National3 : une journée pour rien ?

Les semaines se suivent et se ressemblent en National3. Chaque week-end remet en cause le week-end précédent. Dans un championnat ultra serré, difficile de dégager des tendances fortes. Explications.

On le savait en début de saison. En démarrant le championnat avec seize équipes et l’obligation de revenir à 14 au terme de la saison, cette dernière tarderait forcément à livrer son verdict. D’autant que les équipes du groupe Grand Est sont tributaires des éventuelles relégations du National2 : zéro, une, deux, voire plus….C’est désormais acquis il n’y aura pas plus de six relégations du National3 vers les trois poules de Régional1. Mais c’est potentiellement plus d’un tiers des équipes en lice. Enorme. Et c’est bien la bataille pour le maintien qui va occuper cette fin de saison. Ajoutez à cela de nombreux matchs en retard et une équipe d’Amnéville qui a rejoint la compétition alors que cette dernière avait déjà débuté et vous avez tous les ingrédients d’une remise en cause hebdomadaire.

« Je suis préparé à souffrir jusqu’au 18 mai, j’espère qu’il en va de même pour les joueurs », souligne Alexis Rouquette, le coach d’Epernay, l’un des promus de cette saison. « Chaque collègue que je croise ne me parle que de maintien », insiste Claude Spreng, l’entraîneur de Haguenau. « Si on faisait un sondage aujourd’hui, bien malin serait celui capable d’annoncer le nom des équipes qui seront reléguées en fin de saison, et même celui des candidats au titre ». Dans ce championnat où chaque équipe semble capable de battre son adversaire du jour, le leader lunévillois affiche un goal average nul, à une unité près le même que Prix-les-Mézières, classé…à la 13e place. « C’est vrai que pour le maintien c’est difficile à dire », explique Stéphane Léoni, l’entraîneur de Trémery qui espère avant tout que son équipe n’en fera pas partie. « Par contre pour le titre, il y a six équipes qui semblent en mesure de le faire selon moi : Haguenau, Mulhouse, Amnéville, Lunéville, Sarre-Union ou Nancy2 ».

Surtout ce qui inquiète certains entraîneurs est la densité des matchs qui restent à jouer. « On a joué 15 matchs en 6 mois, il en reste 15 mais à disputer en trois mois », explique Alexis Rouquette. « Vous imaginez, il y a trois équipes contre lesquelles nous n’avons même pas encore joué », insiste Claude Spreng à Haguenau. « La longueur de banc, les blessures et suspensions des joueurs cadres feront forcément la différence dans les semaines qui viennent ». C’est bien ce qui inquiète Stéphane Léoni et son club de Trémery qui fait office de petit poucet dans cette division. Avec une équipe réserve en D1 de District et des U19 en DHR, il sait qu’il ne dispose pas d’un réservoir énorme. « Mon équipe est en constante progression, on va tout faire pour réussir ce maintien ce qui serait un exploit alors que tout le monde nous enterrait avant même le début du championnat ».

Le programme de la journée du National 3

Formation d’éducateurs : Module U15 du CFF2 à Dombasle

La Ligue du Grand Est, territoire lorrain, a organisé une formation d’éducateurs, le module U15, du Certificat Fédéral de Football 2 qui s’est déroulé sur les installations sportives du club de DOMBASLE FC du 1er au 2 février 2018.

Un grand merci au club du FC DOMBASLE pour son accueil, pour la mise à disposition de ses installations (club house, terrain, vestiaires).

Au cours de cette formation,  les 16 stagiaires présents ont alterné cours théoriques et mises en situation sur le terrain.

Félicitations à ces mêmes stagiaires pour leur investissement et leur excellent état d’esprit durant les deux jours malgré des conditions de pratique pas évidentes.

Sans oublier les intervenants formateurs, qui sont venus encadrer ce stage (Emmanuel Esposito, Franck Vautrin, Olivier Lefebvre et Jérémy Moureaux). Merci à eux !

Jérémy Moureaux

Fin de séries

Ce sont deux séries qui se sont arrêtées hier au stade de l’Aar avec la victoire du FC Saint-Louis Neuweg (0-1). D’un côté Schiltigheim qui restait sur 5 matchs sans défaite en championnat tandis que de l’autre Saint-Louis Neuweg qui n’avait plus gagné depuis le 16 décembre dernier. Deux fins de séries qui lancent le sprint final des uns et des autres bien différemment.

C’est avec des dynamiques totalement opposées que Schilikois et Ludoviciens se retrouvaient hier sur la pelouse du stade de l’Aar. Les locaux, qui restaient sur 5 matchs de championnat sans défaite, entendaient bien continuer sur cette lancée face à une équipe de Saint-Louis Neuweg blessée, aux résultats médiocres qui ont coûté la place de Vincent Rychen sur le banc ludovicien en milieu de semaine. Une lancée stoppée par un coup-franc somptueux de Gisselbrecht en début de match et surtout par un manque cruel d’inspiration et d’efficacité qui laisse un goût amer au tacticien schilikois Stéphane Crucet : « on s’est sûrement vu un peu trop beau ! D’un côté vous avez une équipe qui se bat avec ses armes et d’un autre il y a une équipe qui se croit plus forte alors qu’elle ne l’est pas ». Une défaite qui ternie quelque peu l’horizon vert pour cette fin de saison à en croire Stéphane Crucet qui espérait, à juste titre, encore grimper au classement : « on ne peut qu’être refroidi par des défaites comme celles-ci, qui plus est à domicile. Maintenant l’objectif est de se sauver le plus vite possible pour préparer l’avenir ».

A l’inverse, du côté de Saint-Louis Neuweg on respire un peu mieux avec cette victoire dans le derby alsacien. Sébastien Cuvier, qui a pris les rênes de l’équipe cette semaine, ne peut qu’apprécier la combativité de ses hommes sur le rectangle vert : « je ne sais pas si c’est un hold-up mais les joueurs ont tout donné. Je connaissais un peu le groupe et j’ai essayé de faire passer un message. Ils ont respecté les consignes et le résultat est là » explique-t-il.

Grâce à ce succès en terres bas-rhinoises, Saint-Louis Neuweg remontent à la neuvième place, avec 3 matchs en retard. Un soulagement palpable aux abords du vestiaires ludovicien, même si Sébastien Cuvier préfère tempérer : « c’était un peu compliqué dans les têtes avant ce match. Malgré tout il n’y avait pas encore de pression de résultats, nous avons encore 3 matchs en retard où nous pouvons engranger des points. » Déjà présent en tant que directeur sportif au club depuis l’été, Sébastien Cuvier assure que ce match à Schiltigheim n’est qu’une pige pour lui sur le banc ludovicien : « j’ai dit à Vincent Rychen que je ne comptais pas prendre sa place. Une décision doit être trouvée en début de semaine mais dans tous les cas il va falloir trouver quelqu’un », affaire à suivre…

Publié le 11/02/2018 à 11h30

Par Thomas Werler

La Coupe du Monde aime Reims

La ville de Reims sera l’hôte sur 6 matchs de la Coupe du Monde Féminine en 2019, dont un huitième de finale. En attendant cette belle fête du football féminin, Coca-Cola vous offre la possibilité d’accueillir à Reims le Trophée de la Coupe du Monde de Football les 20 et 21 mars prochain. A vous de jouer !

Cette histoire d’amour entre la ville de Reims et la Coupe du Monde a bien commencé avec l’annonce de 6 matchs au Stade Auguste Delaune dans le cadre Coupe du Monde féminine 2019 (programme au bas de l’article). Une histoire d’amour qui peut devenir encore plus belle grâce au Trophy Tour Coca-Cola. Le partenaire historique de la FFF et de la FIFA débarque en France avec le Trophée de la Coupe du Monde les 20 et 21 mars prochain. Déjà sélectionnée parmi 12 autres villes, la citée rémoise est maintenant lancée dans le sprint final pour accueillir cette journée de fête autour du Trophée de la Coupe du Monde. La ville de Reims est en tête des votes et il ne reste plus que 3 jours pour garder la première place, voici la marche à suivre :

  • Twitter : envoyez un tweet en mentionnant le Htag #TrophyTourReims et le compte @cocacolafr
  • SMS : envoyez par SMS « Allez Reims » au 32 321 (SMS non surtaxé).
  • Instagram : votez en postant une photo avec le Htag #TrophyTourReims
  • Facebook : Il est nécessaire de liker cette publication et/ou de mentionner « Reims » en commentaire de cette publication.

Enfin il est possible de voter chaque jour pour la ville de Reims, dans la limite d’un vote par jour et par support de vote. A vos claviers!

1 193 194 195 196 197 220