Label Jeunes, prime à la structuration

La Direction Technique Nationale (DTN) souhaite mettre à l’honneur chaque saison un club par région, pour mettre en valeur les actions de structuration des clubs entamées il y a maintenant 4 ans et qui se traduit par l’attribution des labels jeunes aux clubs candidats. C’était le cas du FC Bassin Piennois en Lorraine, le week-end dernier, qui a été retenu cette saison par l’ETR pour bénéficier d’une animation régionale à l’occasion de la remise de son « Label Jeunes Espoir » (photo René Bach).

Il régnait effectivement une atmosphère de fête samedi dernier à Bouligny, en présence des élus de la LGEF, Joël Muller (président délégué), René Lopez (1er vice-président) ou encore Jean-Marie Thiriet, également président du District de Meurthe-et-Moselle, ainsi que Michel Ettorre, entraineur national et représentant de la DTN. Tous tenaient à féliciter les éducateurs, bénévoles et dirigeants du club évoluant en R2 pour l’officialisation de son « Label Jeunes Espoir », presque une saison après le montage de son dossier.

Le club a ainsi pu profiter tout au long de la journée d’un ensemble d’animations orchestrées par Michael Telsch (CTD DAP en Meurthe et Moselle) et des conseillers techniques locaux. Un programme interclubs riche en activités et en ateliers pour les U7-U9-U11 et U13 du club local et de son invité Homécourt-Joeuf.

Pour Patrice Grethen, Directeur Technique Régional, le Label Jeunes est « un vrai outil de structuration au service des clubs amateurs qui peuvent s’autoévaluer rapidement dans les différents champs d’action d’un projet club modélisé et en ligne. L’objectif est de formaliser l’ensemble des actions souvent déjà initiées au sein des associations et permettre entre autres d’envoyer des éducateurs en formation sur les modules correspondant à la catégorie entrainée. » Il faut préciser également que les résultats sportifs ne sont pas du tout pris en compte.

La campagne 2017/2018 a permis de labelliser 31 clubs (Ligue & districts) dans le Grand Est jusqu’en 2021 (liste des clubs). Quelques 200 clubs avaient entamé un autodiagnostic en ligne l’an passé pour environ 90 candidatures au Label Jeunes. Au niveau des clubs de Ligue (R1/R2/R3) et des clubs fédéraux (N2/N3), à ce jour un peu plus de 60 labels ont été décernés. Le travail de l’équipe technique régionale se traduira par des prises de rendez-vous dans les clubs régionaux, notamment ceux qui arrivent au bout de leur label, à l’origine d’une durée de vie de 3 ans. En ce qui concerne les clubs fédéraux, soumis à des obligations au sujet du label, 7 d’entre eux sont déjà engagés dans un nouveau dossier pour cette saison et 8 autres sont soumis aux critères incontournables.


Label Jeunes, comment y prétendre ?

Obtenir le précieux sésame est le fruit généralement d’un travail collectif au sein des clubs candidats. Autour d’un chef de projet « label » qui coordonne les entités du label concentrées autour d’un véritable noyau de critères incontournables, à savoir le projet associatif, le projet sportif, le projet éducatif et le plan de formation.

Trois niveaux de distinction existent pour les clubs souhaitant valider l’ensemble de la démarche en candidatant : Label Jeunes « Elite, Excellence ou Espoir ». Le plus abordable, pour la majorité des clubs, est le Label Jeunes Espoir qui impose entre autre une équipe U13. Depuis l’an passé, l’exigence englobe également des critères féminins et une équipe de U7 ou de U9 est également demandée.

Tous les clubs peuvent utiliser l’autodiagnostic en ligne via leur compte Footclubs.

Nicolas Grandidier

Munster en fait tout un fromage !

Pour sa première participation au 6e tour de Coupe de France, l’AS Munster, club de R3 en Alsace (photo Philippe Bergdolt), va affronter ce dimanche (14h30) l’une des meilleures équipes du Grand Est, le SC Schiltigheim (N2). La magie de la Coupe va t-elle encore opérer ?

« C’est peut-être le début d’une belle aventure ». Stéphan Alviani, le coach de Munster, avait vu juste lorsqu’il prononça ces mots à ses joueurs avant le 1er tour de la Coupe. Depuis, les victoires se sont enchaînées et c’est maintenant l’ogre schilikois qui se dresse face à son équipe. Le coach sait que c’est un gouffre qui sépare son club et celui de Schiltigheim, en pleine voie de professionnalisation et qui aspire à monter plus haut : « par rapport à Schiltigheim, il est vrai que l’on représente ce qu’il y a de plus amateur : on s’entraîne sur un terrain sableux, nos joueurs ne reçoivent pas de prime de match. On a les vertus d’un club amateur ». Le coach est lucide : «après le Racing Club de Strasbourg, c’est certainement la meilleure équipe de la région. On sait que cela va être très compliqué, mais on ne part pas battu d’avance. Lorsque que l’on est moins bon techniquement, il y a d’autres paramètres qui rentrent en compte dans la réussite d’une équipe. Gagner serait beaucoup plus qu’un exploit… ».

Des exploits, l’AS Munster en a pourtant déjà réalisés deux, en élimant d’abord Obernai (R2) au troisième tour (2-3) puis Geispolsheim (R1) au tour suivant (3-1). Des exploits qui, selon l’entraîneur, sont le résultat d’un esprit d’équipe très fort : « Nous sommes montés deux saisons de suite La plupart des joueurs sont issus de la vallée. Les joueurs des autres équipes seniors montent même un Kop lors de nos matchs. Ils étaient plus d’une cinquantaine lors du match face à Village-Neuf ! ». Malgré les divisions d’écart, les hommes de Stéphan Alviani pourront compter sur le fort engouement dans le bourg (environ 4500 habitants) que suscite ce parcours historique. « L’autre jour, un de mes joueurs m’a dit : « depuis que Strasbourg a battu le Paris Saint-Germain, je pense que dans le foot tout est possible….».

Jimmy Gedik

Betschdorf, un œil dans le rétro

Ce dimanche (14h30), Betschdorf (photo Antoine Faerber), terre des célèbres potiers mais aussi terre de foot, va vibrer avec la perspective d’un 7e tour de la Coupe de France, à l’occasion d’un duel équilibré entre clubs de R3.

« Je n’ai pas du tout envie de revivre ce sentiment d’amertume ». Lors de la saison 2009/2010, Cédric Buttner, aujourd’hui coach de Betschdorf et alors gardien d’Oberlauterbach, joue un 7e tour de Coupe face à Saint-Louis/Neuweg : « Nous avions eu l’un des pires tirages possible car St-Louis/Neuweg évoluait alors en CFA 2 (N3). Je me souviens des 4 bus de supporteurs qui avaient fait le déplacement, c’était juste magnifique ! Nous avions perdu 2 buts à 1 et même si nous avions tout donné sur le terrain, la défaite avait un goût amer… ». Ce dimanche, Cedric Buttner, qui entame à 34 ans sa quatrième saisons en tant qu’entraîneur du club, ne voudra avoir aucun regret. Son équipe a pour l’instant su tirer profit d’un tirage assez favorable : « certes, nous avons joué 4 matchs face à des clubs de district mais les matchs étaient tous à l’extérieur. Ce n’était pas des matchs faciles et je pense qu’il faut laisser le mérite aux joueurs. Dimanche, pour les 2 clubs, c’est une très belle opportunité à saisir. Rossfeld se dit aussi que le tirage est bon… ».

Betschdorf, village d’environ 4000 habitants situé au nord de Haguenau et qui compte 160 licenciés, peut se vanter de faire partie du cercle restreint des clubs alsaciens qui ont disputé un 32e de finale de Coupe de France. C’était durant la saison 1974/1975, et l’équipe était alors composée notamment des frères Kasper : Jeannot, Gérard, Dominique et Raymond. « Lorsque j’ai commencé avec les seniors, Raymond était mon entraîneur. Depuis, je ne sais pas trop ce qu’ils sont devenus… », nous confie le coach. Outre son histoire, c’est aussi la provenance de ses joueurs qui rend fier l’entraîneur : « contre Stiring Wendel (au tour précédent), 15 des 16 joueurs inscrit sur la feuille de match étaient formés au club ». En battant le club mosellan lors du dernier match, Betschdorf a réalisé son meilleur parcours en Coupe ces dernières années : « avant le match contre Stiring, j’avais dit à mes joueurs qu’on pouvait laisser une trace dans l’histoire du club. Maintenant, on veut aller le plus loin possible ». De là à faire un clin d’œil aux frères Kasper ?

Jimmy Gedik

St-Dié Kellermann pour l’histoire !

Le club vosgien de l’ASC Kellermann (R3) reçoit ce dimanche le RCSC Chapelle venant tout droit de la région troyenne. Un match à deux divisions d’écart que les Déodatiens entendent remporter pour l’histoire, devant un stade déjà annoncé bien rempli.

Géographiquement à votre droite, l’ASC Kellermann pensionnaire de Régional3 situé dans la ville de Saint-Dié-Des-Vosges, 20.000 âmes qui logent à l’est de la région entre Nancy et Strasbourg. A votre gauche, géographiquement toujours, le RCSC Chapelle situé à côté de Troyes qui héberge 14.000 habitants et qui évolue lui en Régional1. Le duel est prévu ce dimanche 28 octobre à 15h et s’annonce passionnant ! Le Président du club recevant, Mohamadou Ndiaye se rappelle encore de l’objectif fixé à son équipe en début de saison : « nous visions le 3e tour, le but était de récupérer un jeu de maillot, c’est important pour le petit club que nous sommes ». Mais de fil en aiguille, il a constaté dans sa ville une atmosphère particulière au fur et à mesure des tours passés. « Il y a eu un engouement qui s’est créé autour du club, 3-4 jours avant les matchs c’est un réel évènement ici, on ne parle que de ça, les tribunes sont pleines à chaque rencontre et les entrainements sont suivis par les habitants ! »

Le club n’a jamais connu un 7e tour de Coupe de France, s’arrêtant toujours au 6e tour comme ce fut le cas en 2015 face à Raon l’Etape pensionnaire de l’ex CFA. Mais dans ses rangs le club peut compter sur des habitués de la Vieille-Dame, et notamment sur Abdoulaye Ba qui a déjà affronté les Girondins de Bordeaux et l’AS Saint-Etienne lors de deux 32e de finale ! Son capitaine Hakim Belhadj témoigne. « Lors du dernier match c’est la première fois que nous gagnions contre une équipe supérieure à l’extérieur, tout est donc possible dimanche. C’est toujours un plaisir pour moi de participer à cette compétition, et surtout à domicile ! Nos supporters seront là… ». Quant au coach de l’équipe fanion, Amadou Sy, il se dit étonné de la motivation de ses protégés pour la coupe. « Les gars sont beaucoup plus concentrés, plus motivés que jamais, il n’y a même pas de discours à donner, ils savent ce qu’ils ont à faire »

Kellermann sait compter sur ses stars, outre Kalidou Koulibaly évoluant désormais à Naples, né à Saint-Dié qui gâte régulièrement le club de divers jeux de maillots, l’ASC, lors de l’exercice 2011/2012 rencontre un problème d’effectif en attaque, et un basketteur très connu de la région Ousmane Wade va prendre une licence au sein du club vosgien pour secourir les jaunes et verts et va même réaliser un coup du chapeau en Coupe de France face à Golbey (PH à l’époque) du pied gauche, du pied droit et de la tête ! Victoire de l’ASC Kellermann qui logeait en ce temps en 3e division. L’entraide et la solidarité semblent être les clefs de ce club qui attend de pied ferme son adversaire aubois.

Nicolas Grandidier

Première pour Rossfeld

Ce dimanche marquera l’histoire du club de football de Rossfeld. En effet, le club du Ried bas-rhinois affrontera l’A.S. Betschdorf au sixième tour de la Coupe de France pour un duel d’équipes de R3. Jusque-là les Rossfeldois n’avaient atteint que le 5e tour, à deux reprises, en 2012 et 2016.

Cette jeune équipe s’est fixée un double objectif cette saison en combinant le championnat de R3 et la Coupe de France. Grâce à un effectif complet et une charnière centrale de grande taille, Rossfeld, petit village d’un millier d’habitants à peine a su déjouer les pronostics. Notamment en éliminant Berrwiller, équipe évoluant en Régional2 et Hagenthal, évoluant en Régional1. Grâce à ce parcours sans faute les joueurs du F.C. Rossfeld se sont qualifiés pour le sixième tour.

Cette qualification apporte aussi la confiance pour la suite du championnat mais « dire que l’équipe se focalise uniquement sur le championnat serait mentir », affirme l’entraineur, Éric Bognitscheff qui prend goût au challenge de la Coupe de France. Grâce à son effectif élargi, il peut se permettre d’associer les différents enjeux. On ne saura qu’à la fin de la saison si cette prise de risque aura été bénéfique ou non.

Son adversaire du jour, Betschdorf, évolue également en Régional 3, pour autant ce ne sera pas un adversaire facile car peu connu étant donné qu’il figure dans une autre poule. « C’est un match sérieux à préparer » révèle l’entraineur. La seule fausse note sera l’absence de son capitaine, Alexis Holtz, suspendu.

« Par définition, en coupe de France tout est possible », annonce l’entraineur, Éric Bognitscheff. Ainsi, l’envie prend le dessus sur le beau jeu. Cette Coupe de France permettra aux jeunes joueurs, pour la plupart formés au club, d’acquérir de l’expérience. C’est également une occasion de faire parler du club, en véhiculant une bonne image. « La Coupe de France c’est la vitrine d’un club amateur », conclut Éric Bognitscheff. Une vitrine qui pourrait être très éclairée dimanche en fin de journée.

Emma Lienhardt

Weitbruch, une aventure de copains

Weitbruch (ici au tour précédent), club de D2 en Alsace, affronte ce dimanche (15h) Raon l’Étape (N3). Entre souvenirs de ses parcours de joueurs et des éléments clés à la réussite d’un bon parcours en Coupe, le coach de l’équipe, Frédéric Ghenzi, se confie avant ce match historique pour le club.

« La réussite en Coupe de France est avant tout liée à un état d’esprit au sein du club », affirme Frédéric Ghenzi. Celui-ci sait de quoi il parle : durant sa carrière de joueur, il atteint avec Mars Bischheim le 8e tour de la Coupe de France lors de la saison 2001/2002 (défaite contre St Maur Lusitanos) puis en 2006 le 7e tour (défaite 2 à 0 contre Besançon). Avec Pierrots Vauban, il retrouve le 7e tour en 2008 (défaite 4 à 1, encore contre Besançon) : « ce sont des moments magiques, des épopées inoubliables. Je me souviens encore du stade de Vauban totalement couvert de neige lors du match contre Besançon… Une aventure pareille, c’est toujours le résultat d’une bande de copains ! Mais il y a aussi l’ambiance dans le stade qui peut rentrer en compte, comme lors de notre match au tour précédent face à Bischoffsheim».

Aujourd’hui, Frédéric Ghenzi est « surpris comme tout le monde » qu’une équipe de D2 se retrouve au 6e tour. Pourtant, il reconnaît dans la formation qu’il dirige tous les ingrédients qui font la réussite d’un club en Coupe de France : « Mon groupe a très peu changé depuis 3 saisons. Tous les joueurs du groupe seniors se connaissent et se côtoient sur le terrain et en dehors. Notre recrutement se base sur les connaissances en interne, la plupart des joueurs viennent des villages voisins et presque aucun d’entre eux n’a joué à un niveau régional. Les joueurs mangent au club house ensemble tous les jeudis soir, ce qui créé une ambiance familiale au sein du club. J’ai beaucoup travaillé la mentalité dans mon groupe et aujourd’hui c’est l’esprit d’équipe qui fait notre force », constate le coach. Raon l’Étape ? « C’est une marche encore au-dessus, largement…. Il faut y croire. En y croyant, on peut peut-être créer quelque chose… ».

Jimmy Gedik

Les dispositifs FAFA 2018/2019

Les modalités du dispositif FAFA pour la saison 2018/2019 ont été rendues publiques par la Fédération (photo fff.fr). Pour cette saison, la FFF a dégagé 1,5 M€ supplémentaires pour le Fonds d’Aide du Football Amateur, dédié au développement et à la structuration du football amateur. Soit une enveloppe globale de 16,5 M€, pour des aides financières concernant l’emploi, l’équipement, le transport et la formation. Comme lors de la saison dernière, le FAFA prévoit des options de financement en plus, en matière d’équipements, d’aide à l’emploi, pour les territoires en difficulté et pour les projets liés au programme Héritage de la Coupe du monde féminine 2019.

Les nouveaux cahiers des charges sont disponibles sur le site de la FFF
>>> https://www.fff.fr/fafa <<<

CHAPITRE EMPLOI

– Financement de postes de responsable administratif et/ou sportif de club amateur.

CHAPITRE ÉQUIPEMENTS

– Financement d’installations sportives et de locaux associatifs.
– Financement de terrains spécifiques pour les nouvelles pratiques : Futsal extérieur – Beach soccer – Foot5 et Foot à 8.

CHAPITRE TRANSPORT

– Financement de projets d’acquisition de minibus portés par les clubs amateurs.

CHAPITRE FORMATION

– « Bons de formation » destinés aux éducateurs et aux dirigeants de club
– Cofinancement de formations d’éducateurs et de dirigeants de club (bourses formation) : télécharger le dossier de subvention.


Nouveautés :

– Intégration de nouvelles natures de projet pour le dispositif « Équipements » : changement de revêtement du gazon synthétique, création de terrain de football à 8.
– Réorientation du type d’emploi subventionné dans les clubs avec le soutien à la création de postes de responsable administratif ou sportif, avec un financement plus important.
– Incitation à créer/rénover les systèmes d’éclairage avec des projecteurs LED.
– Fléchage d’une aide spécifique avec un bonus de 10 % pour les territoires carencés sur le chapitre « Équipements » (Zones de Revitalisation Rurale et Quartiers Prioritaires de la Ville).
– Abondement de 20 % des projets entrant dans le programme d’héritage de la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019 sur le chapitre « Équipements ».


CONTACTS :

ADMINISTRATIFS

LGEF : Nathalie RAMONET – nramonet@lgef.fff.fr

ALSACE : Jacqueline HAETTEL – terrains@lafa.fff.fr

ARDENNES : Alexandre BROUTOT – direction@districtfoot08.fff.fr

AUBE : François GUENELON – developpement@district-aube.fff.fr

HAUTE MARNE : Jordan SIMON – developpement@hautemarne.fff.fr

MARNE : Florian PRAME – direction@marne.fff.fr

MEURTHE ET MOSELLE : Mathieu LESAGE – direction@meurtheetmoselle.fff.fr

MEUSE : Taoufiq BELFAKIR – secretariat@meuse.fff.fr

MOSELLE : Vincent GALLORO – vgalloro@moselle.fff.fr

VOSGES : Maryline LETELLIER – secretariat@vosges.fff.fr

RÉFÉRENTS TERRAINS

LGEF : Guy ANDRE – andreguy08@orange.fr

ALSACE : Gérard BAUMANN – baumann.gerard@lafafoot.fr

ALSACE : Huguette UEBERSCHLAG – ueberschlag.huguette@lafafoot.fr

ARDENNES : Michel COPINNE – michel.copinne@wanadoo.fr

AUBE : Jacques BOULOGNE – j.boulogne10@orange.fr

HAUTE MARNE : Claude FLAGET – terrains@hautemarne.fff.fr

MARNE : competitions@marne.fff.fr

MEURTHE ET MOSELLE : Bernard VALSAQUE – bbvalsaque@orange.fr

MEUSE : Jean-Luc EVRARD – jluc.evrard55@orange.fr

MOSELLE : André PETTE – andre.pette@wanadoo.fr

VOSGES : Walter DE NARDIN – walterdenardin@laposte.net

Le Theux veut se faire un nom

Ce n’est pas moins qu’une page d’histoire que les joueurs du Theux (R3 – photo FM, ici en jaune) ont l’occasion d’écrire ce dimanche au stade du Petit Bois de Charleville face à l’ES Heillecourt (R2). Forcément, dans la mesure où les deux clubs vivront leur premier 6e tour.

Le Theux c’est un petit quartier de Charleville Mézières. Jadis commune indépendante, le Theux a été rattaché à Mézières, puis à Charleville Mézières au moment de la fusion des années soixante. Longtemps, la fait d’armes du club aura été la victoire en coupe des Ardennes en…1991. Une éternité déjà que Gil Schneider, le responsable sportif du club, ex-entraîneur aussi, avait connu en tant que joueur.

Peu à peu, le club carolo a grandi, cultivant son esprit « villageois », insistant sur la formation de ses jeunes, symbolisée cette saison par un joli parcours en Coupe Gambardella. Les jeunes du Theux ont éliminé Prix-les-Mézières avant de mettre au supplice Sedan qui a renversé la mise en toute fin de rencontre. Si en 2012, le Theux avait atteint le 5e tour de la Coupe de France, c’est un cran au-dessus qui attend les joueurs de Salim Yahiaoui dimanche. Au tour précédent, Le Theux n’a pas tremblé face au petit poucet marnais du Gault/Soigny. Comme un symbole, c’est Jérémy Boucher, qui avait déjà été de l’épopée de 2012, qui s’est offert un doublé et mis son équipe sur orbite avant que le « serial » buteur de cette saison, Lyroîd Amrani, ne vienne clôturer la marque.

Au Theux, on rêve certainement, tout en continuant à affirmer que « le plus important c’est le championnat ». Et pour cause, depuis cinq ans le club veut accéder en R2 et échoue à chaque fois au porte de l’accession, d’un souffle. Mais après tout, il est sans doute possible de jouer sur deux tableaux. D’ailleurs, dimanche dernier, en accueillant Qui Vive Douzy, Le Theux n’a pas fait dans la dentelle : 7-1 score final pour une 6e victoire en 6 matchs de championnat. Les Meurthe-et-Mosellans de l’ES Heillecourt sont prévenus. A Charleville, Le Theux veut se faire un nom.

Paul Valentin

22 candidats arbitres dans la Marne

De vendredi matin à dimanche soir, 22 candidats à l’arbitrage dans le district Marne s’étaient réunis au Creps de Reims pour une formation. Bastien Dechepy, conseiller technique en arbitrage ; Camille, jeune candidate et Eric Wattellier, Arbitre Fédéral 1 Elite, reviennent sur ce rassemblement.

Une formation à l’arbitrage

Les 22 candidats ont eu la possibilité, durant ces 3 jours, d’avoir les 6 premiers modules nécessaires à la formation à l’arbitrage. « Cela nous a permis de voir comment les candidats travaillent et ça leur a permis de voir comment nous travaillons. La formation de ce week-end nous a permis de garder un lien avec nos arbitres. Pour cela nous avons eu deux surprises pour nos candidats dont la rencontre avec des arbitres de Ligue 1 et arbitres internationaux qui ont arbitrés le match de samedi opposant le Stade de Reims à Angers. Les candidats arbitres ont pu échanger avec eux et voir avec eux comment les arbitres travaillent dans le milieu professionnel. La seconde surprise s’est fait attendre jusque samedi soir puisque les candidats ont pu assister au match et de ce fait, ils ont pu analyser l’arbitrage du match » (B. Dechepy).

Eric Wattellier, le retour aux sources

« Cette formation était pour moi un retour aux sources. C’est là où tout a commencé, et là où j’espère que ça commencera pour les candidats. J’encadre moi-même de jeunes arbitres au sein de mon district, alors quand Bastien Dechepy m’a demandé de venir, il était naturel que j’accepte. Il est très important de tisser un lien avec les futurs arbitres et de le garder. Ce lien permet de les motiver et de pouvoir répondre aux questions qu’ils peuvent se poser. Ce lien est même très enrichissant pour nous, arbitres professionnels. Les conseils que j’ai pu leur étaient bien évidemment de travailler, on n’arrive à rien sans travail. La personnalité fait souvent la différence et le mental surtout car lorsque l’on découvre l’arbitrage ça peut être très difficile sur le plan mental. Il y a beaucoup d’obstacles qui peuvent nous donner l’envie d’arrêter mais la force de caractère nous permet de nous surpasser et de ne pas lâcher. J’espère qu’on leur a montré de belles choses lors du match de samedi soir. On espère pouvoir donner l’envie à certaines personnes de devenir arbitres » (E. Wattellier).

Une jeune candidate à l’arbitrage

Camille était la seule jeune femme présente lors de cette formation ce week-end. « Être la seule fille dans cette formation n’a pas été un problème. J’aimerais que nous soyons plus nombreuses, il n’y en a pas assez mais j’ai été très bien acceptée par les garçons. Je m’attendais un peu à être la seule pour cette formation. Mon parcours est atypique car je suis actuellement en BTS audiovisuel et j’ai choisi de suivre en parallèle la formation de l’arbitrage parce que j’adore ça même si je ne suis pas du milieu du football. C’est en regardant les matchs et la réputation des arbitres que j’ai décidé de changer les choses à mon échelle. Là, avec cette formation je vais pouvoir arbitrer les matchs de district mais j’espère parvenir au statut d’arbitre internationale. Même si on dit souvent que c’est un milieu pour les garçons j’espère que certaines filles n’auront pas peur et se lanceront dans cette aventure » (Camille).

Informations complémentaires

Pour celles et ceux qui, comme Camille, souhaitent rejoindre les arbitres de demain, il n’est pas trop tard. Vous pouvez prendre contact avec le district auquel vous appartenez ou tout simplement en vous rendant directement sur le site de la LGEF : https://lgef.fff.fr/arbitrage/

Elodie SAINTE

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