« Fées du foot », un séminaire pour avancer
Publié le 24/02/2023
La place des femmes dans le football, et notamment dans les instances dirigeantes, sera au cœur des débats d’un séminaire organisé par la LGEF les 3 et 4 mars à Nancy, en partenariat avec la Région Grand Est et EDF.
En route vers la parité. Elle sera obligatoire au sein des comités exécutifs des fédérations dès 2024, dans les Ligues régionales, toutes disciplines sportives confondues, en 2028. C’est dire que le sport français va devoir bouger les lignes et devra, demain, s’appuyer sur un réseau de femmes dirigeantes. C’est l’objectif du plan d’action fédéral et, à l’échelle du Grand Est, de ce séminaire organisé par la LGEF à la maison des Sports de Tomblaine (54) et au stade Marcel Picot de Nancy, les 3 et 4 mars prochains.
« C’est ce qui est en toile de fond, mais le projet est avant tout de permettre les échanges entre les femmes qui occupent aujourd’hui des postes à responsabilité dans les clubs, à la Ligue ou dans les Districts ; celles qui envisagent de s’engager ou qui sont intéressées par ces thèmes sont également la bienvenue », explique Sophie Gervason, directrice du développement de la LGEF. Le séminaire sera scindé en deux parties. Le vendredi débat à la Maison des Sports de Tomblaine sur l’engagement des femmes, la fonction de femme dirigeante. Quels freins ? Quels leviers pour faire bouger les lignes ? Avec des témoignages d’actrices de terrain dans tous les domaines. La journée sera ponctuée par le spectacle de Karen Chataigner autour d’Alice Milliat, pionnière de la pratique sportive au féminin en France, puis par le match de National entre Nancy et Versailles. Le lendemain, travail en ateliers-formation et poursuite des échanges. Il est possible pour tous les licenciés de football du Grand Est de participer à tout ou partie de ces deux jours de séminaire, le samedi étant consacré aux femmes du football :
Je m’inscris au séminaire du vendredi, ouvert à chaque licencié football du Grand Est
Je m’inscris à la journée du samedi (réservée aux femmes titulaires d’une licence)