Rychen, du pré au banc
Publié le 01/12/2017
Saint-Louis Neuweg et son entraîneur Vincent Rychen s’apprêtent à recevoir le FC Sochaux-Montbéliard ce samedi à 16 heures. Une affiche que connaît bien le coach pour l’avoir disputée en 2010, déjà en Coupe de France, il était alors capitaine des Ludoviciens.
24 janvier 2010, 32èmes de finale face à Sochaux pour la dernière saison de joueur du capitaine Vincent Rychen. « Je me souviens, on avait dû jouer à Illzach parce que notre terrain n’était pas homologué. On était en CFA2 à l’époque et on affrontait une bonne équipe de Ligue 1 avec Francis Gillot à sa tête ». Les souvenirs sont encore là chez l’ancien défenseur central, tout comme le but qui a mis fin au rêve des Haut-Rhinois. « Stéphane Dalmat adresse un centre parfait pour Privat, ils étaient au dessus mais on avait vraiment fait un bon match avec 2 grosses situations pour revenir dans la partie… », se souvient Rychen. L’entraîneur de 42 ans s’apprête à revivre cette affiche, mais il n’y aura pas de sentiment de revanche « C’est un nouveau match, il faudra essayer de les embêter au maximum pour tenter de les faire douter ».
Vincent Rychen a entamé sa sixième saison en tant qu’entraîneur au FC St-Louis/Neuweg et il sait parfaitement les émotions si particulières que peut procurer la Coupe de France et ce 8ème tour « En 1997 on élimine le FC Mulhouse de Ligue 2 sur le score de 1-0 pour rejoindre les 32èmes de finale, une belle histoire». C’était au tout début de sa carrière, en DH, mais il en aura vécu 3 en tant que joueurs avec notamment un match disputé avec Schiltigheim contre Bordeaux en 2000, tout cela à la Meinau ! Un stade de la compétition qu’il a connu également en tant qu’entraineur en défiant Jura Sud en 2015, l’année de la montée en CFA. Même s’il y avait eu une défaite au bout (3-0), cela reste l’un des meilleurs parcours du club en Coupe Nationale. Ce 8ème tour lui ouvrirait les portes de nouveaux 32èmes, mais cela passera inévitablement par l’exploit « Il faudra être à fond pour ne pas avoir de regrets et donner une belle image du club » explique l’ancien libéro. Un combat se prépare au sud de l’Alsace et il a comme un parfum de déjà-vu.
Maxime Faure