Coupe du Monde féminine, lancement réussi à Reims
Publié le 20/01/2018
200 jeunes footballeuses étaient réunies ce samedi matin à Reims à exactement 500 jours du début de la coupe du Monde féminine en France.
La date est symbolique. Si ce samedi 20 janvier 2018 ne représente rien de particulier, elle fixe à exactement 500 jours, le début de la Coupe du Monde féminine qu’organisera la France en 2019. « C’est à la fois très loin et très proche », commente Jérôme Beaulande, cadre technique de la Ligue du Grand Est de Football. « C’était un peu le point de départ du lancement de cette Coupe du Monde à Reims, une des villes hôtes de l’événement ». Plus que les nombreuses réunions, au-delà du travail dans les écoles, la réalité du terrain a triomphé ce samedi matin au Five de Reims. Devant élus et responsables de clubs, près de 200 filles des catégories U6 à U15 venues de tout le département de la Marne, se sont réunies dans la bonne humeur à l’occasion d’un tournoi amical.
Au programme, du football bien sûr, mais aussi plusieurs animations ludiques au cours desquelles les jeunes filles ont pu par exemple faire tourner la roue/quizz pour répondre à des questions sur le fair-play, l’engagement citoyen ou encore sur les connaissances de leur région. L’occasion aussi pour chacune des participantes d’écrire un mot d’encouragement pour les Bleues sur des grandes pancartes, en vue de la Coupe du Monde.Attentives hors des terrains, les jeunes footballeuses le furent aussi sur les terrains. Et pour cause, un ballon était offert à chaque première buteuse sur des séquences « top buts » prédéfinies.
« C’est une grande satisfaction de voir que tous les clubs ont répondu à l’invitation », se félicite Jérôme Beaulande. Le district Marne et la Ligue Grand Est ne peuvent que s’en satisfaire. « L’objectif c’est de multiplier ces actions pour que les Rémois s’approprient cet événement. On s’approche de nos objectifs, on est passés en France de 70000 licenciées il y a 4-5 ans à plus de 160.000 aujourd’hui, dont 15000 dans le Grand Est. On aimerait en recenser 300.000 dans deux ans. Il faut continuer de développer la pratique. Les parents présents ont pu voir que leur fille était loin d’être toute seule à partager la passion du football ». Avec plusieurs joueuses de la D2 du Stade de Reims dont certaines, telles Hélène Fercocq ou Mathilde Kack sont internationales, pour encadrer les plus jeunes, et sous les yeux d’Arnaud Robinet, le maire de Reims et Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, plusieurs demoiselles ont aussi pu montrer leur talent. Prochaine étape durant les vacances de février pour un rassemblement U15 de 3 jours au Creps de Reims.
Elodie Sainte