Coupe Grand Est : à prendre ou à laisser ?

Alors qu’on joue ce week-end les 8es de finale de la coupe Grand Est, quel bilan peut-on établir de cette première édition ? Depuis les réticences du début, les exploits des clubs de R3 sont passés par là et cette nouvelle coupe tend à montrer que tout est possible…

Difficile de jouer plusieurs tableaux ? Sur 16 clubs encore en lice pour les 8es de finale de la coupe Grand Est, c’est 14 équipes qui jouent quelque chose en championnat ! Epernay, St Louis Neuweg, Biesheim, Raon l’Etape, Oberlauterbach, Pulnoy et enfin Grand Couronné luttent pour le maintien. Le FC Mulhouse, la réserve de l’ESTAC, la FA Illkirch Graffenstaden, Sezanne, Blainville, Sedan Torcy, et Fessenheim sont quant à eux dans la course pour accéder à la montée, certaines équipes étant même en très bonne position à quelques journées de la fin… Notons aussi qu’il reste 5 formations de R3 et que le dernier club professionnel représenté est la réserve de l’ESTAC Troyes…

Pour Gérard Seitz, président de la commission régionale des compétitions : « c’est vrai qu’il y a eu au départ des réticences, car la coupe Grand Est était quelque chose de nouveau. Mais on se rend compte aujourd’hui que ce n’est que du positif ». Et ce sentiment est selon lui largement partagé au sein des clubs : « l’objectif, c’était surtout de faire vivre le Grand Est. En allant jouer dans d’autres territoires, les clubs ont pu sortir du quotidien du championnat et découvrir d’autres choses ».

C’est surtout ce côté découverte qui a plu au coach de Blainville, Claude Gondrexon : « jouer contre Sedan Torcy (ce dimanche 31 mars, 15h) ? C’est parfait, car je voulais à tout prix éviter une équipe Lorraine. C’est toujours mieux de jouer contre des équipes qu’on ne rencontre jamais ! ». Son club, qui a reçu le trophée du petit mousquetaire, est premier du classement en championnat : « la coupe ne nous a pas pénalisés. Je suis contre les entraîneurs qui pensent cela. Je pense même que cela crée un effet inverse », conclut le coach.

Et s’il y a un exemple à citer de cet effet inverse cette saison, c’est bien la FAIG, première du classement en R1C, éliminé en Coupe de France au 8e tour contre Sochaux (0-1) et toujours en lice en coupe Grand Est (recevra Biesheim ce dimanche à 16h) : « en coupe d’Alsace, les clubs de N3 avaient tendance à faire jouer la réserve. La coupe Grand Est a donc plus de valeur car elle permet d’affronter des équipes plus relevées », constate le coach de l’équipe, Amar Ferdjani. « La logique aurait voulu qu’on ne la joue pas. Mais affronter des grosses équipes permet de grandir, de progresser, et donc de rester sur une dynamique positive. C’était plus difficile de jouer des matchs de ce genre avec les anciennes coupes régionales ».

Car les doutes au sujet de cette nouvelle compétition étaient présents, nous confie Allan Levasseur, l’entraîneur de Sezanne : « la première idée qu’on s’est faite est qu’on allait avoir plus de matchs. Mais au fur et à mesure, la coupe s’est plutôt bien intégrée à notre calendrier ». Pour le coach, celle-ci a aidé à traverser sereinement la période hivernale : « à une certaine période de l’année, il y a de nombreux matchs remis en Champagne/Ardenne, et c’est une période creuse souvent compliquée à gérer. Or les matchs de coupe Grand Est ont permis de combler cette période et d’avoir de la compétition tout en faisant tourner l’effectif. De plus, la réussite était là ce qui a permis de garder une bonne dynamique ».

Même si cette première année est « très satisfaisante » selon Gérard Seitz, des améliorations sont encore possibles : « dès la saison prochaine, nous envisageons de faire jouer le premier tour de la coupe Grand Est en même temps que le 4e tour de la Coupe de France, ce qui nous permettrait de gagner 2 semaines par rapport à cette saison et donc de permettre à plus de clubs de participer à cette coupe ». Avec une adhésion plus forte ?

Jimmy Gedik

Sélections Grand Est U18/U15 Futsal à Reims

Les sélections Grand Est U18/U15 Futsal seront en stage les 9 et 10 avril au Creps de Reims et disputeront les Interligues le lendemain, 11 avril salle Lapique à Reims, face à leurs homologues des Hauts-de-France (ici lors du stage régional le mois dernier à Mulhouse – photo Philippe Bergdolt).

Pour ce rassemblement de trois jours, l’équipe technique régionale (Michaël Telch, Maximilien Fradin, Alexandre Tésévic, Yoann Lefebvre) a retenu 11 joueurs dans chaque sélection :

Les deux premiers jours seront consacrés à la préparation des Interligues. Pour les U18, l’objectif est de détecter des joueurs qui pourraient potentiellement participer au stage national organisé par le sélectionneur Raphaël Raynaud et son staff, dans la perspective de construire les bases de l’Équipe de France U19 Futsal pour la saison 2019/2020. Pour les U15, il s’agira de détecter des joueurs qui pourraient potentiellement intégrer le Pôle France Futsal de Lyon à la rentrée prochaine.

Sections sportives, l’arbitrage du Grand Est à l’honneur !

Enola Lluch, jeune arbitre de la LGEF, a été sélectionnée pour officier lors des championnats du monde UNSS du 6 au 14 mai prochain à Belgrade, la capitale serbe, tout comme Yanis Chomette qui arbitre cette semaine à Clairefontaine, à l’occasion de la finale du Challenge Jean Leroy dédié aux sections sportives. Une belle récompense pour ces deux espoirs de l’arbitrage régional issus de la section sportive du lycée Robert Schuman de Metz (photos DR).

Élève de 1ere ES, Enola découvre l’arbitrage suite à une blessure en tant que joueuse. Elle qui était gardienne de but prend plaisir à siffler quelques matchs amicaux et à faire respecter les lois du jeu. Trois ans plus tard, elle choisit d’intégrer une section sportive arbitrage où elle est aujourd’hui la seule fille. La Jeune Arbitre de Ligue (JAL), de seulement 17 ans, est très fière de représenter le sifflet tricolore à plus de 1500km de chez elle : « C’est une très grande opportunité et je suis très heureuse de la confiance que l’on m’a accordée ». Elle qui était l’arbitre de la dernière finale des championnats de France UNSS devra cette fois-ci prendre l’avion pour honorer ses désignations encore inconnues à ce jour. Et c’est accompagnée de la délégation française à Paris, qu’Enola inaugurera son premier baptême de l’air puisque cette dernière n’a encore jamais pris l’avion…

« Tout sauf le fruit du hasard » pour Anthony Ustaritz, Conseiller Technique en Arbitrage de la LGEF. « C’est un travail de fourmi mené au quotidien au départ par la SCA d’Hayange, puis la CDA de Moselle. Un accompagnement prépondérant de tous les jours qui par la suite a été poursuivi par les formateurs de la section arbitrage de Metz et ceux du Pôle Jeune/Féminin de la Commission Régionale d’Arbitrage du Grand Est. Enola est une jeune fille équilibrée, travailleuse qui a des qualités dont il va falloir tirer le meilleur sans brûler d’étapes, en gardant les pieds sur terre et cette envie de progresser qui l’anime ».

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Yanis Chomette est présent cette semaine à Clairefontaine pour officier sur la finale du Challenge Jean Leroy qui réunit les quatre dernières sections sportives scolaires dont deux lycées du Grand Est, Pierre-Mendès-France d’Epinal et Chrestien-de-Troyes. Une autre source de fierté pour Anthony Ustaritz : « Deux belles récompenses qui traduisent le savoir-faire du Grand Est par l’intermédiaire des formateurs et de l’accompagnement des établissements scolaires supports de nos sections sportives filière arbitrage ».

Nicolas Grandidier

Pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure et postuler à l’une des trois sections sportives filière arbitrage du Grand Est (Strasbourg, Epinal, Metz), rendez-vous en rubrique « Arbitrage », lien « Sections sportives », pour plus d’informations.

Arbitrage féminin : stage Grand Est à Strasbourg

Laura Georges, ancienne internationale, désormais secrétaire générale de la FFF, était ce samedi à Strasbourg à l’occasion du stage des arbitres féminines Grand Est (photo Jimmy Gedik). Reportage…

Il y avait l’an dernier 98 femmes arbitres dans le Grand Est. Elles sont près de 120 cette saison, c’est toujours trop peu au regard du nombre total d’arbitres (près de 3200) mais c’est un « progrès notable » a pu se réjouir Stéphane Villemin, Président de la Commission Régionale d’Arbitrage à l’occasion du stage de ce samedi. Pour la première fois, Matthieu Lombard, cadre technique régional, avait décidé d’élargir son public en associant au stage six équipes féminines U15F qui ont participé à différents ateliers : initiation à l’arbitrage sur le terrain, rencontre avec des arbitres féminines de haut niveau, quiz sur l’arbitrage et cette petite conférence finale en présence de Laura Georges. Cette dernière s’est réjouie de l’initiative alors qu’un séminaire national sur le développement de l’arbitrage féminin est prévu à Strasbourg les 8 et 9 avril, en marge du match France-Danemark à la Meinau, le lundi 8 avril à 21h (infos billetterie & transports).

Reportage sur ce stage signé Charlotte Abba…

CFF1/2/3, certification à Troyes

Des éducateurs champardennais ont été certifiés le 16 mars dernier à Troyes, suite à leur formation au CFF1, CFF2 ou CFF3 durant cette première partie de saison (photo Jimmy Gedik). Ils sont licenciés au Chaumont FC, à l’Entente Marne Rongeant, au FC Vallant les Grès, à l’ES Municipaux de Troyes, à l’ASPTT Chaumont et au RCSC Chapelle : liste des admis.

Stage U14F Grand Est à Mutzig

Les meilleures U14F du Grand Est (nées en 2005) participeront à un stage régional du 11 au 13 avril prochain, sur les installations de l’AS Mutzig en Alsace. Suite aux détections territoriales (ici à Sélestat – photo Chloé Rochet), l’équipe technique de la LGEF a retenu 28 joueuses pour ce rassemblement : les joueuses convoquées.

Trois jours de stage entre tests techniques, jeux réduits et oppositions à 11 contre 11, entre autres (le programme). L’objectif étant de composer la sélection U14F Grand Est (16 joueuses) qui représentera la région ces prochaines semaines, notamment le mercredi 22 mai pour un match amical contre une équipe allemande, mais aussi lors du tournoi international de Plomelin en Bretagne, du 30 mai au 2 juin et lors des Interligues du 14 au 16 juin prochain à Reims.

A ramener le jour J :

Formations des dirigeants dans le Grand Est

Dans le cadre du Parcours Fédéral de Formation des Dirigeants et de son déploiement en région, la Ligue Grand Est de Football organise prochainement plusieurs formations à destination des dirigeants des clubs (photo Brahim Bouchareb).

Outil indispensable au développement et à la structuration des clubs, la formation des dirigeants est au centre des préoccupations de la LGEF. Spécialement adaptées aux dirigeants de clubs, ces formations sont destinées à apporter des notions élémentaires pour leur permettre d’appréhender au mieux les missions qui leur incombent (+ d’infos sur les modules de formations).

Fiches descriptives des différents modules : Recruter un salarié et financer l’emploi / Accompagner le salarié et développer l’emploi / S’approprier les clefs de la gestion financière / Optimiser les ressources financières de son clubMobiliser et animer une équipe au service d’un projetMaitriser l’environnement du footballAppréhender les responsabilités de l’associationRedécouvrir le cadre associatif du footballDécouvrir la méthodologie de projetDévelopper son aisance à l’oralRéagir face à un conflit / Construire et promouvoir un projet.

AVRIL 2019

  • Module « Construire et promouvoir un projet »  à l’établissement LGEF de Strasbourg, le samedi 27 avril 2019 de 8h30 à 12h30
  • Module « Construire et promouvoir un projet »  au District d’Alsace à Illzach, le lundi 29 avril 2019 de 18h à 22h
  • Module « Mobiliser et animer une équipe au service d’un projet » au District de Haute-Marne à Chaumont, le mardi 30 avril 2019 de 18h à 22h

Toutes les formations sont entièrement gratuites grâce aux bons de formation mis en place par la FFF à destination des dirigeants de clubs, lors de leur participation à l’une d’entre elles. Formulaire d’inscription à retourner avec les bons de formation à Raphaël Chalenton, afin de valider l’inscription : rchalenton@lgef.fff.fr.

Actifoot, c’est parti !

Ce vendredi matin 22 mars, au siège de Groupama Grand Est à Strasbourg, en présence d’Albert Gemmrich, Président de la LGEF, et Didier Guillaume, Directeur Général de Groupama Grand Est (photo LGEF), s’est déroulé le lancement officiel d’actifoot.fr, la plateforme du service aux clubs de la Ligue du Grand Est. Ce nouvel outil vient incarner la démarche lancée par la LGEF. Explications…

Faciliter le travail des dirigeants bénévoles des clubs du Grand Est. Voilà le mot d’ordre qui a été à l’origine de la création d’Actifoot, la plateforme du service aux clubs. Chaque acteur du football, dirigeant, éducateur, arbitre, se connectera à la plateforme avec un identifiant qui lui permettra d’accéder à des informations dédiées et géolocalisées, mais aussi à tous les services dont il a besoin : site internet de la LGEF, de la FFF, Foot Club, mais aussi les réseaux sociaux. La plateforme sera aussi la porte d’entrée générale de toutes les formations de dirigeants, d’éducateurs et les formations initiales à l’arbitrage, mais aussi de la Bourse aux projets et de Foot Valeurs, les projets spécifiques de la Ligue Grand Est.

Plus généralement, la plateforme a vocation à devenir le centre de ressources pour tous les clubs qui y trouveront des informations essentielles pour la gestion quotidienne de leur club à travers des fiches pratiques synthétiques et facilement accessibles. Les clubs y retrouveront aussi les logos des opérations LGEF et FFF dont ils pourront se servir pour leur propre communication. Actifoot donnera enfin accès à des outils du type Artywiz, un outil dédié qui facilitera la vie du club dans ses démarches de communication en lui permettant d’automatiser la création d’éléments comme des programmes de matchs, des affiches, des cartes de visite, etc.

Bref, un outil complet qui va encore se développer. « Nous avons conscience d’innover », explique Albert Gemmrich, Président de la Ligue du Grand Est. « Nous avons choisi de lancer cette plateforme avec le printemps, c’est symbolique bien entendu, mais c’est aussi avec l’idée de laisser du temps à nos clubs pour s’y familiariser afin que tout soit en place à la rentrée prochaine ». « Nous sommes ravis d’accompagner la LGEF et ses clubs dans ce projet fort de digitalisation qui va contribuer à une meilleure structuration du football », a indiqué de son côté Didier Guillaume, Directeur Général de Groupama Grand Est.

Pour vous connecter et découvrir la plateforme, rendez-vous sur « actifoot.fr ».

Désormais c’est « madame l’arbitre » !

Ce samedi 23 mars a lieu à Strasbourg un stage de perfectionnement pour les arbitres féminines du Grand Est. Laura Georges, ancienne joueuse de l’Équipe de France et aujourd’hui secrétaire générale de la FFF, sera elle aussi présente. Une invitée de marque pour une pratique qui se développe de plus en plus. Témoignages…

« Au début, on me disait monsieur l’arbitre au lieu de madame l’arbitre, mais c’était marrant ! ». Maelie Degand (photo) n’a que 17 ans mais pourtant, elle sait déjà se faire respecter sur les terrains de football : « c’est vrai que parfois c’est difficile, comme lors de mon deuxième match où j’ai reçu beaucoup de critiques de la part des dirigeants. J’ai alors demandé au coach de passer derrière la main courante. J’ai su rester forte pour terminer la rencontre ». Cette jeune Auboise, qui a commencé l’arbitrage en mars 2018, se plaît désormais à siffler : « j’aimais bien le football et je regardais les matchs à la TV, même si je n’avais jamais tapé dans la balle avant. Puis l’idée de devenir arbitre m’est venue grâce à mon entourage. Je me suis dit que cette pratique pouvait me permettre de vaincre ma timidité et de gagner en confiance ». Mais difficile de s’intégrer dans un milieu composé essentiellement d’hommes : « j’étais l’une des premières arbitres fille dans l’Aube. Au début, j’ai reçu des remarques sexistes, car les joueurs n’avaient encore jamais vu une fille arbitrer. Mais aujourd’hui les matchs se passent bien ». Maelie est consciente que les choses peuvent aller vite dans l’arbitrage : « je sais qu’il y a des perspectives de carrière possibles mais je préfère garder un pied dans les études ».

Matthieu Lombard, conseiller technique régional en arbitrage, s’occupe depuis plusieurs jours de l’organisation du stage de samedi : « il y a aujourd’hui 114 arbitres féminines dans le Grand Est, sur un total de 3147 arbitres, ce qui représente 3,6 %. Nous sommes la Ligue en France qui compte le plus d’arbitres féminines ». Néanmoins, ce chiffre reste faible et le frein majeur au développement de l’arbitrage féminin se situe selon lui au niveau des compétitions : «il n’y a pas assez de compétition féminine. Une arbitre, lors de ses débuts, commence par arbitrer des jeunes garçons. Or, c’est souvent un niveau plus élevé que la jeune arbitre ne connaît pas et dont elle n’a pas l’habitude. Il y a très peu de compétitions féminines à destination des jeunes couvertes par un arbitre officiel». Car mettre un officiel sur ce type de rencontre pourrait engendrer des coûts importants pour les clubs. Pourtant, selon Matthieu Lombard, des solutions peuvent être mises en place pour mieux accompagner les jeunes filles qui débutent : « il faudrait permettre un accompagnement plus personnalisé, comme demander à des arbitres filles officielles d’accompagner une jeune qui débute, car je pense que cela serait plus pertinent que si cet accompagnement était fait par un homme. Le stage de samedi va dans ce sens : c’est avant tout un moment de convivialité, afin de créer un esprit de groupe et de permettre aux filles de se rencontrer puisqu’elles n’arbitrent pas à trois. Ce qui est l’un des objectifs pour les saisons à venir… ».

Jimmy Gedik

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