Futsal coupe nationale : 5 en lice !

Ce week-end se dérouleront les 32èmes de finale de la Coupe Nationale futsal. 5 clubs du Grand Est restent en lice : Reims Metropole Futsal (D2), FC Brunstatt (R1), Collectif Illzach Futsal (R1), Pfastatt Futsal (D2) et l’US Raon l’Etape.

« Sur un match de 32ème de finale de Coupe de France, peu importe que tu joues en D2 ou en R1, tous se joue sur ce match », explique Mesmi Sabar, coach du Collectif Illzach futsal, club de R1 qui se prépare à affronter l’équipe de ses voisins de  Pfastatt qui évoluent en D2.

Tirage au sort intégral, élimination directe, et inversion de l’équipe recevante en cas de gros écart de niveau, la compétition semble de plus en plus ouverte. La preuve en elle-même, il y a 2 ans lorsque le Sporting Club Strasbourg (R1) est allé en finale de la coupe face à l’Acces Football Club. Evènement historique car ce fut la première fois que 2 clubs de DH accédaient en finale de la Coupe Nationale Futsal après avoir éliminé chacun plusieurs clubs de 1ère et 2ème Division. Idem la saison dernière avec un club de R1 de Rhône-Alpes qui s’est retrouvé en finale. « La priorité c’est le championnat, après la Coupe c’est que du bonus. Mais clairement notre objectif principal c’est la montée en D2, l’année dernière on était à une mi-temps de la montée », poursuit Mesmi Sabar le coach du Collectif Illzach Futsal qui fait référence au match de barrage d’accession de la saison dernière. Samedi, Mesmi Sabar, ancien de Pfastatt qu’il connaît bien, alignera une équipe plutôt jeune (moyenne d’âge 22 ans) face à une équipe de Pfastatt (D2) riche d’expérience. « Ma devise c’est : sans audace, pas de gloire », une phrase qui donne du sens à ses propos lorsqu’il rajoute : « malgré ça nous on y va pour gagner, on a peur de personne, on est impressionné par personne, même si on respecte l’adversaire ».

A l’inverse, le club de l’US Raon l’Etape, évolue en championnat départemental futsal. L’équipe est composée de l’équipe réserve à 11 qui évolue en Régional 2 en extérieur. Le coach, Thomas Gilles, a souhaité créer cette équipe de Futsal dans le but de répondre à une forte demande mais aussi pour faire tourner ses joueurs qui n’auraient pas la chance d’être titulaire à chaque match en extérieur. « Plusieurs joueurs m’ont d’ores et déjà demandé de ne faire que du futsal pour les saisons prochaines », explique le technicien vosgien.

Le club qui compte un peu plus de 400 licenciés, selon Thomas Gilles, commence à diversifier ses pratiques. C’est donc tout naturellement qu’il s’est mis l’idée en tête de créer une équipe de Futsal. « L’ambition c’est de se qualifier car on est à Raon et qu’on se doit d’avoir une certaine ambition ». Raon accueillera l’équipe de Brunstatt (R1 Futsal), qui a créé la sensation du tour précédent en sortant Kingersheim, le leader de la D2.

Charlotte Abba

 

Les matchs des 32ème de finale des clubs du Grand-Est qui auront lieu samedi 9 février :

 

  • Samedi 9 février à 16h: Gymnase Jean Jacques Lapicque à Reims

Reims Métropole Futsal (D2) / Lille Fâches football (D2)

 

  • Samedi 9 février à 16h : Halle des sports à Raon l’Etape

US Raon l’Etape (départemental) / FC Brunstatt (R1)

 

  • Samedi 9 février à 16h : Salle Cosec à Pfastatt

Collectif Illzach Futsal (R1) / Pfastatt Futsal (D2)

Régional1 Gr.A : Cormontreuil favori des coachs !

Comme chaque saison, les entraîneurs de Régional1 sont sondés sur les favoris à l’heure de la pause hivernale. Dans ce groupe A, il reste du suspense mais c’est Cormontreuil qui tient la corde aux yeux des entraîneurs.

« Ce sera Cormontreuil et Sedan qui occuperont le haut du classement, ils sont au-dessus dans le championnat », déclare Stéphane Saugy, coach de St Mesmin. Et c’était, pour l’anecdote, avant que les Aubois ne viennent, dimanche dernier infliger au leader du classement sa première défaite de la saison, un peu à la surprise générale, à l’occasion d’un match en retard. Pour autant, Cormontreuil et ses sept buts encaissés en 13 rencontres, y compris les deux de dimanche dernier, a donné une image impressionnante de solidité. Ce que soulignent les entraîneurs c’est avant tout un championnat qui demeure serré avec quatre points qui séparent le 1er du 6e et pas mal de matchs en retard qui peuvent encore bouleverser les positions. Dans l’esprit des entraîneurs interrogés, Reims Ste-Anne, Sézanne et Prix-les-Mézières complèteront le haut de tableau qui pourrait bien finalement couronner un champion moins dominateur que ne l’a été le FCAT la saison dernière.

Alan Levasseur, l’entraîneur de Sézanne miserait bien une pièce sur la réserve de Sedan, mais : « C’est une réserve d’un club de N2, ils ont un effectif qui change pas mal et sera encore sûrement amené à bouger dans la saison ». Personne n’oublie l’AS Prix-les-Mézières de Laurent Billard qui pourrait prendre les commandes en remportant ses matchs en retard mais qui, visiblement, n’a pas donné la même impression de puissance que ses deux rivaux. D’autant que Corentin Marron, un des atouts de l’équipe ardennaise, a filé en Belgique durant la trêve.

Pour ce qui est du bas du classement, l’écart creusé par Charleville Neufmanil qui compte toujours 0 point à la trêve est bien trop grand pour que le club des Ardennes puisse se sauver en fin de saison comme le note Mohamed Faty, le coach de Chapelle : « Avec un tel écart qui s’est creusé ça va être vraiment difficile pour eux de recoller au classement… ». Mais avant cela, il reste encore 13 journées (voir plus pour certains) à tous les concurrents pour soit justifier, soit faire mentir ces pronostics.

Une journée complète est au menu du week-end, même si Bar-le-Duc – Charleville est d’ores et déjà reporté. C’est vers Cormontreuil que se porteront tous les regards. Les joueurs de Stéphane Laquait recevront Sézanne pour un match de haut de tableau qui devrait être porteur d’indications pour la suite.

Gaëtan Pilot

Mondial féminin 2019, 2500 Volontaires mobilisés !

Dans quatre mois, 2500 Volontaires œuvreront au bon fonctionnement de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019. Lancé le 28 mai dernier, le Programme a rencontré un très grand succès avec 13.093 candidatures enregistrées à l’échelle du pays (ici à Reims – photo Valentin Pasquier/France3).

Les volontaires sélectionnés se verront confier l’une des 30 missions dans 12 secteurs tels que l’aide à la mise en place des évènements ou l’accueil du public. Seules conditions pour candidater : avoir 18 ans révolus au 1er mars 2019, être motivé(e) et disponible au minimum les jours de match, ainsi que lors des journées de formation.

Les missions les plus demandées sont liées à l’appui sur l’organisation des matches, à l’accueil et orientation des spectateurs, à la remise des accréditations, à l’accompagnement des médias ainsi qu’aux services protocole. Conforme à la politique RSE portée par le Comité d’Organisation Local et la FIFA ainsi qu’à ses valeurs qui prônent la mixité, l’événement mobilisera 45% de femmes et 55% d’hommes provenant de 75 pays.

Incarné, entre autres, par Jean-Michel à Lyon, Julie à Reims et Zoé à Montpellier, premiers volontaires sélectionnés et plusieurs parrains et marraines dont l’ancienne footballeuse Sabrina Delannoy à Paris et le chef cuisinier Rachel Gesbert à Rennes, le Programme réunira des candidats de tout âge selon la répartition suivante : 36,4% âgés de 18 à 25 ans, 32,30% de 26 à 40 ans, 19,80% de 41 à 60 ans et 11,50% de 61 ans et plus. Le doyen des volontaires, âgé de 87 ans, habite Reims. La plus jeune, basée à Paris, a fêté ses 18 ans récemment.

Pour les matchs qui se joueront à Reims, les organisateurs ont enregistré 935 candidatures, pour 250 Volontaires retenus. Les ratios sont très proches des chiffres nationaux :

  • 54,6% d’hommes, contre 45,4% de femmes
  • 89% de candidats français et 11% d’étrangers
  • 47% sont des habitués du Volontariat et 53% sont des « novices »
  • 17,4% des inscrits ont une licence FFF

Pour rappel, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019 se jouera du 7 juin au 7 juillet prochain dans neuf villes réparties à travers tout le territoire : Grenoble, Le Havre, Lyon, Paris, Montpellier, Nice, Reims, Rennes et Valenciennes.

INFOS BILLETTERIE

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Futsal, stage U18/U15 Grand Est à Mulhouse

Suite aux détections territoriales organisées début janvier, l’équipe technique régionale a programmé un stage futsal U18/U15 Grand Est à Mulhouse, du 19 au 21 février prochain (photo lafa.fff.fr) : les 37 joueurs convoqués.

Pour ces joueurs U18/U15 qui seront en stage au centre sportif régional à Mulhouse, l’objectif est de préparer les Interligues U18/U15 Futsal qui se dérouleront le 11 avril prochain à Reims, avec notamment ces deux sélections Grand Est qui seront composés de 8 joueurs et de 2 gardiens.

Détection U14, journée territoriale à Ingersheim (Alsace)

Suite aux journées départementales Futsal qui se sont déroulées à l’échelle du district, à Colmar et à Entzheim, l’équipe technique régionale organise une journée territoriale de détection des U14 (nés en 2005), le lundi 11 février sur le synthétique du FC Ingersheim (ici la saison dernière – photo Carine Triquet) : les joueurs convoqués.

Le rendez-vous pour les joueurs est fixé à 9h15, fin de la journée vers 16h30. Les joueurs devront se munir de leur équipement complet de footballeur, y compris de chaussures pour terrain synthétique. Le déjeuner sera pris en charge par la LGEF.

Coupe de France : FC Metz, onze ans après ?

Ce mardi sera marqué par la Coupe de France et la rencontre qui opposera le FC Metz, dernier rescapé du Grand Est, à Orléans. L’enjeu pour Metz : retrouver un quart de finale qui les fuit depuis 2008. A l’époque latéral gauche titulaire de la formation des Grenats, Stéphane Léoni (, l’actuel entraîneur de Sarre-Union (N3), se souvient d’une époque pas forcément sereine.

« Ça a été une saison très difficile, surtout au niveau des résultats ». Il y a 11 ans maintenant, après avoir fini champion de Ligue 2 à l’issue de la saison 2006/2007, le FC Metz, avec De Taddéo à la baguette, retrouve l’élite. Mais la suite de l’histoire n’est malheureusement pas aussi belle qu’on pouvait l’espérer : « On avait réussi à monter au terme d’une très belle saison, mais on ne s’est pas assez renforcé et ça nous a coûté cher. Je pense que c’était ça le problème, on n’était pas assez armé pour rivaliser. ». Des joueurs pris en grippe par le public dès l’automne, des résultats médiocres et Francis de Taddeo limogé à la trêve hivernale, rien ne semblait aller du côté du club messin. Appelé pour remettre le club sur de bons rails, Yvon Pouliquen, l’ancien capitaine de Strasbourg, est nommé entraineur en janvier. On croit alors la saison des Grenats enfin lancés surtout qu’en Coupe de France, Metz enchaîne les bonnes performances.

Entre la 23ème et la 29ème journée, les hommes de Pouliquen n’ont perdu « que » trois matches et surtout passés deux tours de Coupe de France dont un mémorable 3-0 contre Strasbourg, club avec lequel Pouliquen avait remporté cette compétition 7 ans auparavant : « C’est sûr que cette saison-là la coupe nous avait donné un peu de bonnes augures malgré l’élimination contre Lyon en quart (1-0, Lyon a remporté la Coupe de France cette année-là), c’est toujours quelque chose les parcours en coupe. Mais si la coupe apporte un vrai plus, ce bonheur était d’une certaine façon noyé par les mauvais résultats en Ligue 1. Le maintien était le plus important mais la saison a été tellement compliquée que c’était mission impossible », confie Léoni. Au bout de la saison, Metz retrouvait la Ligue2 au terme d’une saison compliquée encore par « l’affaire Ouaddou » et la mauvaise image donnée par une partie des supporters de l’époque.

Aujourd’hui, avant d’entamer son 8ème de finale contre Orléans, le club lorrain peut s’appuyer sur des certitudes qui faisaient défaut à l’époque. Biens installés en tête du championnat de Ligue 2, les Messins pourront jouer à fond cette rencontre pour espérer retrouver les quarts de finale qu’ils n’ont plus connus depuis cette fameuse saison : «J’espère être au stade demain, je supporte toujours Metz et je regarde tout le temps les résultats. Il faut faire attention car même s’ils ont un effectif de meilleure qualité qu’Orléans, sur un match rien n’est jamais joué, c’est la beauté de la coupe. Mais j’ai confiance, ils ont tout pour eux et je sais qu’ils sont ambitieux sur tous les fronts donc il ne devrait pas y avoir de mauvaise surprise».

Gaëtan Pilot

Détection U15 à Trémery, le 6 février

Suite aux récentes annulations dues aux conditions météorologiques, ils seront 72 joueurs U15 au rendez-vous de cette phase de détection organisée par l’équipe technique régionale, ce mercredi 6 février à partir de 13h45 sur les installations du FC Trémery (ici la saison dernière – photo LGEF) : les joueurs convoqués.

Ce rassemblement correspond à la première étape de détection en Lorraine au niveau de la LGEF et s’inscrit dans le cadre du suivi des jeunes de la génération 2004, avec pour objectif cette saison de composer les 2 sélections U15 Grand Est, l’une « Avenir » et l’autre « Elite ». Celles-ci seront amenées à participer aux Interligues en avril prochain.

La fiche de renseignements du joueur à compléter et à transmettre avec une photocopie de la carte nationale d’identité, le jour J.

Coupe Grand Est, tirage des 16es de finale

Ce vendredi soir, le centre de formation du FC Metz servait de cadre au tirage au sort des 16es de finale de la Coupe du Grand Est (photo Mathieu Hohlfeld), en lever de rideau du derby du Grand Est qui opposait les Messins aux Troyens (1-1), à l’occasion de la 23e journée de Ligue 2. Les rencontres sont programmées au dimanche 17 février à 15h.

GROUPE A

  • Reims St Anne ou RCSC Chapelle – Epernay
  • Le Theux ou Sedan Torcy – Bassin Piennois
  • Hettange – ESTAC Troyes
  • Woippy – Avize Grauves
  • Harroue Benney – Blainville
  • Bar le Duc ou Prix lès Mézières – Pulnoy
  • Sezanne – Centre Ornain
  • Grand Couronne – Nancy2

GROUPE B

  • Bartenheim ou Biesheim – Reipertswiller ou Strasbourg Menora
  • Bulgneville/Contrex/Vitel – Oberlauterbach
  • Schirrhein – Soleil Bischheim
  • Still 1930 – Molsheim/Ernolsheim ou St Louis Neuweg
  • Racing HW 96 ou FC Mulhouse – Sarreguemines
  • Raon l’Étape ou Épinal2 – Kembs
  • Fessenheim – Sarrebourg
  • Soultz/Forêt – Illkirch Graffenstaden ou Thaon

Coupe Gambardella : « aller le plus loin possible »

Les 16es de finale de la Coupe Gambardella – Crédit Agricole se joueront ce week-end. Deux équipes du Grand Est sont encore en lice : l’AS Nancy Lorraine (en blanc) se déplacera sur le terrain du FC Nantes, alors que le RC Strasbourg (en bleu) affrontera l’Entente Sannois St-Gratien, un club que les Alsaciens connaissent bien (photos Mathieu Hohlfeld et Pierre Rolin/estrepublicain.fr).

L’équipe de Régis Arnould va de nouveau se déplacer sur le terrain de l’Entente SSG, un club qu’avaient déjà croisé les Strasbourgeois la saison précédente en 32es de finale (défaite 2-0). « Mon équipe s’est préparée surtout avec mon staff, car j’étais à Clairefontaine ces derniers jours. Il faudra tout de suite être prêt et engagé, car le classement en championnat ne veut rien dire. Les 2 équipes sont au même niveau et c’est celle qui va respecter son plan de jeu au mieux et ne pas prendre de but qui va gagner ». L’Entente SSG est un club de la région parisienne qui a notamment fait parler de lui cette saison, grâce au parcours de son équipe fanion en Coupe de France. L’équipe U19 se trouve néanmoins dans le bas de classement du championnat et devra batailler pour obtenir le maintien (12e du classement avec 10 points).

Le club alsacien, lui, n’a plus gagné la Coupe Gambardella depuis 2006 (victoire 3 buts à 1 contre l’Olympique Lyonnais), et veut essayer de faire le meilleur parcours possible : « le club a tout mis en œuvre pour être dans les meilleures dispositions et maintenant on est en 16es de finale, on va donc jouer le jeu à fond. Même si notre équipe N3 ne joue pas, nous alignons toujours les meilleurs joueurs, car je pense qu’il faut privilégier la stabilité de l’effectif. Avec François Keller (directeur du centre de formation), on se met toujours d’accord sur les joueurs qu’on a et comment on va faire pour aligner la meilleure équipe possible. Et tous les joueurs accordent beaucoup d’importance à la Coupe, donc on va tout faire pour aller le plus loin possible », conclut le coach.

Côté nancéien, c’est un déplacement à Nantes qui est au programme. Les deux clubs se trouvent dans des postures très différentes en championnat : les Lorrains sont 12e du classement avec 14 points, alors que le FC Nantes est 4e avec 29 points. L’équipe lorraine, qui n’a encore jamais gagné la Coupe Gambardella (deux finales perdues : en 1982 sur le score de 6 buts à 3 contre l’AJ Auxerre et en 1974 contre le FC Nantes sur le score de 4 buts à 1), essayera de concilier l’objectif primordial du maintien en championnat et le défi que peut représenter la Coupe Gambardella – Crédit Agricole.

Jimmy Gedik

LE PROGRAMME DES 16ES DE FINALE DE LA COUPE GAMBARDELLA

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