Coupe Grand Est : Laprevotte, de frère en frère.

Publié le 07/05/2019

Ils sont jumeaux, originaires des Vosges. Chez les Laprevotte, le football est une question de passion. Maxime et Charles-Elie attendent des échéances décisives dont une demi-finale de Coupe Grand Est demain.

Maxime Laprevotte sera sans doute sur le terrain ce mercredi du côté de Wouippy avec son club de Soleil Bischheim pour la demi-finale de la première édition de la Coupe Grand Est. Né à Nancy, après avoir fait ses gammes à Epinal, il a rebondi en Alsace. Logique après tout. « Nous sommes conscients des opportunités que nous a amené le tirage. On veut jouer cette demi-finale face à un club de R3 pour la gagner et sauver notre saison », souligne Maxime qui sait aussi que Woippy sera un adversaire coriace, tombeur d’Epernay (N3) au tour précédent.

Son jumeau, Charles-Elie suit de loin la carrière de son frère, mais à 26 ans, c’est un autre challenge qui l’attend. En effet, Charles-Elie a fait le choix du monde pro. Et c’est à Magdebourg, en D2 allemande, qu’il fait carrière aujourd’hui avec un maintien à aller chercher. « On a toujours joué ensemble, dans les Vosges d’abord, puis une saison à Vesoul », souligne Maxime. Saison charnière, car c’est là que Charles-Elie fait le choix de tenter sa chance dans un centre de formation, celui du Racing Club de Strasbourg Alsace. Maxime le rejoint un peu plus tard, mais leurs chemins se séparent au moment du dépôt de bilan du club alsacien.

Charles-Elie file alors en Allemagne. Freiburg d’abord, Münster ensuite et enfin Magdebourg où il évolue en D2. « Je pense que Charles-Elie était plus costaud que moi mentalement, il en voulait plus », souligne Maxime qui a fait le choix des études en marketing, avant de prendre une année sabbatique et de rejoindre Soleil Bischheim l’hiver dernier. De loin, Maxime va soutenir son jumeau qui sera sans doute amené à disputer des barrages de maintien. Mais pour l’heure, toute son attention est portée sur le match de ce mercredi (17h) à Woippy. « Ce sont des matchs qu’on adore jouer quand on aime le foot. On sait qu’il y aura de l’ambiance, qu’on sera sans doute sous pression ». S’il en a la possibilité, Charles-Elie ne manquera de venir soutenir le « frangin », surtout si c’est pour la finale, le 30 mai prochain à Amnéville.

Okenna Onwuzurumba

Par Stéphane Heili

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