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L’assemblée générale de la LGEF avait lieu ce samedi 9 novembre à Villers-lès-Nancy. 80% des clubs étaient représentés et le budget prévisionnel 2019-2020 a cette fois été adopté à une très large majorité (73%).

Le rejet du budget prévisionnel en mai dernier à Maizières-lès-Metz aura servi d’électrochoc pour la LGEF. Albert Gemmrich, le président, et son comité directeur ont entendu les difficultés des clubs évoquées au printemps. Six réunions décentralisées ont été organisées cet automne et dans leur grande majorité les participants ont reconnu le bien-fondé de la démarche. « Nous avons besoin de créer ce climat de confiance, cette assemblée générale doit être le début d’une nouvelle ère » a expliqué en substance Albert Gemmrich ce samedi devant un amphithéâtre rempli à ras bord. 

Le président de la LGEF a promis d’associer les clubs à toutes les réflexions profondes qui intéressent le quotidien des clubs sur tous les problèmes évoqués lors des réunions locales, de Rethel à St-Avold : arbitrage, bénévolat, ruralité, déplacements, finances. « Nous allons entreprendre un travail en profondeur, les clubs y seront associés et rien ne se décidera sans eux », a promis Albert Gemmrich sous les yeux de Jean-Paul Omeyer, vice-président de la Région Grand Est en charge des sports qui a évoqué, de son côté, la perspective d’une « conférence régionale du sport » qui doit permettre de mettre à plat l’ensemble des sujets dont certains ont d’ailleurs été évoqués en direct lors de l’AG par trois présidents de clubs qui ont pu débattre en direct avec l’élu régional.

Pas de blanc seing forcément, mais un réel crédit accordé ce samedi par les clubs à leur instance. Le budget prévisionnel est passé à une large majorité de 73%. Rendez-vous est d’ores et déjà donné pour le mois de juin et la présentation de réformes structurelles promises par les élus de la LGEF.

Retour sur cette assemblée générale avec les réactions du président de la LGEF, Albert Gemmrich, et celle de Jean-Paul Omeyer, vice-Président de la Région Grand Est en charge des sports. Reportage signé Myrtille Deletang.

A deux jours de l’assemblée générale de Villers-lès-Nancy ce samedi, Albert Gemmrich, le président de la LGEF, en évoque la perspective, après avoir fait le bilan des réunions décentralisées. Entretien…

« Je tire un bilan très satisfaisant de ces réunions de secteur qui se sont avérées utiles et constructives. Il n’y a que cela de vrai, le contact direct ! Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas avoir eu le temps de les mettre en place plus tôt », explique Albert Gemmrich qui a présidé les six réunions organisées en septembre et octobre dans l’ensemble des territoires. « Chaque réunion a eu sa tonalité particulière, des sujets différents, mais partout les présidents de club ont dit leur satisfaction d’y avoir participé. Nous voulions être à l’écoute et nous l’avons été, mais il ne s’agit pas seulement d’écouter mais aussi d’entendre ce qui a été dit. C’est sur cette base que nous allons agir pour construire la Ligue de demain ».

Difficultés financières, relations avec les instances, structuration des clubs, compétitions, arbitrage…tous les sujets ont pu être abordés. « Nous voulions dire aux clubs que la Ligue du Grand Est va se construire avec eux et pour eux. Chaque fois que nous le pourrons nous les associerons. Prenons l’exemple du statut de l’arbitrage, pas assez contraignant pour les uns, trop pour les autres. Nous avons rappelé partout qu’il faut des arbitres pour que toutes les compétitions soient couvertes. C’est avant tout l’intérêt des clubs, des licenciés, des championnats. La question est de savoir comment y arriver. Je prends le pari que nous allons trouver la solution ensemble. Et c’est vrai sur de nombreux autres sujets ».

Arrive désormais la perspective de cette assemblée générale de samedi. « Je le dirai samedi, je regrette que nous ayons proposé des augmentations en mai dernier. Les clubs n’ont pas voté le budget prévisionnel, car ils ont eu le sentiment que le nécessaire équilibre budgétaire de la LGEF allait reposer sur leur seul effort. Nous avons revu totalement notre approche tout en maintenant l’aide aux déplacements pour les compétitions jeunes et féminines, mais en enlevant toutes les augmentations qui étaient prévues ». C’est donc un nouveau budget prévisionnel qui sera proposé au vote des clubs samedi. « Je l’ai vu dans ces réunions décentralisées, il est nécessaire d’établir un climat de confiance entre l’instance et ses clubs. Le plus dur est fait, les fondations sont posées, il reste à construire les murs de la maison du football de demain où chacun trouvera sa place ».