Coupe de France : deux chocs et des doutes
Publié le 31/10/2018
Le tirage du 7e tour de la Coupe de France a été effectué ce mercredi matin au CNOSF par l’ex-athlète Muriel Hurtis et les anciens internationaux Jérémy Bréchet et Steve Savidan. Les matchs se joueront le samedi 17 et dimanche 18 novembre. Réactions des clubs qui représenteront le Grand Est…
« Ça ne pouvait pas être pire. C’est l’Everest ! ». Christophe Marie, le président du FC Sarreguemines (N3) a de quoi se réjouir. Son club recevra l’actuel leader de la Ligue 2, le FC Metz : « Nous sommes toujours content de les accueillir car nous avons un contrat de partenariat avec eux. Mais sur le terrain, pendant 90 minutes, on sera l’un contre l’autre… ».
L’autre grosse affiche de ce tour verra le FCSR Haguenau (N2) affronter le FC Sochaux, autre pensionnaire de Ligue 2. Le coach haguenovien, Laurent Brengel, est plutôt impassible malgré un tirage séduisant sur le papier : « c’est toujours difficile de dire bon ou mauvais tirage. C’est seulement lorsque l’on passe que le tirage est bon… on essayera de faire de notre mieux. C’est avant tout un beau challenge pour le club et les joueurs ».
Par contre, chez les « petits » encore qualifiés, c’est plutôt la douche froide. Si Aziz Soylu, président de l’Olympique Strasbourg, se dit satisfait : « c’est un bon tirage pour nous car l’affiche est équilibrée et nous jouons à domicile. Mais j’aurais personnellement préféré tirer soit le plus petit, Rossfeld, ou le plus gros, le FC Metz…», c’est plutôt mitigé à Rossfeld (R3) qui accueillera Biesheim pour un match pas franchement « exotique ». « C’est un sentiment mitigé », explique l’entraîneur, Eric Bognitscheff. « C’est une équipe que nous avions rencontrée il y a deux ans au 5e tour (défaite 3 à 1), et nous ne sommes pas encore sûr de pouvoir jouer chez nous… le match aura peut-être lieu à Erstein ».
Sentiment mitigé aussi à Avize Grauves (R2) qui recevra Schiltigheim (N2). « On a surtout du mal à se dire qu’on ne pourra sans doute pas jouer chez nous », déplore Christophe Charpentier, dirigeant du club. « On va peut-être se délocaliser à Epernay. Pour le reste, c’est un tirage compliqué, mais ce n’est pas impossible… »
« On peut toujours rêver de passer, c’est le seul avantage d’un tel tirage », estime de son côté Loïc Bouger, Président d’Heillecourt (R2). « Souvent, des clubs de notre niveau préfèrent jouer des très gros, mais on s’adaptera », poursuit le dirigeant qui pense pouvoir accueillir le match chez lui, tout près de Nancy.
Jimmy Gedik