Rombas, le dernier des Mosellans
Publié le 27/11/2017
8e tour déjà historique en vue pour les Lorrains de Rombas avec un duel de petits poucets face à Still qui évolue également en Régional3. Pour chacun des deux clubs c’est un rendez-vous fantastique qui arrive ce dimanche (13h30).
Quand on lui demande s’il avait imaginé ce parcours en Coupe de France, Hocine Benaddi, président de l’Union Lorraine Rombas, nous répond avec aplomb : « Oui, peut-être pas aussi loin, mais je l’avais imaginé pour faire parler du club ». Et c’est le cas. Mounir El Mezziane a commenté le dernier match du FC Metz à la radio et le club grenat s’est engagé à faire des annonces du match contre Still à Saint-Symphorien, notamment ce mercredi lors de la réception de Marseille. Le 4e du groupe A du Régional3 lorrain est serein et attend ce match avec impatience. « Il y aura du monde au stade dimanche, on sent qu’il y a de l’attente parce qu’on est le dernier club mosellan (NDLR : en attendant l’entrée en lice du FC Metz en 32e de finale)», explique Benaddi avec un brin de fierté et en effet il y a déjà 400 places réservées pour ce match et ça risque encore d’augmenter avec le début de la prévente ce lundi soir.
Rombas a bien préparé son match en s’imposant 5-1 en championnat face à Hannonville ce dimanche, mais le président de l’UL est forcément prudent après avoir fait le déplacement en Alsace lors du match de coupe de France entre Still et St-Avold. « Je suis allé les voir contre Saint-Avold, c’est une bonne équipe et on voit que c’est une belle bande de potes ».
Présent au tirage à Vincennes, c’est un président heureux qui a voulu partager ce moment « J’y étais avec mon fils, il me suit partout et là on a vu Papin, Maoulida… Il était émerveillé, comme le papa d’ailleurs ». Mais au club on n’oublie pas le terrain « On est aux portes des 32èmes, il faudra jouer, aller à la guerre pour passer », souligne Benaddi avec détermination. Poucet contre poucet, voilà comment on pourrait résumer cette rencontre à fort enjeu pour celui qui aura le bonheur de passer. « Petit poucet ça ne change rien, pas de pression, il faut jouer », conclut un président déjà comblé et il le sera sûrement beaucoup plus, si le résultat tourne en la faveur des derniers Mosellans dimanche prochain.
Maxime Faure