Actifoot, c’est parti !

Ce vendredi matin 22 mars, au siège de Groupama Grand Est à Strasbourg, en présence d’Albert Gemmrich, Président de la LGEF, et Didier Guillaume, Directeur Général de Groupama Grand Est (photo LGEF), s’est déroulé le lancement officiel d’actifoot.fr, la plateforme du service aux clubs de la Ligue du Grand Est. Ce nouvel outil vient incarner la démarche lancée par la LGEF. Explications…

Faciliter le travail des dirigeants bénévoles des clubs du Grand Est. Voilà le mot d’ordre qui a été à l’origine de la création d’Actifoot, la plateforme du service aux clubs. Chaque acteur du football, dirigeant, éducateur, arbitre, se connectera à la plateforme avec un identifiant qui lui permettra d’accéder à des informations dédiées et géolocalisées, mais aussi à tous les services dont il a besoin : site internet de la LGEF, de la FFF, Foot Club, mais aussi les réseaux sociaux. La plateforme sera aussi la porte d’entrée générale de toutes les formations de dirigeants, d’éducateurs et les formations initiales à l’arbitrage, mais aussi de la Bourse aux projets et de Foot Valeurs, les projets spécifiques de la Ligue Grand Est.

Plus généralement, la plateforme a vocation à devenir le centre de ressources pour tous les clubs qui y trouveront des informations essentielles pour la gestion quotidienne de leur club à travers des fiches pratiques synthétiques et facilement accessibles. Les clubs y retrouveront aussi les logos des opérations LGEF et FFF dont ils pourront se servir pour leur propre communication. Actifoot donnera enfin accès à des outils du type Artywiz, un outil dédié qui facilitera la vie du club dans ses démarches de communication en lui permettant d’automatiser la création d’éléments comme des programmes de matchs, des affiches, des cartes de visite, etc.

Bref, un outil complet qui va encore se développer. « Nous avons conscience d’innover », explique Albert Gemmrich, Président de la Ligue du Grand Est. « Nous avons choisi de lancer cette plateforme avec le printemps, c’est symbolique bien entendu, mais c’est aussi avec l’idée de laisser du temps à nos clubs pour s’y familiariser afin que tout soit en place à la rentrée prochaine ». « Nous sommes ravis d’accompagner la LGEF et ses clubs dans ce projet fort de digitalisation qui va contribuer à une meilleure structuration du football », a indiqué de son côté Didier Guillaume, Directeur Général de Groupama Grand Est.

Pour vous connecter et découvrir la plateforme, rendez-vous sur « actifoot.fr ».

Désormais c’est « madame l’arbitre » !

Ce samedi 23 mars a lieu à Strasbourg un stage de perfectionnement pour les arbitres féminines du Grand Est. Laura Georges, ancienne joueuse de l’Équipe de France et aujourd’hui secrétaire générale de la FFF, sera elle aussi présente. Une invitée de marque pour une pratique qui se développe de plus en plus. Témoignages…

« Au début, on me disait monsieur l’arbitre au lieu de madame l’arbitre, mais c’était marrant ! ». Maelie Degand (photo) n’a que 17 ans mais pourtant, elle sait déjà se faire respecter sur les terrains de football : « c’est vrai que parfois c’est difficile, comme lors de mon deuxième match où j’ai reçu beaucoup de critiques de la part des dirigeants. J’ai alors demandé au coach de passer derrière la main courante. J’ai su rester forte pour terminer la rencontre ». Cette jeune Auboise, qui a commencé l’arbitrage en mars 2018, se plaît désormais à siffler : « j’aimais bien le football et je regardais les matchs à la TV, même si je n’avais jamais tapé dans la balle avant. Puis l’idée de devenir arbitre m’est venue grâce à mon entourage. Je me suis dit que cette pratique pouvait me permettre de vaincre ma timidité et de gagner en confiance ». Mais difficile de s’intégrer dans un milieu composé essentiellement d’hommes : « j’étais l’une des premières arbitres fille dans l’Aube. Au début, j’ai reçu des remarques sexistes, car les joueurs n’avaient encore jamais vu une fille arbitrer. Mais aujourd’hui les matchs se passent bien ». Maelie est consciente que les choses peuvent aller vite dans l’arbitrage : « je sais qu’il y a des perspectives de carrière possibles mais je préfère garder un pied dans les études ».

Matthieu Lombard, conseiller technique régional en arbitrage, s’occupe depuis plusieurs jours de l’organisation du stage de samedi : « il y a aujourd’hui 114 arbitres féminines dans le Grand Est, sur un total de 3147 arbitres, ce qui représente 3,6 %. Nous sommes la Ligue en France qui compte le plus d’arbitres féminines ». Néanmoins, ce chiffre reste faible et le frein majeur au développement de l’arbitrage féminin se situe selon lui au niveau des compétitions : «il n’y a pas assez de compétition féminine. Une arbitre, lors de ses débuts, commence par arbitrer des jeunes garçons. Or, c’est souvent un niveau plus élevé que la jeune arbitre ne connaît pas et dont elle n’a pas l’habitude. Il y a très peu de compétitions féminines à destination des jeunes couvertes par un arbitre officiel». Car mettre un officiel sur ce type de rencontre pourrait engendrer des coûts importants pour les clubs. Pourtant, selon Matthieu Lombard, des solutions peuvent être mises en place pour mieux accompagner les jeunes filles qui débutent : « il faudrait permettre un accompagnement plus personnalisé, comme demander à des arbitres filles officielles d’accompagner une jeune qui débute, car je pense que cela serait plus pertinent que si cet accompagnement était fait par un homme. Le stage de samedi va dans ce sens : c’est avant tout un moment de convivialité, afin de créer un esprit de groupe et de permettre aux filles de se rencontrer puisqu’elles n’arbitrent pas à trois. Ce qui est l’un des objectifs pour les saisons à venir… ».

Jimmy Gedik

Participez au concours « Allez les Bleues ! »

En cette année de Coupe du Monde Féminine (7 juin-7 juillet), le football français est en fête (à l’image du FC Nogentais en photo ci-dessus et de l’US Ittenheim en vidéo ci-dessous). A cette occasion, la Ligue du Grand Est de Football lance le concours « Allez les Bleues ! » pour afficher le soutien des clubs du Grand Est à l’Equipe de France féminine, en marge du match amical France-Danemark programmé à Strasbourg, le lundi 8 avril prochain au stade de la Meinau (21h), l’un des derniers matchs de préparation avant le coup d’envoi du Mondial.

Pour participer à ce concours, ouvert à tout le monde, il suffit d’être membre d’un club de football du Grand Est et de montrer son attachement aux Bleues à travers une création originale (photo, vidéo, animation, dessin, etc.). De nombreux lots sont à gagner parmi lesquels des places pour le match amical France-Danemark à Strasbourg, des places pour un match de la Coupe du Monde 2019 à Reims, un maillot dédicacé par les joueuses, des posters et des cartes postales dédicacés et autres goodies.

Envoyez-nous vos plus belles créations par mail (tousaveclesbleuEs@lgef.fr) ou par voie postale à l’adresse suivante, pour le 22 mars au plus tard : Ligue du Grand Est de Football – Rue Baden Powell – 67082 Strasbourg Cedex. A vous de jouer et allez les Bleues !

Charlotte Abba

Opé « Foot à l’Ecole » avec Elise Bussaglia !

A quelques semaines de la Coupe du Monde Féminine, retour aux sources pour Elise Bussaglia qui était de passage à Sedan ce lundi, dans le cadre de l’opération fédérale « Foot à l’Ecole ». L’occasion pour la joueuse internationale, aux 184 sélections à ce jour, de rendre visite aux élèves de l’école Georges Ouvrard, l’établissement scolaire de son enfance. Un reportage signé Franck Marquis (montage vidéo Charlotte Abba)…

Réserves pros : question de stratégie

Ce mercredi (16h) les réserves de Strasbourg et Nancy vont se retrouver dans le cadre d’un match en retard de N3. Évoluant pour la plupart dans ce championnat, la question de la politique des clubs professionnels par rapport à leur réserve se pose aujourd’hui, au moment de savoir quel niveau est le plus intéressant pour ces équipes. Explications…

Sur 5 réserves pros dans le Grand Est, une seule évolue en National2. Trois sont en N3 et la réserve du FC Metz fait tout pour retrouver ce niveau rapidement. Clairement, la situation des réserves pros a évolué ces dernières années et elle pose la question du projet de formation du club. Ainsi, Lorient vient de décider de stopper ses U19 nationaux pour créer une seconde réserve en Régional1. « Notre but c’est de préparer les jeunes joueurs à passer des paliers et se rapprocher chaque fois un peu plus du niveau Ligue 1 ». Ces quelques mots de l’entraineur de la réserve rémoise, Franck Chalençon, résument bien la politique générale de la plupart des clubs et de leur staff en ce qui concerne leur équipe réserve. Pourtant deux schémas de formation s’opposent aujourd’hui : « Il y a deux politiques qui peuvent être mise en place en fonction de si on évolue en N3 ou N2. La N3 permet de faire jouer des U19, même 1ere année, ce qui rajeunit l’effectif et leur permet de se faire, plus jeune, à la compétition chez les séniors. Le N2 c’est autre chose, il est presque impossible de jouer avec des U19, la marche est trop haute pour débuter. Il y a une bien meilleure adversité à ce niveau, il faudra donc jouer avec des joueurs plus âgés et qui ont déjà un peu l’expérience de ce genre de rencontres », résume très clairement l’entraineur des jeunes Strasbourgeois, François Keller. « Aujourd’hui le niveau N3 nous convient bien, si un jour l’occasion de monter se présente à nouveau on ne se privera pas, mais ce n’est pas un objectif, pour nous c’est d’abord le maintien». Malgré la différence de politique et de niveau, l’objectif de base reste le même, quelle que soit la formation : « L’objectif qu’on se fixe en début de saison c’est le maintien, ensuite notre autre objectif est bien plus sur la progression des joueurs et de l’équipe que sur les résultats. Aujourd’hui le garçon le plus vieux de notre équipe est né en 96, ça résume bien nos ambitions», déclare l’entraineur rémois.

Deux politiques pour un même son de cloche. Mais je vous rassure, il y a belle et bien une différence, elle se fait simplement à un autre niveau, au niveau sportif : « Le côté positif d’une ascension en N2 pour une réserve c’est que cela veut dire qu’on a un groupe et des joueurs qui ont le niveau et donc qu’on gardera plus longtemps. Ça permet aussi à des joueurs, comme Caci ou Weissbeck à l’époque, d’évoluer dans un championnat plus relevé et de repérer plus rapidement leur vrai niveau. C’est plus intéressant pour un jeune pro car il joue dans un championnat plus proche de ce qu’il vit à l’entrainement. » explique le frère du président du RCSA, avant que Chalençon ne complète : « Ce n’est pas du tout le même niveau entre N2 et N3, en N2 les clubs fonctionnent presque comme des clubs pros, ils s‘entrainent tous les matins, ils ont des staffs qui sont organisé comme ceux des clubs pro… ». Pour le coach champardennais, convaincu par la politique du club à l’égard de sa formation, soutient que la N2 instaure une certaine “sélection“ ce qui est une bonne chose : « C’est clair que c’est bien plus difficile mais c’est un très bon moyen d’évaluation et pour se projeter vers l’avenir des joueurs. Quand on les intègre dans le groupe on sait qu’ils seront en difficulté, on ne juge pas au bout de 3 semaines mais on voit rapidement ce qu’il en est, s’ils arrivent à prendre la mesure des choses et à s’adapter. Un garçon qui mettait 18-20 buts en U19 va devoir peut-être attendre décembre avant de marquer son premier but ici, mais s’il arrive à exister en N2 en sortant de U19 il est dans les clous pour incorporer la L1, peut-être pas immédiatement, mais il en aura les moyens ».

Pour conclure, le coach strasbourgeois, a décidé de rappeler au bon souvenir de certains, une période pour les réserves pro que lui regrette aujourd’hui : « Je regrette l’époque de la CFA, que j’ai bien connu, où on avait des groupes à 18 ou à 16. Aujourd’hui on est 14 dans notre groupe, on ne dispute plus que 26 matchs et il y a 3 clubs voir plus qui tombent. Tout cela donne beaucoup plus d’enjeu à chaque rencontre, tous les points comptent et les joueurs et entraineurs ne prennent plus trop de risque ce qui se fait au détriment du jeu et empêche parfois les joueurs de s’épanouir totalement ».

Gaëtan Pilot

Week-end des bénévoles !

Deuxième week-end des bénévoles à Clairefontaine organisé par la Ligue du Football Amateur. Après les Hauts-de-France et la Bourgogne/Franche-Comté, les 9 et 10 mars, les bénévoles du Grand Est et de la Normandie (Ligue et districts) ont eu l’occasion de vivre au cœur du Centre National du Football, ce samedi 16 et dimanche 17 mars (photo fff.fr).

Les bénévoles des clubs du Grand Est étaient invités à Clairefontaine pour découvrir le lieu de séjour des sélections nationales et surtout pour les remercier de leur investissement dans le football. Retour en images signé FFFtv…

Journée autour de la féminisation à Reims

A quelques semaines du début de la Coupe du Monde Féminine, le musée itinérant de l’équipe de France féminine « Il était une fois les Bleues » était présent ce week-end au complexe René Tys de Reims, parmi d’autres animations autour de la féminisation du football (ici de gauche à droite, Arnaud Robinet maire de Reims, Brigitte Henriques vice-présidente de la FFF, Georges Ceccaldi secrétaire général de la LGEF et Gérard Cassegrain président du District de la Marne – photos Arthur Thieulent).

Des personnalités étaient également présentes comme Brigitte Henriques, vice-présidente déléguée de la FFF, Arnaud Robinet, maire de Reims ou bien Laura Georges, secrétaire générale de la FFF et Marinette Pichon, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues. Un match de gala mixte a eu lieu avec ces mêmes anciennes joueuses, mais également d’anciens professionnels comme Steve Marlet et Frédéric Piquionne, alors que la journée avait démarré par un colloque intitulé « Mixité dans le sport : une véritable dynamique pour un projet de territoire », à l’Hôtel de Ville de Reims (+ de photos sur Facebook).

Trois de ces personnalités et anciennes internationales évoquent le développement du football féminin et l’effervescence autour de cette Coupe du Monde Féminine : Brigitte Henriques, l’Alsacienne Michèle Wolf, ancienne internationale qui a joué au Stade de Reims et Laura Georges, au micro d’Arthur Thieulent…

Détection U14, finale territoriale (Lorraine)

C’est le dernier rendez-vous territorial, avant le stage régional (ici à Novéant, le 27 février dernier – photo LGEF). L’équipe technique organise la finale territoriale de détection des U14 (nés en 2005), le mercredi 27 mars à Novéant-sur-Moselle (13h45) : les 32 joueurs convoqués.

Les joueurs retenus lors de cette finale territoriale participeront au stage régional U14 Grand Est qui se déroulera du 9 au 11 avril prochain au Creps de Nancy, avec comme objectif de composer la sélection régionale U14 qui représentera le Grand Est aux Interligues en juin prochain à Reims.

La « Bourse aux projets » joue les prolongations !

Après le succès de la saison dernière (photo), la Ligue du Grand Est organise la deuxième édition de sa « Bourse aux projets », toujours pour promouvoir et valoriser le travail éducatif et citoyen au sein des clubs de football. Cette bourse reste un outil fort dans le cadre du « Service aux clubs ». Les clubs ont jusqu’au 31 mars pour y participer !

Les lauréats de la première édition ont pu mesurer les effets positifs du partage d’expériences proposé à l’occasion de la cérémonie de remise des récompenses qui a eu lieu en mai dernier à Tomblaine (voir vidéo ci-dessous).

Les actions citoyennes, éducatives et solidaires sont de plus en plus nombreuses au sein des clubs. Ce travail remarquable d’animation des valeurs portées par le football au sein de, par et pour les clubs mérite d’être recensé et mis en avant. En cette année 2019 de Coupe du Monde en France, cette « Bourse aux projets » devait se féminiser. La thématique  « Puissances F, femmes, fans et foot » permettra de récompenser les projets des clubs dans le cadre de la féminisation du football, avec au total pas moins de 30 projets récompensés.

Chaque club du Grand Est (Ligue ou district) peut être candidat et vous avez forcément un ou plusieurs projets en cours ou à venir qui méritent d’être mis en avant, valorisés. Pour participer, c’est toujours aussi simple : renvoyez la fiche projet dûment complétée avant le 1er avril 2019 à projets@lgef.fff.fr ou par courrier à l’un des trois établissements de la LGEF (règlement).

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