Pôles Espoirs : la vie continue

Publié le 12/11/2020

L’arrêt total du football amateur ne concerne pas les trois Pôles Espoirs du Grand Est qui, une fois encore, se sont adaptés aux conditions actuelles et ont maintenu l’accueil des jeunes pensionnaires, dans le cadre de leur cursus scolaire.

Les trois Pôles Espoirs du Grand Est, à Reims et Nancy pour les garçons, Strasbourg pour les filles, continuent à fonctionner depuis la mise en place de la 2e étape du confinement. Logique dans la mesure où les jeunes pensionnaires doivent continuer à fréquenter leur établissement scolaire qui jouxte le Pôle. « Nos jeunes du pôle viennent parfois d’assez loin. Ils allient chez nous école et football. Continuer l’école sans Pôle Espoirs aurait été impossible pour eux », explique Gilles Thiéblemont, directeur du Pôle Espoirs de Reims.

Le maintien possible des activités football a constitué un soulagement pour les directeurs car elle s’inscrit totalement dans le cursus des jeunes. Il a néanmoins fallu adapter une nouvelle fois les conditions de travail. « Les enfants portent le masque jusqu’au bord du terrain, nous avons aussi annulé toutes les oppositions prévues et chaque pensionnaire du Pôle doit fourni un test négatif chaque semaine, s’il ne l’a pas fait chez lui il le fait ici », indique Jean-Robert Faucher, le directeur du Pôle de Nancy. Il a aussi fallu réduire la jauge sur les séances en salle et proposer trois services de déjeuner ou dîner là où il n’y en avait qu’un seul auparavant.

« Nous redoublons de vigilance en renforçant le protocole sanitaire et nous mettons partout à disposition des masques et du gel hydroalcoolique. Nous avons aussi adapté des contenus de séances en maintenant une certaine distance », confie Stéphanie Trognon, directrice du Pôle Espoirs de Strasbourg, elle aussi soulagée de ce maintien. « Nos pensionnaires sont des sportives de haut niveau. Arrêter complètement aurait été très compliqué pour les filles, au plan psychologique, au niveau de l’épanouissement personnel, mais aussi au plan physique… cette activité sportive fait partie intégrante de leur cursus scolaire et de leur formation ».

Ce maintien d’activité concerne aussi les sections sportives, mais de façon disparate dans le Grand Est. L’ensemble de l’activité a obtenu la dérogation liée à la pratique du sport scolaire. En attendant des jours meilleurs…pour tout le monde.

Par Stéphane Heili

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