Coupe de France : Imbsheim en toute sérénité !

Imbsheim (ici en rouge au tour précédent – photos Roger Hufschmitt), club de District 4 en Alsace, affronte ce dimanche dans le cadre du 4e tour de Coupe de France Duttlenheim (15h), pensionnaire de R3. Le coach de l’équipe, José Garcia, aborde ce match sans pression particulière.

« À partir de maintenant, ce n’est que du bonus », nous confie José Garcia, conscient que son équipe a déjà fait le plus dur. Imbsheim, ce petit village de 500 habitants, s’apprête donc à vivre un 4e tour de Coupe de France. Pour un club qui compte 80 licenciés, « c’est un exploit », comme nous l’affirme l’entraîneur qui est à la tête de l’équipe depuis cet été. C’est seulement la deuxième fois que le club se retrouve au 4e tour, après une première lors de la saison 2000/2001. Les hommes de José Garcia s’avancent donc sur ce match avec de la sérénité, car l’objectif principal est déjà atteint : « je suis très content pour les jeunes de mon équipe qui vont pouvoir porter pour la première fois les maillots de la Coupe de France. C’était un rêve pour certains d’entre eux. Maintenant, nous allons simplement tenter de faire un coup ». Le club, qui a pour l’instant réalisé un début de saison parfait en remportant ses 3 premiers matchs de championnat et en marquant notamment 19 buts, aura néanmoins au vu de cet entame de saison son mot à dire.

Le village attend avec impatience ce match, mais aucun événement particulier n’est prévu : « nous ne voulons rien changer et rester dans la simplicité comme nous l’avons fait lors du match contre Hunspach ». Lors du troisième tour, Imbsheim avait déjà créé un petit exploit en sortant Hunspach, une autre équipe de R3. Ce dimanche, c’est Duttlenheim qui se dressera face aux hommes de Garcia : « On va quand même jouer le coup à fond afin d’essayer de recréer un exploit. On veut tout donner afin de ne rien regretter à la fin du match ». Quoi qu’il arrive dimanche, Imbsheim gardera la tête haute : « c’est pour nous une grande fierté d’être au 4e tour de la Coupe de France », conclut le coach. Une fierté que José Garcia et ses hommes auront l’occasion de partager avec toutes les forces vives du club.
Jimmy Gedik

Trois Pôles Espoirs à la Ligue Grand Est de Football

Certains joueurs et joueuses ont des qualités qui leur permettent d’entrer dans des Pôles Espoirs. Trois Pôles Espoirs existent dans le Grand Est, un Pôle Espoirs masculin à Essey-lès-Nancy, un autre à Reims et un Pôle Espoirs Féminin à Strasbourg.

Des Pôles Espoirs avec des objectifs communs

Gilles Thieblemont (Reims), Jean-Robert Faucher (Essey-lès-Nancy) et Stéphanie Trognon (Strasbourg) sont les directeurs des Pôles Espoirs. Même si les trois pôles se rencontrent peu, ces directeurs s’entraident et ont le même objectif, former les jeunes pour les aider à entrer dans le milieu du football professionnel. L’objectif général est « d’identifier les joueurs en devenir ou avec des qualités différentes et intéressantes par le biais des détections nationales effectuées par des conseillers techniques. Il s’agit aussi de permettre à des enfants d’intégrer une structure élite, puisqu’un pôle espoir est une structure portée par la Fédération Française de Football et par la LGEF. Cette intégration permet aux enfants d’avoir une moindre coupure entre le milieu amateur et le milieu professionnel où ils sont censés aller plus tard » (G. Thieblemont).

Les promotions concernées cette saison

« Nous avons deux promotions, une promotion de 15 joueurs et l’autre de 16 joueurs pour cette année 2018/2019. On les intègre par année d’âge. Cette année on intègre les 2005 tandis que les 2004 passent en seconde année.» (G. Thieblemont).

Mais pour les féminines c’est différent. « Nous avons trois promotions. Les filles sont au lycée. Par conséquent, les premières années sont en seconde au lycée, les deuxièmes années sont en première et les troisièmes années sont en terminales.  Nous avons 5 joueuses en première année, 6 en deuxième année et 7 en troisième année. Notre Pôle Espoirs Féminin pourrait compter 24 joueuses mais nous ne voulons pas faire de remplissage inutile. Nous préférons garder peu de filles, celles qui ont les qualités nécessaires pour évoluer et parvenir à entrer dans une D2 féminine voire une D1 » (S. Trognon).

Des structures différentes

Les Pôles Espoirs de Nancy et de Reims se situent dans leur CREPS respectif. Mais « nous n’avons pas les mêmes structures qu’un pôle masculin. Les garçons ont la chance d’être au CREPS ce qui n’est pas le cas des féminines. Cependant, nous avons la possibilité d’être sur une structure de club, celui de l’AS Neudorf. Même si cette structure ne permet pas une mixité avec d’autres sports, les filles ont des liens avec des athlètes d’autres clubs et de sports différents puisque le lycée où elles suivent leurs études est un lycée principalement composé d’athlètes (lycée Jean Monnet) » (S. Trognon)

Les Pôles Espoirs à Nancy et Reims sont mieux développés. « Situés aux CREPS, ces Pôles Espoirs bénéficient de médecins et d’aides scolaires au quotidien » (G. Thieblemont). « Pour les féminines je m’occupe de tout le suivi mais nous avons malgré tout un préparateur physique et un entraîneur de gardiens de buts » (S. Trognon)

Un projet à trois têtes : scolaire, sportif et éducatif

A Reims « on est parti sur du football mais on a avant tout un projet à trois têtes. Il y a la partie éducative car ces jeunes sont la plupart du temps avec nous. Nous les avons toute la semaine et par conséquent ils doivent respecter les autres et se respecter entre eux. Par exemple, ils sont obligés de dire bonjour. Ils apprennent le savoir-vivre ensemble. Je laisse la priorité à l’aspect scolaire. Si un enfant se trouve à un moment donné dans des difficultés, on supprime les entraînements pour qu’il travaille plus. Ici, nous avons une personne qui s’occupe de la scolarité, une scolarité qui est essentielle pour leur avenir. Aujourd’hui, ça fait 6 ans que je suis là et c’est la 4ème année où il y a 100% de réussite au Diplôme National des Brevets anciennement le Brevet des Collèges. Et enfin, on a l’aspect sportif pour lequel nous travaillons sur un projet mis en place sur 2 ans, sachant que si certains joueurs se conduisent mal, ils peuvent en être exclus à la fin de la première année » (G. Thieblemont).

Un temps d’adaptation

« Les enfants sont 5 nuits et 5 jours avec nous mais tous les week-ends et toutes les vacances ils rentrent dans leur famille. Ce ne sont pas les mêmes coupures que pour des jeunes qui intègrent un club professionnel où l’adaptation et le bien-être de l’enfant y sont plus compliqués. Avec le Pôle Espoirs les enfants peuvent garder le lien familial qui peut les aider dans leur épanouissement et leur progression » (G. Thieblemont).

L’entraînement dès la sortie du vestiaire

A Reims, « on a une fiche d’entraînement pour tous les joueurs. Une fiche qui est affichée dans les vestiaires. Ils sortent des vestiaires avec leur ballon et ils savent tout de suite ce qu’ils doivent faire. Ils vont sur le terrain et ils commencent leur progression sur le plan technique. Ils font des gammes. Ils ont 5 séances par semaine. Pour les 6 premières semaines ils travaillent tous sur la même chose et ensuite on voit, ensemble, ce qu’il y a à améliorer en les faisant travailler en binôme. La durée d’une séance tourne autour d’une heure et quart, une heure et demie. Ça dépend de l’intensité de la séance et des exercices qu’on y met. Par exemple, pour un lundi on est vigilent car nous savons que certains ont joué la veille » (G. Thieblemont).

La communication : la base de la pédagogie

« Le projet global est sur l’éveil. Il faut leur donner une grande capacité d’ouverture d’esprit et de réflexion. Toute la pédagogie lors des entraînements c’est construire des phrases et qu’ils communiquent. J’ai repris une grille d’exigence affichée dans nos vestiaires. J’ai créé des items : investissement, exigence, plaisir et ils doivent noter leur propre séance à chaque entraînement. Ils se mettent une note. Quand l’un donne une note on lui demande de justifier. Si un copain pense différemment il peut le dire. Ce que nous voulons c’est qu’ils communiquent entre eux. Ils font une critique d’eux-mêmes mais aussi des copains. Pour les deuxièmes années, quand on arrive aux 6 mois, ils savent le faire tout seul. Il y a des joueurs qui sont partis et quand ils m’appellent, ils reprennent ce système de notes pour me dire où ils en sont. Ça fait avancer. Après chaque entraînement, ils ne peuvent pas sortir et ne rien dire. Pour les premières années, c’est un exercice difficile alors on les aide. Dans un premier temps, on leur demande s’ils préfèrent qu’on les note et on justifie leur note. Ensuite, ils prennent leur marque et le font eux-mêmes. Ils essayent de comprendre pourquoi ils ont telle ou telle note et ils réfléchissent à ce qu’ils ont fait sur le terrain pendant l’entraînement et pendant le match du week-end. Ils savent que le lendemain ils doivent travailler là où nous avons pointé du doigt. Nous voulons qu’ils aient une constance dans leur performance. Cela sert beaucoup pour la deuxième année. Les deuxièmes années savent comment ça fonctionne. Quand on ne met pas de note parce qu’il faut passer par le médical ou tout simplement par manque de temps, ils me disent « mais monsieur on ne met pas les notes ? ». Ce sont eux qui me demandent les notes. On espère avoir un maximum de jeunes qui partent dans des clubs professionnels derrière » (G. Thieblemont).

Des parents impliqués dans le projet de leur enfant

Que ce soit pour les garçons ou pour les filles les parents sont mis au courant des progrès de leur enfant et de leur comportement aussi bien à l’école ou au sein de la structure sportive.

 Pour les féminines « nous rencontrons les parents lors du concours avant la rentrée. Ensuite, nous sommes en contact surtout par téléphone. Pour le premier trimestre, j’envoie un bilan par mail. Puis, pour le deuxième trimestre je fais un bilan avec la joueuse. Enfin, pour le dernier trimestre je fais un bilan avec les parents sur la continuité ou non du programme pour la joueuse. Même si je ne rencontre pas souvent les parents, ils savent qu’ils peuvent m’appeler » (S. Trognon).

Pour les garçons « avec Anthony Huck, mon binôme, on fait des réunions tous les mois avec le CREPS et on évalue leur niveau dans la vie quotidienne, la scolarité et le plan sportif pour voir s’ils peuvent être reconduits une autre année. Au bout du deuxième trimestre, un enfant peut avoir un avertissement pour qu’il améliore son comportement ou qu’il travaille plus au collège. On fonctionne avec un portail en ligne du suivi quotidien du sportif. Tous les trimestres, on y rentre des notes d’évaluation et les familles sont directement au courant. Dès qu’il y a un évènement ou un enfant qui est en retard, les parents sont au courant par mail. Il nous est arrivé de ne pas garder des enfants parce que ça ne fonctionnait pas sur l’aspect de la vie quotidienne même si ça fonctionnait sur le plan sportif et le respect. Il manquait sans doute de maturité. On ne les a pas gardés pour leur bien, c’était sans doute trop tôt pour eux de quitter leur famille. Ils n’ont pas su se mettre au diapason d’un internat » (G. Thieblemont)

Les zones d’influences, de recrutement

Il existe 15 pôles espoirs en France. « Pour le Pôle Espoirs rémois la zone d’influence et d’environ 2h ou 200km autour de Reims. Par conséquent, on est impacté par la Champagne-Ardenne, l’Aisne et une partie de la région parisienne » (G. Thieblemont). « Pour le Pôle Espoirs Féminin, le bassin de recrutement est l’Alsace, la Lorraine, la Haute-Marne et la Franche-Comté » (S. Trognon).

Le recrutement concerne aussi bien le pôle espoir pour intégrer des jeunes en devenir que des clubs professionnels qui y trouvent des jeunes au profil intéressant. « On travaille avec tous les clubs professionnels de France comme le Stade de Reims, Auxerre, Monaco, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Sochaux, Amiens, Lille. Les clubs sont intéressés car quand les enfants sortent d’ici, ils ont cette capacité à s’intégrer très vite, à travailler, à s’engager, à réfléchir. Ils ont un truc au-dessus des autres » (G. Thieblemont).

Elodie SAINTE


TROMBINOSCOPE 2018/2019


Vidéo de présentation du Pôle Espoirs Grand Est de Reims

Sermaize, 20 ans en Coupe de France

Ce dimanche 30 septembre, à 15h, Sermaize-les-Bains, un club de D2 situé entre Bar-le-Duc et Vitry-le-François dans la Marne, affrontera le petit Poucet du 4e tour de Coupe de France, Le Gault-Soigny. A quelques jours du match, Bruno Vegas et le président du club, Didier Monoy, reviennent sur le club et sur son parcours en Coupe de France 2019.

Un club centenaire

Le club de Sermaize-les-Bains compte bien fêter ses 110 ans comme il se doit. Créé en 1908, le club participe depuis 1998 à la Coupe de France. Ne comptant plus ses années de présence au sein de la compétition, l’U. Ste S. Sermaiziennes les Sources est arrivée 3 fois au 4e tour. « La dernière fois que nous sommes arrivés au 4e tour c’était dans les années 2000-2003. Nous avions perdu contre une grosse équipe que l’on mettrait aujourd’hui en R1. Cette année nous avons un tirage au sort qui nous a été favorable et le club compte aller le plus loin possible cette saison » (D. Monoy).

20 ans de Coupe de France

Avec ses joueurs du cru d’une moyenne d’âge de 22 ans, l’équipe de Sermaize a déjà vaincu une équipe de R3 et de D1. « Cette année nous avons encore des maillots de Coupe de France. On en est d’autant plus fiers qu’on les a eu en ayant battu l’équipe de Courtisols en R3 et Fayl Billot Hortes en D1. Notre équipe, et même notre club, est composée de 75 à 80% du cru. Ces joueurs sont formés au sein du club, par le biais de l’école de Foot. Nous sommes joueurs et dirigeants de père en fils » (B. Vegas). « Cette équipe de jeunes apporte une dynamique nouvelle et un souffle nouveau pour notre club. J’ai fait partie de l’équipe de 1998 en Coupe de France et les choses n’ont pas changé. Nous étions une équipe de copains ayant envie d’aller le plus loin possible mais on a été battus au 4e tour. 20 ans après nous avons une équipe de copains qui a le même objectif et nous espérons que ces jeunes gagneront ce match » (D. Monoy).

Le Gault-Soigny, à ne pas sous-estimer

« L’équipe de Le Gault-Soigny est en D3 mais elle a battu une équipe de D2 au 3e tour. Cette équipe, A.S. Marolle, fait partie de notre poule, nous avons perdu contre elle le week-end dernier. Si l’équipe de Le Gault-Soigny est parvenue à les vaincre, elle peut très bien le faire avec nous. Donc, nous avons gagné contre deux équipes plus fortes les tours précédents mais nous ne devons rien lâcher face à Le Gault-Soigny. Je pense que ce sera un beau match et les joueurs ont envie de le gagner » (B. Vegas).

Le dernier mot concernant le match du dimanche 30 septembre à domicile revient à Didier Monoy, ancien joueur et président du club depuis 3 ans « les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. Rendez-vous dimanche à 15h ».

Plus d’infos sur l’ensemble des matchs : le programme complet

 

Elodie SAINTE

Inauguration et première au Pôle de Nancy

Le 19 septembre dernier, la nouvelle génération 2005 du Pôle Espoirs Grand Est de Nancy disputait son premier match amical (photos Nicolas Grandidier), dans le cadre de l’inauguration du terrain synthétique du Creps nancéien.

Pour cette toute première, les nouveaux pensionnaires du pôle ont laissé entrevoir au fil de la rencontre, un collectif cohérent et de belles dispositions mentales. Revenant au score avant de s’imposer logiquement face à la belle équipe U14 du RC Strasbourg Alsace (3-2) et avec uniquement deux semaines d’entrainement, il fallait le faire, et ils l’ont fait…histoire d’embellir un peu plus la journée d’inauguration du tout nouveau revêtement synthétique du Creps et ce, sous le regard du président de la Ligue du Grand Est, Albert Gemmrich.

+ de photos sur cette journée du Pôle au Creps de Nancy

Le Pôle de Nancy participe à la Fête du Sport

Dans le cadre de la Fête du Sport, évènement national initié par Laura Flessel ex-Ministre des Sports, la génération 2004 du Pôle Espoirs Grand Est de Nancy a animé de nombreux ateliers d’adresse et des jeux pour certaines classes de collèges et de lycées des communes d’Essey-lès-Nancy et de Tomblaine, le 21 septembre dernier au Creps de Nancy.

Sous l’impulsion du responsable du département haut-niveau, Thierry Lecerf (ici en photo avec les pensionnaires du pôle – photo LGEF), les collégiens et lycéens ont ainsi pu découvrir deux à trois activités sportives durant la matinée, dont le football, en présence de leurs professeurs et du CPE, avant que les classes primaires prennent le relai l’après-midi. Toutes ces classes étaient celles dans lesquelles sont scolarisés les athlètes des pôles, l’objectif étant de faire connaître à leurs camarades leurs conditions et lieux d’entraînement.

Entre les écoles primaires, les collégiens ou les lycéens, plus de 300 participants ont pris part à cette journée découverte et les jeunes footballeurs du Pôle Espoirs Grand Est ont pleinement contribué à la réussite de cette Fête du Sport 2018 !

Coupe de France : Mirecourt en récidive !

Mirecourt (D2 – photo DR) s’apprête à affronter Epinal (N2) ce dimanche (16h) pour un duel à 7 divisions d’écart. On pourrait croire à une première présence historique a ce 4e tour de Coupe de France pour ce club vosgien… ou encore à sa première rencontre aussi déséquilibrée… Détrompez-vous !

Au Stade Abbé Grosjean ce week-end, s’annonce un magnifique rendez-vous de football entre l’Union Sportive Mirecourt Hymont pensionnaire de deuxième division, qui réalise jusqu’à lors un sans-faute en championnat et en coupe et le Stade Athlétique Spinalien, club emblématique du Grand Est tutoyant le football professionnel depuis toujours. L’USMH se qualifie pour le 4e tour de l’édition 2018/2019 sur le plus petit des scores (1-0) en prolongations contre l’US Arches Raon (D2) le 16 septembre dernier. Mirecourt, ville de plus de 5000 habitants, située à mi-distance entre Nancy et Epinal, est davantage connue comme capitale de la lutherie ou comme ville de naissance de Jack Lang que pour son club de foot.

Mais pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient, et Mirecourt en Coupe de France ce n’est pas une première qualification au 4e tour ou le premier « gros » reçu à la maison… En effet, ce dimanche au stade, nul doute que seront présents pour soutenir les bleus et blancs, certains héros de l’épopée de 1984 et ce 6e tour de Coupe de France contre le SO Merlebach alors pensionnaire de Division 3. Un match historique que L’USMH ne perdra que d’un petit but (2-1) à l’époque, devant près de 750 spectateurs. « La plupart des participants de cet exploit gravitent toujours dans l’entourage du club »n confie Justine Beldicot, correspondante à Mirecourt. D’ailleurs, comme le souligne cette dernière, lors du tirage au sort de ce 4e tour effectué dans la concession Volkswagen Metz le 19 septembre dernier, « le seul cri de satisfaction de toute la soirée fut celui de Mirecourt en apprenant le nom de son adversaire. ». Une satisfaction donc, et des consignes importantes donnés par le Président de la Ligue Grand-Est de Football Albert Gemmrich au club vosgien sourit Justine Beldicot, outre ses encouragements, il nous a simplement conseillé de dire à nos joueurs de « prendre du plaisir à disputer cette rencontre »

Aurélien Flutôt, l’entraineur de L’USMH est bien sur fier de ses joueurs mais son discours devrait être axé sur les consignes du Président Gemmrich « le mot d’ordre sera de prendre du plaisir lors de cette rencontre ». Avant de conclure que « cette rencontre ne devra pas être un aboutissement, mais une expérience qui devra nous aider à bien continuer notre saison ».

4e tour de Coupe de France : le programme complet.

Nicolas Grandidier

Coupe de France, Muespach a l’esprit revanchard

Muespach/Folgensbourg (photo DR), pensionnaire de D4 en Alsace, affronte Burnhaupt-le-Haut (R2) ce samedi au 4e tour de Coupe de France (18h30), une équipe jouant 6 divisions plus haut. La route des deux clubs s’était déjà croisée en coupe d’Alsace 3 ans auparavant. Une défaite qui reste toujours en travers de la gorge de l’entraîneur de Muespach, Abdou Moumouni.

« Ce match est une sorte de revanche ! », nous confie le coach. Comment ne pas le croire, alors que depuis ce match de coupe d’Alsace, ce sont deux destins très différents qui ont accompagnés ces 2 clubs, alors tous deux pensionnaires de District 1. « J’étais alors joueur de l’équipe et je me retrouve désormais entraîneur pour la première du club au 4e tour de Coupe de France, c’est quelque-chose de spécial ! ». Le club, qui a depuis formé une alliance en juillet 2017 avec le village voisin de Folgensbourg, est premier du classement après 4 journées de championnat : « depuis 5 ans, c’est la première fois que nous sommes sur une si bonne dynamique », constate le coach qui vient de reprendre les rênes de l’équipe depuis cet été.

Les joueurs du club vont donc porter pour la première fois les maillots de la Coupe de France : « c’est une très grande fierté pour nous. Que les gens puissent parler de Muespach, cela me fait très plaisir ». Le club haut-rhinois, qui avait déjà réalisé un gros coup en éliminant Bantzenheim (R3) au 3e tour, croit en ses chances : « je reste toujours optimiste. Au vu de leur début de saison et du notre, je pense que l’on peut faire quelque-chose ».

Situé à l’extrême sud de l’Alsace, tout près de la frontière avec la Suisse, les villages de Muespach et de Folgensbourg comptent environ 2000 habitants. Environ 200 personnes sont licenciés au club. Il y a un fort engouement autour de ce match qui sera peut-être historique pour le club : « les gens dans le village commencent déjà à parler du match… », avoue Abdou Moumouni. Néanmoins, il n’y aura pas d’événement particulier organisé dans le village. Le club a seulement prévu d’installer un bar dans le club-house et un repas d’avant-match aura lieu avec les joueurs et les supporteurs. Le match, qui devait avoir lieu dimanche initialement, a été décalé au samedi soir (18h30) sur demande du club : « au cas où une troisième mi-temps aurait lieu… ».

4e tour de Coupe de France : le programme complet.

Jimmy Gedik

Programme « Bleu-Blanc-Rouge Foot »

Suite à la victoire de l’équipe de France en Coupe du Monde, la Direction Technique Nationale, en accord avec la LFA et en collaboration avec l’Institut de Formation du Football, a souhaité accompagner le début de saison de ses clubs amateurs.

L’afflux de nouveaux licenciés chez les jeunes en général, et les U6-U13 en particulier, a généré la production de fiches conseils et de fiches outils pratiques dans les domaines de l’accueil des licenciés, de l’organisation de la rentrée du foot, des premiers entrainements et de l’encadrement.

La Direction Technique Nationale a appelé ce petit programme « Bleu-Blanc-Rouge Foot ». Il renferme des actions et documents précis qui visent à gérer des effectifs importants, mais aussi transmettre les valeurs de la FFF ou encore mobiliser les parents pour soutenir la pratique de leurs enfants ou intégrer les clubs.

La Ligue du Grand Est diffuse ci-dessous, un condensé de ces fiches pratiques. D’autres sont à consulter sur le site officiel de votre District, notamment celles concernant les formats d’entrainement dans les catégories du football d’animation (fiches outils : situations et jeux par catégorie)…

Fiches Conseils Accueil/Installations :

Fiches Conseils Encadrement – Accroche Parents :

Pour toute question sur ce programme « Bleu-Blanc-Rouge Foot », vous pouvez contacter votre Conseiller Technique Départemental Développement & Animations des Pratiques (CTD DAP) :

> District d’Alsace : Laure Clavé (lclave@lafa.fff.fr) et Maxime Dechriste (mdechriste@lafa.fff.fr)

> District des Ardennes : Romain Offroy (roffroy@districtfoot08.fff.fr)

> District de l’Aube : Fabien Azil (cdfa@district-aube.fff.fr)

> District de la Haute-Marne : Dominique Darosey (technique@hautemarne.fff.fr)

> District de la Marne : Kévin Suray (footanimation@marne.fff.fr)

> District de Meurthe et Moselle : Olivier Lefèbvre (cdfa.sud@meurtheetmoselle.fff.fr) et Michael Telch (cdfa.nord@meurtheetmoselle.fff.fr)

> District de la Meuse : Thierry Grandjean (cdfa@meuse.fff.fr)

> District de la Moselle : Sébastien Dany (cdfa@moselle.fff.fr) et Kévin Klam (kklam@moselle.fff.fr)

> District des Vosges : Laurent Benier (lbenier@vosges.fff.fr)

Coupe de France : Remilly-Aillicourt comme en 2013 ?

Ce week-end c’est un match opposant David et Goliath qui se jouera. Le FC Remilly-Aillicourt (photo DR), en D2, affrontera Le Theux, en R3, pour ce 4e tour de Coupe de France.

Remilly-Aillicourt est une commune de moins de 800 âmes, nichée au sud de Sedan. Le club a 32 ans d’existence et son président, Jacky Degen, est présent dans ce club depuis trente ans. Un club familial de 46 licenciés qui ne compte pas se laisser faire lors du match prévu le dimanche 30 septembre à domicile, comme l’affirme l’homme fort du FCRA : « Ça fait 7 ans que nous participons à la Coupe de France. Nous sommes habitués à cette compétition qui est importante pour nous. Tous les ans, nous essayons d’aller le plus loin possible ».

« En 2013-2014, nous sommes parvenus au 6e tour de la Coupe de France, mais nous avions perdu 7-1 contre Prix-lès-Mézières. Malgré la défaite, notre club a été mis en avant lors du tirage au sort qui s’était déroulé au Stade Auguste-Delaune à Reims. Nous avons eu la chance d’être interviewés par France 3 et par conséquent d’être vus et connus des personnes du territoire champardennais. La même année, nous devions monter en Ligue mais cela n’a pas pu se faire », explique Jacky Degen. A l’époque, des joueurs ont quitté le club pour rejoindre la Belgique, mais ils sont de retour. « Car on finit toujours par revenir chez nous. Ce sont ces mêmes joueurs qui ont joué le match précédent contre Fumay Charnois », poursuit Jacky Degen.

« Nous avons joué contre Fumay Charnois pour le 3e match de Coupe de France et c’était un match compliqué. Le club de Fumay Charnois a une équipe plus jeune qui est deux divisions au-dessus de la nôtre. Nous sommes revenus au score à un quart d’heure de la fin du match ». Dimanche (15h), il manquera du monde à Remilly-Aillicourt, mais Le Theux a refusé d’avancer le match au samedi. « C’est de bonne guerre. Ils savent que si nous demandons de décaler le match, c’est que nous avons quelques difficultés et nous comprenons leur décision. Nous jouerons donc contre eux avec quelques bons joueurs en moins, mais ceux qui seront présents ont envie d’aller le plus loin possible. Ils donneront tout pour battre le record du club de 2013-2014, même s’ils sont déjà contents d’être au 4e tour et d’avoir eu les maillots de Coupe de France »

4e tour de Coupe de France : le programme complet.

Elodie Sainte

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