BT3F : des couleurs tahitiennes !
Publié le 22/07/2018
Le Beach Team 3 Frontières, qui vient de décrocher le titre de champion du Grand Est, participe ce week-end des 21 et 22 juillet à la demi-finale nationale. Le club haut-rhinois s’est mis aux couleurs de Tahiti et ça lui réussit.
2 matchs et 2 victoires à l’issue de la première journée. Le Beach Team 3 Frontières a plutôt bien démarré la demi-finale nationale à Amnéville et devrait se qualifier pour la finale nationale de Reims. Il faut dire que le club qui a son camp de base à Muespach peut s’appuyer désormais sur le renfort de joueurs tahitiens, spécialistes de la discipline, et en particulier d’Heimanu Taiarui, élu meilleur joueur des mondiaux de Beach en 2015. C’est l’histoire d’une rencontre qui s’est faite à Muespach à l’époque où l’équipe nationale de Tahiti, une des meilleures du Monde (vice-championne du Monde en 2015 et 2017), cherchait un terrain d’entraînement proche de la frontière suisse.
Heimanu Taiarui et Jonathan Geng, le président du BT3F, se sont liés d’amitié et les Tahitiens reviennent régulièrement désormais sur le sable de Muespach. Durant deux mois, les Tahitiens portent les couleurs du club local qui s’en trouve évidemment renforcé, et à double titre. « Ils nous apportent beaucoup, bien sûr par leur qualité de jeu, mais aussi parce qu’ils font progresser très vite nos joueurs qui ont l’opportunité de s’entraîner avec des garçons qui font partie du gratin mondial, très humbles malgré leur talent », explique Jonathan Geng
Une expérience qui se terminera bientôt mais qui aura énormément apporté des deux côtés : de l’un, l’exigence du haut niveau aura permis aux joueurs de la Team Beach 3 Frontières d’énormément progresser et cela en à peine deux mois et de l’autre, les joueurs tahitiens considèrent cette expérience comme très positive. Elle aura permis aux Tiki Toa, c’est le nom des joueurs de la sélection tahitienne, de s’entraîner en Europe afin de parfaire leur condition physique avant le début des qualifications d’Océanie pour le Mondial 2019.
Lysa Cheaïbi