Foot’Valeurs : un signe de reconnaissance

Albert Gemmrich, le Président de la Ligue Grand Est de Football, a donné le coup d’envoi de l’opération « Foot’Valeurs » dont l’objectif est d’unir tous les clubs de la ligue autour d’un climat apaisé sur les terrains.

Les chiffres de l’observatoire des comportements sont clairs. 72990 matchs se sont joués la saison dernière sur le territoire du Grand Est. 2,26% ont été le théâtre d’incidents. « Cela veut dire que 97,74% des matchs se passent très bien », explique Albert Gemmrich qui a pris ce jeudi l’engagement de publier les chiffres de l’observatoire dès la fin de la phase aller. « Il y a eu des faits graves sur des terrains du Grand Est, notamment sur la deuxième partie de saison. Pas plus que forcément que les années écoulées, mais ce sont toujours des incidents de trop ».

Dans cette saison post Mondial victorieux des Bleus, le football assumera son rôle social, ses responsabilités. « Il faut que l’on retrouve de la sérénité. Il faut que nos arbitres puisse officier sereinement, quelle que soit leur expérience, quel que soit leur âge et nous les protègerons. Il faut que se regroupe derrière nos valeurs, les valeurs du football que nos clubs partagent évidemment avec nous ». C’est pour cette raison que la LGEF propose à tous les clubs dont les équipes évoluent en Ligue d’adhérer à la charte « Foot-Valeurs » et d’afficher cette adhésion sur leurs stades afin que tous les acteurs : dirigeants, éducateurs, joueurs, joueuses, arbitres, mais aussi les spectateurs ou les parents en prennent connaissance.

« Cela doit devenir un signe de reconnaissance pour tout le monde, un engagement à lutter ensemble contre les incivilités qui polluent nos terrains », ajoute le président Gemmrich. Dès samedi, à l’occasion des réunions des clubs de Régional1, garçons et filles, qui se verront remettre les ballons de match de la saison (plus de 700 ballons distribués), puis lors des réunions avec les clubs de R2 et R3 en septembre, les clubs pourront signer la charte et l’afficher dans leur locaux tout comme la plaque qui leur sera remise et qui témoignera de cet engagement.

N3, FCAT : « Dans le foot, il n’existe pas de vérité »

Le FCAT s’apprête à vivre sa première saison dans l’élite régionale. Grand favori lors du dernier exercice en Régional 1 Champagne/Ardenne, les joueurs de Jean-Louis Montero sont désormais dans la peau d’un outsider, voulant bien figurer dans ce championnat de National 3. Tour d’horizon …

À une semaine du début du championnat, Jean-Louis Montero sent ses joueurs plus qu’impatients à l’idée de découvrir le niveau du National 3 : « Mes joueurs sont impatients à l’idée de découvrir ce championnat. On a fait une bonne préparation, avec des matchs de bon niveau. Les jeunes répondent présents aux entraînements, je suis plutôt confiant pour le début du championnat ». Cependant, le FCAT a mené un recrutement avec des jeunes joueurs, un choix assumé par le coach : « Nous avons l’un des plus petits budgets de National 3, de ce fait, nous avons dû jouer malin. On a misé sur des jeunes du coin, avec notamment des jeunes du centre de formation de l’ESTAC. D’un point de vue personnel, j’aime travailler avec les jeunes, mais on peut tout de même compter sur 4-5 anciens, qui ont l’habitude de jouer à ce niveau et qui pourront donner des conseils à nos plus jeunes joueurs dans les moments les plus compliqués ».

Un jeu offensif comme objectif

Quel style de jeu abordera le FCAT cette saison ? Jean-Louis Montero ne veut pas se faire déstabiliser par les favoris annoncés du championnat : « L’an passé, on était la meilleure attaque, je veux m’appuyer sur ce facteur pour cette nouvelle saison. On veut pratiquer un jeu offensif, sans calcul et s’appuyer sur nos valeurs comme la hargne ou le dépassement de soi. Le plus important pour nous sera de faire un bon départ, engranger des points rapidement pour ne pas être distancés au classement ». Le club champardennais se fixe de nombreux objectifs pour cette saison : « On veut avant tout prendre du plaisir sur le terrain, pratiquer le même football que l’an dernier. Mais comme vous le savez, dans le foot il n’existe aucune vérité, un facteur chance est toujours présent, en espérant qu’il soit avec nous cette saison. D’un autre côté, je veux mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles, les faire évoluer techniquement, tactiquement et physiquement. On s’appuiera sur nos qualités pour cette saison, je suis sûr qu’on embêtera plus d’une équipe lors de ce championnat ».

Rendez-vous est pris pour le FCAT pour la première journée de championnat de National 3 face au FC Saint-Louis Neuweg, fraîchement relégué du National 2, ce samedi 18 août à 18h00.

 

Marc Vervinck

Thaon (N3), prendre le bon wagon

Après deux saisons en Régional1, l’ES Thaon fait son grand retour en National3. Les Lorrains, qui étaient favoris la saison passée, sont désormais à une tout autre place, celle d’un outsider qui a de la suite dans les idées. Romain Chouleur, le coach vosgien (photo LGEF), évoque les ambitions du club pour cette nouvelle saison. Tour d’horizon…

Romain Chouleur est pressé de découvrir ce championnat avec son équipe : « On a vraiment hâte de goûter à ce National3. Les joueurs qui étaient présents l’an dernier ont envie de se jauger aux grosses équipes du championnat, on est tous très motivé ». Après deux saisons à jouer en Régional1, l’entraineur de l’ES Thaon peut enfin apprécier la réussite du travail réalisé. Néanmoins, le chemin reste encore long : « L’objectif principal est de ne pas rater le train. Il faut que nous tous, joueurs, staff et président, soyons concernés. L’an dernier, nous étions les favoris et nous étions très attendus sur tous les matchs, mes joueurs avaient très peu d’espace pour s’exprimer. J’espère que pour cette saison, mon équipe arrivera à jouer plus libérée. On souhaite maintenir le club en National3 le plus rapidement possible, il faudra donc être performant dès les premières rencontres ».

Un club ambitieux

Le club a aussi décidé de mener un recrutement intelligent pour répondre aux nombreux objectifs : « On a recruté plusieurs joueurs de bon niveau, ayant soit évolué en National3 ou en National2. J’attends énormément de ces nouveaux joueurs, que ces derniers acceptent le rôle de leader que je leur offre, qu’ils puissent montrer la voix à nos jeunes qui vont découvrir ce championnat physique et très technique. C’est une découverte pour 70% de l’effectif, l’adaptation devra être rapide ». Les Vosgiens ont beau être un promu, l’ambition est toujours de rigueur : « Ce que l’on peut nous souhaiter ? Dans un premier temps, de nous maintenir rapidement. Un bon parcours en coupe de France nous tient à cœur, on va essayer de rendre fier nos supporteurs et remplir tous les objectifs. Si d’ici deux à trois ans nous sommes encore en National3, pourquoi ne pas voir plus haut ? C’est en tout cas l’ambition du club ». Rendez-vous est donc pris dès le 18 août pour la reprise du N3, avec un déplacement au FC Mulhouse (18h), l’un des favoris du championnat.

Marc Vervinck

Parc de Champagne, lieu de rendez-vous des sportifs

La finale 2018 du National Beach Soccer au Parc de Champagne, ce week-end, est l’occasion pour la FFF, la LGEF et la ville de Reims de travailler ensemble à un an de la Coupe du Monde Féminine 2019. Kim Duntze, adjointe au maire en charge de la Jeunesse et des Sports, nous parle de l’implication de la ville de Reims dans cet évènement au Parc de Champagne (photo lunion.fr), lieu symbolique et historique.

« Le fait d’avoir le National Beach Soccer démontre encore une fois que la ville de Reims est perçue comme une ville importante dans le monde du foot au niveau de ses infrastructures, et que la FFF le reconnaît. » Nous connaissons tous l’histoire, même de façon brève, du Stade de Reims : « Reims fait partie de l’histoire du foot professionnel et du foot féminin ».

Le Parc de Champagne, lieu d’éducation physique

Le choix du Parc de Champagne n’est pas anodin. « Le Parc de Champagne, c’est le lieu où est née l’éducation physique, le lieu où les Rémois pouvaient faire tous les sports (natation, athlétisme, cyclisme, foot, rugby,…). Les écoles viennent encore faire du sport au Parc de Champagne et de nombreux rendez-vous nationaux et internationaux ont lieu dans ce cadre verdoyant (athlétisme, Jumping International,…), à commencer par le National Beach Soccer ce week-end. Pour cet évènement, nous avons installé deux terrains homologués de beach soccer et nous mettons à disposition toute la logistique matérielle et humaine nécessaire pour le bon déroulement de cette finale 2018 ».

Des activités sportives à pratiquer et/ou à découvrir

« À partir de septembre, Reims va mettre plus particulièrement l’accent sur le football, notamment jusqu’à la Coupe du Monde Féminine 2019 ». En attendant la rentrée, sachez que des activités sportives seront pratiquées dans une ambiance conviviale et familiale au Parc de Champagne, du mercredi 29 août au dimanche 2 septembre (Ejector, structures gonflables, judo, foot, ateliers créatifs, bubble foot, laser game, balade en poney, BMX, cirque, athlétisme, échasses urbaines, maquillage original, sarbacane…). Autres rendez-vous sportifs à noter dans son agenda, le 23 septembre avec l’opération « Pratik Sport » autour du foot aux Halles du Boulingrin et le 13 octobre avec la Coupe du Monde de Teqball 2018.

Elodie Sainte

Recyclage des moniteurs 2018/2019

Pour être en règle avec le Statut régional des éducateurs et entraineurs de football, tous les éducateurs initiateurs brevetés d’état avant le 31/12/1973, les BEES 1er degré, les BMF et les BEF doivent suivre une journée de recyclage par saison (photo DR).

Pour la saison 2018/2019, cette journée sera répartie en deux parties obligatoires :

  • Une demi-journée commune obligatoire (voir planning)
  • ET
  • Une demi-journée spécifique au choix (voir planning)
  • OU
  • La journée de formation continue du Football en milieu scolaire (réservée aux responsables des sections sportives – 8h)
  • La formation de formateur organisée par l’IR2F (réservée aux formateurs choisis par l’ETR – 4h)
  • Participation à une formation complète (CFF ou modules)
  • Allègement validé par le DTR (responsabilité spécifique sur des actions ETR de la LGEF)

Les éducateurs qui suivent la formation BEF ou DES en 2018/2019 sont totalement exemptés de ces deux demi-journées de recyclage.

LES DOCUMENTS 2018/2019


CONTACTS FORMATIONS TECHNIQUES

Réforme des compétitions jeunes (2019/2020)

Dans le cadre de la réforme des compétitions jeunes de la Ligue du Grand Est (photo fff.fr) qui entrera en application pour la saison 2019/2020 et après validation du comité directeur en date du 17 juillet 2018, sur présentation de la Commission Régionale des Compétitions, voici les textes réglementaires concernant la phase de transition de la constitution des futurs championnats (voir ci-dessous).

National Beach Soccer, finale à Reims ce week-end !

Ce week-end aura lieu la finale 2018 du National Beach Soccer (le programme). Deux équipes représenteront la région Grand Est lors de cet évènement, l’équipe du CSO Amnéville (Lorraine) et celle de la Beach Team 3 Frontières (Alsace).

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce sport, sachez que le beach soccer existe depuis 20 ans et il n’est pas trop tard pour le découvrir… Le dernier acte du National Beach Soccer 2018 est l’occasion d’en parler avec le président du Beach Team 3 Frontières, Jonathan Geng et le coach, capitaine et joueur de l’équipe d’Amnéville, Arnaud Szymanski. « Le beach soccer ressemble beaucoup au foot à 11 mais il est plus physique, plus fun et plus spectaculaire du fait de la surface du jeu. Les joueurs sont issus du foot à 11 mais ils ont des qualités plus poussées, aussi bien de façon technique que tactique » (A. Szymanski).

7e phase finale pour Amnéville

« Nous sommes en finale du National Beach Soccer depuis 7 ans, de manière consécutive. Mais cette année en raison de la date tardive, nous appréhendons un peu cette finale. Certains de mes joueurs ont repris le championnat de foot à 11, dont quelques-uns au Luxembourg. Notre équipe est amputée de 3 de ses meilleurs défenseurs. C’est l’occasion pour les joueurs qui seront présents ce week-end de montrer leur fierté de représenter le Grand Est à Reims. Ils n’ont pas de pression particulière même s’ils sont « remplaçants », puisque je fais tourner l’équipe pendant la saison qui se déroule entre juin et août. Nous avons battu ensemble l’équipe de Marseille qui était championne l’année dernière. Nous avons réussi un premier exploit et nous comptons sur l’ambiance du public pour en faire un second. Nous ne serons pas les seuls à représenter fièrement le Grand Est, puisque l’équipe de Beach Team 3 Frontières sera présente » (A. Szymanski).

BT3F, de Muespach-le-Haut à la finale…

Après la défaite aux portes de la finale en 2017, l’équipe de Muespach-le-Haut revient avec une nouvelle identité, le Beach Team 3 Frontières créé par Jonathan Geng. L’équipe n’a certes pas le même palmarès que le CSO Amnéville, mais cela n’empêche pas ses joueurs d’être confiants pour cette finale. En effet, leur « coach tahitien, Heimanu Taiarui, n’est autre que le ballon d’or FIFA World Cup 2015 » (J. Geng). Coach depuis mai 2018 à Muespach-le-Haut, il a su hisser le BT3F en finale du NBS à Reims. « Nous sommes une terre de beach soccer, tous les ans a lieu la Green Goal Beach Soccer Cup (alliance entre Muespach-le-Haut, Folgensbourg et la BTRF). C’est un tournoi de beach soccer étalé sur 10 jours durant lesquels participent des équipes masculines, féminines et internationales. Des concerts et des activités diverses sont proposés au public. Entre le savoir-faire et l’état d’esprit d’Heimanu, la création de deux terrains permanents de beach soccer à Muespach-le-Haut et l’évolution grandissante de cette pratique chez nous, notre équipe est prête pour cette finale » (J. Geng).

Rendez-vous au Parc de Champagne ce week-end

Le ton est donné, entre technique spectaculaire, jeu fun et présence de grands joueurs de la discipline, les Rémois auront de quoi se faire plaisir en découvrant ce sport dans une bonne ambiance. Ce sera également l’occasion pour les locaux de soutenir les deux équipes du Grand Est du vendredi 10 au dimanche 12 août au Parc de Champagne, à Reims.

Elodie Sainte

National2 : ça redémarre !

C’est parti pour le National2 et les cinq équipes du Grand Est en lice cette saison. Toutes seront sur le pré ce samedi avec une entame d’un championnat qui s’ouvre sur des ambitions différentes pour les uns et les autres. Tour d’horizon (ici Bobigny adversaire de Haguenau samedi – DR)…

Quelques nouveautés d’abord. C’est le groupe D qui abritera les cinq représentants du Grand Est qui étaient six l’an dernier, mais répartis en deux groupes différents. Cette fois, ce sera cap exclusivement vars les Hauts de France et la Région Parisienne à l’exception de Belfort (Bourgogne/Franche-Comté). Raon L’Etape et St-Louis/Neuweg ont quitté la barque rejointe par le FR Haguenau qui fait son retour ce niveau. Les Bas-Rhinois seront les premiers en lice dès 16h samedi avec un déplacement à Bobigny, dans le 93, face à un autre promu qui vient de vivre sa seconde accession de rang et qui évoluera pour la première fois à ce niveau. Haguenau arrive avec un groupe renforcé mais qui visera avant tout le maintien. Ce devrait être également la priorité des réservistes Rémois qui ont dû batailler jusqu’au bout la saison dernière pour y parvenir. Les jeunes Rémois seront à domicile samedi (18h) face à une belle équipe nordiste de Croix qui affiche de légitimes ambitions avec un recrutement effectué au sein de la réserve lilloise ou celle du PSG mais aussi avec la signature de Mathieu Robail (venu rejoindre son jumeau Samuel), ancien du LOSC et de la Ligue2 où il a joué deux cent fois au moins.

Et puis, il y a ceux qui devraient être plus ambitieux. A commencer par le Sporting Schiltigheim de Stéphane Crucet qui avait réalisé une phase retour de très haut niveau la saison dernière et qui aimerait débuter sa saison sur la même dynamique en accueillant Feignies/Aulnoye, le promu du Pas de Calais. (sam.18h). Ambition également pour Epinal et Sedan, deux clubs qui aspirent à retrouver le National qu’ils ont quitté ensemble en 2017. Epinal a conservé son staff autour de Xavier Collin et effectué un recrutement solide. Premier test intéressant samedi à la Colombière (18h) face à St-Maur Lusitanos. Le club du Val de Marne vit sa deuxième saison de rang à ce niveau et voudra faire mieux que se maintenir. Idem pour les Sedanais de Sébastien Tambouret, le nouveau coach ardennais. Déplacement au menu (sam.18h) du côté de Belfort, un habitué du championnat qui vient de mettre un terme à la très longue collaboration du coach Maurice Goldmann, remplacé par un joueur emblématique de l’ASMB, Anthony Hacquard. Toutes ces équipes se retrouveront une seconde fois, ce sera le 25 mai prochain à l’occasion de l’ultime journée de championnat, celle où sera fait le solde de tout compte pour tout le monde. Les formations de National3 du Grand Est auront un œil rivé en permanence vers ce championnat de National2. En effet, si plus d’une équipe du Grand Est devait être reléguée, cela entraînerait automatiquement une descente supplémentaire pour elles. A l’inverse, aucune relégation Grand Est du National2 signifierait deux relégations seulement en National3.

Beach soccer féminin, la sélection Grand Est !

Suite à la détection organisée ce dimanche à Dienville dans l’Aube (photo Patrick Blond), 10 joueuses ont été retenues pour intégrer la sélection Grand Est de beach soccer féminin : la liste des joueuses. Avec l’Occitanie, les Haut-de-France et la Méditerranée, la sélection Grand Est participera au Challenge national de beach soccer féminin, dont elle avait remporté la première édition l’année dernière, les 11 et 12 août à Reims.

Une compétition qui se jouera en parallèle à la finale 2018 du National Beach Soccer programmée au Parc de Champagne à Reims, durant ce week-end des 10, 11 et 12 août (entrée gratuite).

De belles ambitions pour l’ASP Vauban (N3)

Après être repassée par le Régional1 en 2017/2018, l’ASP Vauban (Alsace) s’est tout de suite relevée et va retrouver dès cette saison les terrains de National3 (ici au centre le coach strasbourgeois, Djamel Ferdjani – photo Dominique Robin). Ce retour dans le championnat de France semble être le début d’un tout nouveau départ pour le club.

La saison dernière a sûrement été un mal pour un bien, pour le club alsacien : « cette saison en R1 nous a permis de repartir sur de meilleures bases et de proposer un projet, sur le long terme, qui s’inspire des centres de formation » déclare Djamel Ferdjani, coach des Pierrots Vauban. Un projet qui prend forme désormais, avec des exigences plus grandes. C’est dès la reprise que celui-ci a été mis en œuvre, avec un stage intensif de quelques jours de l’autre côté de la frontière, en Allemagne. Mais le cœur de ce projet, ce sont les entraînements. Au programme cette saison, entre 5 et 8 entraînements par semaine seront proposés aux joueurs, très différents de la saison précédente où trois entraînements étaient programmés. En plus du nombre de séances qui a augmenté, chacune d’entre elles seront personnalisées « selon quatre dimensions » dixit l’entraineur strasbourgeois : la dimension spécifique, athlétique, technique et tactique. 

« On va te donner les moyens d’arriver à ton rêve »

Aujourd’hui, l’objectif du staff technique est de servir de tremplin pour faire progresser le joueur, l’accompagner et le faire « intégrer », voire « réintégrer » le monde professionnel qu’il a peut-être déjà côtoyé par le passé. En effet, cette saison, le recrutement a été basé sur des jeunes, dont plusieurs en provenance d’un centre de formation : 5 des 9 recrues faisaient partie du centre de formation du Racing Club de Strasbourg. Aujourd’hui, Djamel Ferdjani explique vouloir des joueurs « qui se sont donnés comme objectif de devenir des professionnels ». Un projet réfléchi par le coach et son président Serge Comtesse, et qui va devoir porter ses fruits dès ce mois d’août avec la reprise du championnat. Les Strasbourgeois joueront leurs deux premiers matchs à domicile, face à Troyes2 le 18 et Thaon le 25, avant un court déplacement à Biesheim le mercredi 29 août.

Lysa Cheaibi

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