Robin le rescapé
Publié le 29/11/2017
Epinal (N2) se prépare à accueillir l’équipe du Blanc-Mesnil (N3). Olivier Robin, gardien des Spinaliens, a vécu des belles épopées en Coupe de France. Il vivra ce dimanche 10 décembre à 14h30, un nouveau match pour rejoindre les 32èmes de finale.
Olivier Robin, 36 ans au compteur, neuvième saison à Epinal, avait vécu une sacrée aventure lors de la saison 2012/2013, en éliminant Lyon et Nantes coup sur coup aux tirs au but. L’épopée s’était arrêtée en huitièmes de finale à Bollaert face à Lens. « Cette saison là était assez paradoxale, on venait de manquer la montée en Ligue 2 de peu l’année d’avant et on avait perdu beaucoup de joueurs. Malgré ça on réalise un beau parcours en coupe, mais on descend en CFA ». Ils ne sont plus que trois dans l’effectif à avoir participé à cette aventure. En plus de Robin, il y a Théo Gazagnes et Jérémy Colin qui jouent toujours. Peu de rescapés donc, mais un gardien qui connait l’importance du 8e tour et de la coupe de France en général. « C’est le tour le plus important, parce que derrière on sait qu’on peut tirer le gros lot et faire parler du club. Dans ces matchs ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne, c’est un état d’esprit à avoir », poursuit le gardien originaire de la Chapelle St-Luc, en Haute-Marne.
Fin connaisseur pour avoir joué des grandes affiches, Olivier Robin ne veut pas sous-estimer le Blanc-Mesnil qui joue en National3. « Ça sera un match difficile, même si on joue à la maison ». Mais il imagine quand même, ce qu’il pourrait se passer par la suite. « On a très peu de fois raté les 32èmes et on veut jouer des gros ». Le rêve n’est pas interdit en Coupe de France, surtout quand on a vécu des moments aussi forts. « Dans cette compétition on veut se montrer et on met en lumière le club, la ville et tous les bénévoles qui nous soutiennent pour des évènements comme ça, parce que c’est une vraie organisation ». La fête du foot arrive à Epinal dimanche et le gardien spinalien ne serait pas contre l’idée de revivre l’épopée de 2013. Cela passera par une qualification contre l’équipe de Seine Saint-Denis, avant de se déplacer en Ile de France pour y affronter l’entente Sannois Saint-Gratien (N1), l’adversaire désigné des 32es de finale.
Maxime Faure