accession », poursuit Billard qui a néanmoins déjà attiré quatre recrues dans ses filets.

Le recrutement de la FAIG : Maxime Godel en provenance de Soleil Bischheim (R1), Paul Mayer du FC Hagenthal (R1), et Hugo D’Adamo de Sainte Maxime (R1).

Le recrutement de Prix-les-Mézières : Pierre Kopnaeff de Sedan (N2), Daniel Penda de Rethel (R1), Théo Jaspierre en provenance d’Épernay (N3), et Yacine Labiade venant de Bogny (R2).

Kylian Speich

Communiqué officiel

Réuni ce jeudi 20 juin à Reims, le comité directeur de la LGEF est revenu sur l’Assemblée Générale du 30 mai dernier et sur ses conséquences.

Lors de cette Assemblée Générale à Maizières-lès-Metz, le budget prévisionnel de la saison 2019-2020 n’a pas été adopté par les représentants des clubs présents. Le comité directeur de la LGEF s’est donné le temps de la réflexion avant de réagir officiellement. « Nous avons entendu le message de nos clubs », explique Albert Gemmrich, le Président de la Ligue. « Afin de repartir sur un budget équilibré, nous avions proposé à nos clubs une augmentation de certains tarifs. Parallèlement à ces mesures, nous avons engagé une profonde réflexion sur notre organisation interne, afin de trouver un fonctionnement adapté au contexte de notre grande région. Nous sommes en train d’en poser les premiers jalons. Il est vrai que les mesures qui seront prises et leurs effets ne sont pas encore visibles aujourd’hui. Je ne pense pas que les clubs aient remis en question la méthode mais plutôt le timing de ces décisions et nous en tenons compte. »

Le comité directeur de la LGEF s’est immédiatement remis au travail, et mettra à profit les prochains mois afin de proposer aux clubs un nouveau budget prévisionnel lors de l’Assemblée Générale de novembre. « Notre souhait est d’accélérer le mouvement », précise le Président Gemmrich. « Mais il est aussi important de maintenir le niveau de service que nous devons à nos clubs, voire de parvenir à l’améliorer encore ». C’est ainsi que, malgré le contexte délicat, l’aide aux déplacements des équipes de jeunes et féminines évoluant au niveau régional a été maintenue par le comité directeur. « C’est un moment charnière de la vie de notre Ligue, nous assumons et continuons à agir en responsabilité. Il s’agit désormais de poursuivre le dialogue avec nos clubs », poursuit Albert Gemmrich qui a décidé d’organiser à la rentrée, avec ses collègues du comité directeur, des réunions décentralisées avec les présidents des clubs afin de les associer au maximum aux enjeux de l’avenir.

« Pour moi, ce vote est aussi un cri d’alarme de nos clubs qui sont eux-mêmes souvent en difficulté. Comme je l’ai dit à l’Assemblée Générale, nous devons nous projeter vers l’avenir et travailler de concert pour rétablir un contexte économique durable pour tout le monde. C’est l’engagement que je prends ».

Statut de l’arbitrage, le point de fin de saison

La commission régionale du Statut de l’arbitrage publie la situation des clubs de Ligue au niveau du statut de l’arbitrage. Informations forcément importantes pour préparer la saison prochaine.

Vous trouverez ici le dernier procès verbal de la réunion de la commission régionale du statut de l’arbitrage qui y rappelle notamment les changements prévus pour la saison prochaine où il faudra 4 arbitres pour les clubs de Régional2 (dont un majeur) et 3 arbitres pour les clubs du Régional3 (dont un majeur).

Retrouvez également ici la liste des clubs en infraction à la date de ce jour ainsi que la liste de ceux qui auront droit à un muté supplémentaire.

FC Métropole Troyenne, un géant est né !

L’agglomération de Troyes aura donc un nouveau club. Et pas des moindres puisqu’après la fusion du FC Agglo Troyenne et de l’AS Aube Sud Vanne, le Football Club de la Métropole Troyenne sera, et de loin, le plus gros club amateur du Grand Est ! Décryptage…

56 équipes, 900 licenciés répartis sur 7 sites différents se trouvant dans un périmètre d’environ 15km. C’est la structure du FC Métropole Troyenne, né de la fusion entre le FCAT (N3) et l’AS Aube Sud Vanne (R1). Jean-Pierre Froment, le président, sera donc à la tête du plus grand club amateur du Grand Est, qui représentera 10% des licenciés du département de l’Aube. Un défi de taille pour le club ? « Il n’y aura pas de grand bouleversement au niveau de la structure du club. C’est la 3e fusion pour le FCAT, qui était déjà le premier club du Grand Est, et la 4e pour l’AS Aube Sud Vanne. Les clubs sont donc habitués », confie le président. Selon lui, cette fusion est d’abord liée au découpage politique de l’agglomération auboise : « on est dans un petit département, on a besoin d’agrandir nos compétences et notre représentativité sur le département et notamment sur la commune de Troyes. L’idée était de coller au périmètre de la communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole (qui regroupe 81 communes). L’objectif est d’avoir des compétences complémentaires afin d’avoir les moyens à terme de ne refuser aucun enfant qui veut jouer au football ».

Pour le directeur technique du club, Jérémy Houbeaut, cette fusion constitue une aubaine pour les joueurs : « cela va permettre au pôle senior de combler l’écart entre l’équipe fanion et l’équipe réserve (NDLR : qui se retrouve du coup en R1), c’est donc  sportivement plus intéressant pour les joueurs. Cela attire aussi des éducateurs. Nous en avons recrutés un nombre conséquent, et 2 ou 3 seront envoyés pour passer le BMF la saison prochaine. Les joueurs seront donc mieux encadrés ». La multiplicité des sites d’entraînement ne sera pas un problème selon lui : « l’idée est d’avoir une méthode de travail commune sur les différents sites. Nous allons transférer celle déjà en place au FCAT sur les sites de l’AS Aude Sud Vanne ». Le club veut se donner les moyens d’atteindre des objectifs élevés : « pour notre équipe fanion, l’objectif sera de faire mieux que cette année. Sur les catégories jeunes, l’objectif sera d’accéder au plus haut niveau régional pour chaque catégorie voir d’accéder au niveau national pour certaines. C’est un travail qui demandera du temps, mais c’est un projet que l’on met en place sur 3 ans », conclut le directeur technique. Le club se dote d’un  nouveau logo et jouera en bleu argenté la saison prochaine.

Jimmy Gedik

Sporttotal et LGEF : c’est parti !

La Ligue Grand Est de Football (ici Albert Gemmrich, son président) a décidé ce jeudi de s’associer à Sporttotal TV (à droite Jean-Charles Courouve) pour assurer la captation et la diffusion de tous les matchs du Régional1 à compter de la saison prochaine. Explications.

Sporttotal est une plateforme de diffusion de matchs en direct de football amateur implantée depuis longtemps en Allemagne. La Ligue était en contact avec cet opérateur depuis un an et la période de test d’avril à juin (des caméras installées à Troyes, Mulhouse et Amnéville avec des résultats d’audience significatifs) a permis de finaliser le principe d’un engagement des deux parties qui a été officialisé ce jeudi à Reims.

Sporttotal s’engage à équiper les 42 clubs du Régional1 dès cet été afin d’assurer, dès la fin août, une diffusion en direct et en différé des 21 matchs de championnat chaque week-end via une caméra automatique qui sera installée dans tous les stades. L’opérateur prend en charge l’ensemble des coûts d’équipements et d’installation, en accord avec le propriétaire du stade. Cet accord de coopération pourra être étendu au National3 sous réserve d’un accord de la FFF. L’objectif est double : permettre aux clubs de récupérer l’intégralité de leurs matchs en vidéo afin d’apporter un véritable plus aux staffs techniques des clubs, mais aussi de pouvoir offrir de la visibilité à leurs équipes et à leurs partenaires pour en faire un outil de structuration du club. En effet, au-delà des matchs en direct, des contenus personnalisés pourront être produits comme des résumés, des clips courts qui pourront être diffusés sur les sites internet ou les réseaux sociaux des clubs concernés.

« Nous sommes ravis d’être la première région de France à lancer Sporttotal TV », a indiqué Albert Gemmrich, le Président de la LGEF. « Je suis convaincu que nous allons écrire une histoire à succès avec sporttotal tv en France », estime de son côté Jean Fuchs, le Président de Sporttotal International.

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