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1 point sépare les 3 équipes en tête du championnat (FC Mulhouse, Sarre-Union, et la réserve de Strasbourg). Ce samedi (18h), la réserve de Strasbourg reçoit Sarre-Union pour la 20^e journée de la saison.  Rencontre avec Thomas Zerbini (ici en rouge), acteur intéressé de cette fin de saison : natif de Mulhouse, ancien joueur de la réserve de Strasbourg, et maintenant de Sarre-Union.

Evidemment, impossible de lui faire dire que son cœur balance. Aujourd’hui, Thomas Zerbini défend les couleurs et les espoirs de l’USSU et il entend bien le montrer sur le terrain ce samedi. Dimanche dernier, la réserve strasbourgeoise s’en est allée s’imposer au stade de l’Ill de Mulhouse, dans les arrêts de jeu, relançant au passage le championnat. A ce stade de la saison, seul le FC Mulhouse a son destin entre les pieds. Deux victoires et le FCM ira chercher le titre et la montée. Mais le moindre faux pas peut ouvrir des perspectives à Sarre-Union ou aux réservistes strasbourgeois.

En clair, le match de ce samedi est une condition nécessaire mais pas suffisante. « Dans cette fin de championnat où chaque point est primordial, nous pourrons compter sur nos supporters toujours très nombreux pour nous soutenir et nous encourager. Et ce sera encore sans doute le cas samedi à Molsheim », souligne le milieu de terrain de 31 ans.  «Sarre-Union a déjà connu le National2 et une nouvelle montée serait géniale pour le club, les bénévoles, nos supporters et les joueurs.  On va tout donner pour empocher les trois points et on verra ensuite ».

L’USSU sait qu’elle pourra s’appuyer sur l’expérience de son milieu de terrain qui a arpenté bien des terrains, bien des niveaux si on ajoute ses passages à Colmar ou Raon. Surtout face à une équipe strasbourgeoise qui devrait afficher un visage plutôt juvénile en cette fin de saison pour les pros qui joueront un peu plus tard à la Meinau. « Je pense que ça va se jouer à la fraîcheur physique et mentale », estime Zerbini qui se souviendra sans doute que lors de la dernière venue de l’USSU à Molsheim, en octobre 2017, l’équipe d’Alsace Bossue avait donné une leçon de réalisme aux jeunes pousses strasbourgeois en s’imposant 1-5.

Les matchs du FC Mulhouse contre Saint-Louis Neuweg et du RCSA contre l’US Sarre-Union se dérouleront ce samedi (18h) comme les cinq autres matchs de cette avant-dernière journée où il sera aussi beaucoup question du maintien.

Kylian Speich

Dans le cadre du partenariat avec Sporttotal, la LGEF vous propose désormais de suivre des rencontres du National3 en streaming live vidéo. Ce mercredi 8 mai, suivez à partir de 16h le match entre Amnéville et Epernay, décisif pour le maintien.

Pour suivre la rencontre, c’est simple, cliquez ici

Ils sont jumeaux, originaires des Vosges. Chez les Laprevotte, le football est une question de passion. Maxime et Charles-Elie attendent des échéances décisives dont une demi-finale de Coupe Grand Est demain.

Maxime Laprevotte sera sans doute sur le terrain ce mercredi du côté de Wouippy avec son club de Soleil Bischheim pour la demi-finale de la première édition de la Coupe Grand Est. Né à Nancy, après avoir fait ses gammes à Epinal, il a rebondi en Alsace. Logique après tout. « Nous sommes conscients des opportunités que nous a amené le tirage. On veut jouer cette demi-finale face à un club de R3 pour la gagner et sauver notre saison », souligne Maxime qui sait aussi que Woippy sera un adversaire coriace, tombeur d’Epernay (N3) au tour précédent.

Son jumeau, Charles-Elie suit de loin la carrière de son frère, mais à 26 ans, c’est un autre challenge qui l’attend. En effet, Charles-Elie a fait le choix du monde pro. Et c’est à Magdebourg, en D2 allemande, qu’il fait carrière aujourd’hui avec un maintien à aller chercher. « On a toujours joué ensemble, dans les Vosges d’abord, puis une saison à Vesoul », souligne Maxime. Saison charnière, car c’est là que Charles-Elie fait le choix de tenter sa chance dans un centre de formation, celui du Racing Club de Strasbourg Alsace. Maxime le rejoint un peu plus tard, mais leurs chemins se séparent au moment du dépôt de bilan du club alsacien.

Charles-Elie file alors en Allemagne. Freiburg d’abord, Münster ensuite et enfin Magdebourg où il évolue en D2. « Je pense que Charles-Elie était plus costaud que moi mentalement, il en voulait plus », souligne Maxime qui a fait le choix des études en marketing, avant de prendre une année sabbatique et de rejoindre Soleil Bischheim l’hiver dernier. De loin, Maxime va soutenir son jumeau qui sera sans doute amené à disputer des barrages de maintien. Mais pour l’heure, toute son attention est portée sur le match de ce mercredi (17h) à Woippy. « Ce sont des matchs qu’on adore jouer quand on aime le foot. On sait qu’il y aura de l’ambiance, qu’on sera sans doute sous pression ». S’il en a la possibilité, Charles-Elie ne manquera de venir soutenir le « frangin », surtout si c’est pour la finale, le 30 mai prochain à Amnéville.

Okenna Onwuzurumba