National3 : Et maintenant ?
Publié le 20/04/2018
Le sprint final est lancé en National3 (ici Sarre-Union – Haguenau ce mercredi – photo Laurent Krajewski) et une tendance émerge enfin, en bas comme en haut, et c’est désormais en milieu de tableau que l’on se met à trembler. Explications.
Trois matchs en retard se jouaient ce mercredi. Trois matchs dont les résultats ont confirmé les tendances en cours. Il reste cinq journées complètes, même si une majorité de clubs doit encore disputer un match en retard, voire deux comme Epernay. En attendant, Haguenau a confirmé sa forme actuelle en allant s’imposer à Sarre-Union, prenant au passage les commandes. Sarreguemines, vainqueur de Lunéville (1-0) mercredi, termine sa saison en boulet de canon et revient à cinq longueurs. Cela tombe plutôt bien, les deux équipes seront face à face au Parc des Sports de Haguenau samedi (16h) pour ce qu’on pourrait bien qualifier de « match charnière ». Enfin, la réserve de Strasbourg s’est elle aussi imposée face à Erstein, confirmant aussi sa forme actuelle.
Et puis, il ya les dynamiques négatives. Lunéville a perdu six de ses neuf derniers matchs et l’ancien leader du début de saison glisse dangereusement vers le bas du classement. Pas mieux pour Sarre-Union. Le 10 mars : victoire à Mulhouse qui met le club d’Alsace Bossue au sommet et depuis…plus rien ou presque. Six matchs, un nul pour cinq défaites. Là aussi, ça tombe bien, les deux équipes seront face à face ce samedi à Sarre-Union. Le vaincu éventuel aura du souci à se faire dans cette fin de saison.
Mais, quoi qu’il arrive, dans ce championnat de National 3 à six descentes potentielles impossible de terminer la saison en roue libre. Si pour Erstein, Pagny-sur-Moselle et Trémery, le maintien semble compliqué à aller chercher, la bataille fera rage jusqu’au bout entre six, sept, voire huit équipes qui chercheront à éviter la relégation (à suivre notamment un intéressant Amnéville – Epernay samedi). D’autant que la situation des clubs du Grand Est reste précaire en National2. La réserve de Reims et St-Louis/Neuweg sont loin d’être sauvés.