Positionnement BMF en Lorraine

Ce mardi 25 août, une trentaine de stagiaires étaient convoqués au siège de la LGEF à Champigneulles dans le cadre du positionnement des BMF « Lorraine » (Brevet Moniteur de Football), pour cette saison 2020/2021.

Compte tenu du contexte lié au Covid, toutes les mesures sanitaires avaient été anticipées pour que les stagiaires et les formateurs puissent fonctionner en toute sécurité.

Pierre Metzger (CTR en charge des formations) a présenté l’organisation générale de ces prochaines semaines d’enseignement assisté par Laurent Benier, Olivier Lefebvre, Michaël Telch, Thierry Grandjean et Sébastien Dany. La matinée a permis de clarifier la réglementation de la formation professionnelle, les notions de guide projet et de rapport final.

L’après-midi, après une présentation de la plate-forme informatique Claroline Connect par les conseillers techniques, deux BMF fraîchement diplômés, Jordann Lepavoux et Samy Souyadi, sont intervenus pour faire un retour d’expérience de leur année de BMF aux stagiaires, avant de clore la journée par des entretiens individuels afin de définir le parcours de formation de chacun.

📷 LGEF

N3 : Fin de préparation et perspectives

Le Grand Est en National 3 (4/5). La phase de préparation touche à sa fin. Pour un grand nombre d’équipes, l’impact du confinement a entraîné des changements radicaux dans sa durée et son organisation. Trois coachs délivrent leurs impressions sur ces dernières semaines et celles à venir.

Légende : de gauche à droite, Amar Ferdjani (Illkirch-Graffenstaden – photo Israa Larbi), Laurent Billard (Prix-lès-Mézières – photo Aurélien Laudy/L’Ardennais), Michaël Grand (Raon-l’Etape – photo Vosges Matin/Florent Seiler).

Les trois entraineurs interrogés ont décidé, avec leurs équipes, de reprendre l’entraînement plus tôt. A Prix-lès-Mézières dans les Ardennes, ce fut le 9 juillet : « on a fait le choix de reprendre très tôt, on a eu une préparation sur huit semaines, et non plus sur cinq comme on pouvait le faire les saisons précédentes – on est partis sur une préparation plus axée technique, avec une évolution athlétique progressive », détaille Laurent Billard. Chez les Vosgiens de Raon-l’Etape, la reprise s’est faite en deux temps. « On a fait une pré-reprise de quinze jours au mois de juin, puis les joueurs sont repartis en vacances trois semaines – on a ensuite repris sur une préparation de six semaines, durant laquelle il a fallu faire attention aux nouveaux joueurs qui n’ont pas participé à la pré-reprise », explique Michaël Grand. Le fonctionnement a été similaire pour Illkirch-Graffenstaden en Alsace, où la pré-reprise, facultative, s’est étalée sur trois semaines.

Une préparation inédite dans sa durée et un recrutement qui l’est tout autant. « Le positif par rapport au recrutement, c’est que l’on s’y est mis plus tôt que les années précédentes – le négatif, c’est que l’on n’a pas pu faire venir de joueurs à l’essai », souligne le coach raonnais. Pour l’Illkirchois Amar Ferdjani, les limites sont financières : « pour l’instant, on s’oriente vers un recrutement dans la région – même les très bons joueurs de niveau Régional ne peuvent malheureusement pas encore nous rejoindre pour des raisons budgétaires ». Mais dans l’ensemble, chacun est assez satisfait : « l’effectif n’a pas trop bougé, donc on a une bonne cohésion, un bon état d’esprit », s’enthousiasme Laurent Billard, de l’ASPM.  Pour le coach de la FAIG, « on constate qu’il y a un effet confinement, on n’est pas encore au niveau athlétique auquel on espérait être, mais c’est la même chose pour tout le monde – ce n’est pas dramatique, il suffit que les joueurs ne se blessent pas et qu’on y aille crescendo ».

Lorsqu’on leur demande des pronostics pour la saison à venir, ils restent prudents. « Tout le monde s’attache à dire que Mulhouse est un grand favori, de par ses moyens et son effectif », remarque le coach de Raon-l’Etape. Pour le reste, le climat actuel trouble les pistes. « C’est compliqué, la saison dernière n’étant pas allée à son terme, on a seulement quelques informations qui montrent que le championnat sera très difficile, certains clubs s’étant renforcés, bonifiés », développe le coach pirisien, qui se méfie des « réserves professionnelles, qui joueront comme d’habitude le haut du tableau ». Pour les trois techniciens, difficile de se projeter sur la saison comme le souligne Michaël Grand : « on y va les yeux fermés, presque au compte-gouttes, on ne sait pas ce qu’il peut se passer d’une semaine à l’autre » (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

N3 : Trois présidents entre incertitude et optimisme

Le Grand Est en National3 (3/5). La crise sanitaire a fragilisé les finances des clubs. Les dépenses se sont multipliées sans que l’argent ne puisse entrer par les moyens habituels, comme les ventes au club-house ou celles de places pour les matchs par exemple. Paroles de présidents sur cette situation inédite…

La notion qui ressort le plus lorsque l’on parle de l’économie des clubs, c’est l’incertitude : « on est dans l’incertitude à tous les niveaux – même si les sponsors disent qu’ils suivent, on ne sait pas quelle va être leur situation dans quelques temps », explique Guy Irion, le président de l’US Sarre-Union en Alsace. Des coupes ont dû être faites dans de nombreux domaines, notamment au niveau des salaires et indemnités versés aux joueurs et au personnel. François Ventrici, qui dirige le CSO Amnéville en Moselle, s’y est mis très tôt : « dès qu’il y a eu la crise du Covid, j’ai tout de suite pris les devants parce qu’il était sûr que l’on allait avoir beaucoup moins d’argent que d’habitude – j’ai convoqué tous les joueurs, éducateurs, qui ont tous fait l’effort de diminuer de 30% leurs indemnités de déplacement, leurs primes de matchs, etc. ».

Les budgets des équipes premières sont également touchés : à Sarre-Union, on observe « une baisse de l’ordre de 20% », tandis qu’à Amnéville, « là où on avait 500.000 euros jusqu’à présent », le président pense plutôt « partir sur 400.000 ». Il existe un cas particulier : le RC Epernay Champagne dans la Marne, fraîchement promu, a décidé de conserver son budget de l’année précédente : « l’idée, c’est que rien n’a été augmenté dans le cadre de la montée – on monte à budget stable, on tente l’aventure de N3 avec nos moyens de R1 », détaille le co-président du club Stéphane Rigaud, rappelant tout de même que « tout le monde n’a pas le même budget en R1, ni en National ». Les trois présidents soulignent la solidarité régnant dans leurs clubs, où tout le monde a accepté de se serrer la ceinture pour maintenir les équipes à flot.

Au milieu de ces sacrifices, un point positif subsiste tout de même : le recrutement de nouveaux joueurs a été, dans l’ensemble, satisfaisant. « Là-dessus, on n’a pas du tout été impactés, on reste un club attractif et on a eu les recrutements que l’on voulait – surtout que l’on est les seuls de Moselle en N3 », rappelle le président d’Amnéville, tandis qu’Epernay annonce avoir renouvelé environ un tiers de son effectif. Malgré les difficultés, et un appel à augmenter les subventions et aides en lien avec la crise sanitaire, les présidents essaient de rester optimistes : « ça va aller, parce que je ferai ce qu’il faut pour que ça aille », rappelle François Ventrici d’Amnéville ; « on est armés, si ce n’est financièrement, au moins en solidarité pour affronter la saison de N3 », souligne Stéphane Rigaud d’Epernay (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

📷 Le Journal de Vitré

N3 : trois promus aux objectifs mesurés

Le Grand Est en National3 (2/5). Parmi les trois clubs promus en N3 cette saison dans le Grand Est, deux, à savoir Nancy2 et Epernay, sont les relégués de la saison passée, et le troisième, le SR Colmar, continue son ascension après avoir redémarré en R2 il y a 4 ans. Des promus aux objectifs mesurés, tour d’horizon avec les trois coaches (ici ceux de l’ASNL2 et du SRC qui se retrouvent dès dimanche).

Lorsque l’on demande aux coaches s’il existe un gouffre de niveau entre le N3 et le R1, les avis sont partagés. José Guerra, du SR Colmar, a connu le N3 lorsqu’il était à Schiltigheim, il y a encore trois saisons. Pour lui, « le N3 a encore pris de l’envergure et un niveau supplémentaire, il se rapproche de plus en plus du N2, en termes de profils de joueurs notamment – la division est plus athlétique, plus physique, ce qui creuse l’écart entre le R1 et le N3 ». Alexis Rouquette, coordinateur sportif au RC Epernay Champagne, est plus mesuré : « on est restés conscients de la distance de niveau, mais ce n’est pas pour ça que c’est facile de remonter – c’est toujours difficile de monter ». Paul Fischer, le coach de l’équipe réserve de l’AS Nancy-Lorraine, est même très prudent : « nous ne sommes pas remontés si facilement que ça – on a lutté, on ne survolait pas notre poule ». Il insiste sur le fait que l’équipe a pu monter grâce aux événements liés à la crise sanitaire, émettant quelques doutes sur son destin dans des conditions différentes.

Ces remontées rapides et le maintien d’une grande partie des coaches – ils sont 12 sur 14 à rester pour cette saison – donne au N3 l’image d’une division très stable. José Guerra explique ce phénomène : « aujourd’hui, le N3 est tout simplement le plus haut niveau régional. A part quelques équipes qui travaillent différemment – Mulhouse, notamment –, on est encore dans le monde amateur et c’est la dernière limite avant le semi-professionnalisme ». Son objectif, pour cette saison, c’est de « prendre des points le plus vite possible pour se mettre à l’abri », car les débuts seront difficiles, deux de ses joueurs étant blessés pour une longue période. Pour Paul Fischer à Nancy, l’objectif est au maintien « car pour se maintenir en N2, il faut les moyens d’aider les jeunes joueurs » : le maintien en N3 sera donc, pour le moment, un bon objectif. De même, pour Alexis Rouquette à Epernay, « la montée serait utopique – l’objectif est de stabiliser le club en N3 ». Tous s’accordent sur un point : en cette période post-Covid, il est dur de se projeter.

Deux de ces équipes fraîchement promues, à savoir l’AS Nancy-Lorraine2 et le SR Colmar, s’affronteront dès ce dimanche 30 août pour leur premier match de la saison – Epernay se déplacera au FC Mulhouse. Pour le coach nancéien, « Colmar est une équipe qui a généralement assez de moyens et qui fait des recrutements plutôt judicieux – c’est une équipe avec un passé qui a à cœur d’avoir des objectifs plus élevés que le maintien. Ça va être un bon match pour débuter ». Sur le banc adverse, José Guerra est soucieux : « c’est très compliqué quand on rencontre un centre de formation dès le premier match, on ne sait pas où l’on va – on ne sait pas combien de pros vont redescendre, ce sera un match très compliqué » (programme de la 1e journée).

Guillaume Moinel

📷 ASNL/Noëlle Hausser

Elise Bussaglia, comme une évidence

Le Mois du Foot Féminin, organisé par la LGEF, est officiellement lancé depuis la semaine dernière. Pendant tout le mois de septembre, les clubs ont l’occasion d’organiser des actions dans le cadre du développement de la pratique féminine. Une opération régionale qui aura pour marraine l’ex-internationale Elise Bussaglia !

Elise Bussaglia, sedanaise de naissance, fait ses débuts dans le monde du football à l’âge de 5 ans. Elle prend sa première licence à l’US Flize. Jusqu’à ses 15 ans, elle joue uniquement contre des équipes de garçons. En 1998, elle entre au Centre National de Formation et d’Entrainement à Clairefontaine et y passe plus de 5 ans. En parallèle, la jeune milieu de terrain rejoint sa première équipe féminine à St Memmie : « J’ai beaucoup progressé grâce à la mixité. Le changement a été difficile, de rejoindre et d’affronter des équipes exclusivement féminines, ça n’a pas été évident. »

De 2004 à 2020, elle connait 7 clubs professionnels différents (OL, PSG, Barcelone…) et est sélectionnée 192 fois en Équipe de France Féminine. Élue meilleure joueuse de D1 en 2010/2011, Elise Bussaglia a raccroché les crampons la saison dernière.

De retour dans les Ardennes désormais pour profiter de sa famille et pour redevenir institutrice dès la rentrée, Elise Bussaglia ne quitte pas pour autant le monde du football puisqu’elle a également un rôle de conseillère dans le club de l’Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont (R1F) pour la saison à venir afin d’aider à « rebâtir le club, tant bien dans les catégories filles que dans celles des garçons. Je voulais garder un pied dans le foot et transmettre ce que j’ai appris et rendre ce qu’on m’a donné ». Elle aura comme rôle d’apporter son expérience et des conseils au staff et aux joueuses mais aussi de développer la pratique du foot féminin dans les catégories de jeunes du club carolomacérien.

C’est tout naturellement qu’Elise Bussaglia est devenue marraine du Mois du Foot Féminin : « Je trouve que c’est une belle initiative de la part de la LGEF de proposer ce type d’opération. Je suis contente de pouvoir représenter le foot féminin dans la région et d’avoir ce rôle de marraine. » Le club de l’OCNA compte bien mettre en place des portes ouvertes dans le cadre de l’opération et de profiter de la présence d’Elise pour faire part de son expérience aux futures joueuses : « Je serai disponible pour guider les petites, si elles ont des questions ou même si elles ont des rêves en tête ! »

Retrouvez ici toutes les modalités de participation au Mois du Foot Féminin !

Damien Engel

National 3, une reprise inédite

Le Grand Est en National3 (1/5). Ce samedi, les quatorze acteurs du N3 reprendront officiellement le chemin du stade dans un contexte particulier, marqué par une crise sanitaire qui se poursuit et une préparation forcément particulière (ici Mulhouse et Biesheim). Explications…

Ils sont quatorze sur la ligne de départ, comme la saison dernière. Une équipe reléguée du National2, le FC Mulhouse, qui n’a pas passé le cap de la DNCG, et qui aura pour objectif de revivre le scénario de la saison 2018-2019 qui avait vu les joueurs d’Eric Descombes décrocher la montée. Trois équipes font également leur retour en National3. La réserve de l’AS Nancy-Lorraine et Epernay, un à peine après leur relégation, mais aussi le Stadium Racing Colmar qui retrouve, avec son nouvel intitulé un niveau que Colmar connaissait bien par le passé. Le hasard a voulu que ces quatre-là se retrouvent entre eux dès la première journée.

Et puis, il y a les dix autres, les « rescapés » de la saison dernière. Ils ont connu une intersaison plus ou moins agitée selon les cas. Sarre-Union ou Biesheim ont presque tout changé, d’autres l’ont fait en partie, certains ont misé sur une forme de continuité. Pour tous, c’est un départ dans l’inconnu ou presque. La préparation a été différente selon les équipes. Certaines, c’est le cas de Thaon ou Colmar, ont repris tôt, avant de s’arrêter puis de reprendre. D’autres, comme Biesheim ou Prix-les-Mézières, ont redémarré plus tard. Difficile de dire aujourd’hui qui aura raison, quelle équipe se montrera en forme dès les premiers matchs qui permettent souvent de lancer une dynamique positive ou non, sur l’ensemble de la saison.

Il y a enfin le contexte inédit qui, pour l’heure, tasse évidemment les enjeux sportifs, au profit du simple fait de rejouer au football. Les spectateurs seront-ils au rendez-vous ? Les clubs seront-ils en mesure d’assurer l’accueil dans de bonnes conditions ? Autant de questions auxquelles cette première journée programmée samedi et dimanche aura l’occasion de répondre.

Stéphane Heili

📷 Jorge De Carvalho

N2 : Schiltigheim choisit Constant…

Le Grand Est en National 2 (6/6). Le SC Schiltigheim s’apprête à débuter sa quatrième saison en N2. L’équipe accueille notamment Bryan Constant (ici en vert), un ancien joueur du CS Sedan Ardennes passé par la Ligue 1 et la Coupe d’Europe. Revenons avec lui sur sa carrière et ses ambitions pour la saison à venir.

Bryan Constant naît à Fréjus en 1994. Il commence le football à l’âge de six ans dans le club de sa ville, d’abord en tant qu’attaquant – il devient progressivement plus polyvalent. Il rejoint le centre de formation de l’OGC Nice à quinze ans, club dans lequel il fait ses classes, jusqu’à la Ligue 1 en 2013. Un an avant, il remporte la coupe Gambardella avec l’équipe U19. C’est son premier grand succès, dans les pas de son grand frère, Kévin Constant, qui a lui-même remporté cette coupe avec le FC Toulouse. Son influence est notable : « le fait que mon frère soit joueur professionnel, ça m’a donné envie de le suivre – je voulais faire mieux que lui », explique-t-il.  Il signe son premier contrat professionnel en 2013, toujours à Nice, après avoir fait partie, en 2012 puis en 2013, de l’équipe de France U18 puis U19.

Lorsqu’on lui demande ses souvenirs les plus marquants, Bryan Constant ne sait que choisir : « mon souvenir le plus marquant, c’était ma préparation avec la première saison professionnelle, puis l’entrée en Ligue 1 – le premier match contre Lyon en 2013 ». Il mentionne également son « premier match en coupe d’Europe avec l’OGC Nice » – débuter le match a été une grande surprise pour lui. Son épopée professionnelle dure quatre ans, jusqu’en 2017. Il reprend le football un an après, à Sedan, où il reste deux ans avant de rejoindre le SC Schiltigheim. Il garde une très bonne image de sa dernière saison : « je n’ai retenu que du positif – la saison qu’on a faite, malgré le fait de ne pas monter, c’était une saison historique avec 13 victoires de suite, que ce soit pour le groupe, les joueurs ou les supporters ».

Bryan Constant est maintenant tourné vers l’avenir. Après un transfert qui s’est « très bien passé », il semble bien intégré à sa nouvelle équipe : « il y a une très bonne entente, un très bon groupe – on est très bien partis pour la saison ». Son objectif est « de faire le plus de matchs possible, d’aider l’équipe à gagner, d’apporter la touche technique pour que ça se passe bien et qu’on gagne le plus de matchs possible ». A 26 ans, il a envie « de retrouver le haut niveau ». Le prochain chapitre de son aventure en N2 s’écrira le 22 août, lorsque le SC Schiltigheim affrontera le Paris 13 Atlético. Il faudra attendre la semaine suivante pour que Bryan Constant puisse se mesurer à son ancienne équipe, le 29 août.

Guillaume Moinel

N2 : L’intense préparation physique de Sedan

Le Grand Est en National 2 (5/6). Après une saison historique, enchaînant 13 victoires de suite, l’équipe première du CS Sedan Ardennes se doit de se maintenir à niveau pour la nouvelle série de matchs à venir. Pour cela, revenons sur les entraînements des semaines passées avec Aliaume Monrozier, le préparateur physique de l’équipe.

Lorsqu’on lui demande s’il y a un risque de fatiguer les joueurs avec un entraînement trop intense avant le début de la nouvelle saison, Aliaume Monrozier acquiesce : « c’est le but, on ne pourra plus le faire après. C’est à nous de trouver le curseur maintenant sans les blesser ». Le préparateur physique, diplômé d’un master dans le domaine, nous explique les ficelles de son métier : « la préparation nécessite beaucoup d’imagination, selon le matériel, le public, les installations – c’est comme la cuisine, on a une recette de base que l’on adapte à chaque situation ». L’équipe a pu expérimenter la semaine dernière l’une de ses inventions, sobrement nommée « le rectangle de la mort » : cette séance, se concentrant sur un travail de puissance aérobie et d’intermittent court, constitue l’épreuve finale de sept semaines et demie d’entraînement. Aliaume Monrozier a l’habitude des préparations plus courtes, de cinq ou six semaines, mais le contexte particulier a nécessité une remis en forme de deux semaines et demie.

Les joueurs sont satisfaits : la multiplication des séances a permis de placer beaucoup d’exercices avec le ballon, en limitant les pratiques plus longues, comme le footing. Le club est très attentif au risque de blessure : les joueurs de l’équipe première se sont déplacés début juillet au SSE Reims, un centre sportif, pour établir des comptes-rendus permettant d’anticiper « les équilibres, les déficits, la tension sur certains groupes musculaires », et de mettre en place « des protocoles individuels sur les déficits à corriger ». Ces précautions ont payé, le club ne comptant qu’une blessure musculaire malgré le confinement. Aliaume Monrozier est « très satisfait des matchs amicaux sur l’aspect physique » : il voit ceux-ci comme des séances de travail permettant d’évaluer « combien de temps les joueurs peuvent tenir, et à quelle intensité ». Rendez-vous le 22 août pour voir l’équipe à l’œuvre, lors du match contre l’Olympique Saint-Quentin.

Guillaume Moinel

📷 Karen Kubena/lardennais.fr

Protocole de reprise – mesures sanitaires

Les clubs de foot s’apprêtent à reprendre dans des conditions très particulières. La LGEF publie ce jour des mesures qui seront à appliquer dans le cadre de la reprise des compétitions.

Les clubs sont nombreux à s’interroger sur la reprise et sur les mesures sanitaires à appliquer. D’autant que les prescriptions évoluent au jour le jour tout au gré de l’évolution de la pandémie. Il appartient désormais à chaque club de désigner un référent sanitaire qui sera garant de l’application des protocoles que les clubs sont invités à mettre en place au sein de leur organisation. Ce référent doit être signalé par mail à Sophie Gervason, référente sanitaire de la LGEF (sgervason@lgef.fff.fr). Les vestiaires sont désormais à nouveau accessibles, mais avec un masque, les douches également, sous certaines conditions et le port du masque, pour les plus de 11 ans, devient la règle dans tous les stades, dehors comme dans les bâtiments (Affiche « Portez votre masque ! » à imprimer et à diffuser sur vos installations).

Vous trouverez ici les mesures qui sont applicables pour la reprise des compétitions. Ces mesures sont bien entendu de nature à évoluer en fonction de la situation sanitaire et en fonction des consignes données par les autorités nationales. Il est important de rappeler que localement, la municipalité, propriétaire des installations, voire la Préfecture peut décider du renforcement des mesures nationales. La LGEF compte sur vous pour assurer la diffusion de ces informations auprès de vos licenciés, sur la bonne application des mesures. Le maintien de notre activité passera par un engagement commun de l’ensemble des acteurs du football.

Coupe de France Féminine : les matchs du 1er tour !

Suite au tirage au sort effectué par le Pôle Coupes de la Commission Régionale des Compétitions, la LGEF communique ce jeudi 20 août les 52 rencontres du 1er tour de la Coupe de France Féminine, édition 2020/2021, qui se joueront le 13 septembre prochain.

Les rencontres ont été programmées par défaut au dimanche 13 septembre 2020 à 15h. Il est bien entendu possible de modifier le jour ou l’horaire de la rencontre avec accord du club adverse, selon la procédure Footclubs.

Si vous souhaitez communiquer autour de votre match, le logo de la compétition, en différentes versions, est disponible en libre téléchargement sur la plateforme « Service aux clubs » actifoot.fr (s’enregistrer ou créer son compte « Actifoot » gratuitement pour accéder aux ressources graphiques). Rendez-vous sur actifoot.fr en rubrique « ressources graphiques ».

📷 Philippe Mayen/fff.fr

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