Phase d’accession à la D2 Féminine, le communiqué

La Commission Régionale des Compétitions (CRC) communique ce jour sa décision concernant les pré-barrages et barrages pour la phase d’accession nationale en D2 Féminine (photo LGEF). En voici les grandes lignes…

Après avoir étudié les différentes dispositions réglementaires et notamment celles de l’article 33 des Règlements Généraux de la FFF qui fixe des obligations aux clubs en matière d’équipes féminines, à savoir :

  1. avoir au moins une équipe féminine dans les catégories jeunes (U12 à U19) engagée dans une compétition de ligue ou de district
  2. disposer d’un entraineur CFF3 pour encadrer l’équipe féminine de division supérieure de ligue
  3. disposer d’une école féminine de football comportant au moins 12 jeunes licenciées (U6 à U11)

Et après avoir étudié la situation au 15 avril 2019 des équipes championnes de leur groupe (RC Strasbourg Alsace, CSO Amnéville et Olympique Charleville Neufmanil Aiglemont), la commission a constaté que seules deux de ces trois équipes respectaient les trois critères obligatoires de l’article 33 des RG de la FFF, à savoir le CSO Amnéville et le RC Strasbourg Alsace. Partant de ce constat, la Commission Régionale des Compétitions a décidé d’annuler les matchs de pré-barrages de la LGEF et de qualifier directement ces deux équipes pour les barrages d’accession nationale en D2 Féminine.

>> Le communiqué de la CRC dans son intégralité

Interligues U15 Avenir à Grandvillars

Seize joueurs composent la sélection Grand Est U15 Avenir qui participe cette semaine aux Interligues au Centre Technique de la Ligue de Bourgogne/Franche-Comté à Grandvillars (ici à Strasbourg le 13 mars dernier – photo Jimmy Gedik) : les joueurs convoqués.

Après les différentes détections et stages ces derniers mois, c’est le rendez-vous majeur de la saison pour cette catégorie d’âge. Quatre sélections participent à ces Interligues dans le Territoire de Belfort : le Grand Est, les Hauts-de-France, la Méditerranée/Corse et la Bourgogne/Franche-Comté.

Spinelli, Reims et l’Italie

Alors que la Coupe du Monde Féminine (7 juin-7 juillet) se profile en France, le football féminin renaît à Reims, club pionnier dans les années 70. Leaders de la D2 depuis la 5e journée, les joueuses d’Amandine Miquel joueront en Division1 la saison prochaine. Un objectif qui ravit la défenseure et capitaine rémoise, l’internationale italienne Giorgia Spinnelli, 25 ans (photo Arthur Thieulent). Elle livre ici ses impressions sur le football en France, le Mondial et ses ambitions avec la Nazionale.

Le Stade de Reims n’hésite pas à aller chercher les talents à l’étranger, vous avez été recrutée à l’été 2017 alors que vous jouiez à l’Inter Milan. Comment s’est déroulée votre arrivée ?

Le club avait pour objectif de monter en D1 rapidement, soit l’année dernière, soit cette année. Le projet m’a plu, c’était une belle opportunité et j’ai hâte de fêter cela avec mes coéquipières. A mon arrivée il y a bientôt deux ans, tout le monde m’a très bien accueillie. Dès le début, je me suis sentie comme à la maison. En plus, je n’ai pas eu de trop grande difficulté avec la langue française parce que je l’avais déjà étudiée plus jeune. J’arrivais à me faire comprendre. Maintenant, je m’entends très bien avec tout le monde. Il y a une vraie cohésion d’équipe, je suis vraiment contente d’être ici. En plus de mon contrat de joueuse, on m’a proposé un poste d’intendante. C’est une chance !

Le championnat français attire de plus en plus, les joueuses comme les médias. Quelles différences y a-t-il avec le championnat italien ?

En Italie, on joue plus sur la technique que le physique. Cela s’explique beaucoup par la fréquence des entraînements. En France, la plupart des équipes s’entrainent tous les jours alors qu’en Italie, certaines équipes n’ont encore que trois séances par semaine. Au début, ce nouveau rythme était un peu difficile pour moi mais je me suis adaptée comme toutes les autres, semaine après semaine.

Les supporters des Rouges et Blanches sont de plus en plus nombreux. Si vous êtes convoquée avec l’Italie, pensez-vous que cela incitera les Rémois à se déplacer, notamment pour le match du 14 juin contre la Jamaïque ?

Oui, ils commencent vraiment à venir à nos matches. On signe des autographes et on nous demande même des maillots ! Mais c’est plus compliqué ; les maillots, je n’en ai pas 10 à donner ! (rire). Que je sois retenue dans la liste pourrait en effet encourager plus de personnes à venir au Mondial. Car si je suis prise, c’est aussi grâce au Stade de Reims qui me permet de progresser en continu. Comme toutes mes coéquipières, j’attends le choix définitif de la coach, Milena Bertolini.

Cette expérience en France peut-elle jouer en votre faveur pour intégrer la liste des 23 ?

La sélectionneure ne peut pas me certifier que je serai parmi les joueuses retenues. Elle m’a juste dit que je devais continuer à travailler comme je le fais au jour le jour. On lui envoie des vidéos de mes entraînements et après chaque match. Que je sois retenue ou non, je suis fière que l’Italie fasse son retour dans la compétition (sa dernière participation remonte à 1999) et qu’elle joue un match à Reims. Je ne vais rien lâcher et tout mettre en œuvre pour faire partie de l’aventure. Ce serait déjà une belle récompense de faire la préparation.

L’Italie retrouve l’épreuve reine du football après 20 ans d’absence. Comment l’envisagez-vous ?

Cela fait longtemps qu’on n’a pas participé à une Coupe du Monde, donc il y a une grande motivation de la part de l’ensemble des joueuses et du staff. J’espère bien sûr que l’on gagnera la plupart des matches de la première phase. Mais le groupe reste difficile avec le Brésil et l’Australie. Il faudra donner le maximum sur le terrain.

Pensez-vous que les habitants des régions hôtes se mobiliseront pour ce Mondial ?

Je l’espère ! Vivre une telle compétition n’arrive pas tous les jours. Alors quand elle se déroule chez soi, il serait dommage de ne pas en profiter. Pour ceux qui ne connaissent pas très bien ce sport, ce sera aussi l’occasion de le découvrir. Alors il ne faut pas hésiter à aller au stade en juin et voir au moins un match ! Qui sait, ça leur donnera peut-être envie d’en voir plusieurs.

Propos recueillis par Julia Chenu

Coupe Grand Est : l’heure des quarts !

Les quarts de finale de cette première édition de la Coupe Grand Est démarrent ce vendredi. L’occasion de faire un point sur les différents affrontements et enjeux de ces matchs. Deux clubs de Régional 3, l’ES Woippy et l’AC Blainville Damelevières, sont encore en lice.

La première rencontre de ces quarts de finale opposera le FC Saint Louis Neuweg à l’US Raon l’Etape, dans un duel de National 3 (ce vendredi à 18h). Les deux clubs sont dans une situation compliquée à l’approche de la fin de saison. Les Hauts-Rhinois sont avant-derniers avec 22 points alors que les Vosgiens sont douzième avec un point de plus. A l’approche du sprint final pour le maintien, il n’y a que 4 points qui séparent Saint-Louis/Neuweg du 8e, le CSO Amnéville…

Dans le second match, la FA Illkich Graffenstaden (R1) essayera de poursuivre sa très belle saison contre la réserve de l’ESTAC Troyes (N3), dans un duel équilibré (samedi à 16h). Les Strasbourgeois, invaincus depuis 4 matchs, sont toujours en tête du championnat de R1/C avec 8 points d’avance sur le dauphin, l’AS Erstein. Du côté de l’ESTAC, les hommes de Gharib Amzine, qui réalisent aussi une très bonne saison (5e du championnat), n’ont plus grand-chose à craindre et pourront jouer le coup à fond…

Dans le troisième match, l’ES Woippy, un des deux derniers clubs de R3 encore en lice, affrontera le RCC Épernay (N3), dans un duel en apparence déséquilibré (samedi à 17h). Mais les Champardennais, dernier du classement en championnat et à 7 points du dernier non relégable, vont-ils jouer le coup à fond… ? Pour Woippy, 4e du classement et qui reste sur 4 victoires consécutives en championnat, la montée en R2 semble compliquée. Les Mosellans ont 8 points de retard sur le premier, l’US Etain-Buzy. Un peu trop alors qu’il reste 5 matchs ?…

Enfin, la dernière rencontre opposera l’AC Blainville Damelevières (R3), petit mousquetaire de la Coupe, contre le FC Soleil Bischheim (R1), dans un match ouvert (lundi 22 avril à 16h). Les joueurs de Claude Gondrexon, invaincus en championnat depuis novembre dernier (défaite 3 à 1 contre Grand Couronné) et premiers de leur groupe (avec un point d’avance et un match en moins sur le second, le FC St Max-Essey), ont déjà réalisé plusieurs exploits (contre la réserve de Metz et Vandoeuvre, deux clubs de R1B). Quant à Soleil Bischheim, à priori bien parti pour se maintenir (7e du classement, à 9 points du premier non relégable), le dernier enjeu de la saison semble être cette Coupe Grand Est…

Et n’oubliez pas  de voter pour choisir le match qui sera filmé en intégralité. Un résumé sera diffusé et les deux clubs auront accès à l’intégralité des images. Clôture des votes mercredi à 12 heures. A vous de jouer en cliquant sur ce lien.

Jimmy Gedik

National 3 : un sommet chasse l’autre !

Il ne reste plus que 6 à 7 matchs à jouer dans ce groupe F de National 3, et rien n’est encore fait. Alors que l’US Sarre-Union reçoit ce week-end l’ES Thaon dans un match au sommet, la lutte, tant dans le bas que dans le haut du tableau, s’annonce indécise…

En s’imposant le week-end dernier contre le leader du championnat, le FC Mulhouse, quatrième, s’est relancé dans la course à la montée. Il n’y a que 2 points qui séparent désormais un FCM redevenu ambitieux de l’US Sarre-Union. En bas de tableau, cinq équipes se tiennent encore en sept points et cherchent à éviter les deux dernières places qui sont relégables de manière certaine.

« Cela risque de se jouer sur des détails ! On savait dès le départ que le championnat allait être serré ». Le président de Sarre-Union, Guy Irion, n’est pas démoralisé par la défaite de ses hommes face à Mulhouse : « on sait que cela restera tendu jusqu’à la fin de saison. Maintenant il faut rebondir dès ce week-end et ne pas perdre contre un autre concurrent direct pour la montée ». Le club, qui a évolué en National 2 entre 2011 et 2016, souhaite retrouver ce niveau : « lorsqu’on a connu le PSG, l’OL, l’engouement, on a forcément envie d’y goûter à nouveau. Tout le staff fait en sorte d’atteindre cet objectif ». Mais le club, qui vit en ce moment une période difficile sur le plan financier, en est-il capable ? « Accéder à la N2, ce sont des contraintes à pratiquement tous les niveaux. Le budget doit être doublé. Il y a aussi la question des sponsors. Il est donc hors de question d’y aller à l’aveugle ! On veut avoir des certitudes, même si c’est aujourd’hui compliqué d’en avoir. Les subventions des collectivités baissent. Pour un village de 3000 habitants, c’est difficile d’exister en N2. Mais l’ambition est là. La question à se poser est donc : avons-nous les moyens d’y aller de façon sereine ? ». Mais Guy Irion préfère d’abord se concentrer sur la saison en cours : « on va d’abord essayer de s’en sortir cette saison, et on établira un bilan d’ici fin mai », conclut le président.

Du côté de Thaon, le président du club, Nicolas Clasadonte, ne cache pas sa joie : « c’est déjà un bonheur pour nous d’être là ! L’objectif était de se maintenir, on aborde donc la fin de saison sans trop de pression ». Son club, promu de Régional1 cette saison, pourrait réaliser 2 montées en 2 ans : « on avait l’habitude de faire le yoyo et de redescendre assez vite. Aujourd’hui pouvoir jouer les premiers rôles nous confère un objectif sportif. Mais monter n’est pas impératif ». Car ne sera-t-il pas trop difficile de gérer deux ascensions successives ? « Effectivement, il y aura des contraintes, mais on s’adaptera. On a un groupe sportif de qualité et le club a été structuré pour un jour se préparer à une éventuelle montée ». Pour le président, le club est aujourd’hui prêt mais il devra être attentif au volet financier : « de ce côté il faudra se préparer et surtout s’adapter. Si on arrive pas à boucler un budget conséquent, on fera avec des finances très serrées car je ne voudrais pas m’enflammer ».

Jimmy Gedik

>> LE PROGRAMME DU WEEK-END EN N3

Coupe UEFA des Régions : la sélection Grand Est

C’est reparti pour la Coupe UEFA des Régions. La sélection Grand Est vient d’être mise sur pied (ici M’Barki) et disputera un match amical mercredi prochain avant de retrouver la sélection Auvergne/Rhône-Alpes le 28 avril à Metz.

Pierre Metzger, Maximilien Fradin et Vincent Milliet constituent le staff technique de la sélection Grand Est qui va entamer sa campagne de la coupe UEFA des Régions, la deuxième depuis la création de la LGEF. Une sélection solide axée autour de joueurs évoluant en National3 pour l’essentiel. Rappelons que sont exclus de cette sélection les joueurs évoluant au sien d’un club pro ou ayant bénéficié au cours de leur carrière d’un contrat pro ou stagiaire.

Nouveauté aussi cette saison avec un match amical programmé le mercredi 17 avril prochain (19h30) face à la réserve du FC Metz au centre de formation. Et ce sera sur les installations de l’APM Metz que se déroulera le match face à la sélection LAURA (Ligue Auvergne/Rhône-Alpes) le dimanche 28 avril prochain (14h). La sélection LAURA (ci-dessous) jouait d’ailleurs ce mardi son second match de préparation face au FC Annecy (courte défaite à la sortie).

Les joueurs retenus :

Gardiens : Florian Husson (Epernay), Régis Giraldo (Boulay)

Défenseurs : Arnaud Berthelot (SA Sézanne), Ulysse Bathélémy (Sarre-Union), Gorgui Assane Diouf (FC Mulhouse), Samir Kecha (FC Mulhouse), Nadir Boulacheb (FC Agglo.Troyenne), Hakim Boussena (CSO Amnéville)

Milieux : Théo Jaspierre (Epernay), Hassan M’Barki (Sarreguemines), Omar Hassidou (Raon L’Etape), Anthony Colin (Thaon), Amine Groune (Sarre-Union), Théo Gazagnes (Thaon), Said Dardouri (Biesheim)

Attaquants : Lucas Pignatone (Amnéville), Kevin Duminy (Raon L’Etape)

Tournée Coupe du Monde : ça va commencer !

La LGEF lance sa « tournée de la Coupe du Monde Féminine » à travers une caravane qui fera halte dans les neuf districts du Grand Est pour des événements aux profils différents. Coup d’envoi ce vendredi dans l’Aube, et samedi dans les Ardennes.

L’occasion était trop belle. Profiter de l’engouement autour de l’équipe de France féminine et de la future Coupe du Monde pour lancer une action de terrain qui permette de relayer cette dynamique dans les territoires. C’est l’option retenue par la LGEF qui a mis en place une tournée qui fera étape dans chacun des neuf Districts que compte la Ligue. Chaque étape a été construite avec un comité local d’organisation qui a pu lui donner la tonalité souhaitée. Première étape ce vendredi dans l’Aube avec un rassemblement de jeunes, filles et garçons, puis une action en amont du match de Ligue qui opposera l’ESTAC, toujours en course pour la montée en Ligue1, à Ajaccio.

Samedi, la caravane filera vers Sedan où le district a imaginé une journée en deux temps : en direction des dirigeantes, des arbitres et éducatrices féminines, puis sur le terrain d’honneur du stade Dugauguez dans l’après-midi. « Notre objectif, c’est la promotion de la pratique féminine, de nos valeurs, en profitant de la dynamique actuelle », explique Albert Gemmrich, le Président de la LGEF. Au total, ce sont neuf étapes qui auront lieu entre ce 12 avril et le 25 mai prochain à Laxou.

« Nos indicateurs sont bons dans de nombreux domaines mais notre objectif est de faire mieux encore, mais aussi de rendre le paysage plus homogène », poursuit le Président de la LGEF. +160% c’est la progression des pratiquantes depuis 2010 dans le Grand Est où la barre des 12000 a été franchie cette saison avec une hausse, d’une saison à l’autre, de 6,3%. Le Grand Est se situe aussi dans le peloton de tête sur le nombre d’écoles de football féminin labellisées (70), sur les arbitres féminines, mais cette tournée doit permettre d’aller un peu plus loin encore, de sensibiliser, de conforter celles qui se sont déjà engagées. Un vaste chantier en attendant le moment festif que constituera, en clôture, les matchs de la Coupe du Monde à Reims.

Inscriptions Coupe de France 2019/2020

La campagne d’engagements à la Coupe de France 2019/2020 est ouverte et les clubs sont invités à s’inscrire dès à présent et jusqu’au 23 avril prochain au plus tard (photo fff.fr). Le 1er tour se jouera les 8-9 et/ou 15-16 juin 2019 et concernera toutes les équipes de niveau District, voire des clubs de Régional3, en fonction du nombre de clubs inscrits à la compétition.

Tous les clubs évoluant cette saison 2018/2019 au niveau National, Régional et dans la division supérieure de District, sont automatiquement inscrits à la Coupe de France 2019/2020. Pour les clubs évoluant en-dessous du niveau District1, les inscriptions s’effectuent via leur compte « Footclubs » (la procédure).

En cas de problème, contactez le service des Activités Sportives de la LGEF :

Arbitrage : former, fidéliser, un enjeu majeur…

Fini le temps où les arbitres ne servaient aux clubs qu’à remplir le quota nécessaire d’arbitres pour ne pas être en infraction ? On en est encore loin, mais certains clubs n’hésitent plus à s’intéresser à la question de l’arbitrage et à essayer de fidéliser ces derniers. Explications.

Former beaucoup d’arbitres ? Oui, mais pourquoi ? Environ un tiers des arbitres abandonnent l’arbitrage au bout de 2 ans… À Creutzwald, petite ville du nord de la Moselle près de la frontière allemande (13000 habitants), le club de football de la ville, qui évolue en R3, peut se targuer aujourd’hui d’être l’un des clubs amateurs ayant formé le plus d’arbitres dans le Grand Est (10 arbitres formés) : « tout a commencé car mon fils est arbitre », nous confie le référent arbitre du club, Norbert Korbas. Son fils, Gaëtan Korbas, évolue aujourd’hui au niveau national comme 2 autres arbitres du club : Thomas David (officie en D1 futsal) et Kévin Château (assistant en National). « Ces jeunes-là ont commencé par jouer au foot à Creutzwald, puis du jour au lendemain ils se sont lancés dans l’arbitrage. Aujourd’hui je pense qu’ils servent d’exemple pour les jeunes joueurs du club et certains veulent vivre la même chose ». Et c’est chez ces jeunes joueurs que Norbert Korbas cherche les futurs candidats qu’il va présenter à l’examen théorique : « des jeunes U14 U15 viennent nous donner un coup de main pour arbitrer les matchs le week-end. Si je trouve qu’ils ont du potentiel, je leur propose de devenir arbitre. Pour la saison qui arrive, nous allons présenter 2 nouveaux arbitres à l’examen théorique ». Et chez les filles ? «Pour l’instant je cherche une arbitre féminine, mais c’est plus difficile. L’objectif est d’en avoir une dans les prochaines saisons ».

Du côté du FC Mulhouse (11 arbitres formés), club de National 3, c’est sur un projet plus vaste qu’on souhaite se diriger : « nous voulons lancer une école d’arbitrage d’ici la saison prochaine, qui permettrait aux arbitres d’avoir une préparation à la fois théorique mais aussi physique, ce qui serait une première pour un club en Alsace », explique Banguir Abdelghani, référent arbitre du club. Et pour trouver de nouveaux arbitres, le club n’hésite pas à aller directement dans les lycées de la ville : « nous allons dans les écoles pour sensibiliser les jeunes à la question de l’arbitrage, en leur montrant que cela peut leur donner de belles perspectives ». Et cela fonctionne : « nous avons présenté 7 candidats en début de saison et nous allons en présenter 5 la saison prochaine dont 3 filles ». Pour aider au mieux ces jeunes, Banguir Abdelghani n’hésite pas à les accompagner lui-même : « je conduis les jeunes sur les lieux de formation, je les ramène. On essaye de leur faciliter la tâche ». 

Citons aussi les clubs professionnels, puisque le Stade de Reims est le club du Grand Est à avoir formé le plus d’arbitres (13), suivi par l’ESTAC Troyes (12)… Ce sont souvent les difficultés du début qui peuvent décourager ce tiers d’arbitres qui abandonnent. En leurs facilitant la tâche, en les impliquant dans la vie du club, ce chiffre pourrait bien baisser…

Jimmy Gedik

Finale Territoriale U13 à Mutzig (Alsace)

Suite aux dernières détections organisées à l’échelle du District d’Alsace le 3 avril dernier à Mutzig (photo lafa.fff.fr), l’équipe technique régionale a retenu 46 joueurs U13 (nés en 2006) pour participer à la Finale Territoriale de l’opération intitulée « Espoirs du Foot », en ce qui concerne cette catégorie d’âge. Le rendez-vous est fixé au mercredi 17 avril à 14h sur les installations de l’AS Mutzig : les joueurs convoqués.

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