Weitbruch, une aventure de copains

Publié le 24/10/2018

Weitbruch (ici au tour précédent), club de D2 en Alsace, affronte ce dimanche (15h) Raon l’Étape (N3). Entre souvenirs de ses parcours de joueurs et des éléments clés à la réussite d’un bon parcours en Coupe, le coach de l’équipe, Frédéric Ghenzi, se confie avant ce match historique pour le club.

« La réussite en Coupe de France est avant tout liée à un état d’esprit au sein du club », affirme Frédéric Ghenzi. Celui-ci sait de quoi il parle : durant sa carrière de joueur, il atteint avec Mars Bischheim le 8e tour de la Coupe de France lors de la saison 2001/2002 (défaite contre St Maur Lusitanos) puis en 2006 le 7e tour (défaite 2 à 0 contre Besançon). Avec Pierrots Vauban, il retrouve le 7e tour en 2008 (défaite 4 à 1, encore contre Besançon) : « ce sont des moments magiques, des épopées inoubliables. Je me souviens encore du stade de Vauban totalement couvert de neige lors du match contre Besançon… Une aventure pareille, c’est toujours le résultat d’une bande de copains ! Mais il y a aussi l’ambiance dans le stade qui peut rentrer en compte, comme lors de notre match au tour précédent face à Bischoffsheim».

Aujourd’hui, Frédéric Ghenzi est « surpris comme tout le monde » qu’une équipe de D2 se retrouve au 6e tour. Pourtant, il reconnaît dans la formation qu’il dirige tous les ingrédients qui font la réussite d’un club en Coupe de France : « Mon groupe a très peu changé depuis 3 saisons. Tous les joueurs du groupe seniors se connaissent et se côtoient sur le terrain et en dehors. Notre recrutement se base sur les connaissances en interne, la plupart des joueurs viennent des villages voisins et presque aucun d’entre eux n’a joué à un niveau régional. Les joueurs mangent au club house ensemble tous les jeudis soir, ce qui créé une ambiance familiale au sein du club. J’ai beaucoup travaillé la mentalité dans mon groupe et aujourd’hui c’est l’esprit d’équipe qui fait notre force », constate le coach. Raon l’Étape ? « C’est une marche encore au-dessus, largement…. Il faut y croire. En y croyant, on peut peut-être créer quelque chose… ».

Jimmy Gedik

Par Stéphane Heili

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