Publié le 21/11/2018

Le RCSC Chapelle (ici en Coupe Gambardella) est le seul club amateur du Grand Est encore en lice en Coupe de France et en Coupe Gambardella. Une belle reconnaissance pour ce club formateur de l’Aube qui retrouve des couleurs.

Chapelle Saint-Luc, banlieue de Troyes, 13000 habitants. Un club de 350 licenciés environ, fondé pendant la guerre par les cheminots de Troyes. Il prend la dénomination de Chapelle St-Luc en 1978 avant, vingt ans plus tard de devenir le Racing Club des Sportifs Chapelains. « Cette mixité sociale et culturelle, nous la revendiquons, elle dit quelque chose de notre ville », explique Renald Marceaux. Ce responsable de la formation du club chapelain connaît bien le club qu’il a déjà fréquenté à la fin des années 90. Une époque qui avait vu le club accéder au championnat de France. « A un moment, on a oublié de donner la priorité à la formation, je ne m’y retrouvais plus ». Marceaux a quitté Chapelle avant de revenir il y a sept ans. Le chantier de reconstruction a démarré et il porte ses fruits aujourd’hui.

Avec 60% de joueurs formés au club dans ses équipes seniors, le RCSC Chapelle affirme sa politique de formation. « On est reparti pratiquement de zéro en 2011, on a insisté sur la formation, ce qui nous a valu d’accéder en championnat national U17, puis U19. Des expériences qui ont été bénéfiques pour le club ». La saison dernière, Chapelle retrouvait l’élite régionale, six ans après, terminant même à la 5^e place sous l’impulsion du coach Mohamed Faty. Cette saison, c’est en coupe que les Chapelains font parler d’eux. Voilà les seniors en lice pour le 8^e tour, avec la perspective de jouer à domicile contre une formation de milieu de classement de N3, Aurillac Arpajon.

Les jeunes ont suivi l’exemple avec une équipe de U19, coachée par Loïc Feugey, qui vient de se hisser au 1^er tour fédéral de la Coupe Gambardella. Le club partenaire de l’ESTAC y voit la récompense de son investissement. De quoi réjouir le nouveau président, Nicolas Brugger, qui a pris les commandes cette saison. « Ces dernières années, nous avons passé beaucoup de temps à remettre en place le projet sportif. Il faut maintenant s’attaquer aux autres sujets », annonce Renald Marceaux. Mais pour l’heure, les Chapelains entendent bien vivre ces aventures à fond, au présent. Il sera bien temps, plus tard, de s’occuper de l’avenir.