Publié le 07/04/2019

Ce lundi soir l’Équipe de France Féminines accueille le Danemark au stade de la Meinau à Strasbourg (21h) pour la dernière rencontre des bleues avant l’annonce de la liste définitive des 23 de Corinne Diacre. 

« Vivement que la compétition commence ! ». Si Amandine Henry, capitaine de l’équipe de France féminine, n’a pas caché son impatience de donner le coup d’envoi la Coupe du monde à domicile dimanche en conférence de presse d’avant match, elle doit bien être loin d’être la seule dans ce cas. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet et connaitre la liste définitive des 23 qui seront retenues par Corinne Diacre pour cet été, les Françaises vont devoir boucler leur dernier match de préparation face au Danemark ce lundi (21h) pour espérer quitter la Meinau avec un 11ème succès en 12 rencontres.

Pour son 7ème passage en terre alsacienne l’équipe de France féminine retrouvera le stade de la Meinau, 6 ans après la dernière rencontre disputée sur cette pelouse face à l’Allemagne dans le cadre d’une rencontre amicale qui s’est finalement soldée par un match nul 3 buts à 3. Mais plus que la Meinau, ce sont les Danoises que les protégées de Corinne Diacre vont retrouver ce lundi, 4 ans après la dernière rencontre entre les deux nations que les Françaises avaient largement remporté 4 buts à 1.

Finalistes du dernier Euro, les coéquipières de Pernille Harder, qui n’ont pourtant pas validée leur ticket pour le mondial en France, offriront aux bleues une opposition différente du Japon avec bien plus « d’impact et d’engagement » comme l’a souligné la sélectionneuse française.

Et si les bleues n’ont cessé de montrer de belles choses depuis leur dernière déconvenue contre l’Allemagne en février, cette rencontre est loin d’être sans intérêt, en effet ce match va servir à Corinne Diacre et ses joueuses de « dernière répétition » avant d’entrer définitivement dans la danse. « J’ai envie de faire une belle performance, déjà de reproduire le beau jeu qu’on a su faire face au Japon, mais si on peut être un peu plus efficace ça m’irait bien aussi ». Des petits détails que n’ignorent pas les bleues et leur capitaine Amandine Henry, bien consciente des quelques détails  comme de « ne pas prendre de but » ou de « mieux finir nos rencontres » avec « plus d’agressivité ».

Cette rencontre se présente aux bleues comme l’opportunité de gommer les derniers détails avant d’entrer dans la dernière ligne droite direction la Coupe du Monde, mais ce sera également un bel avant-goût pour les Françaises de la ferveur qui règne à travers le pays comme elles ont pu s’en apercevoir lors de leur passage à Molsheim où pas moins de 300 personnes étaient présentes pour assister à l’entrainement, « un engouement qui donne déjà envie d’y être », comme s’en réjouit la capitaine de l’équipe de France.

Gaëtan Pilot