Publié le 24/10/2022

La LGEF s’associe à Groupama Grand Est pour la promotion des formations aux « Gestes qui sauvent ». Première étape avec la fédération de Meurthe-et-Moselle, ici Michel Spindler, secrétaire général de la LGEF, et Philippe Delaire, Président de la Fédération Groupama de Meurthe-et-Moselle.

En France, 34% des personnes ont suivi une formation de base aux « gestes qui sauvent », c’est beaucoup moins que dans beaucoup d’autres pays européens. Groupama, au niveau national, s’est donné comme objectif de former un million de personnes en cinq ans. On estime que si la totalité de la population était formée, on pourrait sauver jusqu’à 20.000 vies chaque année. Cette formation effectuée sur quelques heures, et délivrée par des professionnels issus des sapeurs-pompiers, de la croix rouge ou d’autres organismes habilités, permet d’avoir les bons réflexes, les bons gestes dans des situations d’urgence en attendant l’arrivée des secours.

 « Notre objectif ‘est de former tous ceux qui le souhaitent, mais c’est de monter en puissance grâce au puissant réseau du football amateur.  C’est une réelle opportunité pour former les dirigeants, les éducateurs mais aussi les très nombreux jeunes licenciés de la Ligue », estime Philippe Delaire, le Président de la Fédération Groupama de Meurthe-et-Moselle. « Le football n’est pas épargné, on l’a vu de manière spectaculaire avec Christian Eriksen lors du dernier Euro, mais ça arrive aussi sur nos stades amateurs », indique Michel Spindler, le secrétaire général de la LGEF. « Il nous est apparu évident de venir épauler Groupama Grand Est, notre partenaire de longue date, sur ce projet.

Samedi, en amont de la signature officielle de la convention, se déroulait une formation au siège de la LGEF à Champigneulles. En deux heures, le formateur a pu faire passer des messages qui permettront aux stagiaires de pouvoir déjà identifier le bon geste à effectuer. « C’est très utile d’avoir ces outils et certaines manipulations que l’on a la capacité de mettre en place sur un terrain. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la difficulté à pratiquer un massage cardiaque geste plus technique et compliqué que ce à quoi l’on pourrait penser », indique Alexandre, un des participants à la formation de samedi. Depuis janvier dernier, 56 152 personnes ont été formées dont plus de 1300 en Meurthe-et-Moselle, d’où l’importance du partenariat qui devrait logiquement faire augmenter sensiblement ces chiffres.

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Marius Mathonière