Coupes de France, les tirages

Les tirages au sort des 16es de finale de la Coupe de France et des 8es de finale de la Coupe de France féminine se sont tenus ce lundi soir au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, dans les Hauts-de-France (photo Pierre Bougeois/fff.fr).  

En Coupe de France, ce sera compliqué pour les quatre derniers clubs du Grand Est encore en lice. L’AS Nancy-Lorraine recevra Guingamp, le FC Metz se rendra à Monaco, le Stade de Reims ira défier Toulouse, alors que Strasbourg, à condition de se débarrasser de Grenoble le 16 janvier, ira défier le PSG au Parc des Princes. Les matchs sont programmés les mardi 22 et mercredi 23 janvier (le tirage complet).

En Coupe de France Féminine, le tirage n’a pas non plus été clément avec les trois clubs du Grand Est rescapés. Le FC Metz (D1) sera à Fleury (D1), l’ESAP Metz (D2) sera à Lille (D1), alors que les Strasbourgeoises de l’ASP Vauban (D2) iront défier La Roche-sur-Yon (D2). Les matchs sont prévus les 26 et 27 janvier prochains (le tirage complet).

Coupe Nationale Futsal : le tirage au sort !

Le tirage au sort du dernier tour régional a été effectué ce matin par Aladin Klein, finaliste de la Coupe Nationale 2017 et joueur de Neuhof Futsal, et par les deux vice-présidents de la LGEF, Michel Keff et Francis Willig. Voici les matchs prévus le samedi 12 janvier (16h).

Kingersheim (D2) – Brunstatt (R1F)
Ottmarsheim (R1F) – Neuhof Futsal (D2) ou
Neuhof Futsal (D2) – AFJ Hautepierre (R1F) (le match Hautepierre – Ottmarsheim a lieu ce lundi soir)
Gérardmer (D) – Reims Métropole (D2)
Hombourg Avenir (D) – Pfastatt Futsal (D2)
Collectif Illzach (R1F) – Thierville (D)
Rosselange Vitry (D) – Raon L’Etape (D)

*D2 pour D2 nationale futsal, R1F pour régional1 spécifique et D pour District Futsal ou équipe de foot extérieur

Coupe de France : un quintet en fanfare !

On jouera ce dimanche les 16es de finale de la Coupe de France féminine. 5 clubs du Grand Est (ici Vauban en jaune, tombeur de St-Etienne) sont encore en lice. Un seul est d’ores et déjà certain d’être en 8e de finale. Pour les quatre autres tout est possible.

Deux matchs à domicile et trois matchs à l’extérieur pour les cinq clubs du Grand Est encore qualifiés. Avec un derby, deux matchs où il faudra imposer la logique et un autre où un exploit est attendu. Voici le menu détaillé des matchs de dimanche prochain (14h30). Commençons par le derby de l’agglomération strasbourgeoise entre Vendenheim et Vauban. Les deux équipes ont déjà croisé le fer cette saison en championnat et les Fédinoises s’étaient imposées (0-2) le 4 novembre dernier. Mais en décembre, Vauban s’est montré solide, très solide même, n’encaissant qu’une très courte défaite chez le leader de la D2, Yzeure (1-0), avant de sortir St-Etienne, 3e de la D2, aux tirs au but en Coupe de France. Bref, les Strasbourgeoises n’iront pas à Vendenheim en victime loin s’en faut.

Pour Reims, la donne est toute différente. Les Rémoises, leaders invaincues de leur groupe de D2, vont avoir l’occasion de se mesurer à une équipe de Soyaux habituée à la D1 où les Charentaises font figure d’équipe de milieu de tableau, solide et capable de coups à l’extérieur. Un vrai test pour les Rémoises qui comptent 10 points d’avance en championnat et filent vers la D1 en fin de saison.

Enfin ; les deux équipes messines seront dans le Sud. L’ESAP Metz (D2) rendra visite à l’Olympique Valence. Attention à cette solide équipe de la R1 Auvergne-Rhöne-Alpes qui tient tête la réserve de l’OL en championnat. Piège possible aussi pour les filles du FC Metz qui font leur entrée dans la compétition du côté d’Albi (5e de D2). Le FC Metz, qui avait connu un début de saison catastrophique (7 matchs-7 défaites), avait bien redressé la barre, avant de caler à nouveau en décembre (3défaites de rang), reste à savoir quel visage aura ce FC Metz de début 2019.

Coupe de France : Dijon, victime préférée ?

Schiltigheim (N2) accueillera Dijon (L1) samedi (18h) en 32ès de finale de la Coupe de France. Déséquilibrée a priori sur le papier, cette confrontation ne l’est peut-être pas tant que ça si les statistiques venaient à se répéter. Décryptage.

Bien entendu, dans l’idée de faire des pronostics, l’analyse statistique offre toujours ses limites. Car, c’est bien connu, les statistiques sont là pour être démenties. Néanmoins, l’examen minutieux du parcours du FCO Dijon en Coupe de France sur les vingt dernières années fait apparaître une tendance de fond : « Il est clair que sur ces dernières saisons la coupe ce n’est vraiment pas notre point fort » nous avoue le Colmarien Laurent Weber, entraineur des gardiens à Dijon depuis 6 ans. D’abord, le club bourguignon n’a atteint qu’une seule fois les demi-finales, en 2004 avec une défaite face à Châteauroux, alors que Dijon évoluait en… National.

Ensuite, Dijon n’aime pas le Grand Est. Six fois, les Dijonnais ont été éliminés par des clubs du Grand Est : le Racing Club de Strasbourg l’an dernier dès les 32es de finale, mais aussi Sarreguemines en 2015, Sedan en 2012 et 1999, Jarville en 2010 ou Mulhouse en 2004. Enfin, Dijon ne réussit pas bien face aux gros, mais pas plus face aux petits. Une fois sur deux, Dijon a été éliminé par une équipe amateur : outre Jarville, Sarreguemines ou Mulhouse, Montceau, Louhans, Concarneau, Bourg-Péronnas (alors en CFA) et même Versailles (DSR) ont fait chuter Dijon.
Et que dire du contexte actuel : Olivier Dall’Oglio démis de ses fonctions au moment de la reprise, le 31 décembre, avec une équipe confiée à son adjoint David Linarès, en attendant…Sans compter que Dijon doit donner la priorité au championnat dans un contexte sportif tendu. Après trois victoires de rang en août, qui ont fait des Dijonnais un éphémère leader du championnat, le FCO n’a plus gagné qu’une seule rencontre ensuite pour se retrouver barragiste pour le maintien.

Mais pour son premier retour en terre alsacienne depuis la défaite de la saison dernière contre Strasbourg, et malgré ces circonstances atténuantes, Weber reste très clair sur les intentions du club bourguignon pour ce 32es : « On va préparer ce match comme un match de championnat. C’est une nouvelle année qui commence, l’ensemble des joueurs et du staff sont mobilisés, assure-t-il. Nous ne ferons pas de cadeau, on va aligner la meilleure équipe possible avec l’ensemble des joueurs qu’on a à notre disposition ».

Une opportunité tout de même pour les protégés de Stéphane Crucet de renverser les pronostics ? Réponse sur le terrain samedi après-midi au Stade de l’Aar.

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Saint-Quentin : le piège à gros ?

Le FC Metz se rendra à Saint-Quentin (Aisne, tombeur de Prix-les-Mézières au tour précédent) samedi (18h) pour le compte des 32es de finale de la Coupe de France. Rien d’insurmontable sur le papier pour les Grenats qui avaient déjà fait le déplacement il y a près de vingt ans.

C’était le 12 février 2000. On jouait les 16es de finale de la Coupe de France et le FC Metz avait dû s’employer pour venir à bout d’une solide équipe picarde qui évoluait alors en CFA. Les Grenats avaient dû attendre la prolongation pour se qualifier (1-3 ap). Bernard Serin, le président messin, l’a dit : « on veut jouer la coupe à fond. On a l’effectif pour jouer sur les deux tableaux ». Le message à son équipe est clair. Le duo De Zerbi-Hognon qui a pris les choses en main en l’absence de Frédéric Antonetti, parti en Corse au chevet de son épouse malade, aura pour mission de poursuivre l’aventure.

Qu’est-ce qui attend les Messins à Saint-Quentin ? D’abord un club qui a connu durant deux saisons la Ligue2, au début des années 90. Un club picard, qui, pour l’anecdote, a vu dans ses effectifs passer un certain Jean-Marc Bosman, footballeur belge qui a donné son nom à un célèbre « arrêt » qui a promulgué la libre circulation des joueurs pros. Mais aussi un stade qui devrait abriter 3000 personnes, bien plus que les deux cent qui garnissent habituellement les travées de l’enceinte picarde malgré une équipe saint-quentinoise leader invaincue de son groupe de N3. Fabien Croze, ancien pro de Clermont et Orléans, ancien coach dans plusieurs clubs de CFA, ancien scout de Leicester ou de l’Espanyol Barcelone. Alors que le club s’était donné les moyens de retrouver le N2 depuis quatre ou cinq ans, c’est l’année où l’objectif est simplement de bien figurer que la montée semble tendre les bras aux Picards.

« Tout s’est bien goupillé pour nous en championnat, on est costaud et nos résultats le prouvent », explique Fabien Croze qui a réalisé un mixe entre des cadres trentenaires et des jeunes formés au club. « La Coupe, c’est le moment où tu peux réaliser un exploit face à des pros et Metz ça sonne bien. C’est le leader de la Ligue2, une belle équipe », une équipe que son adjoint David Desbonnes est d’ailleurs allé superviser à Valenciennes juste avant Noël. Rachid Mourabit le capitaine et ses coéquipiers auront surtout à cœur d’écrire une page d’histoire du club qui court après des heures glorieuses en Coupe de France qui datent d’il y a plus de soixante ans désormais.

Raon ne fera pas de croix sur la Coupe !

Raon l’Étape se prépare à un déplacement périlleux dans le cadre de son 32e de finale de Coupe de France dans le Nord, les Vosgiens de Michaël Grand s’apprêtent à affronter Croix Iris leader de N 2 (samedi 13h).

La « Vieille Dame » égaye la première partie de saison de l’US Raon l’Étape, 10e de son groupe en National 3 (sur 14), loin des objectifs fixés par le club en championnat les Raonnais espèrent atteindre les 16e de finale de la compétition pour la 4e fois de leur histoire. Pour cela il faudra revenir victorieux d’un déplacement dans les Hauts de France face à l’actuel leader de National 2 (groupe D) que l’entraineur Michaël Grand scrute depuis de nombreuses semaines. « Nous avons en face une équipe bien organisée avec des joueurs très expérimentés, leur terrain synthétique, ils le maitrisent à la perfection : un bloc compact avec des joueurs offensifs de qualité qui font souvent la différence en seconde période ». Mais pour le coach outsider « il y a des failles à exploiter que l’on travaille, nous avons analysé rigoureusement leur jeu ».

L’USR met en tout cas toutes les chances de son côté avec des entrainements adaptés spécialement à la rencontre de samedi, tant sur le plan technique qu’organisationnel avec des séances ajustées à l’heure de la rencontre depuis le début de cette semaine. Les Vosgiens pourront également compter sur leurs supporters qui se déplaceront au nombre de 2 bus au petit matin de la rencontre. Les joueurs et le staff partiront eux la veille du match afin d’être dans les meilleures conditions possibles le jour J et dormiront donc à quelques kilomètres seulement du stade Jacques Debuck où ils espèrent donc renverser une équipe qui réalise une première partie de saison quasi parfaite.

En effet, la Croix Football Iris Club n’a cédé qu’à 4 reprises en compétition officielle cette saison, et toujours à l’extérieur à l’exception d’un revers 2-1 à domicile en aout dernier face à Sedan, équipe du Grand Est. Mais ne cherchez pas une victoire vosgienne cette saison contre ces terribles nordistes, le SAS Épinal en octobre et sur sa pelouse s’était incliné 2-1.

Souhaitons aux Raonnais la même épopée connue en 2012/2013 où leur victoire en 32e de finale leur avait permis de recevoir les Girondins de Bordeaux à la maison !

N.B : Ils restent quelques places pour effectuer le déplacement organisé par le club, afin de soutenir les bleus et blancs ce samedi… plus d’informations.

Nicolas Grandidier

2019 : vers de nouveaux succès !

Albert Gemmrich, le Président de la LGEF, adresse ses vœux à l’ensemble des clubs, dirigeants et licenciés du Grand Est pour l’année 2019 qui s’ouvre dans quelques heures.

« Une pensée d’abord pour vous, pour vos familles, vos proches, en espérant que vous ayez pu passer de belles fêtes de fin d’année, loin du tracas quotidien que constitue souvent la gestion d’un club. Une pense aussi en direction des clubs de notre Ligue qui n’ont pas eu l’occasion de couper. Je pense bien entendu à ceux qui pratiquent le futsal, mais aussi à celles et ceux qui ont la chance d’être encore qualifiés pour la Coupe de France féminine ou masculine, la coupe Gambardella,. Ils ont déjà repris l’entraînement pour la plupart, sans compter la préparation de cette échéance si particulière dans l’histoire d’un club. Je leur souhaite par avance bonne chance.

Mais parlons de 2019. Pour dire d’abord que cette année sera particulière pour l’ensemble du football français qui accueillera pour la première fois la Coupe du Monde Féminine. Nous aurons la chance de disposer de six matchs à Reims et c’est un défi en commun que je vous lance aujourd’hui : remplir au maximum le Stade Delaune ! Pour montrer le dynamisme du football dans le Grand Est, mais aussi parce que cette Coupe du Monde doit constituer un élan indispensable au développement de la pratique féminine dans notre région. Nous avons lancé un vaste programme d’action : un séminaire de travail des femmes présidentes du Grand Est dès la fin janvier, une tournée à travers tous nos districts au printemps, la mise en avant de l’arbitrage féminin. Nous devons tous nous sentir concernés. Le football féminin français se porte bien mis il attend un supplément d’âme que pourrait constituer une victoire dans une épreuve majeure. Souhaitons que 2019 en soit l’occasion…

2019 doit aussi être l’année de consolidation de notre Lige du Grand Est. Les nouvelles compétitions de jeunes vont arriver, nous disputerons la première édition de la finale de la Coupe Grand Est et l’harmonisation de cet immense ensemble touche à sa fin. Je voudrais ici remercier mes collègues du Comité Directeur, l’ensemble des Districts du Grand Est, les commissions, les salariés de la LGEF, tous ceux qui œuvrent au quotidien pour faire avancer notre Ligue. Ce travail mené depuis deux ans va porter ses fruits et doit surtout vous aider dans vos clubs à mieux appréhender le monde mouvant au sein duquel nous évoluons.

A tous, une très belle année 2019, la santé pour chacun d’entre vous, pour vos familles, vos proches. Des projets pour vous et pour vos clubs, la réussite sportive et, surtout, de la sérénité sur tous les terrains dans la lignée de l’opération « Foot Valeurs » lancée l’été dernier et qui doit nous unir dans ce but commun.

Bon réveillon de la St-Sylvestre, belle fin d’année et au plaisir de vous revoir !

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