Finale Coupe de Lorraine Seniors

Eric Braun « Finir en apothéose »

Lunéville qui a fini sa saison sur 2 victoires et une méritante 7e place du championnat de CFA2, entend bien conserver cette dynamique pour accrocher le dernier trophée de la saison. Les meurthe-et-mosellans ont une occasion toute trouvée d’offrir un cadeau de départ rêvé à leur emblématique coach, Eric Braun, qui bouclera à l’issue de la rencontre, un cycle de 15 ans passés au club. Interview B.Ragot

Cette finale sera votre dernier match sur le banc de touche du FC Lunéville, quel regard portez-vous sur les épisodes de votre carrière ?

E.B : Cela fait 15 ans que je dirige l’équipe première, au départ on était en Promotion Honneur (PH) et au bout de 2 ans nous avons accédé à la Division Honneur Régional (DHR). 2 ans plus tard nous sommes montés en Division Honneur (DH) pour une période de 4 ans en jouant les premiers rôles jusqu’à accéder à la CFA2. Une redescente éclair plus tard, nous avons stagné 3 ans en DH en étant à chaque fois dans le top 3 mais sans parvenir à monter dans la division supérieure jusqu’à l’an passé où nous savons réintégré la CFA2. Durant cet intervalle, nous avons disputé 4 finales de Coupe de Lorraine plus une cinquième qui arrive, nous en avons gagné 3. Nous avons joué 5 trophées des champions, nous nous sommes imposés 4 fois, plus un 32eme de finale de Coupe de France. En regardant dans le rétroviseur, je peux être fier de ce que nous avons réalisé.

Finale 67 Promotion A

Schleithal veut conclure en beauté

Avec son match nul récolté face à Roeschwoog lors de la dernière journée du championnat (2-2), Schleithal est parvenu à rester invaincu jusqu’au bout. Une belle performance qui donne forcément de la confiance aux joueurs nordistes avant leur finale départementale prévue face à Nordhouse ce dimanche.

Le club de Schleithal fait donc partie du cercle fermé des équipes qui ont terminé leur championnat sans la moindre défaite. Avec 16 victoires et 6 matches nuls, les joueurs de Joël Camoli ont en effet survolé leur championnat tout en réalisant une performance exceptionnelle en prime. « On ne s’attendait surement pas à terminer invaincus mais on visait tout de même le haut du tableau, souligne Marcel Burck, le président de Schleithal. En fin de saison dernière, on sentait des ondes positives qui nous donnaient de l’espoir pour celle qui arrivait. Au fil des matches, les joueurs ont accumulé de la confiance, ce qui explique leur exploit en partie. »

Coupe de Lorraine U19

Epinal au finish

Il aura fallu attendre les derniers instants de la rencontre pour voir Epinal, pourtant réduit à 10, s’imposer contre Jarville sur le score de 2 buts à 1. Retrouvez l’album photo de la rencontre

Coupe de lorraine U15

Le FC Metz finit en beauté
Si le titre de champion interrégional U15 était déjà attribué avant la rencontre, le FC Metz a voulu mettre une touche finale en s’imposant à domicile su le score de 2 buts à 0 contre Mulhouse. Coup de chapeau à Sébastien Allieri et à ses jeunes qui désormais auront une dernière marche à gravir en finale de la Coupe de Lorraine U15 contre le COS Villers, le 3 juin prochain.
 

C’est à Amnéville que ça se joue !

La phase régionale du Beach Soccer entre dans sa phase finale avec les ¼ de finales qui se dérouleront lundi 19 et mardi 20 juin. Au programme : 

Lundi 19  juin
  • 19h15 : AJ AUBOUE/USAG UCKANGE 
  • 20h15 : CSO AMNEVILLE /ENTENTE REHON VILLERS MORFONTAINE
Mardi 20 juin
  • 19h15 : US BRIEY/APM METZ
  • 20h15 : ES FAMECK/FC VALLEROY

Zico Tumba continue de foncer

Présent à Strasbourg lors de la 4e édition des Trophées du Foot le vendredi 16 juin, Zico Tumba (ici au côté d’Alain Giresse – photo lgef.fff.fr) retrouvait une Région Grand Est qu’il a quittée il y a près de deux décennies. Conseiller en investissement depuis deux ans, tout n’a pas été simple dans le parcours de footballeur de l’ancien joueur messin et mulhousien, toujours en mouvement. Rencontre…

À 11 ans, Zico Tumba quitte le Zaïre, actuelle République Démocratique du Congo, pour rejoindre la France et Clermont-Ferrand. La raison ? Retrouver son père, Pus Tumba, footballeur et international zaïrois faisant partie de la première équipe représentant l’Afrique Noire en Coupe du Monde, lors de l’édition 1974 en Allemagne. Le foot, Zico a commencé à le pratiquer dès son arrivée dans l’hexagone, et ses gènes ne l’ont pas trahi : à 13 ans, il intègre le centre de formation du FC Metz. En faisant ses classes dans les équipes de jeunes messines, il découvre l’Alsace et les derbys de l’Est. D’ailleurs, c’est lors de l’un de ces derbys qu’il effectue son premier déplacement en D1, pour sa deuxième apparition à ce niveau, dans le stade de la Meinau à Strasbourg au cours de la saison 1996/1997. « J’avais même failli marquer » précise l’ancien attaquant, rentré pour disputer le dernier quart de jeu lors de la victoire 0-1 des Grenats.

À la recherche de temps de jeu et encore stagiaire, Zico Tumba est prêté la saison suivante au FC Mulhouse, en D2. Malheureusement, la fin de l’exercice se solde par une relégation mulhousienne. « Cette descente en National nous a fait mal, se souvient le buteur. Je pense que, par rapport au début de saison, on ne méritait pas vraiment de descendre ». Sur un plan personnel, par contre, c’est une véritable réussite : avec 11 buts en 36 rencontres, il réalise sa meilleure saison. Pourtant, il n’aura pas l’occasion de confirmer dans son club formateur. « Metz venait de terminer derrière Lens et de jouer le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Comme j’avais déjà goûté au haut niveau, je voulais y rester ». Direction la Hollande et le club de De Graafschap où il jouera durant 3 ans, avant 3 autres saisons du côté du NEC Nimègue. Devenu entre-temps international avec les Léopards, Zico Tumba revient en France et participe à la remontée du FC Sète en Ligue 2.

Mais à seulement 28 ans, des problèmes personnels entament sa motivation et malgré une dernière expérience à Dunkerque, la fin de carrière est arrivée pour l’enfant de Kinshasa. Engagé dans différents projets, notamment en Afrique, il crée en parallèle une structure visant les jeunes footballeurs, dénommée Foot Vision 1863. « L’idée c’était de les accompagner, de réfléchir sur leurs projets sportifs et éducatifs, leur faire comprendre que le football ce n’est pas un CDI ». Des conseils qu’il délivre également lors de l’exercice de son métier pour la société Colocatère, « basée sur le concept de la colocation meublée haut de gamme et livré clefs en main » dixit Zico Tumba. Pour autant, il ne reste pas très loin des pelouses. Celui qui a entraîné l’équipe féminine du Touquet AC durant 3 saisons, tout en étant adjoint de la DH masculine, prendra en charge les U16 de l’ES Roncq, tout en passant le BEF. « J’ai envie de rendre au football ce que le football m’a donné, c’est à dire de pouvoir transmettre à ces jeunes mon expérience ».

Robin Jaeglé

Racing, la saison parfaite !

Après avoir dominé de la tête et des épaules la D1 bas-rhinoise en 2016/2017, les séniors féminines du RC Strasbourg Alsace ont remporté le 18 juin dernier à domicile (photo lgef.fff.fr), la finale régionale de la D1 face au FC Brunstatt (3-0). Le premier titre régional séniors de l’histoire d’une section féminine en pleine structuration.

Difficile d’imaginer autre dénouement. Sans forcer leur talent, les féminines du RC Strasbourg Alsace ont parachevé leur saison par le titre régional de la D1 féminine en dominant celle du FC Brunstatt 3 buts à 0. « Ce titre vient couronner une saison quasi-parfaite, nous pouvions difficilement rêver mieux pour notre première année d’existence, » se délectait après la rencontre Florian Ruchs, l’entraîneur strasbourgeois. Vitrine du projet de féminisation du club phare strasbourgeois né il y a cinq ans, ce premier titre soulevé par les séniors féminines n’est qu’une étape.

« Nous avons commencé par le bas en créant d’abord une équipe de pitchounettes/poussines puis en ajoutant chaque année une équipe à la section, » explique le nouveau responsable de la section féminine du club qui laissera sa place sur le banc de l’équipe première la saison prochaine à Thibault Weigel, son adjoint cette année. Structuré progressivement, le projet strasbourgeois devrait passer à la vitesse supérieure dès la saison prochaine avec la création d’une réserve et des ambitions affichées pour les deux équipes. « Nous souhaiterions accéder tout de suite à la DH pour continuer dans notre dynamique avec également une montée immédiate de la réserve afin d’éviter de creuser un écart de niveau entre les deux équipes. A plus long terme, nous voulons que le Racing représente l’Alsace au plus haut niveau du football féminin, » indique Florian Ruchs.

Au cœur du projet féminin, la formation des jeunes filles va encore se développer à la rentrée avec la présence d’une équipe du Racing dans la nouvelle catégorie U16 Elite. « Notre section à cinq ans et compte plus de 150 licenciés. C’est un bon début mais nous ne comptons pas en rester là, on va continuer à travailler pour la structurer davantage et la faire évoluer, » note l’éducateur sportif de métier. Dans l’ombre du retour au premier plan du club pro, la section féminine amateur fait son petit bonhomme de chemin et commence à faire parler d’elle. La présence de Marc Keller cet après-midi au stade Jean-Nicolas Muller pour assister au titre régionale des féminines du club en est sa plus parfaite illustration. Le déploiement est en marche…

Steve Delannée

Obermodern, champion des champions

A l’issue d’un match maitrisé pratiquement de bout en bout, Obermodern (ici à gauche – photo Frédéric Gomez) a dominé Hagenthal/Wentzwiller (4-0), le 17 juin dernier. Les joueurs d’Hervé Sturm bouclent ainsi la saison sur une bonne note, avec ce titre régional en Excellence Volkswagen.

Et le champion d’Alsace 2016-2017 de l’Excellence est… Obermodern. Les champions de l’Excellence bas-rhinoise ont dominé leurs homologues du 68 avec une facilité que l’on ne pouvait pas soupçonner avant le début de la rencontre, tant la rencontre semblait équilibrée sur le papier. Le début de match est d’ailleurs excellent côté Hagenthal.  Les Haut-Rhinois posent le pied sur le cuir et se procurent plusieurs occasions. Mais après un quart d’heure de jeu, ils vont finir par subir le réveil des champions bas-rhinois, lesquels avaient pourtant démarré doucement.

Obermodern finit par multiplier les incursions dans le camp adverse, et va finir par prendre les devants, de belle manière. Jordan Finck reprend un centre venu de la droite d’une belle reprise de volée qui finit sa course dans le petit filet adverse (1-0, 19e). Sur la lancée de leur ouverture du score, les joueurs d’Hervé Sturm vont aggraver la marque juste avant la pause. L’omniprésent Finck s’offre un doublé de la tête qui met quelque peu à l’abri son équipe. Après la pause, Lucas Schatz porte le score à 3-0 avant que Jordan Finck n’inscrive un triplé en forme de cadeau d’adieu à son village d’origine, lui qui a annoncé à son coach qu’il portera le maillot de Reipertswiller la saison prochaine.

« On a dû composer avec une équipe remaniée, souligne Hervé Sturm. La victoire d’aujourd’hui est aussi celle de l’équipe Deux qui est aussi montée. On a été très solidaire mais aussi efficace. »   Dans la première de tableau à mi-saison sans pour autant être en tête, Obermodern aura donc réalisé une deuxième partie de saison en tous points exceptionnelle pour arracher la montée en DH dans un premier temps, avant de remporter ce titre honorifique de champion d’Alsace de l’Excellence. « L’année prochaine, on va rester humble. Je vais composer avec le groupe qui a arraché la montée. A priori, Jordan Finck sera le seul départ. »

Hagenthal Wentzwiller n’aura donc pas réussi à ramener le titre de champion d’Alsace en Excellence de son périple d’Obermodern. Les joueurs du champion haut-rhinois, qui avaient déjà les 200 kilomètres du voyage aller dans les jambes au coup d’envoi, vont effectuer le retour avec une défaite et beaucoup de déception dans les bagages. Ce dernier risque d’être long, très long pour les frontaliers. « Le score est lourd, je suis un peu amer car on termine la saison sur une mauvaise note, souligne Guillaume Muller, le coach. On ne va pas s’arrêter sur cette défaite, il faut juste retenir la superbe saison réalisée. »

Frédéric Gomez

Le Sporting Strasbourg tombe en finale

Héroïques lors des précédents tours, les Alsaciens du Sporting Strasbourg (photo lgef.fff.fr) sont tombés sur plus fort qu’eux en finale de la coupe nationale, le 10 juin dernier. Passés à côté de leur première période, les hommes de Toufik Jelti se sont finalement inclinés 5 buts à 3 face aux Franciliens d’Acces (DH), lauréats de l’édition 2017.

L’aventure avait démarré fin décembre face au CS Mars Bischheim lors du 2e tour régional de la coupe nationale futsal, elle s’est arrêtée cet après-midi, en finale de l’épreuve face à Acces Futsal à Lens. Un parcours exceptionnel réalisé par le Sporting Strasbourg qui aura bataillé pendant près de six mois et passer huit tours (voir encadré) pour s’offrir la première finale de la coupe nationale de son histoire. Un ultime match joué cet après-midi à Lens, dans une halle Pierre de Coubertin surchauffée par quelques 300 ultras parisiens. Un ultime match qui laissera certainement un sentiment d’inachevé dans la tête des Strasbourgeois, passés à côté de leur première mi-temps. « Nous avons joué avec la peur au ventre en première période, » reconnaissait Abdelkader El Mesaoudi, l’homme de base de la défense alsacienne.

« L’expérience a fait la différence. Ils étaient très à l’aise d’entrée contrairement à nous qui étions sur la retenue, » expliquait de son côté le régional de l’étape, Jérémy Govi. Menés trois buts à rien à la pause après un doublé de l’inoxydable Mustapha Otmani (9e et 18e) et une réalisation de Mehdi Djellali (18e), les Strasbourgeois ont montré un tout autre visage au retour des vestiaires, malgré l’alourdissement du score de Patrick Moreau quelques secondes après la reprise (4-0, 20e). En une minute, Kada El Mesaoudi (22e) et Rachid Djemaoun (23e) redonnaient de l’espoir à la centaine de supporters alsaciens présents cet après-midi dans l’Artois. « Nous nous sommes lâchés à partir du moment où nous n’avions plus rien à perdre, » regrettait le portier du Sporting.

Au courage, les Alsaciens maintenaient la pression sur les Franciliens en fin de match – Aladin Klein (5-3, 31e) répondant à la deuxième réalisation de Mehdi Djellali (5-2, 25e) – mais les tentatives de Munoz et El Mesaoudi s’échouaient sur le montant droit francilien. « Certaines fois, il faut savoir perdre, Acces était aujourd’hui plus fort que nous. Nous avons fait des petites erreurs qui, à ce niveau, se payent tout de suite. Mais je ne peux pas en vouloir à mes joueurs, je suis très fier d’eux et du parcours réalisé, c’est exceptionnel ce qu’ils ont fait, ça n’arrivera peut-être plus jamais, » concluait Toufik Jelti. Finaliste malheureux de l’édition 2017 de la coupe nationale, le Sporting Strasbourg sort de la compétition par la grande porte, défait mais fier du chemin parcouru avec le sentiment du devoir accompli.

Steve Delannée

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