Bleus : Une victoire qui engage….
Publié le 16/07/2018
Albert Gemmrich, le président de la LGEF, a vécu de l’intérieur la formidable campagne des Bleus en Russie, comme ce fut déjà le cas en 2014 et 2016. Il évoque la victoire d’hier mais aussi ses conséquences à venir.
Vous avez vécu cette aventure de l’intérieur, qu’est-ce qui vous a marqué le plus ?
C’est la détermination des joueurs et du staff. Depuis le début on sent cette envie de gagner que Didier Deschamps a réussi à transmettre à ses joueurs. Même pendant les matchs de poule, les joueurs ont su faire abstraction des critiques en se concentrant sur la recherche du résultat. L’ambiance a toujours été excellente et le mérite en revient au staff et au respect mutuel avec les joueurs. Ce qui m’a marqué aussi c’est la qualité de l’organisation de ce Mondial. Certes la perfection n’existe pas, mais on en n’était pas loin. Et enfin, pour revenir aux Bleus, j’ai beaucoup aimé l’envie des joueurs de rendre leur pays heureux, de donner du bonheur aux Français. Ce sont des valeurs que je partage.
Vous êtes président d’une grande ligue régionale mais aussi membre du comité exécutif de la FFF, on a déjà envie de vous interroger sur l’après Coupe du Monde…
Nous en avons parlé avec Noël Le Graët. La Fédération est évidemment consciente de ce qui attend le football français. En 1998, « l’effet Coupe du Monde », c’était 240.000 licenciés de plus, nous n’y serons pas forcément cette année, mais il y aura un effet levier c’est évident. Et surtout, il sera renforcé par la Coupe du Monde Féminine U20F cet été et par la perspective de la coupe du Monde féminine de l’an prochain. La Fédération injecte chaque année 85 millions d’Euros au sein du football amateur et elle sera présente auprès des clubs à la rentrée pour que l’on puisse relever ensemble le défi qui nous attend. Je le dis aussi aux clubs du Grand Est, la Ligue sera à vos côtés pour vous accompagner, vous aider dans votre structuration, mais nous comptons avant tout sur votre mobilisation. De nombreux jeunes footballeurs, jeunes footballeuses vont frapper à votre porte à la rentrée. Je crois qu’avant de dire non à un enfant qui veut faire du foot, il faut faire le maximum pour être en capacité de dire oui… Et c’est un message aussi en direction des collectivités qui accompagnent les clubs, en direction des acteurs économiques des territoires qui donnent des moyens à nos clubs. Il faut que tout le monde se mobilise !