Réserves pros : question de stratégie

Ce mercredi (16h) les réserves de Strasbourg et Nancy vont se retrouver dans le cadre d’un match en retard de N3. Évoluant pour la plupart dans ce championnat, la question de la politique des clubs professionnels par rapport à leur réserve se pose aujourd’hui, au moment de savoir quel niveau est le plus intéressant pour ces équipes. Explications…

Sur 5 réserves pros dans le Grand Est, une seule évolue en National2. Trois sont en N3 et la réserve du FC Metz fait tout pour retrouver ce niveau rapidement. Clairement, la situation des réserves pros a évolué ces dernières années et elle pose la question du projet de formation du club. Ainsi, Lorient vient de décider de stopper ses U19 nationaux pour créer une seconde réserve en Régional1. « Notre but c’est de préparer les jeunes joueurs à passer des paliers et se rapprocher chaque fois un peu plus du niveau Ligue 1 ». Ces quelques mots de l’entraineur de la réserve rémoise, Franck Chalençon, résument bien la politique générale de la plupart des clubs et de leur staff en ce qui concerne leur équipe réserve. Pourtant deux schémas de formation s’opposent aujourd’hui : « Il y a deux politiques qui peuvent être mise en place en fonction de si on évolue en N3 ou N2. La N3 permet de faire jouer des U19, même 1ere année, ce qui rajeunit l’effectif et leur permet de se faire, plus jeune, à la compétition chez les séniors. Le N2 c’est autre chose, il est presque impossible de jouer avec des U19, la marche est trop haute pour débuter. Il y a une bien meilleure adversité à ce niveau, il faudra donc jouer avec des joueurs plus âgés et qui ont déjà un peu l’expérience de ce genre de rencontres », résume très clairement l’entraineur des jeunes Strasbourgeois, François Keller. « Aujourd’hui le niveau N3 nous convient bien, si un jour l’occasion de monter se présente à nouveau on ne se privera pas, mais ce n’est pas un objectif, pour nous c’est d’abord le maintien». Malgré la différence de politique et de niveau, l’objectif de base reste le même, quelle que soit la formation : « L’objectif qu’on se fixe en début de saison c’est le maintien, ensuite notre autre objectif est bien plus sur la progression des joueurs et de l’équipe que sur les résultats. Aujourd’hui le garçon le plus vieux de notre équipe est né en 96, ça résume bien nos ambitions», déclare l’entraineur rémois.

Deux politiques pour un même son de cloche. Mais je vous rassure, il y a belle et bien une différence, elle se fait simplement à un autre niveau, au niveau sportif : « Le côté positif d’une ascension en N2 pour une réserve c’est que cela veut dire qu’on a un groupe et des joueurs qui ont le niveau et donc qu’on gardera plus longtemps. Ça permet aussi à des joueurs, comme Caci ou Weissbeck à l’époque, d’évoluer dans un championnat plus relevé et de repérer plus rapidement leur vrai niveau. C’est plus intéressant pour un jeune pro car il joue dans un championnat plus proche de ce qu’il vit à l’entrainement. » explique le frère du président du RCSA, avant que Chalençon ne complète : « Ce n’est pas du tout le même niveau entre N2 et N3, en N2 les clubs fonctionnent presque comme des clubs pros, ils s‘entrainent tous les matins, ils ont des staffs qui sont organisé comme ceux des clubs pro… ». Pour le coach champardennais, convaincu par la politique du club à l’égard de sa formation, soutient que la N2 instaure une certaine “sélection“ ce qui est une bonne chose : « C’est clair que c’est bien plus difficile mais c’est un très bon moyen d’évaluation et pour se projeter vers l’avenir des joueurs. Quand on les intègre dans le groupe on sait qu’ils seront en difficulté, on ne juge pas au bout de 3 semaines mais on voit rapidement ce qu’il en est, s’ils arrivent à prendre la mesure des choses et à s’adapter. Un garçon qui mettait 18-20 buts en U19 va devoir peut-être attendre décembre avant de marquer son premier but ici, mais s’il arrive à exister en N2 en sortant de U19 il est dans les clous pour incorporer la L1, peut-être pas immédiatement, mais il en aura les moyens ».

Pour conclure, le coach strasbourgeois, a décidé de rappeler au bon souvenir de certains, une période pour les réserves pro que lui regrette aujourd’hui : « Je regrette l’époque de la CFA, que j’ai bien connu, où on avait des groupes à 18 ou à 16. Aujourd’hui on est 14 dans notre groupe, on ne dispute plus que 26 matchs et il y a 3 clubs voir plus qui tombent. Tout cela donne beaucoup plus d’enjeu à chaque rencontre, tous les points comptent et les joueurs et entraineurs ne prennent plus trop de risque ce qui se fait au détriment du jeu et empêche parfois les joueurs de s’épanouir totalement ».

Gaëtan Pilot

Week-end des bénévoles !

Deuxième week-end des bénévoles à Clairefontaine organisé par la Ligue du Football Amateur. Après les Hauts-de-France et la Bourgogne/Franche-Comté, les 9 et 10 mars, les bénévoles du Grand Est et de la Normandie (Ligue et districts) ont eu l’occasion de vivre au cœur du Centre National du Football, ce samedi 16 et dimanche 17 mars (photo fff.fr).

Les bénévoles des clubs du Grand Est étaient invités à Clairefontaine pour découvrir le lieu de séjour des sélections nationales et surtout pour les remercier de leur investissement dans le football. Retour en images signé FFFtv…

Journée autour de la féminisation à Reims

A quelques semaines du début de la Coupe du Monde Féminine, le musée itinérant de l’équipe de France féminine « Il était une fois les Bleues » était présent ce week-end au complexe René Tys de Reims, parmi d’autres animations autour de la féminisation du football (ici de gauche à droite, Arnaud Robinet maire de Reims, Brigitte Henriques vice-présidente de la FFF, Georges Ceccaldi secrétaire général de la LGEF et Gérard Cassegrain président du District de la Marne – photos Arthur Thieulent).

Des personnalités étaient également présentes comme Brigitte Henriques, vice-présidente déléguée de la FFF, Arnaud Robinet, maire de Reims ou bien Laura Georges, secrétaire générale de la FFF et Marinette Pichon, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues. Un match de gala mixte a eu lieu avec ces mêmes anciennes joueuses, mais également d’anciens professionnels comme Steve Marlet et Frédéric Piquionne, alors que la journée avait démarré par un colloque intitulé « Mixité dans le sport : une véritable dynamique pour un projet de territoire », à l’Hôtel de Ville de Reims (+ de photos sur Facebook).

Trois de ces personnalités et anciennes internationales évoquent le développement du football féminin et l’effervescence autour de cette Coupe du Monde Féminine : Brigitte Henriques, l’Alsacienne Michèle Wolf, ancienne internationale qui a joué au Stade de Reims et Laura Georges, au micro d’Arthur Thieulent…

Détection U14, finale territoriale (Lorraine)

C’est le dernier rendez-vous territorial, avant le stage régional (ici à Novéant, le 27 février dernier – photo LGEF). L’équipe technique organise la finale territoriale de détection des U14 (nés en 2005), le mercredi 27 mars à Novéant-sur-Moselle (13h45) : les 32 joueurs convoqués.

Les joueurs retenus lors de cette finale territoriale participeront au stage régional U14 Grand Est qui se déroulera du 9 au 11 avril prochain au Creps de Nancy, avec comme objectif de composer la sélection régionale U14 qui représentera le Grand Est aux Interligues en juin prochain à Reims.

La « Bourse aux projets » joue les prolongations !

Après le succès de la saison dernière (photo), la Ligue du Grand Est organise la deuxième édition de sa « Bourse aux projets », toujours pour promouvoir et valoriser le travail éducatif et citoyen au sein des clubs de football. Cette bourse reste un outil fort dans le cadre du « Service aux clubs ». Les clubs ont jusqu’au 31 mars pour y participer !

Les lauréats de la première édition ont pu mesurer les effets positifs du partage d’expériences proposé à l’occasion de la cérémonie de remise des récompenses qui a eu lieu en mai dernier à Tomblaine (voir vidéo ci-dessous).

Les actions citoyennes, éducatives et solidaires sont de plus en plus nombreuses au sein des clubs. Ce travail remarquable d’animation des valeurs portées par le football au sein de, par et pour les clubs mérite d’être recensé et mis en avant. En cette année 2019 de Coupe du Monde en France, cette « Bourse aux projets » devait se féminiser. La thématique  « Puissances F, femmes, fans et foot » permettra de récompenser les projets des clubs dans le cadre de la féminisation du football, avec au total pas moins de 30 projets récompensés.

Chaque club du Grand Est (Ligue ou district) peut être candidat et vous avez forcément un ou plusieurs projets en cours ou à venir qui méritent d’être mis en avant, valorisés. Pour participer, c’est toujours aussi simple : renvoyez la fiche projet dûment complétée avant le 1er avril 2019 à projets@lgef.fff.fr ou par courrier à l’un des trois établissements de la LGEF (règlement).

Détection U14, finale territoriale (Alsace)

Suite à la journée territoriale qui s’est déroulée sur les installations du FC Ingersheim le 11 février dernier (photo Sandra De Carvalho), l’équipe technique régionale a programmé une finale territoriale de détection des U14 (nés en 2005), le mercredi 20 mars sur les installations du FC Entzheim (13h45) : les 34 joueurs convoqués.

Les joueurs retenus lors de cette finale territoriale participeront au stage régional U14 Grand Est qui se déroulera du 9 au 11 avril prochain au Creps de Nancy.

U15F Grand Est, match de prépa à Strasbourg

Dix-huit joueuses composeront la sélection U15F Grand Est qui disputera un match de préparation face aux U15F du FC Vendenheim, le mercredi 20 mars (15h) sur les installations de la LGEF à Strasbourg (ici lors du stage régional à Nancy, le mois dernier – photo Nicolas Grandidier) : les joueuses convoquées.

Une dernière revue d’effectif avant la liste des 16 joueuses qui représenteront le Grand Est lors des Interligues à Liévin du 16 au 19 avril prochain. La sélection régionale sera encadrée par Jérôme Beaulande, David Fanzel et Mélodie Goepp.

Dans le prolongement de ces Interligues, certaines joueuses seront convoquées pour le concours du Pôle Espoirs Féminin Grand Est à Strasbourg et/ou convoquées pour le stage national U15F du 16 au 19 mai à Clairefontaine. Ce rassemblement sert de support à la sélection nationale U16F la saison suivante.

Il était une fois les Bleues

Le premier musée itinérant de l’équipe de France féminine vient de voir le jour (photo FFF). Il sera présent samedi et dimanche (10h-18h) salle René Tys à Reims, à quelques semaines du début de la Coupe du Monde.

L’exposition itinérante retrace près de 50 ans d’histoire. De 1970, date de la reconnaissance officielle par la FFF du football féminin, à 2019, date de la première Coupe du Monde en France. « L’objectif pour nous était de faire émerger cette histoire », explique Elisabeth Bougeard-Tournon, cheffe de projet. « Il faut se rappeler que le premier Euro a lieu en 1984, que la France participe à sa première Coupe du Monde en 2003 seulement. C’est une histoire finalement très récente ». Et c’est ce que dit cette exposition temporaire. Si la France a participé à trois éditions de la coupe du Monde non-officielle, elle a tardé ensuite à confirmer. Certes, des récompenses individuelles sont venues saluer des joueuses hors norme, mais les résultats collectifs ont tardé. D’ailleurs, si les équipes nationales de jeunes ont été maintes fois victorieuses, on attend encore le succès qui installe les Bleues au plus haut niveau.

« Les trophées des jeunes impressionnent le public qui vient, tout comme la zone des mannequins qui montrent l’évolution de l’équipement, mais ce qui trouve le plus de succès est la réalité virtuelle », explique Elisabeth Bougeard-Tournon. En effet, grâce à un casque, les spectateurs peuvent vivre en immersion un entraînement avec les Bleues à 360° comme s’ils étaient sur le terrain. L’exposition, qui propose aussi le « Hall of Femmes » du football féminin français (la meilleure équipe de tous les temps), sera visible (entrée libre) au complexe René Tys de Reims samedi et dimanche prochain de 10h à 18h. D’anciennes internationales seront présentes tout au long des deux jours. Un match de gala mixte est même prévu avec quelques anciennes internationales comme Laura Georges ou Elodie Thomis.

La visite du musée, c’est par ici :

Coupe Grand Est, les 8es de finale !

Le tirage au sort des 8es de finale de la Coupe du Grand Est a été effectué ce lundi à l’Intermarché de Ludres en Meurthe-et-Moselle (photo Jimmy Gedik). Les huit affiches se joueront durant le week-end des 30 et 31 mars prochains :

  • Pulnoy (R2) – Woippy (R3)
  • Blainville Damelevières (R3) – Sedan Torcy (R3)
  • Grand Couronné (R3) – Epernay (N3)
  • ESTAC Troyes 2 (N3) – Sézanne (R1)
  • Illkirch FAIG (R1) – Biesheim (N3)
  • Raon L’Etape (N3) – FC Mulhouse (N3)
  • St-Louis/Neuweg (N3) – Oberlauterbach (R1)
  • Fessenheim (R3) – Soleil Bischheim (R1)

Réaction du coach de Blainville Damelevières ci-dessous, Claude Gondrexon, après ce tirage au sort. Le petit mousquetaire affrontera Sedan Torcy à la fin du mois (propos recueillis par Jimmy Gedik)…

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