Les axes d’un mandat
Publié le 06/09/2017
Alors que la saison débute à peine, Albert Gemmrich (photo Jean-Marc Loos), Président de la toute nouvelle Ligue du Grand Est de football, livre ses attentes. Entretien…
Comment se passe cette première saison réellement placée sous les auspices de la nouvelle Ligue du Grand Est ?
Je dirais que cette saison a débuté comme prévu. Nous savions qu’il serait difficile d’être prêt totalement et dans tous les domaines. Les élus, les membres de commissions et les salariés, ont fait le maximum, mais il faut bien reconnaître qu’il y a eu quelques failles. Peu à peu, les choses reviennent dans l’ordre. Je demande d’ailleurs à nos clubs de bien vouloir faire preuve d’un peu de compréhension aujourd’hui et demain, car le chantier est loin d’être terminé. Dans presque tous les domaines, il reste des travaux. Notre philosophie est toujours la même : avancer dès qu’on peut, ne pas se précipiter et tenir compte au maximum des habitudes des uns et des autres. Je le répète, et notamment à ceux qui peuvent se montrer impatients, laissons du temps au temps…
Quels seront les axes forts du mandat pour votre comité directeur ?
Comme je viens de le dire, la première chose, et c’est ce qui nous occupe au quotidien, c’est de réussir au mieux la mise en commun de nos différentes instances. Il est difficile de se projeter totalement vers l’avenir, de définir un cap, tant que ce préalable n’est pas réalisé. Néanmoins, cela ne nous empêche pas de regarder vers demain lorsqu’on évoque par exemple la perspective de la coupe du Monde féminine de 2019 qui nous concernera, ou encore la prochaine assemblée fédérale de la FFF que nous accueillerons en juin prochain. Un des messages forts que je souhaite, avec mon comité directeur, faire passer en ce début de saison reste pourtant celui de la lutte contre les incivilités. Le sujet avait été évoqué à l’occasion de la dernière assemblée générale. Nous avons malheureusement déjà connu quelques incidents sur ce début de saison. Les choses sont claires : il faut que chacun soit conscient de la fermeté dont fera preuve la Ligue. C’est notre devoir de protéger nos arbitres et notre sport.
Vous avez également mis sur pied une commission chargée du « service aux clubs » de quoi s’agit-il ?
D’ailleurs elle est animée par Michel Gendron et Ralph Spindler, deux personnes investies au sein de leur club respectif. Nous sommes au début de la démarche, mais ma conception est que la Ligue doit devenir un centre de ressources pour nos clubs que nous devons accompagner, notamment dans la professionnalisation. Dès ce mois-ci, avec le lancement de la première promotion du BMF par apprentissage (Brevet Moniteur Fédéral), nous aurons l’occasion de dévoiler une partie du plan d’action. Nous imaginons des rapports différents entre la Ligue et les clubs, un concept qui se voudra évolutif avec le temps, avec les changements dont nous sommes témoins. Il faut que ce mandat marque déjà les esprits dans ce domaine.