Coupe de lorraine U15

Le FC Metz finit en beauté
Si le titre de champion interrégional U15 était déjà attribué avant la rencontre, le FC Metz a voulu mettre une touche finale en s’imposant à domicile su le score de 2 buts à 0 contre Mulhouse. Coup de chapeau à Sébastien Allieri et à ses jeunes qui désormais auront une dernière marche à gravir en finale de la Coupe de Lorraine U15 contre le COS Villers, le 3 juin prochain.
 

C’est à Amnéville que ça se joue !

La phase régionale du Beach Soccer entre dans sa phase finale avec les ¼ de finales qui se dérouleront lundi 19 et mardi 20 juin. Au programme : 

Lundi 19  juin
  • 19h15 : AJ AUBOUE/USAG UCKANGE 
  • 20h15 : CSO AMNEVILLE /ENTENTE REHON VILLERS MORFONTAINE
Mardi 20 juin
  • 19h15 : US BRIEY/APM METZ
  • 20h15 : ES FAMECK/FC VALLEROY

Zico Tumba continue de foncer

Présent à Strasbourg lors de la 4e édition des Trophées du Foot le vendredi 16 juin, Zico Tumba (ici au côté d’Alain Giresse – photo lgef.fff.fr) retrouvait une Région Grand Est qu’il a quittée il y a près de deux décennies. Conseiller en investissement depuis deux ans, tout n’a pas été simple dans le parcours de footballeur de l’ancien joueur messin et mulhousien, toujours en mouvement. Rencontre…

À 11 ans, Zico Tumba quitte le Zaïre, actuelle République Démocratique du Congo, pour rejoindre la France et Clermont-Ferrand. La raison ? Retrouver son père, Pus Tumba, footballeur et international zaïrois faisant partie de la première équipe représentant l’Afrique Noire en Coupe du Monde, lors de l’édition 1974 en Allemagne. Le foot, Zico a commencé à le pratiquer dès son arrivée dans l’hexagone, et ses gènes ne l’ont pas trahi : à 13 ans, il intègre le centre de formation du FC Metz. En faisant ses classes dans les équipes de jeunes messines, il découvre l’Alsace et les derbys de l’Est. D’ailleurs, c’est lors de l’un de ces derbys qu’il effectue son premier déplacement en D1, pour sa deuxième apparition à ce niveau, dans le stade de la Meinau à Strasbourg au cours de la saison 1996/1997. « J’avais même failli marquer » précise l’ancien attaquant, rentré pour disputer le dernier quart de jeu lors de la victoire 0-1 des Grenats.

À la recherche de temps de jeu et encore stagiaire, Zico Tumba est prêté la saison suivante au FC Mulhouse, en D2. Malheureusement, la fin de l’exercice se solde par une relégation mulhousienne. « Cette descente en National nous a fait mal, se souvient le buteur. Je pense que, par rapport au début de saison, on ne méritait pas vraiment de descendre ». Sur un plan personnel, par contre, c’est une véritable réussite : avec 11 buts en 36 rencontres, il réalise sa meilleure saison. Pourtant, il n’aura pas l’occasion de confirmer dans son club formateur. « Metz venait de terminer derrière Lens et de jouer le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Comme j’avais déjà goûté au haut niveau, je voulais y rester ». Direction la Hollande et le club de De Graafschap où il jouera durant 3 ans, avant 3 autres saisons du côté du NEC Nimègue. Devenu entre-temps international avec les Léopards, Zico Tumba revient en France et participe à la remontée du FC Sète en Ligue 2.

Mais à seulement 28 ans, des problèmes personnels entament sa motivation et malgré une dernière expérience à Dunkerque, la fin de carrière est arrivée pour l’enfant de Kinshasa. Engagé dans différents projets, notamment en Afrique, il crée en parallèle une structure visant les jeunes footballeurs, dénommée Foot Vision 1863. « L’idée c’était de les accompagner, de réfléchir sur leurs projets sportifs et éducatifs, leur faire comprendre que le football ce n’est pas un CDI ». Des conseils qu’il délivre également lors de l’exercice de son métier pour la société Colocatère, « basée sur le concept de la colocation meublée haut de gamme et livré clefs en main » dixit Zico Tumba. Pour autant, il ne reste pas très loin des pelouses. Celui qui a entraîné l’équipe féminine du Touquet AC durant 3 saisons, tout en étant adjoint de la DH masculine, prendra en charge les U16 de l’ES Roncq, tout en passant le BEF. « J’ai envie de rendre au football ce que le football m’a donné, c’est à dire de pouvoir transmettre à ces jeunes mon expérience ».

Robin Jaeglé

Racing, la saison parfaite !

Après avoir dominé de la tête et des épaules la D1 bas-rhinoise en 2016/2017, les séniors féminines du RC Strasbourg Alsace ont remporté le 18 juin dernier à domicile (photo lgef.fff.fr), la finale régionale de la D1 face au FC Brunstatt (3-0). Le premier titre régional séniors de l’histoire d’une section féminine en pleine structuration.

Difficile d’imaginer autre dénouement. Sans forcer leur talent, les féminines du RC Strasbourg Alsace ont parachevé leur saison par le titre régional de la D1 féminine en dominant celle du FC Brunstatt 3 buts à 0. « Ce titre vient couronner une saison quasi-parfaite, nous pouvions difficilement rêver mieux pour notre première année d’existence, » se délectait après la rencontre Florian Ruchs, l’entraîneur strasbourgeois. Vitrine du projet de féminisation du club phare strasbourgeois né il y a cinq ans, ce premier titre soulevé par les séniors féminines n’est qu’une étape.

« Nous avons commencé par le bas en créant d’abord une équipe de pitchounettes/poussines puis en ajoutant chaque année une équipe à la section, » explique le nouveau responsable de la section féminine du club qui laissera sa place sur le banc de l’équipe première la saison prochaine à Thibault Weigel, son adjoint cette année. Structuré progressivement, le projet strasbourgeois devrait passer à la vitesse supérieure dès la saison prochaine avec la création d’une réserve et des ambitions affichées pour les deux équipes. « Nous souhaiterions accéder tout de suite à la DH pour continuer dans notre dynamique avec également une montée immédiate de la réserve afin d’éviter de creuser un écart de niveau entre les deux équipes. A plus long terme, nous voulons que le Racing représente l’Alsace au plus haut niveau du football féminin, » indique Florian Ruchs.

Au cœur du projet féminin, la formation des jeunes filles va encore se développer à la rentrée avec la présence d’une équipe du Racing dans la nouvelle catégorie U16 Elite. « Notre section à cinq ans et compte plus de 150 licenciés. C’est un bon début mais nous ne comptons pas en rester là, on va continuer à travailler pour la structurer davantage et la faire évoluer, » note l’éducateur sportif de métier. Dans l’ombre du retour au premier plan du club pro, la section féminine amateur fait son petit bonhomme de chemin et commence à faire parler d’elle. La présence de Marc Keller cet après-midi au stade Jean-Nicolas Muller pour assister au titre régionale des féminines du club en est sa plus parfaite illustration. Le déploiement est en marche…

Steve Delannée

Obermodern, champion des champions

A l’issue d’un match maitrisé pratiquement de bout en bout, Obermodern (ici à gauche – photo Frédéric Gomez) a dominé Hagenthal/Wentzwiller (4-0), le 17 juin dernier. Les joueurs d’Hervé Sturm bouclent ainsi la saison sur une bonne note, avec ce titre régional en Excellence Volkswagen.

Et le champion d’Alsace 2016-2017 de l’Excellence est… Obermodern. Les champions de l’Excellence bas-rhinoise ont dominé leurs homologues du 68 avec une facilité que l’on ne pouvait pas soupçonner avant le début de la rencontre, tant la rencontre semblait équilibrée sur le papier. Le début de match est d’ailleurs excellent côté Hagenthal.  Les Haut-Rhinois posent le pied sur le cuir et se procurent plusieurs occasions. Mais après un quart d’heure de jeu, ils vont finir par subir le réveil des champions bas-rhinois, lesquels avaient pourtant démarré doucement.

Obermodern finit par multiplier les incursions dans le camp adverse, et va finir par prendre les devants, de belle manière. Jordan Finck reprend un centre venu de la droite d’une belle reprise de volée qui finit sa course dans le petit filet adverse (1-0, 19e). Sur la lancée de leur ouverture du score, les joueurs d’Hervé Sturm vont aggraver la marque juste avant la pause. L’omniprésent Finck s’offre un doublé de la tête qui met quelque peu à l’abri son équipe. Après la pause, Lucas Schatz porte le score à 3-0 avant que Jordan Finck n’inscrive un triplé en forme de cadeau d’adieu à son village d’origine, lui qui a annoncé à son coach qu’il portera le maillot de Reipertswiller la saison prochaine.

« On a dû composer avec une équipe remaniée, souligne Hervé Sturm. La victoire d’aujourd’hui est aussi celle de l’équipe Deux qui est aussi montée. On a été très solidaire mais aussi efficace. »   Dans la première de tableau à mi-saison sans pour autant être en tête, Obermodern aura donc réalisé une deuxième partie de saison en tous points exceptionnelle pour arracher la montée en DH dans un premier temps, avant de remporter ce titre honorifique de champion d’Alsace de l’Excellence. « L’année prochaine, on va rester humble. Je vais composer avec le groupe qui a arraché la montée. A priori, Jordan Finck sera le seul départ. »

Hagenthal Wentzwiller n’aura donc pas réussi à ramener le titre de champion d’Alsace en Excellence de son périple d’Obermodern. Les joueurs du champion haut-rhinois, qui avaient déjà les 200 kilomètres du voyage aller dans les jambes au coup d’envoi, vont effectuer le retour avec une défaite et beaucoup de déception dans les bagages. Ce dernier risque d’être long, très long pour les frontaliers. « Le score est lourd, je suis un peu amer car on termine la saison sur une mauvaise note, souligne Guillaume Muller, le coach. On ne va pas s’arrêter sur cette défaite, il faut juste retenir la superbe saison réalisée. »

Frédéric Gomez

Le Sporting Strasbourg tombe en finale

Héroïques lors des précédents tours, les Alsaciens du Sporting Strasbourg (photo lgef.fff.fr) sont tombés sur plus fort qu’eux en finale de la coupe nationale, le 10 juin dernier. Passés à côté de leur première période, les hommes de Toufik Jelti se sont finalement inclinés 5 buts à 3 face aux Franciliens d’Acces (DH), lauréats de l’édition 2017.

L’aventure avait démarré fin décembre face au CS Mars Bischheim lors du 2e tour régional de la coupe nationale futsal, elle s’est arrêtée cet après-midi, en finale de l’épreuve face à Acces Futsal à Lens. Un parcours exceptionnel réalisé par le Sporting Strasbourg qui aura bataillé pendant près de six mois et passer huit tours (voir encadré) pour s’offrir la première finale de la coupe nationale de son histoire. Un ultime match joué cet après-midi à Lens, dans une halle Pierre de Coubertin surchauffée par quelques 300 ultras parisiens. Un ultime match qui laissera certainement un sentiment d’inachevé dans la tête des Strasbourgeois, passés à côté de leur première mi-temps. « Nous avons joué avec la peur au ventre en première période, » reconnaissait Abdelkader El Mesaoudi, l’homme de base de la défense alsacienne.

« L’expérience a fait la différence. Ils étaient très à l’aise d’entrée contrairement à nous qui étions sur la retenue, » expliquait de son côté le régional de l’étape, Jérémy Govi. Menés trois buts à rien à la pause après un doublé de l’inoxydable Mustapha Otmani (9e et 18e) et une réalisation de Mehdi Djellali (18e), les Strasbourgeois ont montré un tout autre visage au retour des vestiaires, malgré l’alourdissement du score de Patrick Moreau quelques secondes après la reprise (4-0, 20e). En une minute, Kada El Mesaoudi (22e) et Rachid Djemaoun (23e) redonnaient de l’espoir à la centaine de supporters alsaciens présents cet après-midi dans l’Artois. « Nous nous sommes lâchés à partir du moment où nous n’avions plus rien à perdre, » regrettait le portier du Sporting.

Au courage, les Alsaciens maintenaient la pression sur les Franciliens en fin de match – Aladin Klein (5-3, 31e) répondant à la deuxième réalisation de Mehdi Djellali (5-2, 25e) – mais les tentatives de Munoz et El Mesaoudi s’échouaient sur le montant droit francilien. « Certaines fois, il faut savoir perdre, Acces était aujourd’hui plus fort que nous. Nous avons fait des petites erreurs qui, à ce niveau, se payent tout de suite. Mais je ne peux pas en vouloir à mes joueurs, je suis très fier d’eux et du parcours réalisé, c’est exceptionnel ce qu’ils ont fait, ça n’arrivera peut-être plus jamais, » concluait Toufik Jelti. Finaliste malheureux de l’édition 2017 de la coupe nationale, le Sporting Strasbourg sort de la compétition par la grande porte, défait mais fier du chemin parcouru avec le sentiment du devoir accompli.

Steve Delannée

Stockfeld : la D2 et maintenant ?

Le club strasbourgeois (ici Abdellaoui en rouge – photo lgef.fff.fr) a tranquillement négocié les barrages d’accession à la D2 futsal, à l’image de son large succès ce samedi 10 juin face à Nantes Doulon Futsal (13-4). Une mi-temps pour se mettre en route, une autre pour faire imploser l’adversaire. Tout est fait et tout reste à faire.

Le Stockfeld Futsal avait décidé de décentraliser son match face à Nantes Doulon Futsal. Ils ont retrouvé ce samedi la salle Hans Arp de l’Elsau, « théâtre des rêves » des collègues du Sporting et qui n’a pas fait mentir sa réputation. Rapidement devant au score (4-1), les joueurs de Redouane Dalil se sont un peu perdus avant le repos, concédant deux buts, histoire de relancer le suspense. « On s’est remis dedans à la mi-temps, on savait qu’il nous restait vingt minutes pour faire aboutir tout le travail de cette saison », indique le capitaine Omar Abdellaoui. La suite a ressemblé à un festival : 9-1 sur la seconde période, ce qui aura permis aux remplaçants de participer à la fête et même au gardien Traikia d’y aller de son but sur penalty. L’équipe nantaise, en mal de rotation, n’était pas en mesure de contrecarrer le dessein strasbourgeois.

C’est fait, Stockfeld Futsal est en D2 et redonne à Strasbourg un club en championnat de France. « C’est énorme ce qu’on a fait en une année à peine », se réjouit Redouane Dalil qui pense au chemin accompli, aux difficultés rencontrées. C’est un autre défi qui attend désormais le club strasbourgeois qui dispose de quelques semaines à peine pour se préparer. « La Ville et la Région vont nous aider, on va d’abord se structurer, trouver des dirigeants », indique Kenny Tanovan, le jeune président du club qui pourrait aussi changer de nom au cours de l’été pour devenir le Neuhof Futsal.

Au plan sportif, Redouane Dalil assure qu’il n’y aura pas de révolution, même s’il devra commencer par compenser quelques départs. Evans Erius va rejoindre Sedan en CFA, Fodé Camara va se consacrer au CFA2 avec Erstein, alors que Ryan Ghrieb pourrait aussi faire le choix d’un gazon allemand. « On va essayer de compenser ces départs mais je veux poursuivre avec l’essentiel des garçons qui étaient chez nous cette saison », poursuit l’entraîneur. Quelques joueurs du Sporting Strasbourg pourraient faire partie de l’aventure alors qu’une détection est prévue dès la semaine prochaine au club.

Stéphane Heili

Erstein, c’est fou !

L’AS Erstein a décroché le 25 mai dernier face au FC Hégenheim (1-0) la première finale de la coupe d’Alsace – Trophée Intermarché de son histoire, 30 ans après sa finale perdue face aux Pierrots Vauban. Un succès historique pour les Sucriers (photo lgef.fff.fr) qui vient couronner une saison exceptionnelle, quelques jours seulement après son titre de champion de la DH.

La 71e coupe d’Alsace est pour l’AS Erstein. Un but de la tête signé Vincent Destenay après un coup franc joué rapidement par Julien Heiligenstein juste après le repos (53′) aura suffi aux Sucriers pour prendre le meilleur sur leur dauphin et principal rival dans la course à la montée en CFA2 cette saison, le FC Hégenheim. Devant un public venu en masse se presser au parc des sports d’Ernolsheim/Bruche – plus de 1000 spectateurs – les hommes du duo Eric Ott/Cédric Mehl ont globalement dominé les débats, Marco Paulos, le portier des Diables Rouges, ayant longtemps permis aux siens de rester à flots dans la rencontre grâce à plusieurs arrêts de grande classe dans une première mi-temps à sens unique.

« Je pense que globalement, cette victoire est méritée, elle récompense tout le travail d’un groupe qui a réalisé une saison incroyable, » se délectait au coup de sifflet final Cédric Mehl. Dominateurs, les Sucriers, incapables de faire le break après leur ouverture du score, se sont pourtant fait peur en fin de match, remettant leur sort entre les mains – ou plutôt le corps – de Matthieu Sonntag, leur portier, sorti rapidement dans les pieds d’Anthony Pelcener dans les derniers instants du match. « On s’est fait peur, » reconnaissait Eric Ott, heureux de pouvoir offrir à tout un club un titre historique, 30 ans presque jours pour jours l’avoir approché une première fois en 1987, finaliste malheureux de la finale jouée à Obernai face aux Pierrots Vauban.

« Nous avons beaucoup de respect pour ces personnes qui pour la plupart, sont toujours au club. Nous avons conscience que sans eux, le club ne serait peut-être pas là où il est aujourd’hui, c’est un joli clin d’œil, » appréciait le co-entraîneur ersteinois. Même si la saison n’est pas encore tout à fait terminée pour l’AS Erstein – qui aura l’opportunité de soulever un troisième trophée le 5 juin en cas de victoire face à l’US Nordhouse (P) lors de la finale de la coupe Crédit Mutuel Centre programmée à Heiligenstein – elle est déjà exceptionnelle et restera gravée à jamais dans l’histoire du club. « Nous écrivons notre page de l’histoire, » concluait sobrement et avec humilité Cédric Mehl. 20e club à soulever la vieille dame régionale à l’occasion de son 70e anniversaire, l’AS Erstein est, cet après-midi, entrée un peu plus dans l’histoire du football alsacien.

Steve Delannée

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