Coupe Gambardella, les infos essentielles !

Le 1er tour de la Coupe Gambardella – Crédit Agricole se joue ce week-end dans le Grand Est, avec pas moins de 88 matchs au programme et 176 équipes concernées : les affiches du 1er tour.

Cinq tours sont prévus à l’échelle du Grand Est, avec un final régional prévu en novembre prochain et qui permettra de qualifier huit clubs auxquels s’ajouteront les équipes qui évoluent au niveau national (AS Nancy-Lorraine, ESTAC Troyes, FC Metz et RC Strasbourg Alsace). En clair, le Grand Est disposera de 12 représentants lors du 1er tour fédéral !

A noter que le tirage au sort du 2e tour sera communiqué la semaine prochaine et les tours suivants, 3e, 4e et 5e, seront diffusés en direct sur les pages Facebook de la LGEF.

Rappel à l’ensemble des clubs concernant cette phase régionale qui est régie par des règlements spécifiques de la LGEF :

  • Les matchs se jouent en deux fois 45 minutes, sans prolongation avec épreuve des tirs au but en cas d’égalité.
  • Seuls quatorze joueurs peuvent être inscrits sur la feuille de match et les joueurs sortis du terrain peuvent à nouveau entrer en jeu.
  • Interdiction pour un joueur d’évoluer en coupe Gambardella sous les couleurs de deux clubs différents au cours de la même saison.
  • Sont autorisés à jouer les garçons U18, U17 et les U16 qui n’ont pas d’interdiction de surclassement. En aucun cas un joueur U15 ne peut participer à l’épreuve.
  • Règlement Coupe Gambardella – Crédit Agricole (phase régionale)

Si vous souhaitez communiquer autour de votre match, le logo de la compétition est disponible en libre téléchargement sur la plateforme de « Service aux clubs » actifoot.fr (s’enregistrer ou créer son compte « Actifoot » gratuitement pour accéder aux ressources graphiques). Rendez-vous sur actifoot.fr en rubrique « Ressources ».

📷 Bastien Lhéritier/fff.fr

Montées/descentes de fin de saison !

En ce début de saison, la Commission Régionale des Compétitions communique les modalités des accessions et rétrogradations des championnats de Ligue séniors/jeunes/séniorsF/U18F et du National3, à l’issue de cet exercice 2020/2021.

Montées/descentes championnats de Ligue séniors

Montées/descentes championnat National3

Montées/descentes championnats de Ligue jeunes

Montées/descentes championnats de Ligue séniorsF/U18F

📷 Patrick Blond

N3 : Deux coachs, deux visions pour la saison

Le Grand Est en National3 (5/5). La photo de famille des coachs de N3 a peu changé. Ils sont seulement deux nouveaux sur les 14 équipes : Sébastien Meyer, pour Sarre-Union, et Claude Spreng, qui revient à Biesheim 14 ans après sa première mission. Echange avec ce dernier et Julien François, l’entraîneur d’Amnéville arrivé en décembre dernier.

De gauche à droite : Claude Spreng, Lucas Catalano (photo Jorge De Carvalho) et Julien François (photo Mathieu Hohlfeld).

Claude Spreng est un habitué du banc de touche. C’est lui qui est derrière la montée d’Haguenau en N2, il y a deux ans. En plus de son « activité annexe », son rôle de consultant pour France Bleu Alsace où il couvre les matchs du Racing, l’entraîneur reprend sa vraie casquette pour l’ASC Biesheim, où il était de 2000 à 2006. C’est l’un de ses anciens joueurs, le président du club Vincent Schmitt, qui l’a fait revenir : « c’était déjà quelqu’un que j’appréciais beaucoup à l’époque – j’ai accepté volontiers son projet et ses ambitions qui sont de jouer plus que le maintien », explique-t-il. A une condition : celle de pouvoir amener son adjoint Lucas Catalano, qui était déjà avec lui à Haguenau. Le duo est satisfait de la grande liberté qui lui est laissée : « c’est un projet très créatif, on a été à la base de la construction de l’équipe, on a pu monter le groupe que l’on voulait ».

Julien François, son homologue d’Amnéville en Moselle, est arrivé au mois de décembre. Il a arrêté sa carrière de joueur professionnel en 2015, sur une montée en Ligue1 du Gazélec d’Ajaccio. Il a directement pris le poste d’éducateur pour les jeunes du club, vers lequel il s’est « naturellement tourné » : « c’est une reconversion, une continuité de ma carrière de joueur qui a mûri lorsque j’étais joueur professionnel », détaille-t-il. Il est ensuite devenu entraîneur adjoint en Ligue2, pendant trois ans, avant d’arriver au CSO Amnéville. Pour la saison à venir, il assume ses ambitions : « on cherche à préparer chaque match pour le gagner, en faisant preuve de sérieux et de méthodologie », bien qu’il ne soit pas encore parfaitement familier avec le niveau de jeu : « c’est une découverte, je ne connaissais pas ce niveau-là – je ne suis arrivé que l’année dernière en tant que troisième entraîneur du club. »

Ce qui attire Claude Spreng, c’est la « gestion des hommes » : « avec l’âge, on est toujours devant les mêmes problématiques mais on ne les règle plus de la même façon, on sait sur quels ressorts agir. Au début, on est plus concentré sur les séances et les entraînements – puis on se rend compte que, pour réussir sur le terrain, il faut d’abord faire adhérer les joueurs à un projet, une méthode ». Une méthode à appliquer dès dimanche à Molsheim (15h), son équipe rencontrant la réserve strasbourgeoise. Pour le match contre la réserve de Troyes ce samedi à 18h, l’Amnévillois Julien François est plus confiant : « c’est une équipe jeune et il n’y aura pas forcément trop de descentes professionnelles, les équipes de Ligue2 jouant le samedi » (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

Mutations supplémentaires, liste des clubs

En application de l’article 45 du statut de l’arbitrage, la CRSA communique ce vendredi 28 août la liste des clubs de Ligue ayant le droit à une ou deux mutations supplémentaires pour la saison 2020/2021 et leurs affectations : mutés supplémentaires.

En l’absence de réponse de la part du club, le ou les mutés supplémentaires sont automatiquement affectés à l’équipe évoluant au plus haut niveau de Ligue.

📷 Laurent Krajewski

Réunion de rentrée : infos sanitaires et techniques

L’Équipe Technique Régionale de la LGEF organise une réunion d’informations à distance (webinaire) ce samedi 29 août de 9h à 12h15. Les responsables techniques des clubs sont conviés à y participer (ici la saison dernière à Tomblaine).

A la différence de la saison passée, la réunion se déroulera en ligne. Plusieurs thématiques seront évoquées pendant cette réunion qui se décomposera en trois temps : un temps d’informations en commun, un temps d’échanges avec les participants par secteurs géographiques et pour terminer, une intervention sur les dernières mesures sanitaires en vigueur.

Dans un premier temps, Patrice Grethen, Directeur Technique Régional, et son équipe aborderont les priorités de la période de reprise puis les obligations et devoirs des clubs. « Il s’agit de transmettre les bonnes informations aux interlocuteurs des clubs, sur ce qui est mis en place par la LGEF et par les neuf districts de la région », souligne le DTR.

« Le deuxième temps sera consacré aux échanges avec les participants, ce qui permettra de répondre précisément à des questions techniques », poursuit Patrice Grethen. Orchestrée par l’ETR, cette session sera divisée en 5 réunions distinctes, selon 5 secteurs géographiques.

La réunion se terminera avec l’intervention de Sophie Gervason, référente sanitaire de la LGEF, pour faire un point de situation sur les mesures sanitaires à respecter et pour répondre aux interrogations des clubs sur le sujet.


COMMENT Y PARTICIPER ?

1. Temps d’informations de 9h à 10h : je m’inscris

2. Temps d’échanges de 10h15 à 11h15 (questions/réponses)

  • Secteur Reims (Marne/Haute-Marne/Ardennes/Aube) – code StarLeaf : 402 680 4928
  • Secteur Champigneulles (Meurthe-et-Moselle/Vosges/Meuse) – code StarLeaf : 483 313 9093
  • Secteur Metz – code StarLeaf : 460 206 1399
  • Secteur Strasbourg (Bas-Rhin) – code StarLeaf : 468 417 1882
  • Secteur Illzach (Haut-Rhin) – code StarLeaf : 410 594 8014

3. Intervention de Sophie Gervason (Référente sanitaire LGEF) de 11h15 à 12h15 (les liens d’accès seront identiques à ceux de la réunion commune de 9h à 10h)

COMMENT SE CONNECTER AU TEMPS D’ECHANGES PAR SECTEURS DE 10H15 A 11H15 ?

Installer l’application StarLeaf avant samedi sur votre PC ou Mac (avec microphone) : https://starleaf.com/fr/ (votre adresse mail personnelle sera demandée pour l’installation et un numéro à chiffre vous sera transmis). Si vous installez l’application sur smartphone, tablette Android ou IOS (IPhone/IPad), rendez-vous sur le Play Store ou l’Apple Store pour télécharger l’application Starleaf. Ce samedi 29 août (entre 10h et 10h15), vous devrez démarrer l’application Starleaf et rejoindre la réunion de votre secteur géographique avec le code correspondant ci-dessus.

📷 LGEF

Positionnement BMF en Lorraine

Ce mardi 25 août, une trentaine de stagiaires étaient convoqués au siège de la LGEF à Champigneulles dans le cadre du positionnement des BMF « Lorraine » (Brevet Moniteur de Football), pour cette saison 2020/2021.

Compte tenu du contexte lié au Covid, toutes les mesures sanitaires avaient été anticipées pour que les stagiaires et les formateurs puissent fonctionner en toute sécurité.

Pierre Metzger (CTR en charge des formations) a présenté l’organisation générale de ces prochaines semaines d’enseignement assisté par Laurent Benier, Olivier Lefebvre, Michaël Telch, Thierry Grandjean et Sébastien Dany. La matinée a permis de clarifier la réglementation de la formation professionnelle, les notions de guide projet et de rapport final.

L’après-midi, après une présentation de la plate-forme informatique Claroline Connect par les conseillers techniques, deux BMF fraîchement diplômés, Jordann Lepavoux et Samy Souyadi, sont intervenus pour faire un retour d’expérience de leur année de BMF aux stagiaires, avant de clore la journée par des entretiens individuels afin de définir le parcours de formation de chacun.

📷 LGEF

N3 : Fin de préparation et perspectives

Le Grand Est en National 3 (4/5). La phase de préparation touche à sa fin. Pour un grand nombre d’équipes, l’impact du confinement a entraîné des changements radicaux dans sa durée et son organisation. Trois coachs délivrent leurs impressions sur ces dernières semaines et celles à venir.

Légende : de gauche à droite, Amar Ferdjani (Illkirch-Graffenstaden – photo Israa Larbi), Laurent Billard (Prix-lès-Mézières – photo Aurélien Laudy/L’Ardennais), Michaël Grand (Raon-l’Etape – photo Vosges Matin/Florent Seiler).

Les trois entraineurs interrogés ont décidé, avec leurs équipes, de reprendre l’entraînement plus tôt. A Prix-lès-Mézières dans les Ardennes, ce fut le 9 juillet : « on a fait le choix de reprendre très tôt, on a eu une préparation sur huit semaines, et non plus sur cinq comme on pouvait le faire les saisons précédentes – on est partis sur une préparation plus axée technique, avec une évolution athlétique progressive », détaille Laurent Billard. Chez les Vosgiens de Raon-l’Etape, la reprise s’est faite en deux temps. « On a fait une pré-reprise de quinze jours au mois de juin, puis les joueurs sont repartis en vacances trois semaines – on a ensuite repris sur une préparation de six semaines, durant laquelle il a fallu faire attention aux nouveaux joueurs qui n’ont pas participé à la pré-reprise », explique Michaël Grand. Le fonctionnement a été similaire pour Illkirch-Graffenstaden en Alsace, où la pré-reprise, facultative, s’est étalée sur trois semaines.

Une préparation inédite dans sa durée et un recrutement qui l’est tout autant. « Le positif par rapport au recrutement, c’est que l’on s’y est mis plus tôt que les années précédentes – le négatif, c’est que l’on n’a pas pu faire venir de joueurs à l’essai », souligne le coach raonnais. Pour l’Illkirchois Amar Ferdjani, les limites sont financières : « pour l’instant, on s’oriente vers un recrutement dans la région – même les très bons joueurs de niveau Régional ne peuvent malheureusement pas encore nous rejoindre pour des raisons budgétaires ». Mais dans l’ensemble, chacun est assez satisfait : « l’effectif n’a pas trop bougé, donc on a une bonne cohésion, un bon état d’esprit », s’enthousiasme Laurent Billard, de l’ASPM.  Pour le coach de la FAIG, « on constate qu’il y a un effet confinement, on n’est pas encore au niveau athlétique auquel on espérait être, mais c’est la même chose pour tout le monde – ce n’est pas dramatique, il suffit que les joueurs ne se blessent pas et qu’on y aille crescendo ».

Lorsqu’on leur demande des pronostics pour la saison à venir, ils restent prudents. « Tout le monde s’attache à dire que Mulhouse est un grand favori, de par ses moyens et son effectif », remarque le coach de Raon-l’Etape. Pour le reste, le climat actuel trouble les pistes. « C’est compliqué, la saison dernière n’étant pas allée à son terme, on a seulement quelques informations qui montrent que le championnat sera très difficile, certains clubs s’étant renforcés, bonifiés », développe le coach pirisien, qui se méfie des « réserves professionnelles, qui joueront comme d’habitude le haut du tableau ». Pour les trois techniciens, difficile de se projeter sur la saison comme le souligne Michaël Grand : « on y va les yeux fermés, presque au compte-gouttes, on ne sait pas ce qu’il peut se passer d’une semaine à l’autre » (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

N3 : Trois présidents entre incertitude et optimisme

Le Grand Est en National3 (3/5). La crise sanitaire a fragilisé les finances des clubs. Les dépenses se sont multipliées sans que l’argent ne puisse entrer par les moyens habituels, comme les ventes au club-house ou celles de places pour les matchs par exemple. Paroles de présidents sur cette situation inédite…

La notion qui ressort le plus lorsque l’on parle de l’économie des clubs, c’est l’incertitude : « on est dans l’incertitude à tous les niveaux – même si les sponsors disent qu’ils suivent, on ne sait pas quelle va être leur situation dans quelques temps », explique Guy Irion, le président de l’US Sarre-Union en Alsace. Des coupes ont dû être faites dans de nombreux domaines, notamment au niveau des salaires et indemnités versés aux joueurs et au personnel. François Ventrici, qui dirige le CSO Amnéville en Moselle, s’y est mis très tôt : « dès qu’il y a eu la crise du Covid, j’ai tout de suite pris les devants parce qu’il était sûr que l’on allait avoir beaucoup moins d’argent que d’habitude – j’ai convoqué tous les joueurs, éducateurs, qui ont tous fait l’effort de diminuer de 30% leurs indemnités de déplacement, leurs primes de matchs, etc. ».

Les budgets des équipes premières sont également touchés : à Sarre-Union, on observe « une baisse de l’ordre de 20% », tandis qu’à Amnéville, « là où on avait 500.000 euros jusqu’à présent », le président pense plutôt « partir sur 400.000 ». Il existe un cas particulier : le RC Epernay Champagne dans la Marne, fraîchement promu, a décidé de conserver son budget de l’année précédente : « l’idée, c’est que rien n’a été augmenté dans le cadre de la montée – on monte à budget stable, on tente l’aventure de N3 avec nos moyens de R1 », détaille le co-président du club Stéphane Rigaud, rappelant tout de même que « tout le monde n’a pas le même budget en R1, ni en National ». Les trois présidents soulignent la solidarité régnant dans leurs clubs, où tout le monde a accepté de se serrer la ceinture pour maintenir les équipes à flot.

Au milieu de ces sacrifices, un point positif subsiste tout de même : le recrutement de nouveaux joueurs a été, dans l’ensemble, satisfaisant. « Là-dessus, on n’a pas du tout été impactés, on reste un club attractif et on a eu les recrutements que l’on voulait – surtout que l’on est les seuls de Moselle en N3 », rappelle le président d’Amnéville, tandis qu’Epernay annonce avoir renouvelé environ un tiers de son effectif. Malgré les difficultés, et un appel à augmenter les subventions et aides en lien avec la crise sanitaire, les présidents essaient de rester optimistes : « ça va aller, parce que je ferai ce qu’il faut pour que ça aille », rappelle François Ventrici d’Amnéville ; « on est armés, si ce n’est financièrement, au moins en solidarité pour affronter la saison de N3 », souligne Stéphane Rigaud d’Epernay (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

📷 Le Journal de Vitré

N3 : trois promus aux objectifs mesurés

Le Grand Est en National3 (2/5). Parmi les trois clubs promus en N3 cette saison dans le Grand Est, deux, à savoir Nancy2 et Epernay, sont les relégués de la saison passée, et le troisième, le SR Colmar, continue son ascension après avoir redémarré en R2 il y a 4 ans. Des promus aux objectifs mesurés, tour d’horizon avec les trois coaches (ici ceux de l’ASNL2 et du SRC qui se retrouvent dès dimanche).

Lorsque l’on demande aux coaches s’il existe un gouffre de niveau entre le N3 et le R1, les avis sont partagés. José Guerra, du SR Colmar, a connu le N3 lorsqu’il était à Schiltigheim, il y a encore trois saisons. Pour lui, « le N3 a encore pris de l’envergure et un niveau supplémentaire, il se rapproche de plus en plus du N2, en termes de profils de joueurs notamment – la division est plus athlétique, plus physique, ce qui creuse l’écart entre le R1 et le N3 ». Alexis Rouquette, coordinateur sportif au RC Epernay Champagne, est plus mesuré : « on est restés conscients de la distance de niveau, mais ce n’est pas pour ça que c’est facile de remonter – c’est toujours difficile de monter ». Paul Fischer, le coach de l’équipe réserve de l’AS Nancy-Lorraine, est même très prudent : « nous ne sommes pas remontés si facilement que ça – on a lutté, on ne survolait pas notre poule ». Il insiste sur le fait que l’équipe a pu monter grâce aux événements liés à la crise sanitaire, émettant quelques doutes sur son destin dans des conditions différentes.

Ces remontées rapides et le maintien d’une grande partie des coaches – ils sont 12 sur 14 à rester pour cette saison – donne au N3 l’image d’une division très stable. José Guerra explique ce phénomène : « aujourd’hui, le N3 est tout simplement le plus haut niveau régional. A part quelques équipes qui travaillent différemment – Mulhouse, notamment –, on est encore dans le monde amateur et c’est la dernière limite avant le semi-professionnalisme ». Son objectif, pour cette saison, c’est de « prendre des points le plus vite possible pour se mettre à l’abri », car les débuts seront difficiles, deux de ses joueurs étant blessés pour une longue période. Pour Paul Fischer à Nancy, l’objectif est au maintien « car pour se maintenir en N2, il faut les moyens d’aider les jeunes joueurs » : le maintien en N3 sera donc, pour le moment, un bon objectif. De même, pour Alexis Rouquette à Epernay, « la montée serait utopique – l’objectif est de stabiliser le club en N3 ». Tous s’accordent sur un point : en cette période post-Covid, il est dur de se projeter.

Deux de ces équipes fraîchement promues, à savoir l’AS Nancy-Lorraine2 et le SR Colmar, s’affronteront dès ce dimanche 30 août pour leur premier match de la saison – Epernay se déplacera au FC Mulhouse. Pour le coach nancéien, « Colmar est une équipe qui a généralement assez de moyens et qui fait des recrutements plutôt judicieux – c’est une équipe avec un passé qui a à cœur d’avoir des objectifs plus élevés que le maintien. Ça va être un bon match pour débuter ». Sur le banc adverse, José Guerra est soucieux : « c’est très compliqué quand on rencontre un centre de formation dès le premier match, on ne sait pas où l’on va – on ne sait pas combien de pros vont redescendre, ce sera un match très compliqué » (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

📷 ASNL/Noëlle Hausser

Elise Bussaglia, comme une évidence

Le Mois du Foot Féminin, organisé par la LGEF, est officiellement lancé depuis la semaine dernière. Pendant tout le mois de septembre, les clubs ont l’occasion d’organiser des actions dans le cadre du développement de la pratique féminine. Une opération régionale qui aura pour marraine l’ex-internationale Elise Bussaglia !

Elise Bussaglia, sedanaise de naissance, fait ses débuts dans le monde du football à l’âge de 5 ans. Elle prend sa première licence à l’US Flize. Jusqu’à ses 15 ans, elle joue uniquement contre des équipes de garçons. En 1998, elle entre au Centre National de Formation et d’Entrainement à Clairefontaine et y passe plus de 5 ans. En parallèle, la jeune milieu de terrain rejoint sa première équipe féminine à St Memmie : « J’ai beaucoup progressé grâce à la mixité. Le changement a été difficile, de rejoindre et d’affronter des équipes exclusivement féminines, ça n’a pas été évident. »

De 2004 à 2020, elle connait 7 clubs professionnels différents (OL, PSG, Barcelone…) et est sélectionnée 192 fois en Équipe de France Féminine. Élue meilleure joueuse de D1 en 2010/2011, Elise Bussaglia a raccroché les crampons la saison dernière.

De retour dans les Ardennes désormais pour profiter de sa famille et pour redevenir institutrice dès la rentrée, Elise Bussaglia ne quitte pas pour autant le monde du football puisqu’elle a également un rôle de conseillère dans le club de l’Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont (R1F) pour la saison à venir afin d’aider à « rebâtir le club, tant bien dans les catégories filles que dans celles des garçons. Je voulais garder un pied dans le foot et transmettre ce que j’ai appris et rendre ce qu’on m’a donné ». Elle aura comme rôle d’apporter son expérience et des conseils au staff et aux joueuses mais aussi de développer la pratique du foot féminin dans les catégories de jeunes du club carolomacérien.

C’est tout naturellement qu’Elise Bussaglia est devenue marraine du Mois du Foot Féminin : « Je trouve que c’est une belle initiative de la part de la LGEF de proposer ce type d’opération. Je suis contente de pouvoir représenter le foot féminin dans la région et d’avoir ce rôle de marraine. » Le club de l’OCNA compte bien mettre en place des portes ouvertes dans le cadre de l’opération et de profiter de la présence d’Elise pour faire part de son expérience aux futures joueuses : « Je serai disponible pour guider les petites, si elles ont des questions ou même si elles ont des rêves en tête ! »

Retrouvez ici toutes les modalités de participation au Mois du Foot Féminin !

Damien Engel

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